💬 Pourquoi choisir l’armée de l’Air et de l’Espace quand rien ne vous y prédestinait ? 🔥 Coralie, Laurine, Marie, Pauline et Salima ont osé sauter le pas. À 21 ou 35 ans, elles ont choisi un métier hors du commun, un engagement total. 💪 Formation, premiers défis, doutes, fierté… Elles racontent comment leur choix de carrière a changé leur vie.
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02:56J'aimais apprendre, donc j'aimais être investie
02:59pour être un peu première de classe.
03:02J'ai grandi à Orange, donc là où il y a une base aérienne,
03:05la base aérienne 115 Orange Caritas.
03:07J'ai juste été bercée par les doux bruits des Mirages 2000 à l'époque.
03:15J'ai aidé mes parents dans leur restaurant.
03:17Il y a un de leurs clients, qui était major,
03:20qui m'avait repérée.
03:21Il a donné le dossier d'inscription à ma mère
03:23et j'ai été retenue pour faire la formation militaire initiale du réserviste
03:26en 2012 sur la base aérienne 115 Orange.
03:51J'ai commencé à m'intéresser à l'armée en quatrième, troisième,
03:54et je me suis engagée réserviste.
03:56Et c'est là que j'ai compris que je voulais faire ça.
04:02Je ressentais au fond de moi qu'il y avait besoin d'y aller,
04:05de servir aussi un peu mon pays, parce que c'est aussi le but.
04:09Et j'ai foncé, et ça a été une très bonne décision.
04:21Je suis fusillée commando de l'air.
04:25Je défends et je protège les installations militaires et le personnel militaire.
04:42On ne m'a jamais dit « t'es une femme, t'auras moins ou t'auras plus ».
04:47On me dit « t'es un soldat, il n'y a pas de sexe à l'armée ».
04:50Et on me le dit toujours d'ailleurs.
04:52Et c'est pour ça que mes chefs continuent d'être aussi durs avec moi qu'avec les autres.
04:55Et surtout dans ma spécialité, qui est une spécialité combattante.
05:10Mon métier à moi, c'est tout bêtement de faire décoller et atterrir les avions.
05:17J'ai travaillé deux ans dans un laboratoire de recherche.
05:20Je me suis rendu compte que finalement, c'était quand même un peu trop répétitif
05:24et j'avais besoin d'autre chose en fait.
05:28Quand je discutais avec mes amis qui étaient dans l'armée,
05:30j'avais l'impression qu'on pouvait faire tellement de choses.
05:33Je me suis dit « il faut vraiment que j'essaie ».
05:35C'était un challenge aussi pour moi, voir si j'en étais capable en fait.
05:38Si j'étais capable de servir la France et de rentrer dans l'armée de l'air et de l'espace.
05:47Quand j'ai dit à mes parents que je voulais m'engager dans l'armée,
05:49ils ont été très très surpris.
05:51Mais ils m'ont suivie, ils m'ont poussée, ils m'ont amenée visiter des lycées militaires.
05:55C'est un milieu normal avec des gens normaux.
05:58On fait un travail comme dans le civil, c'est exactement pareil.
06:17En tant que pompier de l'air, on intervient surtout sur les feux d'aéronefs
06:21et aussi sur la protection des bases aériennes,
06:24que ce soit en métropole ou sur les territoires étrangers.
06:30Et à côté de ça, on a aussi en charge le secours à personne
06:33de toutes les bases aériennes de France.
06:48Nous on travaille principalement sur les VMA,
06:51les véhicules mousse aérodrome, qui font 10 000 litres d'eau.
07:18Mon métier en tant que contrôleuse des opérations aériennes
07:21consiste à surveiller la France et notamment la partie aérienne
07:25pour faire face à une éventuelle menace ou porter assistance à tout aéronef.
07:33J'ai eu l'opportunité de faire une mission à bord d'un avion de chasse.
07:36La mission consistait à aller au plus loin, au large de l'Atlantique
07:39pour tester les limites radio et radar de nos systèmes.
07:47A l'entrée de la base aérienne, nous avons été mis à l'aise
07:51avec le personnel de la base aérienne,
07:54qui nous a aidé à contrôler l'unité.
07:58Nous avons donc testé le système à l'intérieur de l'avion
08:01et nous avons pu voir que la mission était très efficace.
08:06C'est le moment de démonter le VMA.
08:09nous allons voir ce qui se passe entre les deux groupes
08:14nous avons l'occasion de nous introduire à ces organisateurs
08:29certains membres de notre secteur de vigueur ne sont capable de traverser nos tours
08:34Les conditions océaniques étaient un petit peu houleuses, on devait avoir un appui de recherche et de sauvetage au cas où que nous ayons une panne.
08:44On prend la direction du large et après quelques minutes, on nous informe que l'avion qui devait nous servir en tant que moyen à repousser l'avion,
08:51il n'est plus là.
08:54On se dit, bon, il n'y a pas de bateau, il n'y a peu d'avion, donc si il y a une panne sur notre avion ou autre, le délai de réaction sera plus lent.
09:04On a été à 400 km d'arrivée, on a dû faire des tests, on a fait des tests.
09:09On se dit, bon, il n'y a pas de bateau, il y a peu d'avions,
09:13donc si il y a une panne sur notre avion ou autre,
09:17le délai de réaction sera plus lent.
09:20On a été à 400 km des côtes françaises.
09:24On fait des radio-checks, puis on continue notre trajectoire
09:27et au niveau 100, plus de contacts.
09:30Il y a un petit stress qui commence à s'insérer,
09:33puisque là, on se dit, si il se passe quelque chose, stop maintenant,
