Nicolas Sarkozy, avec qui Bruno Retailleau échange régulièrement, lui a un jour glissé cette remarque avisée : « Bruno, tu es un bon élève. » Les premiers résultats ne sont peut-être pas aussi ronflants qu'il l'aurait espéré, un peu plus de six mois après sa nomination Place Beauvau. Le « premier flic de France » avance sans majorité à l'Assemblée nationale, sur une ligne qui n'est celle ni du Premier ministre ni du président, avec un boulet supplémentaire au pied : l'hostilité de Laurent Wauquiez, qui pilote les députés de son parti.