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L’info du jour | 11 avril - Matin
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11/04/2025
L’info du jour | 11 avril - Matin
Suivez les derniers développements de l'actualité en Europe et dans le monde. Retrouvez les dernières infos sur la politique, l'économie, la culture et le divertissement.
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00:00
L'Union européenne a temporairement suspendu ses droits de douane contre les Etats-Unis
00:04
afin de poursuivre les discussions avec l'administration de Donald Trump
00:07
sur la manière de résoudre ce qui s'annonçait comme une guerre commerciale totale.
00:11
Selon la présidente de la commission de l'Union européenne, Ursula von der Leyen,
00:15
la suspension restera en place pendant au moins 90 jours.
00:18
Les contre-tarifs imposés en réaction aux droits de douane établis par l'administration Trump
00:23
sur l'acier et l'aluminium ont été approuvés mercredi par les Etats membres.
00:26
Ils visent près de 21 milliards d'euros de produits américains tels que le soja, le cuivre, les motos et le jus d'orange.
00:33
Les premières mesures, chiffrées à 3,9 milliards d'euros, auraient dû entrer en vigueur le 15 avril avant le changement.
00:39
Le bloc européen avait d'abord été frappé par un taux de 20% dans le cadre des tarifs douaniers de Trump,
00:45
ce qui avait choqué Bruxelles et d'autres capitales.
00:48
La commission, qui dispose d'une compétence exclusive pour déterminer la politique commerciale des 27 Etats membres,
00:53
cherche encore la solution adaptée pour répondre aux droits de douane imposés par Washington.
01:02
Les dirigeants européens et ukrainiens se sont réunis ce jeudi à Bruxelles pour un sommet commercial de deux jours.
01:09
Le premier ministre ukrainien Denis Shmihal a exhorté les entreprises européennes à investir davantage dans son pays
01:16
et a appris à accélérer l'intégration de Kiev au sein de l'UE.
01:19
Nous n'avons pas une zone buffer, nous n'avons pas une zone grise, nous sommes l'Europe, une nouvelle opportunité de redécouvrir sa identité.
01:27
Nous sommes prêts à devenir un nouveau contribuyer et exporter de sécurité, énergie, des ressources critiques et des innovations digitale.
01:35
Accélérating la Ukraine's EU accession n'est pas seulement une gestion de solidarité, c'est un investissement dans les strengths de l'Europe.
01:42
Le ministre polonais des Affaires étrangères s'est exprimé en faveur de l'intégration ukrainienne,
01:55
appelant à cesser de se focaliser sur la Russie pour se concentrer sur le sort de Kiev.
02:00
L'Italie a également exprimé son soutien à l'adhésion de l'Ukraine,
02:03
tout en rappelant la nécessité pour le pays de poursuivre ses réformes.
02:07
Alors que Littor Orban a récemment affirmé que l'adhésion de l'Ukraine détruirait complètement le marché européen,
02:13
la commissaire européenne à l'élargissement Martakos a réfuté cette idée.
02:17
Il n'est pas correcte, parce qu'on va avoir l'Ukraine comme un des membres de l'EU dans le futur.
02:28
Nous travaillons sur ces 26 membres de l'EU qui soutient cette vision.
02:36
Nous pouvons finir tous les processus de screening de l'élargissement de l'année.
02:43
Donc nous serons prêts quand le Conseil sera capable de donner la conclusion de l'élargissement de l'élargissement de l'élargissement.
02:52
Je suis sûre que cela sera capable de l'élargissement de l'Ukraine.
02:57
Mais bien sûr, nous devons travailler aussi avec l'Hungary.
03:00
A l'heure où l'Europe s'efforce de maintenir son équilibre, mise à mal par des menaces sécuritaires et une guerre commerciale,
03:07
Kiev a rappelé que l'issue de la guerre en Ukraine serait cruciale pour l'avenir du continent.
03:19
La guerre menée par la Russie en Ukraine a conduit certains pays à revoir leur position sur ces armes,
03:25
interdites par la communauté internationale en 1997, dont les conséquences touchent principalement les civils et en particulier les enfants.
03:33
Le nombre de victimes liées à ces armes augmente pourtant pour la première fois en une décennie.
03:38
L'Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne et la Finlande ont fait part dans une déclaration commune
03:43
de leur intention de se retirer de la Convention sur l'interdiction des mines antipersonnelles.
03:48
La raison évoquée, montrer que leurs pays sont prêts et peuvent utiliser toutes les mesures nécessaires
03:53
pour défendre leur territoire et leur liberté.
03:56
The fact that we would see European countries withdrawing sends a very negative signal
04:03
to countries that are members of the Convention but are in a situation of armed conflict
04:10
and they might say, look, we are in a situation of armed conflict, we also are facing a tense environment,
04:18
so why should we continue to adhere to that treaty ?
04:22
Actuellement, 164 pays sont signataires du traité, tous les Etats membres de l'Union Européenne
04:27
ainsi que la plupart des pays d'Afrique, d'Asie et d'Amérique.
04:31
La Russie, la Chine, l'Inde, les Etats-Unis et Israël font partie des 33 pays qui n'ont pas souscrit à la Convention.
04:37
Selon le rapport de l'Observatoire des mines, ces armes antipersonnelles ont été utilisées en 2024
04:42
par des forces gouvernementales ou des groupes armés non étatiques en Colombie, en Inde, au Myanmar, au Pakistan,
04:48
en Palestine et dans plusieurs pays africains. La Russie en a également fait un usage intensif
04:52
lors de son invasion de l'Ukraine. On estime qu'un tiers du sol ukrainien cache aujourd'hui
04:57
des mines antipersonnelles faisant de ce pays le territoire le plus miné au monde.
05:02
Mais cela ne justifie pas que les pays de l'Union Européenne répondent en nature, selon J. Carbonier.
05:18
La position de l'Union Européenne est claire sur ce point. Tout emploi de mine antipersonnelle,
05:33
où que ce soit, à tout moment et par n'importe quel acteur, reste totalement inacceptable,
05:37
peut-on lire dans un document sur le sujet, adopté en 2024.
05:40
La Commission Européenne s'est toutefois gardée de condamner les décisions des 5 Etats membres.
05:57
Le Parlement a lui voté contre un amendement en ce sens.
06:04
Sans elles, aucune paroisse ne pourrait fonctionner.
06:06
Et pourtant, elles n'ont toujours pas voix au chapitre, ni accès au poste de direction.
06:11
Ce jeudi, pour la première fois, les femmes catholiques se mettent en grève
06:14
pour montrer à quel point elles font des tâches indispensables dans les églises.
06:18
C'est le cas de Mathilde, avocate à Paris.
06:21
L'idée, c'est vraiment de manifester, en fait, dans ce temps du carême,
06:25
pendant ces 40 jours du carême, de manifester une incompréhension réelle
06:30
quant à la place des femmes aujourd'hui dans l'église.
06:34
Moi, au début, j'avais décidé notamment de ne plus aller à l'église du tout.
06:39
Et puis là, j'ai un petit peu changé d'avis.
06:42
J'ai plutôt préféré porter mon badge et aller à l'église en porte-mon-badge
06:47
pour essayer d'entraîner des discussions,
06:50
de faire en sorte qu'on puisse en parler avec les gens que ça interroge.
06:57
Jusqu'au 17 avril, les femmes catholiques de France et d'ailleurs
07:00
manifestent pour réclamer l'égalité au sein de l'église.
07:04
En France, le mouvement est mené par le comité de la Jupe,
07:07
qui compte quelques 300 adhérentes et des milliers de sympathisants.
07:11
L'association a constaté que les femmes effectuent 80% du travail essentiel dans les paroisses.
07:17
À côté de cette gouvernance strictement masculine,
07:21
vous avez une réalité de terrain où les femmes, en fait, sont partout.
07:24
Les églises sont remplies de femmes, que ce soit les paroissiennes,
07:26
les bénévoles, dans les paroisses, dans les associations,
07:30
dans le social, dans le care.
07:32
Elles sont partout, mais elles ont ce plafond de verre
07:35
qui font qu'elles ne peuvent pas accéder à certaines responsabilités.
07:39
La grève a aussi pour but de forcer les évêques à écouter.
07:42
Jusqu'à présent, il n'y a eu que peu ou pas de dialogue officiel,
07:45
mais certains au sein de l'église commencent à s'exprimer.
07:48
Souvent, quand je me discute de ces choses-là, c'est compliqué.
07:53
C'est compliqué parce qu'il n'y a pas l'habitude
07:55
et qu'il y a la peur de perdre du pouvoir.
07:58
Et c'est compliqué parce que les avis sont très partagés.
08:01
Comme dans la société, les prêtres sont en général désireux
08:06
comme les femmes puissent travailler ensemble.
08:07
Après, il y a quelquefois la peur par rapport à ce qui ressemble à du pouvoir.
08:11
Ce mouvement, initié par une association américaine
08:15
qui se veut la voix féministe intransigeante dans l'église catholique
08:19
pour l'égalité hommes-femmes, est suivie dans le monde entier.
08:22
Des grèves ont été signalées aux Etats-Unis, en Inde, en Pologne ou encore en Espagne.
08:27
Cette fois-ci, les femmes catholiques ne se contentent pas de demander à être entendues.
08:30
Elles exigent des changements pour ne plus être invisibilisées.
08:33
Une large majorité de Hongrois soutient le renforcement des lois
08:42
contre les trafiquants de drogue, selon un récent sondage.
08:46
Les deux tiers de la population du pays seraient favorables
08:48
aux nouvelles mesures du gouvernement de Viktor Orban,
08:51
qui alourdissent les peines contre les dealers.
08:54
La police hongroise a effectué de nombreuses descentes ces dernières semaines
08:58
et saisit d'importantes quantités de drogue dans plusieurs régions du pays.
09:01
Mais selon un expert, le renforcement de l'une des législations
09:06
les plus sévères de l'UE en matière de drogue
09:08
est davantage une promesse électorale qu'une véritable réponse.
09:12
Peter Charoshi estime en effet que la répression ne s'attaque pas
09:15
aux véritables causes du problème
09:16
et prône la mise en place de programmes de soutien aux toxicomanes.
09:20
La drogue fait des ravages dans les zones rurales les plus pauvres en Hongrie,
09:44
où de nombreuses personnes consomment des stupéfiants synthétiques bon marché
09:48
et extrêmement nocifs à la place de l'alcool.
09:51
La semaine dernière, le premier ministre hongrois Viktor Orban
09:53
s'est rendu dans la région d'Evesh, l'une des plus touchées du pays,
09:57
promettant de sévir contre les dealers.
09:58
Après la visite de Viktor Orban, Euronews est également rendu à Tornachadani,
10:20
où plusieurs personnes ont affirmé que les raids avaient fait fuir les dealers
10:22
et que la drogue avait virtuellement disparu du village.
10:25
Sérintem, senki s'el fog bevallalni tíz évet azért,
10:28
hogy most tartsák, meg árulják ezt a kábítószert.
10:33
Most hétvégén láttam ott a kocsmába, hogy most már ittak.
10:37
Összegyűltek, beszélgettek, és akkor piyázkattak.
10:40
Örülök neki nagyon ennek, hogy megszűnt ez a kristály, meg minden,
10:43
de tannazsadány, mert tényleg nincs semmi kábítószert, nem lett már megtalálni.
10:47
D'autres habitants, cependant admis,
10:49
que les dealers étaient encore présents dans la municipalité.
10:51
Mais ils ont préféré garder l'anonymat par peur des représailles.
10:55
La situation est similaire dans de nombreux autres villages de la région.
10:58
Nous avons ainsi rencontré un toxique mâle à Tarnoche,
11:01
qui a également refusé de décliner son identité,
11:03
mais qui nous a dit qu'il pouvait toujours se procurer une dose de drogue pour 1000 forains,
11:07
soit environ 2,50 euros.
11:09
Tarnaör segy nagyjából 1800 fős település.
11:12
Az egyik helyi szerint most 11 ember terjeszt kábítószert itt.
11:16
A dídereket időnként elviszik a rendőrök,
11:18
de hogyha börtön megkerülnek, gyorsan más jön a helyükre.
11:22
Ces derniers jours, Euronews a contacté à plusieurs reprises
11:25
le commissaire hongrois aux drogues, Laszlo Vorvat,
11:27
pour lui demander si le gouvernement envisagé de s'attaquer à la détresse sociale
11:31
qui conduit à la consommation de drogues.
11:33
Mais l'homme politique a refusé d'être interviewé, tout comme la police.
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