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Punchline - Prisons attaquées : Gérald Darmanin assure que «les narcotrafiquants ont peur» et que «la République ne reculera pas»
Europe 1
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15/04/2025
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🗞
News
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00:00
Mais d'abord, évidemment, les mots extrêmement forts utilisés par Gérald Darmanin il y a quelques instants
00:04
à propos de ces attaques coordonnées qui ont visé plusieurs centres pénitentiaires dans notre pays,
00:09
a priori des actions terroristes, puisque le Parc national antiterroriste a été saisi.
00:14
Et il s'agirait, selon le garde des Sceaux, de l'œuvre des narco-trafiquants
00:19
qui répondraient à la loi qui prévoit de regrouper les narco-trafiquants dans des centres spécifiques.
00:24
Écoutez le garde des Sceaux.
00:25
Il est évident que vu les renseignements que nous avons, et vu parfois les difficultés
00:31
qu'ont les agents pénitentiaires aujourd'hui à faire respecter l'ordre de la République au sein des prisons,
00:37
qu'il y a une pression assez forte pour que la République recule devant ce régime pénitentiaire
00:40
et la lutte contre le narco-trafiquant.
00:42
C'est à la fois une mauvaise nouvelle pour la République, de voir qu'elle peut être intimidée,
00:46
c'est aussi peut-être le fait qu'on a touché là où ça fait mal,
00:50
et que pour la première fois depuis des décennies, la France prend des mesures
00:55
extrêmement dures contre le narco-trafique, dont les narco-trafiquants ont peur et veulent faire reculer l'État.
01:01
Voilà pour Gérald Darmanin, François Pémoni.
01:02
Est-ce qu'ils ont peur ou est-ce qu'ils réagissent ?
01:04
Ils réagissent.
01:05
Ils réagissent.
01:06
Donc ça veut dire qu'on a touché un point sensible.
01:08
Ils aiment ça en la guerre.
01:09
Non, ils n'aiment pas ça, ça les dérange quand même.
01:12
Ça dérange le business.
01:13
Oui et non.
01:14
Quand on se met dans la psychologie de ces gens-là, plus ils montent dans la violence, dans la guerre,
01:21
et plus ils gagnent leur galon.
01:23
C'est ce qu'ils veulent faire, c'est ce qu'ils aiment faire.
01:25
Ils veulent prendre le pouvoir, donc en leur déclare la guerre, ils sont contents, ils y vont, ils attendaient que ça.
01:29
Ils vivent dans une autre réalité.
01:31
Dans une autre réalité, c'est les psychopathes.
01:33
Et donc eux, ils sont contents, en leur déclare la guerre, ils vont montrer qui ils sont.
01:36
Donc moi, je pense qu'ils n'ont pas peur.
01:38
Par contre, ils réagissent.
01:39
Jusqu'à où vont ils réagir ?
01:41
Malheureusement, quand on regarde un peu l'histoire des narcotrafiques, ça finit toujours dans le sang.
01:46
Mais écoutez, Mohamed Amra, effectivement, le garde des Sceaux le rappelait, c'est à peine un an.
01:51
Il y a peine un an, il y a eu cinq ans.
01:52
Mais là, c'est à l'occasion d'une évasion, mais ils peuvent tuer des gens pour rien.
01:57
C'est-à-dire même pas pour l'évasion, uniquement pour faire peur et pour terroriser.
02:00
Donc, côté le bret, vous n'êtes pas d'accord sur le fait que les narcos ont peur ?
02:04
Non, je pense qu'ils n'ont absolument pas peur.
02:05
Est-ce que quelqu'un pense sérieusement que cette loi, qui va dans le bon sens, va faire reculer,
02:09
en profondeur, le narco-banditisme en France ?
02:12
Je rappelle qu'il y a quelques semaines, quand on avait des dealers à côté d'une école,
02:16
ce n'est pas les dealers qu'on a chassés à Saint-Ouen, c'est l'école.
02:18
C'est il y a 15 jours.
02:19
On va déplacer.
02:20
Donc, évidemment, les mots de Gérald Darmanin sont bons,
02:24
mais moi, je pense qu'on a pris l'habitude maintenant.
02:27
On voit une école, on voit des dealers, on déplace l'école.
02:30
On a des prisons qui se font rafaler.
02:33
On va sur place, on dit la République ne reculera pas, et puis on passe à autre chose.
02:37
Et ainsi de suite.
02:39
Si, il y a quand même une habitude.
02:40
C'est un raccourci, quand même.
02:41
Là, il se bagarre.
02:42
On le voit bien, Gérald Darmanin, il demande qu'on protège les agents militanciers.
02:46
Il n'y a pas de majorité à l'Assemblée nationale.
02:49
Le texte a été voté pour les prisons de haute sécurité.
02:51
Ce texte, vous pensez sérieusement qu'il va mettre fin au narcotrafic en France ?
02:54
Non, mais il les dérange.
02:55
Il dérange, oui.
02:56
Je ne suis même pas sûr que ça les dérange profondément.
03:00
Ils n'auraient pas rafalé autant de prison.
03:02
Ils vont être au même endroit, dans les prisons ultra sécurisées,
03:04
voulu par Gérald Darmanin, parce que c'est un fin politique.
03:07
Gérald Darmanin, il voit l'état du gouvernement.
03:09
Il voit l'état de l'Assemblée nationale.
03:10
Il fait, qu'est-ce que je peux faire ?
03:12
Qu'est-ce que je peux promettre ?
03:13
Et délivrer ensuite, et être certain de pouvoir dire aux Français,
03:19
je l'ai promis, je l'ai fait.
03:20
Donc, c'est réunir les plus gros bonnets du trafic de drogue au même endroit.
03:25
C'est promettre 3 000 places en préfabriquées,
03:28
3 000 places de prison supplémentaires.
03:31
Mais sérieusement, le narcotrafic va diminuer drastiquement.
03:35
On va arrêter des dizaines et des dizaines de dealers.
03:39
Les policiers, qu'est-ce qu'ils nous disent à Saint-Ouen ?
03:41
Pourquoi est-ce qu'ils ont déplacé l'école ?
03:42
Ils ont arrêté 5 fois, ils ont arrêté 10 fois,
03:44
ils ont arrêté 15 fois les mêmes dealers.
03:46
Ils les retrouvent toujours sur le même point de deal.
03:48
Les dealers qui étaient à côté de cette école de Saint-Ouen,
03:51
des dizaines et des dizaines de fois, ils ont sans doute été arrêtés.
03:53
Et à chaque fois, on les libère,
03:54
parce que les policiers vous disent que le problème,
03:56
c'est la justice ensuite qui n'est pas là et qui ne répond pas.
03:59
Donc, le problème, c'est la justice.
04:01
Il y a plein de problèmes.
04:02
Le problème, c'est qu'on s'habitue à ce qui devrait être inacceptable.
04:05
On s'habitue.
04:05
Et demain, on sera passé déjà à autre chose.
04:07
Alexandre Devecchio.
04:08
Je suis d'accord avec ce qui a été dit.
04:10
D'ailleurs, il y a une part de communication politique habile
04:13
de Gérald Darmanin, de dire
04:16
qu'il réagit, qu'on les a embêtés,
04:19
qu'on a touché le nerf de la guerre.
04:20
Moi, je n'en suis même pas certain.
04:22
Il est possible aussi qu'il nargue l'État.
04:24
En tout cas, ce que ça donne comme image,
04:26
c'est un État qui apparaît débordé
04:28
dans un État de faiblesse
04:30
qu'on n'avait peut-être jamais vu en France
04:32
puisque, normalement,
04:34
les forces de l'ordre, quand même,
04:35
ont une puissance supérieure aux délinquants.
04:40
Et là, on a l'impression que c'est l'inverse.
04:43
C'est que les délinquants entendent dicter leur loi,
04:45
que c'est le message qui est envoyé.
04:48
Donc, je ne suis pas extrêmement optimiste.
04:50
Maintenant, c'est un chantier qui va...
04:53
Oui, c'est titanesque.
04:54
C'est titanesque.
04:55
Ça concerne des décennies.
04:57
Effectivement, Gérald Darmanin fait de la politique,
05:00
une politique des petits pas,
05:01
puisqu'il n'est pas là pour longtemps.
05:03
Mais quand ils ne font rien, on leur tombe dessus.
05:05
Quand ils font quelque chose, on leur tombe dessus.
05:06
Donc, il y a un moment...
05:07
Je ne tombe pas dessus.
05:08
Je dis juste cette prison de haute sécurité
05:10
et peut-être un petit pas pour aller de l'avant.
05:15
Non, mais je ne pense pas que c'est ça qui sera décisif.
05:18
Arnaud Benedetti et Sabreina.
05:20
La communication, elle est assez surprenante
05:22
où, finalement, on voit trop ce qu'il veut démontrer.
05:25
C'est-à-dire qu'en fait, il veut montrer
05:27
que les dispositions législatives
05:29
qu'ils sont en train de prendre
05:31
sont en train d'effrayer les narcotrafiquants.
05:33
En même temps, ce n'est pas véritablement
05:35
quelque chose qui apparaît à première vue.
05:37
Puisqu'à partir du moment où les narcotrafiquants,
05:39
si c'est eux, en tout cas, et ça semble être eux,
05:41
défient l'autorité et défient,
05:43
notamment le système pénitentiaire,
05:45
c'est que, quelque part, ils n'ont pas peur.
05:46
Parce que quand vous n'avez pas peur,
05:47
quand vous n'avez peur, vous n'allez pas défier l'État.
05:49
Vous n'allez pas défier ceux qui sont censés vous combattre.
05:52
Donc, je crois que c'est une communication
05:53
qui a ses limites.
05:54
Mais en même temps, c'est une communication
05:56
que Gérard Damanin avait déjà largement utilisée
05:59
lorsqu'il était ministre de l'Intérieur.
06:00
Ni plus ni moins.
06:01
Il répète ce qu'il fait à la justice
06:03
et ce qu'il faisait lorsqu'il était place Beauvau.
06:06
Après, c'est vrai que, quand même,
06:08
moi, il y a quelque chose d'assez impressionnant
06:10
dans ce qui s'est passé.
06:10
C'est qu'on a le sentiment qu'il y a quand même une bascule,
06:13
encore une fois.
06:14
Que ça soit aussi coordonné,
06:15
que plusieurs points du territoire soient visés,
06:18
je crois que c'est une première, en tout cas,
06:20
dans l'histoire du système pénitentiaire en France.
06:23
Autre extrait du garde des Sceaux,
06:24
Gérard Damanin, puis je vous passe la parole,
06:26
Sabrina et Rachel.
06:26
On l'écoute.
06:28
Il y a manifestement des actes d'intimidation
06:31
contre les agents,
06:32
donc contre la République.
06:34
On ne cèdera pas.
06:35
Ce matin, j'ai demandé au ministre de l'Intérieur
06:38
de mobiliser tous les moyens
06:39
auprès des préfets,
06:41
auprès de la police,
06:41
auprès de la gendarmerie,
06:42
pour que dans les prochaines heures,
06:43
prochains jours,
06:45
prochaines semaines,
06:45
les policiers et les gendarmes
06:46
soient constamment présents
06:47
près des centres de détention,
06:49
pour interpeller,
06:50
pour surveiller,
06:51
pour qu'il n'y ait pas de nouvelles nuits
06:52
comme celles que nous avons vécues hier soir,
06:54
pour qu'il n'y ait pas de nouveaux drames.
06:56
Rachel, effectivement,
06:56
c'est la République qui est défiée.
06:58
C'est rien d'autre que notre pays
07:00
et ses lois.
07:01
Oui, c'est la République qui est testée,
07:03
c'est la République qui est défiée,
07:05
mais dans le même mouvement,
07:07
c'est de plus en plus difficile
07:08
d'entendre ses propos.
07:09
C'est-à-dire que là,
07:11
une nouvelle fois,
07:13
la République ne cèdera pas,
07:15
c'est la République qui gagne toujours à la fin,
07:18
et en réalité,
07:18
c'est la République qui est totalement perdante.
07:21
À partir du moment où on a des prisons
07:23
qui sont devenues les bastions
07:25
des narcotrafiquants
07:26
pour pouvoir tirer contre les agents,
07:29
c'est qu'il y a un véritable problème.
07:30
Et par ailleurs,
07:31
là, on voit véritablement
07:32
le lien entre narcotrafique et terrorisme.
07:34
Et terrorisme,
07:35
mais ça, il avait été démontré
07:36
malheureusement depuis longtemps.
07:37
Sabrina Medjibar.
07:38
Oui, en effet,
07:39
c'est poncif lié à cette mythologie républicaine.
07:43
Nous n'avons pas peur,
07:44
nous ne reculerons pas.
07:45
Toucher un policier,
07:46
c'est toucher à la République.
07:47
Toucher un professeur,
07:48
c'est attaquer les valeurs de la République,
07:50
etc.
07:50
C'est de moins en moins perceptible
07:53
par les Français.
07:55
Je vois là deux choses.
07:57
Déjà, l'immensité
07:58
de la prépotence,
07:59
mais exponentielle
08:01
du trafic de drogue.
08:02
Déjà, parce que
08:03
récemment encore,
08:04
au mois de février,
08:05
il y a eu 273 kilos de cocaïne
08:07
qui ont été saisis
08:07
à Dunkerque.
08:08
C'est pour vous montrer
08:09
à quel point
08:10
c'est,
08:11
comment vous dire,
08:12
la France est inondée
08:14
de cocaïne
08:15
et même de drogue
08:16
en tout genre.
08:17
Donc,
08:17
c'est un réel fléau
08:18
qui arrive par nos ports,
08:21
qui arrive
08:21
à travers
08:22
nos villes,
08:23
nos villages.
08:24
Et malheureusement,
08:25
nous ne prenons pas assez,
08:26
je pense,
08:26
de mesures assez fortes,
08:27
ne serait-ce que pour déjà
08:28
contrer
08:29
et surveiller nos frontières.
08:31
Il me semble que la base
08:32
de toute politique...
08:33
On peut toujours faire mieux.
08:34
Le problème,
08:34
c'est qu'il y a des consommateurs
08:35
en pagaille.
08:36
Il faut peut-être aussi
08:37
s'attaquer au problème
08:37
de la consommation.
08:38
Oui, alors,
08:39
il y a évidemment
08:39
5 millions de consommateurs
08:40
selon l'OFTD.
08:41
Il y a 240 000 personnes
08:43
qui vivent quand même
08:43
du trafic de stup
08:45
selon l'OFAST.
08:47
Vous avez 80 à 90%
08:49
des crimes commis
08:50
ou des tentatives d'homicide
08:52
et homicides commis
08:54
entre malfaiteurs
08:55
qui sont liés
08:56
au règlement,
08:57
au trafic de stupéfiants.
08:58
Et ça,
08:59
c'est l'Office central
08:59
de lutte contre la criminalité
09:01
organisée qui le dit.
09:02
Donc,
09:02
il y a véritablement
09:03
un fléau.
09:04
Gérald Darmanin,
09:05
il est dans son périmètre
09:06
d'action assez limité.
09:07
Malheureusement,
09:08
il n'y a pas de majorité
09:09
pour faire voter des lois
09:10
qui soient de réelles lois
09:12
sécuritaires,
09:13
qui sécurisent à la fois
09:14
les prisons,
09:14
mais à la fois les citoyens.
09:15
Gauthier parlait tout à l'heure
09:16
du déplacement lunaire
09:18
des colliers
09:19
parce que les trafiquants
09:20
sont installés,
09:22
qu'ils sont repérés
09:23
et malheureusement,
09:24
la justice ne fait pas
09:25
son travail
09:25
puisqu'elle aurait dû
09:26
les sanctionner
09:27
pour qu'ils ne réitèrent pas
09:28
mais à la fin,
09:29
ce sont les dealers qui gagnent.
09:30
C'est malheureusement
09:31
un fonctionnement
09:32
qui se dynamise
09:33
par capillarité,
09:34
qui prend en otage
09:35
nos écoles,
09:35
qui prend en otage
09:36
nos rues,
09:36
qui prend en otage
09:37
nos hôpitaux,
09:37
qui prend en otage
09:38
nos bâtiments,
09:39
qui prend en otage
09:39
en réalité tout ce qui constitue
09:41
l'architecture
09:43
des urbanités
09:44
et de la ruralité.
09:45
Donc,
09:45
que ça se passe à cela,
09:46
la réponse politique
09:48
elle doit être ferme
09:48
mais compte tenu
09:49
encore une fois
09:50
de l'architecture institutionnelle,
09:51
ça se fait très compliqué.
09:53
Mais donc,
09:53
qu'est-ce qu'on fait Gauthier Lebrotte ?
09:54
On ne fait rien,
09:55
on dit...
09:56
Non mais franchement,
09:57
il y a un moment
09:57
où il faut encourager
09:58
ces actions fortes.
10:01
Il faut continuer.
10:02
Il faut continuer,
10:03
il faut réagir,
10:03
il faut sécuriser
10:04
en espérant
10:05
que l'État
10:06
va être capable
10:06
de tenir sur la durée
10:08
contre ces réseaux.
10:09
C'est ça le risque.
10:10
C'est qu'à un moment,
10:11
on sait très bien
10:12
par exemple,
10:12
le gouvernement peut tomber
10:13
sur la durée
10:13
et intensifier,
10:14
il faut intensifier.
10:16
Alors,
10:16
Gauthier,
10:17
tout à l'heure,
10:17
vous disiez
10:18
sur la psychologie
10:19
des narcotrafiquants,
10:21
on sait très bien
10:22
qu'on les a guéris,
10:23
ce ne sont pas des poètes,
10:24
c'est très darwinien,
10:25
c'est celui qui sera
10:25
le plus adapté
10:26
qui rentrera
10:27
dans le gant
10:29
comme on les appelle.
10:31
Donc,
10:31
dès 12-13 ans,
10:32
on cultive ce capital guerrier,
10:33
dès 12-13 ans,
10:34
on leur apprend
10:35
à défendre un territoire.
10:36
Et face à cela,
10:37
la justice des mineurs
10:37
elle n'a jamais été
10:38
à la hauteur,
10:39
c'est la raison
10:39
pour laquelle
10:40
on voit toujours
10:40
les mêmes personnes
10:41
qui font exactement
10:42
les mêmes choses
10:43
dans les mêmes endroits
10:44
et comme on dit
10:44
en criminologie,
10:45
l'effet de déplacement
10:46
s'applique,
10:47
c'est-à-dire que
10:47
si on ferme un point d'île,
10:48
il va ouvrir
10:49
dans les jours qui suivent
10:50
ou les heures qui suivent
10:51
juste après la décision
10:52
ailleurs.
10:54
On s'est tellement habitués,
10:56
ils font tellement partie
10:57
du décor,
10:58
les dealers en bas de chez vous,
10:59
les dealers à côté
11:00
de l'école de vos enfants
11:00
qu'ils ont maintenant
11:01
des complices politiques
11:02
qui vous expliquent
11:04
qu'il faut vivre avec eux.
11:05
Le fameux
11:05
modus vivendi
11:06
d'Éric Piolle,
11:07
champion du monde
11:09
et sur les questions
11:11
de justice des mineurs,
11:12
ce qu'il faudrait faire,
11:13
arrêter avec l'excuse
11:14
de minorité,
11:15
il y a certaines lois
11:17
si elles sont votées
11:17
potentiellement censurées
11:19
par le Conseil constitutionnel.
11:21
Donc là aussi,
11:21
il y a à mon avis
11:22
quelque chose à faire.
11:23
En fait,
11:23
si vous n'arrivez pas,
11:24
c'est impossible de le faire
11:25
avec la majorité qu'on a là,
11:26
si vous n'arrivez pas
11:27
à réformer le Conseil constitutionnel,
11:29
à réformer le Conseil d'État,
11:31
à faire sauter tous les verrous
11:32
qui vous empêchent d'agir,
11:33
à dire
11:33
la CEDH,
11:35
vous êtes bien gentil,
11:36
mais c'est terminé,
11:36
on arrête de vous suivre
11:39
question migratoire,
11:40
on n'en a plus rien à faire,
11:42
tant que vous ne ferez pas ça,
11:43
vous ne changerez les choses
11:44
que de manière très marginale.
11:47
Voilà,
11:47
pas les choses en profondeur.
11:48
La seule chose qui est surprenante,
11:49
c'est les fameux tags des DTF.
11:52
Parce que ça,
11:52
c'est ce qu'avait fait...
11:53
Alors, ça a été tagué
11:54
à plusieurs endroits.
11:55
Et ça, c'est ce qu'avait tagué
11:56
l'ultra-gauche
11:57
dans les années 90
11:58
lorsqu'ils ont attaqué
11:59
et des prisons.
12:00
Et à l'époque,
12:00
ils avaient même attaqué
12:01
les architectes
12:02
qui faisaient des prisons.
12:03
Quand l'État avait décidé
12:04
de conserver des prisons,
12:05
ils s'en prenaient...
12:06
Et alors,
12:07
est-ce que c'est un coup tordu des...
12:08
Pas de revendication,
12:09
a dit Gérald Darman.
12:10
Est-ce que c'est un coup tordu
12:11
des narcotrafiquants
12:12
qui sont capables de savoir
12:13
qu'il y a des DTF ?
12:14
Enfin, ils sont capables, hein ?
12:15
Ils ont mal étudié leur dossier
12:18
puisque un quart des prisonniers
12:20
sont étrangers.
12:20
Donc, cette histoire de droit
12:22
de revendication des Français...
12:23
Alors, c'est encore l'ultra-gauche.
12:25
Quand l'État recule
12:26
et préfère déplacer l'école
12:28
que les narcotrafiquants...
12:29
Après, vous pouvez tout dire
12:30
à chaque fois
12:30
la République est attaquée
12:33
mais ne reculera pas,
12:34
la République est forte,
12:35
la République est une et indivisible
12:36
ou je ne sais quelle fadaise.
12:38
La réalité, c'est que
12:39
quand vous avez des narcotrafiquants
12:40
et une école,
12:41
c'est l'école que vous bougez.
12:42
Voilà.
12:42
À partir de ce moment-là,
12:43
c'est terminé.
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