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«Le projet politique sur les autre sujets est totalement asséché, on ne parle plus de rien» juge Olivier Dartigolles
Europe 1
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07/04/2025
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News
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00:00
Karine qui est avec nous de l'île. Bonjour Karine, merci d'être avec nous.
00:03
Bonjour, bonjour.
00:06
Bonjour Karine, merci d'être là, merci d'être avec nous.
00:09
C'est moi qui vous remercie.
00:11
Bon, alors, moi qui suis de l'île, donc pas loin de Cambrai.
00:16
Il y a des bêtises à Cambrai.
00:18
Donc Géraldine et Valérie, je vous adore.
00:21
Mais là, faut arrêter vos bêtises.
00:24
Faut arrêter vos bêtises.
00:25
Parce qu'on reprend les mêmes et on recommence.
00:28
Dans ce cas-là, on enlève les élections de la prochaine fois.
00:31
Enfin, il arrive un moment où il faut prendre des décisions
00:36
et donner un bon coup de pied dans la fourmilière pour que ça bouge.
00:40
Parce que moi, j'ai envie que mes enfants et mes petits-enfants,
00:42
ils puissent sortir en toute liberté, sans se faire attaquer.
00:47
Que je puisse, la fin du mois, pouvoir me faire un petit plaisir,
00:52
pouvoir partir en vacances.
00:53
Et c'est certainement pas avec M. Attal ou ses acolytes
00:57
qu'il y a quelque chose qui va changer.
00:59
Et aujourd'hui, diaboliser quelqu'un, c'est pas l'URN.
01:04
L'URN, c'était l'URN de Jean-Marie Le Pen.
01:07
Maintenant, faut les écouter.
01:11
On est tous d'accord avec eux et on ne bouge pas.
01:14
On ne bouge pas.
01:15
On a toujours quand même peur de voter RN.
01:18
Je ne comprends pas.
01:21
Alors, qu'est-ce que vous répondez à Carinthia ?
01:23
J'aimerais bien un article là-dessus.
01:26
Oui, je ne sais pas vous dire.
01:29
Il n'a pas écouté.
01:31
Là où je suis d'accord avec vous, Carinthia,
01:35
et je pense qu'Olivier est d'accord avec nous,
01:37
c'est que la diabolisation, ça ne sert à rien.
01:39
Oui, mais après, on peut aussi ne pas souhaiter
01:43
le rassemblement national.
01:45
Là où il y a un problème, c'est quand la dialectique,
01:48
la stratégie ne va uniquement porter que ce sujet-là.
01:54
Je vois ce que fait Gabriel Attal,
01:56
ce qu'a fait une partie de la gauche.
01:58
En étant uniquement sur Nopassaran,
02:00
sur les libertés, sur la défense de la démocratie,
02:02
sur le danger RN, d'un autre côté,
02:05
le projet politique sur les autres sujets
02:07
est totalement asséché.
02:08
C'est-à-dire qu'on ne parle plus de rien.
02:11
Laissant les sujets du quotidien
02:14
à ceux dont ils souhaitent contester le projet.
02:18
C'est un piège terrible.
02:20
La diabolisation, elle ne fonctionne pas
02:22
parce qu'il ferait mieux d'aller point par point,
02:26
l'un contre l'autre.
02:27
C'est-à-dire projet contre projet,
02:28
et enfin, dire ce qui se passe.
02:30
Oui, mais Karine, projet contre projet,
02:32
à chaque fois au débat de l'entre-deux-tours
02:36
contre Emmanuel Macron par exemple,
02:38
Marine Le Pen, projet contre projet,
02:40
elle n'y arrive pas.
02:41
Parce qu'elle aussi, elle change d'avis
02:43
sur la retraite,
02:44
sur est-ce qu'elle est pro-russe ou pas pro-russe,
02:46
qu'est-ce qu'elle est pro-Trump ou pas pro-Trump.
02:48
Il y a tellement de tergiversations de son côté.
02:51
Est-ce qu'elle est plutôt sociale ou libérale ?
02:53
Voilà, au moins...
02:54
Elle n'est pas libérale.
02:55
Il n'y a pas de doute.
02:56
D'accord, mais est-ce que Jordan Bardella l'est plus ?
02:58
Ah ça oui.
02:59
Donc c'est confus.
03:00
Il y a beaucoup de choses qui ont évolué.
03:04
Entre-temps, il y a 5 ans qui se sont encore écoulées,
03:08
donc il y a des choses qui se sont encore passées.
03:10
Alors après, qu'elle ait magouillé,
03:12
qu'elle ait utilisé l'argent...
03:14
Moi, à mon niveau,
03:16
et comme la majorité des Français,
03:18
ça ne change rien à mon quotidien.
03:20
Et moi aujourd'hui, j'aimerais bien qu'il y ait quelqu'un...
03:24
Je voudrais que mon quotidien change et que je puisse...
03:28
Aujourd'hui Karine, votre choix, il est déjà acté ?
03:31
Ou vous attendez peut-être une surprise,
03:33
quelqu'un qui pourrait redistribuer les cartes en 2027 ?
03:36
Non, moi il est acté.
03:38
D'accord.
03:39
Moi il est acté.
03:40
D'accord, très bien.
03:41
Il est acté parce que ça fait très longtemps que je...
03:44
Alors je n'aurais jamais voté pour Jean-Marie Le Pen
03:47
parce que j'étais contre ses idées
03:49
et il était heureux.
03:51
Il a fait des dérapages qui sont illuminatoires.
03:56
Tout comme Jean-Luc Mélenchon pour moi.
03:59
Les filles qui ont fait des dérapages qui sont illuminatoires.
04:02
Et lui me fait peur aujourd'hui.
04:04
Comme Jean-Marie Le Pen à l'époque faisait peur.
04:06
Tout à fait.
04:07
Le nouveau Jean-Marie Le Pen, c'est Jean-Luc Mélenchon,
04:09
il n'y a pas de doute.
04:11
C'est tout à fait ça.
04:13
Et aujourd'hui, quand j'entends Marine Le Pen ou Bardella,
04:18
je me dis mais oui.
04:20
Alors j'espère qu'ils tiendront leur promesse et que ça bougera.
04:23
Mais oui, moi c'est acté.
04:26
Vous portez vos espoirs en eux en tout cas.
04:28
Je le souhaite, oui.
04:31
Et si Marine Le Pen est condamnée,
04:33
pour vous ça ne change rien ?
04:34
C'est-à-dire que Jordan Bardella pourra tout à fait endosser ce rôle ?
04:38
Non, je ne pense pas.
04:39
Oui, je pense.
04:40
Quand on prend Attal, ils ne sont pas beaucoup plus vieux l'un que l'autre.
04:46
Et je pense que Marine de toute façon sera un soutien derrière lui,
04:51
elle ne le lâchera pas.
04:53
Par contre, ce que je ne comprends pas,
04:55
c'est qu'Ottaio soit si bas dans les sondages.
04:58
Oui.
04:59
Ça, j'ai du mal à comprendre.
05:01
Est-ce que si M. Ottaio se présentait,
05:04
ça pourrait vous faire hésiter et ne pas voter RN par exemple ?
05:08
Non.
05:09
Là, j'ai envie vraiment de changement.
05:11
On s'est renversé la table, vraiment.
05:14
Je pense que c'est les seuls qui peuvent vraiment...
05:18
Enfin, s'ils ne nous disent pas de bêtises maintenant,
05:23
c'est compliqué,
05:24
mais c'est les seuls qui peuvent effectivement remettre la France.
05:29
Quand j'ai regardé les trois meetings,
05:32
quand je vois une assemblée de drapeaux bleu, blanc, rouge,
05:36
vous ne pouvez pas imaginer ce que ça fait chaud au cœur.
05:40
Il y en avait aussi chez Attal.
05:41
Moi, c'est ça.
05:42
Oui, il y avait aussi l'Europe, mais bon, soit.
05:46
Attention.
05:47
Il est temps de l'argent de l'Europe,
05:48
il y a le drapeau européen aussi.
05:50
En tant que Française...
05:52
Non, mais vous voyez, c'est très important ce que vient de dire Karine.
05:54
Très important ce que vient de dire Karine.
05:56
Puisque Géraldine Maguet n'écoute pas,
05:58
mais c'est très important ce que vous venez de dire sur le drapeau de l'Europe.
06:02
Drapeau de l'Europe.
06:03
On va en parler dans un instant.
06:05
Les Français ont un problème avec l'Europe.
06:08
Je vous le lis.
06:09
Ils ont un problème avec Emmanuel Macron,
06:11
qui est pour eux le président de l'Europe.
06:14
Et Gabriel Attal fait exactement la même erreur.
06:18
Les Français veulent un président des Français.
06:21
Ils ne veulent pas un président de l'Europe.
06:23
Voilà.
06:24
Et on va en parler dans un instant.
06:25
Merci Karine.
06:26
A tout de suite sur Europe.
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