Driss Ghali : «Ce sont des suprémacistes»

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Driss Ghali : «Ce sont des suprémacistes dans le sens où ils veulent imposer leurs lois», sur CNEWS.

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00:00Oui, il y a la rencontre de deux choses,

00:04de caractères personnels, de gens qui ne respectent pas l'autorité

00:08ou qui sont des suprémacistes dans le sens qu'ils veulent imposer leurs lois

00:12et peut-être qu'ils le font à la maison, avec leurs parents, avec leurs conjoints, dans la rue.

00:16Ça existe dans la nature humaine.

00:20Et puis un projet, le projet des Frères Musulmans, qui est écrit, qui est public,

00:24il est écrit depuis très longtemps, il est sur Internet, traduit en français, en anglais.

00:28Ce n'est pas assez, je trouve, en France, et qui propose effectivement

00:32de former une élite islamique qui va prendre le pouvoir un jour

00:36et de déstabiliser les sociétés européennes

00:40qui sont perçues comme le ventre mou, parce qu'il n'y a plus de christianisme,

00:44parce que les Frères Musulmans, et en général le monde islamiste,

00:48ne reconnaît qu'un seul opposant, c'est le christianisme.

00:52Pour eux, le droit de l'homme, la république, ça, c'est pas un opposant à sa taille, à sa hauteur.

00:56Il est en train de traverser.

00:58Donc si le christianisme disparaît, il y a un espace, un interstice dans lequel on se glisse

01:02et on occupe l'espace, il faut vraiment occuper tout l'espace.

01:04Ils ont des arguments, puisque dans la faculté, il y a la liberté de culte,

01:12et surtout de conscience et d'opinion.

01:14Et donc ils vous disent que l'islam est une idéologie comme une autre,

01:16une religion comme une autre, pourquoi vous voulez-vous ?

01:18Et c'est très difficile d'interdire la prière dans la faculté.

01:22J'ai lu un document officiel de France Université.

01:24Au titre de la liberté de culte, on peut laisser un culte s'exercer au sein même ?

01:34Oui, je me suis renseigné.

01:36Je vais faire le prof.

01:38Le conseil d'état de Maïmo Marébonne, dans un arrêté des années 90,

01:42c'est Maïmo Marébonne, a dit qu'il interdit la prière ostensive.

01:48Donc je comprends, visible.

01:50Et tout ce qui est prosélytisme, tout ce qui relève de mettre la pression sur les profs ou les élèves.

01:56Ça c'est interdit.

01:58On est dans le cas d'espèce.

02:00Par contre, un recteur d'académie, un patron d'une faculté,

02:04ne peut pas refuser une demande d'une association musulmane d'étudiants

02:06qui dit je veux une salle de prière.

02:08Il ne peut pas le refuser.

02:10Mais une salle de prière, ce n'est pas une salle de rupture du jeûne.

02:12Oui, ça c'est autre chose.

02:14La rupture du jeûne, c'est l'étape d'après.

02:16Là, ils vont fixer sur la prière.

02:18À leur place, je travaillerai sur la prière.

02:20Parce que là, c'est vraiment difficile à défendre pour la fac de dire non.

02:24Parce qu'il faut qu'ils disent non.

02:26Il faut qu'ils motivent.

02:28Ça veut dire conseil d'administration de la fac, il faut qu'ils motivent.

02:30Il faut qu'ils disent qu'il y a une autre association qui a plus d'adhérents,

02:32qui a besoin des locaux.

02:34Par contre, s'ils leur donnent les locaux,

02:36comme on est dans un pays laïc,

02:38ils ne peuvent pas leur donner ça gratuitement.

02:40Il faut qu'ils se soient payants.

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