- 03/04/2025
Avec Charles Gaves
Retrouvez Bercoff dans tous ses états avec André Bercoff du lundi au vendredi de 12h à 14h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75...
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?...
▪️ Instagram : / sudradioofficiel
▪️ Twitter : / sudradio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————
☀️ Et pour plus de vidéos de Bercoff dans tous ses états : • 😤 Bercoff dans tous ses états
##LE_FAIT_DU_JOUR-2025-04-03##
Retrouvez Bercoff dans tous ses états avec André Bercoff du lundi au vendredi de 12h à 14h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75...
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?...
▪️ Instagram : / sudradioofficiel
▪️ Twitter : / sudradio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————
☀️ Et pour plus de vidéos de Bercoff dans tous ses états : • 😤 Bercoff dans tous ses états
##LE_FAIT_DU_JOUR-2025-04-03##
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00des crypto-monnaies, dollars, etc. qui va s'allonger sur le comptoir d'États indisés prévèrents le 9 avril.
00:08Le 9 avril, dans quelques jours, barrières tarifaires beaucoup plus élevées seront appliquées par l'Amérique,
00:15les USA, de Trump à une soixantaine de pays.
00:19Alors il y avait l'écologie punitive, maintenant il y a la douane punitive.
00:24Pourcentage de base de 10% s'additionne à la surtaxe pour tous ceux visés directement par les tarifs.
00:29Charles Gave, on en parlait, vous disiez, voilà, il y a la dette, il y a la défense, il y a effectivement la charge de la dette,
00:37je rappelle 33 000 milliards de dollars, 33 trillions, plus l'intérêt.
00:42Donc, alors pourquoi cette décision spectaculaire, c'est le moins qu'on puisse dire ?
00:50Eh bien, écoutez, je vais vous raconter l'histoire, allez, on va prendre une société comme Apple,
00:57des fleurons américains,
01:00elle fait sa recherche et se développement aux États-Unis,
01:05puis ensuite, elle trouve des usines qu'elle ne possède pas, mais à qui elle donne ça en sous-traitance, qui va faire les téléphones.
01:13D'accord.
01:15Et le téléphone en Chine, il coûte à peu près 100 dollars.
01:19Et ensuite, aux États-Unis, il coûte 1000 dollars.
01:25Ah oui, d'accord, différentiel intéressant.
01:28C'est déjà pas mal. Donc, dans un pays normal, une société normale,
01:35les téléphones partiraient de Chine, ils iraient aux États-Unis,
01:39Apple gagnerait, mettons, 800 dollars par téléphone avec tous les frais,
01:43et puis, ils paieraient 38% d'impôts, 32% d'impôts, 30% d'impôts au gouvernement américain.
01:48Oui.
01:49C'est pas du tout ce qui se passe.
01:51Ce qu'a fait Apple, c'est qu'ils ont établi une filiale en Irlande,
01:56qui achète les téléphones à 100 et qui les revend à 900 à la maison mère,
02:05parce que les taux d'imposition en Irlande ne sont que de 4%.
02:08Ah, d'accord.
02:11Et donc, et c'est vrai de Microsoft, c'est vrai de...
02:16toutes les grandes multinationales américaines, elles font tous le même coût.
02:21C'est-à-dire qu'elles ne payent plus aucun impôt aux États-Unis.
02:27Et donc, une grosse partie du manque à gagner fiscal des États-Unis,
02:31c'est que les sociétés se servent d'une loi qui est la loi de double imposition entre l'irlandais
02:38ou les anti-irlandais, d'ailleurs, c'est pareil,
02:42et les États-Unis, pour ne pas payer d'impôts.
02:45Donc ces sociétés gagnent de l'argent, en gros comme elles, en démarches pas possibles,
02:49et payent des impôts nulle part.
02:53Et ce brave Trump, il ne va pas monter les impôts sur les sociétés américaines,
02:57parce que ce n'est pas la bonne idée,
02:58parce qu'il attraperait celle-là, mais il attraperait toutes les autres aussi,
03:01et les autres, elles n'ont rien fait de mal, si j'ose dire.
03:03Oui.
03:04Je ne dis pas que c'est mal, c'est légal.
03:06Oui, tout à fait.
03:08Donc, à ce moment-là, ce qu'il fait, c'est qu'il dit,
03:10je vais reprendre ma livre de chères,
03:12je vais augmenter les impôts sur tout ce qui est apporté aux États-Unis.
03:17Si je mets les impôts sur les téléphones apportés à 25%,
03:21je gagnerais à peu près ce que j'aurais fait si c'était venu directement.
03:25D'accord, oui.
03:26Il rattrape la position irlandaise et le tour de main irlandais.
03:33Et donc, à ce moment-là,
03:34vous avez des intellectuels profonds comme celui que vous avez cité au début,
03:40qui dit que c'est le consommateur américain qui va payer.
03:43C'est vrai si c'était venu directement de la Chine.
03:47Mais là, ce qui va se passer, c'est qu'Apple va se poser un problème délicat.
03:50Est-ce que j'absorbe les 25% dans une marge de 80%
03:54ou est-ce que j'essaie de mettre mon téléphone à 1 500 euros ou 1 500 dollars ?
03:58Ils vont l'absorber.
04:00Oui, ils ne vont pas hausser.
04:02C'est ça, parce que tout le monde dit que ça va être l'inflation, la récession,
04:05ça va être terrible et tout.
04:06Ça va faire baisser les marges de Microsoft, d'Amazon,
04:12il va reprendre une partie importante du pognon que ces gens-là ont détourné.
04:18C'est un abus, si j'ose dire, de ce qui s'est passé.
04:22Ces grandes sociétés multinationales américaines ont fait un abus d'intelligence comptable.
04:27Oui, d'accord.
04:29Elles ne contribuent absolument plus aux dépenses communes des États-Unis.
04:35Elles se sont réunies à une espèce de monde où elles vendent partout,
04:39elles bénéficient de tous les avantages de tous les États,
04:41mais elles ne payent nulle part.
04:42C'est ça, aucun inconvénient, tous les avantages.
04:44C'est-à-dire que, voilà, le bénéfice, c'est pour ma poche.
04:47On peut dire que la politique américaine, en particulier avec les démocrates,
04:51a été faite pour le bénéfice de Bill Gates.
04:55Oui, c'était...
04:57Donc, ce qu'ils font, c'est qu'ils rattrapent ça.
04:59Et donc, ça veut dire qu'il va y avoir une baisse profonde des marges
05:04de toutes les sociétés que j'ai mentionnées, Amazon, Microsoft, tout ce que vous voulez, etc.
05:08Toutes celles qui ont ces accords de double imposition,
05:10elles vont prendre ça dans les dents.
05:13C'est-à-dire que leur cours de bourse va baisser,
05:16parce qu'elles ne seront pas rentables,
05:18mais il y en a des tas qui ne vont pas augmenter leur prix parce que
05:24elles sont déjà à des niveaux de prix où il y aurait une certaine résistance
05:28du consommateur.
05:30Le débat, si vous voulez, pour ce bravo Trump,
05:34c'est, vous savez, le fameux consommateur américain,
05:39on l'appelle un peu aux Etats-Unis, Joe Six-Pack.
05:42Parce qu'en général, ce qu'il fait, c'est qu'il s'achète,
05:45il regarde son match de football américain et il achète six billets en même temps.
05:48Oui, le Joe Six-Pack, oui.
05:50À votre avis, est-ce qu'il va être impacté ou au contraire...
05:54Lui, il ne va rien voir du tout.
05:56Mais par contre, Bill Gates...
05:58C'est ça.
06:00Il va amasser une énorme claque.
06:02Donc, le fait Trump, c'est qu'il dit,
06:06puisque vous avez trouvé des moyens astucieux de ne pas payer,
06:09je ne peux pas changer les accords entre l'Irlande et les Etats-Unis
06:13parce que ça prend des années à négocier.
06:15Mais par contre, je peux récupérer ça ou une partie importante
06:19par l'intermédiaire des droits de douane.
06:21Il s'attaque aux recettes, de côté recettes,
06:24et il fait monter les recettes sur ceux qui, dans le fond,
06:26ne payent pas leur juste part.
06:31C'est le moins qu'on puisse dire.
06:33Mais alors justement, Charles Gave,
06:35comment ça se passe ?
06:37Hier, on a tous vu,
06:39les télévisions du monde entier ont montré Trump avec sa liste.
06:43Alors, comment...
06:45C'est intéressant, à votre avis,
06:47dans le cerveau de ses conseillers,
06:49Chine, 34%, plus, je rappelle,
06:51ceux qui payent déjà,
06:53l'Union Européenne, 20%, Vietnam, 46%,
06:55Thaïlande, 32%,
06:57Royaume-Uni, 10%.
06:59Ça se passe comment ? C'est à la louche ?
07:01C'est au délit de faciès ?
07:03C'est à la tête du client ou pas du tout ?
07:05Vous savez, 80% à 90% des importations américaines
07:07doivent venir des 3 ou 4 plus gros exportateurs.
07:13Vous avez le Mexique et le Canada
07:17qui sont traités à peu près convenablement.
07:21Parce qu'ils font partie du monde américain.
07:25Et puis les autres, on met 90% sur la Malaisie,
07:29ou j'en sais rien,
07:31mais ils doivent exporter quelques ananas.
07:33Je veux dire, c'est pas...
07:35Oui, c'est pas fondamental.
07:37En fait, vous dites, je tape sur tout le monde,
07:39et vous tapez sur les GAFA.
07:41Voilà sur qui vous tapez.
07:43Les GAFA, c'est de récupérer,
07:45et il ne faut pas oublier que tous les GAFA
07:47étaient violemment contre Clinton.
07:49Clinton, je veux dire Trump.
07:51Trump, oui, c'est ça.
07:53Ils ont fait campagne contre lui,
07:55parce qu'ils se rendaient bien compte
07:57que si les républiques arrivaient,
07:59un de ces quatre, ils risquaient de se faire choper.
08:01Donc, c'est une affaire de recette fiscale
08:05avec un abus de droit
08:07qui a été fait par ces sociétés
08:09pour ne pas payer.
08:11Je vous signale que par exemple,
08:13je crois que Microsoft,
08:15qui a un très gros marché en France,
08:17et donc, je voulais dire,
08:19en fait, c'est un règlement
08:21de compte planétaire,
08:23mais en fait, entre Trump,
08:25l'administration de Trump et les GAFA,
08:27mais par cela,
08:29justement, parlons-en,
08:31l'Union Européenne, 20%.
08:33Alors, on apprend, vous savez que,
08:35aujourd'hui, le syndrome,
08:37le CAC 40 a perdu 2,15%
08:39dans les premiers échanges,
08:41la bourse de Paris-Francfort
08:43sont particulièrement affectés,
08:45c'est un coup de fièvre,
08:47en fait, ça rentre dans le désordre,
08:49parce qu'on l'entend aussi.
08:51Là, ça dépend.
08:53Nous, en France,
08:55on a un coup de pot terrible,
08:57c'est qu'on a d'immenses sociétés
08:59qui produisent rien en France.
09:01Toutes nos grandes sociétés industrielles,
09:05si vous voulez,
09:07les Schneider,
09:09les L'Oréal,
09:11les Air Liquide, etc.,
09:13elles produisent partout,
09:15elles vendent partout.
09:17Donc, elles ont déjà plein d'usines
09:19aux Etats-Unis,
09:21et elles vont produire plus aux Etats-Unis,
09:23et ça leur fait ni chaud ni froid.
09:25Prenez, probablement, BMW.
09:27BMW, c'est une société allemande,
09:29ils vont établir des usines,
09:31si mes souvenirs sont exacts,
09:33quelque part assez importantes,
09:35du côté d'Atlanta.
09:37Donc, elles, elles devraient pouvoir
09:39faire monter en puissance leur BMW,
09:41et des usines aux Etats-Unis.
09:43Alors, pour Mercedes, ça va être un sale coup.
09:45C'est-à-dire que ce que Trump dit,
09:47c'est que si vous voulez, pour éviter
09:49ces avantages fiscaux induits que vous vous êtes attribués,
09:51si vous voulez vendre aux Etats-Unis,
09:53il faut que vous produisiez aux Etats-Unis.
09:55Oui, c'est ça le but.
09:57C'est ça le but.
09:59Et donc, encore une fois,
10:01s'il prend une position favorable à Joe Sixpack,
10:03il ne prend pas pour les...
10:05Mais ça veut dire aussi
10:07que ces espèces d'accords internationaux,
10:09tous ces trucs,
10:11c'est par là que passait toute la corruption.
10:13Comment ça ?
10:15Si vous voulez, à partir du moment
10:17où vous avez une filiale qui gagne énormément
10:19d'argent en Irlande,
10:21ou dans les Antilles néerlandaises,
10:23pour toute une série de...
10:25pour toute une série de sociétés,
10:27c'est un argent qui est là,
10:29qui est...
10:31qui n'est pas vérifié
10:33par les auditeurs tellement bien aux Etats-Unis.
10:35Vous voyez ce que je veux dire ?
10:37Vous avez une masse d'argent considérable,
10:39de cash, et avec ça, vous pouvez, par exemple,
10:41racheter les titres de vos sociétés,
10:43sur lesquels vous avez
10:45d'énormes stock options,
10:47et comme ça, vos petits-enfants n'auront jamais besoin
10:49de travailler. Ce que je veux dire, c'est...
10:51Il y a quand même là-dedans
10:53une espèce de corruption
10:55de ce que j'appelle
10:57les mondialistes,
10:59qui est cachée avec le plus grand soin.
11:01C'est ça. Et effectivement,
11:03d'ailleurs, beaucoup le présentent
11:05comme une espèce d'attaque aussi,
11:07de réaction antimondialiste de Trump,
11:09dont on sait qu'il n'est pas un mondialiste...
11:11Il est chaîné.
11:13Aussi curieux que ça paraisse,
11:15à mon avis, Trump, il est
11:17plutôt pour le libre-échange,
11:19mais pas pour le libre-échange
11:21qui est fait au profit
11:23des 0,1% de la population.
11:25Il voudrait que ce soit la population
11:27de base qui bénéficie du...
11:29Donc les gens qui vous disent que le niveau de vie
11:31a baissé aux Etats-Unis,
11:33c'est même pas certain, parce que s'il réussit
11:35à rétablir un semblant d'ordre budgétaire,
11:37les taux d'intérêt aux Etats-Unis
11:39ne vont pas monter, et du coup
11:41le Joe Sixpack, il s'en prendra
11:43un mieux avec son hypothèque.
11:45Encore une fois,
11:47il faut bien voir qu'on nous a
11:49présenté
11:51la théorie des avantages comparatifs
11:53de Ricardo,
11:55sur laquelle s'appuie le commerce international libre,
11:57comme étant
11:59ce que nous avons eu
12:01depuis 15 ans.
12:03On n'a pas eu ça depuis 15 ans,
12:05on a eu une espèce de manipulation
12:07des systèmes comptables
12:09pour permettre à un certain nombre de
12:11grandes sociétés d'avoir des rentabilités
12:13tout à fait exceptionnelles,
12:15et qui étaient dues car les...
12:17Donc c'est un...
12:19Et elles étaient devenues tellement grosses ces sociétés
12:21qu'elles mettaient en danger la souveraineté des Etats.
12:23Donc c'est un peu ce qui s'est passé
12:25avec la Standard Oil of New Jersey
12:27quand
12:29les Rockefellers
12:31dominaient le monde de l'énergie,
12:33et bien on l'a cassé.
12:35Donc aujourd'hui, vous avez une réaction
12:37des pouvoirs politiques
12:39contre ces pouvoirs économiques
12:41qui avaient outrepassé leurs limites.
12:43D'accord. Alors Charles,
12:45de ce point de vue, quelle peut être la réaction,
12:47parce qu'il y a aussi, on l'entend, des moyens en disant
12:49écoutez, il faut répliquer,
12:51on ne se laissera pas faire comme ça,
12:53est-ce que par rapport à... Par exemple,
12:55juste pour prendre deux exemples, la Chine
12:57et l'Union Européenne. Est-ce que l'Union Européenne,
12:59certains disent, vous voyez, on a vu
13:01Mélanie qui
13:03ne couvrait pas Trump,
13:05qui couvrait Trump, pardon,
13:07de fleurs du matin au soir,
13:09pas très contente, l'Angleterre
13:11très prudente, l'Allemagne
13:13aussi assez prudente.
13:15Est-ce qu'à votre avis, ce sera un peu...
13:17Oui, on hurle à la mort,
13:19mais on va discuter
13:21et disait un économiste
13:23américain, bon vous allez voir,
13:25on n'aurait même pas besoin d'aller loin
13:27parce qu'ils vont tous commencer à négocier avec
13:29Trump et lui demander quel curry se tourne.
13:31Mais, non,
13:33vous savez, Trump
13:35c'est le meilleur
13:37joueur de bonto que j'ai vu
13:39de ma vie. Vous connaissez le bonto ?
13:41C'est ces gars qui ont des tabacs
13:43avec un haricot et qui vous lève,
13:45il vous dit où est le haricot sur la table.
13:47Et donc, Trump vous dit
13:49regardez là, il faut surtout regarder ailleurs
13:51parce qu'il est en train de vous jouer un coup
13:53de bonto.
13:55Qu'est-ce que c'est
13:57le coup de bonto aujourd'hui ?
13:59C'est que Trump met des exigences
14:01extraordinairement fortes, c'est ce qu'il dit dans son livre.
14:03Quand vous négociez,
14:05vous demandez un truc impossible dès le départ.
14:07Il en a l'air très méchant.
14:09Et ensuite, le type
14:11il est tellement affolé
14:13parce que vous demandez
14:15qu'il dit mais c'est pas possible, le pouce décrit.
14:17Et donc Trump accepte de baisser un petit peu
14:19comme ça et
14:21il a plus que ce qu'il aurait demandé s'il avait demandé
14:23quelque chose de raisonnable.
14:25C'est l'art of the deal.
14:27C'est l'art of the deal.
14:29Donc il est en train
14:31vous savez c'est ce que disait Theodore Roosevelt
14:33la diplomatie c'est pas difficile, il faut
14:35avoir un très gros bâton et parler doucement
14:37à l'oreille des gens.
14:39Et donc c'est ce qu'il fait, il tape très fort
14:41et ensuite il dit, est-ce que j'ai votre attention ?
14:43Et ce qui est le plus
14:45stupéfiant, c'est que tous ces grands
14:47intellectuels etc. qui me font rigoler
14:49ce qu'il y a de plus extraordinaire
14:51si vous voulez, c'est à quel point
14:53ils ne comprennent pas Trump.
14:55Ils le prennent pour un crétin.
14:57Cet homme est arrivé,
14:59il a un problème massif le budget
15:01qui est dans trois domaines, il a attaqué
15:03en premier la sécu
15:05avec Musk, tout le monde a poussé des cris en disant
15:07c'est horrible, on ne peut plus être corrompu tranquillement
15:09c'est affreux. Mais enfin qu'est-ce que c'est
15:11que ce gars-là ? Il est fou ou quoi ? Mais il faut lui expliquer
15:13c'est quand même étonnant.
15:15Et puis ensuite il a dit
15:17il est unique là.
15:19Vous allez vous défendre tout seul parce que nous on n'en a rien à foutre
15:21c'est plus notre problème.
15:23Et maintenant il dit
15:25tous ces gens qui ne payaient pas d'impôts
15:27qui devraient en payer, ils vont les payer par
15:29l'intermédiaire des droits de douane
15:31c'est eux qui vont les absorber.
15:33Et ces gars-là
15:35m'expliquent que Trump est un crétin.
15:37Moi ce qui me sidère c'est la capacité
15:39de la classe française économique
15:41nous on a les mêmes trois problèmes en France.
15:43On va en parler tout de suite
15:45avec Charles Gave, restez avec nous évidemment.
15:47C'est passionnant, on va en parler tout de suite après cette
15:49petite pause et on se retrouve
15:51dans 2 à 3 minutes
15:53et puis ensuite on parlera
15:55de Marine Le Pen et du
15:57jugement.
15:59Le tsunami
16:01des tarifs douaniers lancés par
16:03Donald Trump
16:05au monde entier, pratiquement au monde entier
16:07et la réaction, l'analyse
16:09de Charles Gave, président de l'Institut
16:11des Libertés. Alors Charles Gave
16:13si on regarde là effectivement
16:15c'est, bon
16:17vous avez bien
16:19démontré ce qui se passe
16:21et le heart of the deal version
16:23Trump, appliqué
16:25vraiment cette fois-ci planétairement
16:27au fond
16:29qu'est-ce qui peut se passer ou pas
16:31dans les jours ou les semaines qui viennent
16:33c'est-à-dire on va assister aux dénégociations
16:35on va voir qui va faire quoi
16:37et à votre avis ça va s'arrêter là
16:39ou ça peut amener un certain
16:41nombre de gens parce qu'ils disent
16:43mais il faut que l'Europe se réunisse, l'Europe se défend
16:45etc, etc, l'Union Européenne
16:47ça va aller vers
16:49quoi sans lire le Marc Decafé
16:51mais à votre avis ?
16:53Eh ben ça va se passer
16:55on va faire
16:57des grandes déclarations, vous savez quand
16:59Mike Pence
17:01a dit le président
17:03le vice-président américain, quand il a dit qu'il allait
17:05qu'on n'allait plus défendre
17:07l'Europe, on a fait
17:09des grandes réunions, on a dit que c'était insupportable
17:11qu'est-ce que c'est, qu'est-ce que c'est
17:13et finalement on a dit qu'on allait
17:15faire des défenses européennes
17:17qu'on allait dépenser plus d'argent
17:19et puis pour l'instant c'est un peu comme
17:21le renouveau nucléaire français qui devait
17:23être fait
17:25les Européens sont un peu les grands spécialistes
17:27des paroles verbales quoi
17:29je cause, je cause, j'exprime mon indignation
17:31c'est la dernière fois, on met une petite fleur blanche
17:33s'il y a eu un attentat et puis on change rien
17:35donc là ce qu'ils comprennent
17:37c'est que
17:39grosso modo
17:41quand les Etats-Unis avaient mis
17:43des droits de douane
17:45en 1929
17:471930
17:49avec Hoover
17:51les Etats-Unis étaient en surplus
17:53extérieurs
17:55donc déjà
17:57ils étaient très compétitifs
17:59ils mettent des droits de douane pour empêcher les autres de vendre
18:01donc ça avait déclenché des réactions terribles
18:03et deuxièmement
18:05Roosevelt qui n'était jamais à l'abri d'une erreur
18:07en janvier 1934
18:09dévalue le dollar contre l'or
18:11donc ça rend les Etats-Unis encore plus compétitifs
18:13donc à l'époque c'était des mesures
18:15les Etats-Unis qui étaient déjà
18:17c'est un peu comme si grosso modo
18:19la Chine aujourd'hui dévaluait massivement
18:21pour du douane
18:23donc ça ce serait vraiment très emmerdant
18:25et aujourd'hui
18:27en 2025
18:29un pays qui a un déficit extérieur monstrueux
18:31donc on sait qu'il ne sera plus financé par les étrangers
18:33puisque le pétrole n'est plus payable en dollars
18:35autrefois
18:37on avait tous besoin de pétrole
18:39de dollars
18:41pour acheter du pétrole
18:43bien sûr
18:45le déficit budgétaire américain
18:47il ne va plus être financé par les chinois
18:49ou par les japonais
18:51donc ça veut dire simplement que
18:53Trump est en train de se préparer à un retour à l'équilibre
18:55il essaie d'organiser un retour à l'équilibre
18:57des comptes extérieurs américains
18:59c'est à dire une hausse du taux d'épargne aux Etats-Unis
19:01pour que le profit
19:03qui est une forme d'épargne
19:05ne soit pas fait en Irlande
19:07mais aux Etats-Unis
19:09et donc à votre avis
19:11je vais dire un truc
19:13qui sera peut-être
19:15parce que j'ai peut-être mal compris
19:17je ne dis pas que Trump a de terribles raisons
19:19je dis qu'il a analysé le problème
19:21il a trois problèmes
19:23qui les attaquent en même temps
19:25ce qui surprend
19:27je ne sais pas si c'est les bonnes solutions
19:29il a un, analysé les problèmes
19:31et deux, il propose des solutions
19:33est-ce que le monde va s'aligner
19:35là-dessus Charles Gave ?
19:37est-ce qu'à votre avis le monde va s'aligner ?
19:39ou pas ?
19:41vous savez c'est toujours pareil
19:43ce que disait
19:45je crois c'était d'Israëli
19:47il disait les nations n'ont pas d'amis
19:49donc que des intérêts
19:51et donc lui il défend les intérêts
19:53des Etats-Unis, America First
19:55et si les autres ne sont pas d'accord
19:57qu'ils aillent se faire cuire un oeuf
19:59ce que je veux dire c'est
20:01il n'est pas tenu par
20:03je ne sais quelle sentimentalité
20:05vis-à-vis de je ne sais qui
20:07donc le but de Trump
20:09c'est de remettre les Etats-Unis
20:11dans un état
20:13affleux
20:15je ne sais pas si les solutions qu'il choisit sont les bonnes
20:17mais en tout cas
20:19je sais qu'au moins il a analysé le problème
20:21et il propose des solutions, ce qui fait une grosse différence avec l'Europe
20:23c'est tout le problème
20:25effectivement et on va suivre ça
20:27merci Charles Gave
20:29on va voir ce qui va se passer dans les prochains jours et les prochaines semaines
20:31mais en tout cas voilà
20:33le défi est là
20:35les choses sont sur la table
20:37comme elles seront bientôt sur la table
20:39entre Trump et Poutine pour l'Ukraine
20:41évidemment on va suivre ça
20:43et puis toujours plaisir de vous écouter
Recommandations
11:45
|
À suivre
16:11
2:44
2:39
10:30
7:06
12:15
9:07
1:54
8:27
10:44
7:42
3:11
7:41