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CHAMPIONNAT DU MONDE CYCLISME - 1981 - 2E -
michka.archives
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14/04/2025
Championnat du Monde Cyclisme Professionnel -
Août 1981 -
Comm FRA
Catégorie
🥇
Sport
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qui sont constitués par l'ascension d'une côte assez roulante
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mais qui au fil des tours fait très mal aux jambes des concurrents.
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Et nous sommes là avec une trentaine d'hommes, avec notamment Bernard Hinault qui est là,
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un Bernard Hinault qui restera le grand héros de cette course après une course poursuite.
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Car au départ, dans ce groupe de 30 hommes, il ne figurait pas, il avait raté le bon wagon
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alors que d'autres Français s'y trouvaient, comme Bernodo, et s'y trouve encore d'ailleurs,
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Bernodo, Duclos-Lassalle, Maddio, Tinazzi et Serge Boucherie.
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Bernard Hinault, tout seul, accompagné d'un autre homme mais qui ne prenait pas les relais,
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Bernard Hinault a réussi à réintégrer ce groupe de têtes et ensuite a mené sa part de travail.
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Formidable Bernard Hinault, mais ici, il se trouve un petit peu esselé, disons,
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par les coureurs italiens qui font une course absolument à tout casser.
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Vous les apercevez ici en tête du peloton, je dis esselé, il ne l'est pas véritablement
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car il a beaucoup de ses coéquipiers, mais ces Italiens ont tellement voulu dur sur la course
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qu'il faut craindre, bien sûr, que sur la fin, il ne se passe quelque chose de préjudiciable pour lui.
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Car en effet, vous avez là, dans cette équipe italienne, vous avez là Moser et Saroni,
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ainsi que Giovanni Battaglini. Alors qu'ici, Millard place une tentative d'échapper,
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Millard part dans les tout derniers kilomètres donc pour essayer de finir en solitaire
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car il sait qu'il n'a aucune chance au sprint, mais immédiatement, les Italiens font l'effort
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pour revenir sur lui en compagnie de Duclos-Lassalle, alors que nous apercevons également
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Alphonse de Wolf ici et le Suisse Serge Demière. Et puis, nous avons également Nilsson
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qui vient d'être le héros d'une échappée de quelques kilomètres tout à l'heure.
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En tout cas, nous avons là une très forte formation italienne, je vous donne les Italiens,
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Panizza, Baronchelli, Gavazzi, Moser et Saroni et Battaglini. Nous avons donc des Belges également
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qui sont là avec Freddy Mertens, particulièrement dangereux si nous allons assister à une arrivée
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au sprint avec Van Kaster qui va très vite lui aussi, mais nous avons aussi Fonce de Wolf
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et Crickelion que vous avez aperçu. Des coureurs de la République fédérale allemande,
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il y en a deux, Grégoire Braun et Wilfried Taller, alors que Bernard Hinault est là aussi
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et que nous allons suivre ce final extraordinaire. Ce final qui va nous mener ici au sommet de la côte
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sur une longue ligne droite, 300 mètres de ligne droite qui précède l'arrivée,
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alors que le train est assuré ici par l'Espagnol Marino, Lerareta.
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En deuxième position, nous avons Saroni, ensuite Crickelion, Duclos-Lassalle, Bernard Hinault,
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nous avons Giovanni Battaglini, Gavazzi et tout le reste du peloton.
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Il y a là quatre Suisses, donc la Suisse est très bien représentée et prouve son renouveau
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avec Lienhardt, Volfer, Mütter et Demière. Les Hollandais sont présents, dont celui de
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Germini-Evêque, Job Zotmelk, Vandeveld aussi, resté à chaque tour aux avant-postes,
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et le jeune Théo de Roy. Les Suédois, Nilsson que vous avez vu, est prime.
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Il y a pour la Grande-Bretagne, Millard qui a tenté une attaque tout à l'heure,
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il y a le Norvégien Wilman qui était légèrement décollé, je n'ai pas vu s'il était revenu,
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et l'Espagnol Marino Lerareta.
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Nous sommes dans les derniers mètres du circuit avec Panizza qui assure le train.
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Deux kilomètres, il reste à accomplir exactement, alors que Saroni est là derrière Panizza,
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Panizza effectuant tout le travail pour Saroni, et bien entendu aussi pour la formation italienne.
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Mais Panizza est là aussi pour tenter de désarmer une dernière tentative en solitaire d'un homme
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comme Inno, autrement dit pour durcir la course, et il reste un peu moins de deux kilomètres
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à couvrir, un final donc à ses époustouflants, qui va nous valoir qui sait, ou une arrivée
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de deux ou trois hommes, ou une arrivée de ce petit paquet, ou une arrivée en solitaire,
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et ce sera assez difficile.
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Un kilomètre 500 maintenant, et je crois que l'on s'avance maintenant vers une arrivée
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au sprint donc, pour le dernier kilomètre qui ne saurait tarder à être franchi.
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Baron Kelly en tête du peloton, tous les Italiens sont là, Bernard Hinault, j'essaye de l'apercevoir.
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Oui, il est là, en troisième position.
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Les Hollandais sont là aussi, avec Théo de Roy, et fermant la marche,
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Palmiro Mascarelli, un Gregario de Mauser.
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Les Italiens sont toujours devant, regardez-les, tout le monde en ligne.
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Oh là là, un sprint très rapide, Baron Kelly est là, oh là là, il a laissé la place
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à un autre de ces hommes, sprint lancé très rapide.
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Toujours les Italiens qui sont là, Saroni est là, Saroni va-t-il être champion du monde ?
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Fredi Mertens est là, coup d'à-coup, nous sommes arrivés extraordinaire !
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Fredi Mertens, Fredi Mertens, Fredi Mertens, Hinault, Hinault en deuxième position, semble-t-il,
05:28
et Saroni troisième.
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Ah, quelle finale !
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Fredi Mertens est champion du monde, deuxième titre pour lui, il est embrassé ici par sa femme.
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Fredi Mertens avait déjà remporté le titre à Austin-Uni,
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et aujourd'hui, il a donné une confirmation éclatante qu'il était revenu tout à fait lui-même,
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confirmation s'il en était encore besoin après son Tour de France.
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Nous revoyons ici ce sprint, voyez, Baron Kelly emmène le sprint pour Saroni qui est le plus rapide,
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il se dégage maintenant, il le laisse passer, Saroni passe.
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Mais aussitôt Mertens est dans la main, s'arrouve,
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et Bernard Hinault essaye de se dégager là-bas par la droite, par sa droite,
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mais il est parti un petit peu trop tard,
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et c'est la raison pour laquelle il ne parviendra pas à remonter Fredi Mertens.
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Voyez cette fin de course extraordinaire,
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qui s'est jouée au sprint un peu comme on le prévoyait.
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Voyez, Mertens,
06:37
Ah, quel final !
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Oui, Hinault doit être troisième.
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Premier Mertens, deuxième Saroni,
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troisième Bernard Hinault.
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Duclos-Lassalle,
06:55
Duclos-Lassalle,
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nous allons le voir en quatrième position.
07:02
Il doit terminer en quatrième position.
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Et Moser en cinquième position.
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Oui, à mon avis, c'est ça.
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Bernard Hinault, lorsque vous vous êtes aperçu que vous avez raté le bon wagon à un certain moment,
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qu'avez-vous pensé ?
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Ben, j'ai pensé que rien n'était fini, et du fait qu'il y ait quand même 25 coureurs ou 35 coureurs devant,
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tout était encore possible, et je crois que c'est ce que j'ai fait.
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J'ai attendu qu'il y ait un petit écart de presque deux minutes, de manière à ce que quelqu'un commence à ne plus penser à moi,
07:34
et en se disant que c'était vraiment fini.
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À partir de ce moment-là, je peux revenir devant, parce que j'ai fait un effort vraiment violent,
07:40
et que devant, on n'y pensait plus à moi non plus.
07:43
On peut considérer que vous étiez en très bonne condition pour effectuer ce retour foudroyant.
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Je crois que j'étais aujourd'hui dans un très très grand jour, et si on se retrouve devant,
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s'il n'y a pas vraiment tout ce peloton devant, peut-être que je peux encore gagner.
07:55
Et vous ne pensez pas que cet effort de revenir sur le peloton vous a véritablement coûté la première place ?
08:01
Ça m'a un petit peu handicapé, mais je pense que même sans ça, j'avais quand même une très très grosse condition physique.
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Contrairement à ce qu'on a pu croire, ça marchait vraiment bien.
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Vous nous avez habitués cette année à des sprints assez extraordinaires, comme ceux de Paris-Roubaix,
08:16
par exemple, comme du Crétérium national également dans la première étape, comme la Gold Race également.
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Alors on pensait que, ma foi, une victoire au sprint pouvait fort bien nous sourire.
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Vous n'avez pas démarré comme il le fallait ?
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Effectivement, ça pouvait sourire, mais il y avait beaucoup de coureurs,
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et tout le monde comptait beaucoup sur Bernard Hinault.
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On a fait des courses extraordinaires, toute l'équipe de France,
08:39
mais à partir d'un moment donné, ça n'a pas bien passé.
08:43
Cette équipe de France a tout de même été bien avec vous, elle vous a bien entouré, bien secondé ?
08:51
Je crois que, c'est sûr, on a très très bien couru.
08:55
Et plus, il y avait une ambiance dans cette équipe de France qui était vraiment extraordinaire.
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Nous l'avons déjà préparé au stage de Lorient, et c'est vraiment extra d'avoir,
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vraiment une équipe, pour ainsi dire, une équipe de club.
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C'est vraiment comme des cadets, on a couru vraiment très très très bien.
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On a fait le maximum, ils se sont battus pour une victoire, et c'est vraiment dommage pour eux qu'il n'y ait pas eu ça.
09:17
Vous n'êtes pas trop déçu, Bernard ?
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Je suis un petit peu déçu dans la mesure où je n'ai pas gagné, bien sûr.
09:22
Mais il faut savoir être réaliste, je n'ai pas gagné, je n'ai pas gagné.
09:25
Je crois que le plus fort au sprint, c'était Freddy Martens.
09:28
Le deuxième, Saint-Renis.
09:30
Et bon, troisième place pour moi, je crois que c'est pas mal.
09:39
Troisième, les médailles de bronze.
09:45
Troisième, les médailles de bronze.
09:49
Bernardino Franck.
09:55
Monsieur Hèche est assisté à la cérémonie par messieurs Michael Jekiel, le secrétaire général de l'UCE.
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