Dans « Souvenirs d'un apatride », Daniel Cohn-Bendit se confie comme rarement à Marion Van Renterghem, grande reporter et essayiste spécialiste de l'Europe. On y trouve des paroles fortes sur sa jeunesse ballottée entre plusieurs mondes et cultures, sa destinée qui épouse l'Histoire entre l'Allemagne et la France, sa relation souvent ambivalente au pouvoir. Concernant l'Allemagne, il estime que le nouveau chancelier chrétien-démocrate, Friedrich Merz, « se débrouille mal ».