La vérité est trop souvent devenue une simple variable d’ajustement. Les faits ? On les relativise, on les conteste, on va même jusqu’à les transformer outrageusement. Ce qui compte, ce n’est plus de convaincre avec des preuves, mais de semer le doute, de brouiller les repères. La post-vérité, ce n’est pas une autre réalité imposée… c’est une réalité éclatée. Chacun choisit son récit, et mobilise les faits qui lui conviennent. Et dans ce chaos, où l’émotion prend le dessus sur la raison, la vulgarité politique trouve un terrain de jeu idéal. [...]