« On nous parle d’investir dans l’intelligence artificielle, nous on veut investir dans l’intelligence tout court. » En début d’année, le dévoilement de la carte scolaire pour la rentrée 2025, qui impliquerait un nombre important de fermetures de classes, a déclenché une multitude de petits foyers de colère en France, à Paris comme à la campagne.
La FSU-Snuipp, premier syndicat du primaire, a dénombré cette fois-ci 4950 suppressions de classes pour 2336 ouvertures à la rentrée, soit un solde négatif de 2614 supérieur à celui des cinq dernières années. Depuis la présentation de la première carte scolaire en janvier, les manifestations, blocages d’écoles, grèves, pétitions et autres actions pullulent dans l’Hexagone, relayées par la presse locale.