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  • 12/04/2025
Rome, mars 1978. Aldo Moro est président de la Démocratie chrétienne (DC), premier parti politique italien depuis trente ans. Dans le contexte tendu des années de plomb, qui voit le pays secoué par des attentats terroristes de tous bords et la montée des extrêmes, il travaille à la constitution d'un gouvernement d'union nationale soutenu par le Parti communiste. Ce compromis n'est pas du goût de tous. Le 16 mars, alors qu'il se rend au Parlement, Aldo Moro tombe dans un guet-apens organisé par un commando des Brigades rouges. Son escorte est abattue sans sommation, lui est kidnappé. Le pays est sous le choc.

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Transcription
00:00Je cède à présent la parole au président Aldo Moro.
00:08Je le répète une fois de plus, il faut que nous soyons unis.
00:12Elles existent, les Brigades Rouges ! Elles sont dans cette salle ! Elles sont dehors ! Elles sont partout !
00:18Vous pourrez acheter les révisionnistes du PCI, mais le prolétariat, jamais vous pourrez l'acheter.
00:30Le président de la démocratie chrétienne, Aldo Moro, a été enlevé à 9h10.
00:49Je vous écris cette lettre, homme des Brigades Rouges.
00:54Elle doit se sentir abandonnée de tous, de tous !
01:00C'est une chose de prendre quelqu'un en otage.
01:02C'en est une autre de tuer un prisonnier désarmé.
01:04C'est un criminel.
01:07Il me regarde.
01:10Payer, c'est se rendre.
01:12Personne ne doit perdre la face.
01:15Rendez à la liberté, à sa famille, à la vie sociale.
01:19Monsieur le député Aldo Moro.
01:21Sous-titrage Société Radio-Canada

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