Elles ont créé Jho, une marque de protections hygiéniques 100% bio

Brut

"C'est hyper violent d'apprendre que dans la zone la plus fragile de notre corps, on met des produits qui contiennent des produits toxiques" Coline et Dorothée ont créé JHO., une marque de protections hygiéniques 100% bio. Voilà pourquoi. → Découvrez les produits ici : https://bit.ly/2WJaiWD

Transcript

00:00On a interrogé beaucoup beaucoup de femmes et toutes nous ont dit deux choses.

00:18La première c'est qu'on s'est foutu de nous pendant des années parce que c'est

00:21hyper violent quand même d'apprendre que dans la zone la plus fragile de notre corps

00:24on met des produits qui contiennent des produits toxiques, donc c'est vraiment hyper violent,

00:28on se moque de nous et en plus de ça c'est pas juste parce qu'on a nos règles tous

00:32les mois donc on est obligé de continuer d'acheter ces produits, on n'a besoin que

00:35d'une chose, c'est de douceur et de transparence.

00:37On a appelé cette marque Jo parce que Jo ça veut dire juste et honnête, alors honnête

00:50c'est parce qu'on est complètement transparente sur la composition de nos produits et juste

00:55parce qu'on va redistribuer une partie de nos bénéfices aux femmes dans la précarité.

00:59Alors nos produits sont fabriqués en Europe, on sait qu'il y a une grosse industrie en

01:13Chine par exemple sur le coton, nous ils sont fabriqués en Europe, ils sont fabriqués

01:17en coton bio, ils sont hypo allergéniques, ils ont pas de parfum, ils ont pas de chlore,

01:21la fleur de coton elle est naturellement blanche, on n'a pas besoin de la blanche

01:24chiroclore, on la purifie juste pour qu'elle soit hydrophile et les emballages des protèges

01:29libres et serviettes sont biodégradables.

01:32A la base moi j'étais journaliste et je suis partie, j'étais journaliste pendant

01:42un an, après je suis partie pendant deux ans à Madagascar dans la Brousse dans un

01:45village pour enseigner auprès de femmes et d'adolescents et faire d'autres projets.

01:51Donc j'ai été très sensibilisée à la précarité monstruelle là-bas et aussi à

01:57la précarité de la vie tout court.

01:59Il y avait une petite fille en fait qui venait tous les soirs chez nous pour qu'on l'aide

02:03pour ses devoirs donc elle avait la niaque vraiment et on est parti en vacances et quand

02:07on est revenu elle n'était plus là parce qu'elle avait eu le palud et en fait elle

02:13n'avait pas eu de traitement et en fait tu te dis pour 5 euros en fait tu peux sauver

02:17quelqu'un.

02:18Au final on se dit que si tout le monde s'y mettait finalement ce n'est pas un si gros

02:29effort, ça pourrait avoir un impact énorme sur les associations.

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