Un séisme pour Marine Le Pen comme pour le Rassemblement national. Ce lundi 31 mars, la députée du Pas-de-Calais a été reconnue coupable de détournement de fonds publics dans la tentaculaire affaire des assistants parlementaires du Front national au Parlement européen. Un dossier dans lequel le parquet avait requis cinq ans de prison dont deux ans ferme aménageables, et une peine d’inéligibilité de cinq ans avec exécution provisoire. Sa peine prononcée ce jour : quatre ans de prison dont deux ferme (aménagés sous bracelet électronique), 100 000 euros d’amende, cinq ans d’inéligibilité avec exécution immédiate.