À Port-au-Prince, épicentre des batailles, le centre est le théâtre quotidien d'affrontements entre les « bandits » et les hommes de la Police nationale haïtienne (PNH). Le palais présidentiel, imposant bâtiment blanc de style colonial, a été déserté. La résidence du Premier ministre aussi est abandonnée. À l'extérieur de la ville, la zone de Kenscoff, rurale et montagneuse, fait également l'objet d'affrontements.