Comment Éric Woerth parlait d'Emmanuel Macron avant de le soutenir

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Voici comment Éric Woerth parlait d'Emmanuel Macron avant d'annoncer son soutien au président…

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00:00Macron est dans la séduction, il n'est pas dans la conviction.

00:02Il est entouré des narques et donc son projet varie selon les narques qui parlent le dernier.

00:07Le président de la République pensait être le président du monde,

00:10puis après le président de l'Europe, puis il a du mal à être le président de la France,

00:12donc c'est une dégringolade.

00:13Trudeau était un très grand généraliste hier.

00:16Moi j'avais l'impression de regarder La Grande Vadrouille.

00:18La Grande Vadrouille ?

00:20Oui, le film qu'on a vu mille fois.

00:22Pourquoi ?

00:22Parce que c'était quelque chose que j'ai entendu mille fois.

00:25Il y a une volonté claire du gouvernement d'affaiblir le Parlement.

00:28Il y a une volonté claire de concentration des pouvoirs à l'Élysée.

00:31Un président ne peut pas se plaindre de son peuple.

00:34C'est très désagréable parce que d'abord c'est vous, c'est moi, c'est ceux qui nous écoutent.

00:38On ne peut pas se plaindre de son peuple publiquement à l'étranger.

00:41On peut avoir des mots, on peut penser plein de choses sur tout cela,

00:44mais il y a des choses qu'on ne dit pas parce qu'on est à l'étranger.

00:48Puis il ne peut pas y avoir un président qui sait tout et puis un peuple qui ne sait rien.

00:52Un président qui sait où on doit aller et puis un peuple qui fait tout pour ne pas y aller.

00:56Je partage l'opinion de Laurent sur l'idée que le président ne connaît pas les Français.

01:00Je la partage profondément.

01:02Je pense que le président, son parcours, montre...

01:04Qu'est-ce qui vous fait dire ça ?

01:06Un peu tout.

01:07Sa façon de traiter les sujets, sa façon très technocratique d'aborder les choses,

01:10sa manière d'en rajouter pour créer des images d'empathie.

01:14Quand on est obligé systématiquement de prendre le premier enfant qui passe,

01:18de le prendre dans ses bras devant évidemment la caméra parce que sinon ça ne sert à rien.

01:23Est-ce que c'est très naturel ?

01:27Je pense qu'il y a une supercherie Macron aujourd'hui et qu'elle se voit tous les jours.

01:31C'est une erreur, une bêtise, on pourrait employer un autre mot, aussi grosse que lui.

01:35Il l'a fait il y a une semaine ou deux en disant qu'il n'y avait pas de culture française.

01:40Il y a évidemment une culture française, il y a une diversité française,

01:42mais il n'y a qu'une seule République, il n'y a qu'une seule histoire,

01:45il n'y a qu'une seule nation, il n'y a qu'un seul pays.

01:47Donc il y a une culture française et aujourd'hui il salit l'histoire de France.

01:51Je ne sais pas pourquoi Emmanuel Macron en veut autant à tous les retraités de France.

01:56C'est une drôle d'idée d'opposer les Français.

01:59Les retraités, c'est des gens importants sur le plan économie.

02:02C'est surtout votre électorat.

02:03Non, vous exagérez, c'est notre électorat, c'est l'électorat de tout le monde.

02:07En réalité, ce que vous dites, ce n'est pas gentil pour les retraités.

02:10Tout le monde fait partie du monde d'aujourd'hui.

02:12Il n'y a pas le monde ancien et le monde nouveau, comme dit M. Macron.

02:15Ça, ça vous énerve, il le redit d'ailleurs.

02:17Ça me choque, ça me choque.

02:19Cette façon méprisante de se dire,

02:21il y a les gens qui sont dans le monde ancien,

02:23au fond, ils ont un premier pied dans le cimetière d'une certaine façon.

02:25Les personnes ne comprennent rien à ce que dit Emmanuel Macron.

02:29Parce qu'excès de nuances ?

02:30Non, excès de rien du tout, excès de séduction.

02:34Macron est dans la séduction, il n'est pas dans la conviction.

02:37Il est entouré d'énarques et donc son projet varie selon l'énarque qui parle le dernier.

02:42Et puis deuxième point, c'est quand même...

02:44Pas de colonne vertébrale idéologique.

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