Polémique sur le voile dans le sport : Élisabeth Borne répond à Gérald Darmanin et Bruno Retailleau

Sud Radio

23/03/2025

Avec Théau Ampilhac, journaliste
______________________________________

🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
______________________________________

🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOffi...
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradiooff...
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr

##ON_EN_PARLE-2025-03-23##

Catégorie

🗞

News

Transcription

Afficher la transcription complète de la vidéo

00:00Dans le Parisien, aujourd'hui en France, la ministre de l'Education nationale, Elisabeth Borne,

00:05répond à Gérald Darmanin et Bruno Retailleau, après cette fameuse polémique autour du voile dans le sport.

00:11Elle se montre ferme et assure et assume sa position.

00:14Je n'ai aucune leçon à recevoir de personne sur les sujets liés à la laïcité,

00:19la question de l'islamisme politique, de la radicalisation.

00:22J'ai eu à l'affronter quand j'étais préfète ou PDG de la RATP,

00:26à un moment où grand nombre de mes collègues n'étaient pas aux responsabilités.

00:30Petit tacle à ses collègues ministres.

00:33Avant de poursuivre, oui, on doit évidemment être très vigilant sur l'antrisme dans le sport,

00:38mais il faut être attentif aux témoignages de femmes qui n'ont jamais porté le voile et qui nous disent

00:43« je le porte parce que mon père, mon frère, mon fils m'oblige à le faire ».

00:47Alors justement, sur le sujet, Retailleau et Darmanin embrundit la menace d'une démission.

00:52De son côté, elle, Borne appelle à plus de retenue.

00:55Elle estime, je cite, « vu le contexte actuel, il ne faut parler de démission qu'avec gravité et mesure »,

01:02et ajoute même cette petite phrase qui risque de faire parler « peut-être que je m'appliquerai si cela devrait se produire ».

01:07Autrement dit, elle n'exclut pas de quitter son poste.

01:10Si, ils démissionnent tous là.

01:11Alors dans ce contexte de tension gouvernementale, Théo, on l'a bien compris,

01:14chacun a l'obligation de marquer son territoire.

01:17De son côté, le ministre de la Justice, Gérald Darmanin,

01:19lui, dévoile dans le JDD son plan pour les prisons.

01:22Oui, le garde des Sceaux appelle à une politique pénale, je cite,

01:25« ferme, empreinte de lisibilité et de célérité à l'égard des personnes détenues de nationalités étrangères définitivement consannées ».

01:34Dans le JDD, il rappelle que les prisons françaises comptent aujourd'hui 82 000 détenus pour seulement 62 000 places

01:41et estime qu'il faut actionner l'essentiel des leviers, y compris à l'égard des étrangers incarcérés définitivement contamnés

01:48et ayant vocation à être éloignés du territoire national.

01:52Alors, selon les chiffres qu'il avance, plus de 19 000 détenus étrangers sont actuellement incarcérés en France,

01:58aussi bien prévenus et condamnés.

02:00Cela représente à peu près 24 % de la population carcérale.

02:04Pour faire clair, Gérald Darmanin dit « si ces étrangers ou même une partie d'entre eux purgeaient leur peine dans leur pays,

02:10nous n'aurions plus de problème de surpopulation sans avoir à libérer ceux qui ne doivent pas l'être », explique le ministre.

02:17Et pour terminer, à la une de la Tribune du Dimanche, l'interview cette fois-ci du Premier ministre François Bayrou

02:23qui s'exprime longuement sur le fameux conclave autour des retraites.

02:26Et fidèle à son franc-parler, François Bayrou dresse un constat sans détour.

02:30« Ceux qui voulaient partir depuis le premier jour sont partis, ceux qui voulaient rester sont restés ».

02:36Une phrase qui illustre bien les lignes de fracture encore très présentes dans le débat social.

02:41Mais au-delà des postures, Bayrou alerte sur l'importance des discussions car, je cite,

02:46« c'est un pays tout entier qui a besoin qu'on l'aide à se ressaisir ».

02:49Quelques pages plus loin, c'est au tour de Marie-Lise Léon, la secrétaire générale de la CFDT,

02:55qui donne son point de vue sur ce conclave.

02:57« Le syndicat reste autour de la table mais déplore un manque de clarté et de volonté politique ».

03:02Elle dit, je cite, « la CFDT ne fait pas la politique de la chaise vide.

03:07Arrêtons ce vaut de ville et entrons dans le vif du sujet ».

03:10Et elle réaffirme plus loin, « l'âge légal de départ à 64 ans reste un objectif central pour la CFDT ».

Recommandations