Redouane Bougheraba sur Liik TV !

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Redouane Bougheraba sur Liik TV !  Les vrais coulisses du film « délocalisés. »

Transcript

00:00Le silence.

00:02En Inde ?

00:04Et pour le salaire, vous serez payés double.

00:05Double ?

00:06On parle en Inde !

00:07Petite confidence, moi tu m'as scotché, tu m'as cueilli.

00:11Bah merci.

00:12C'est sincère ?

00:13Oui, mais on a fait des films qu'on aimerait voir et qu'on...

00:16pour avoir des réactions comme ça.

00:18Moi je connaissais le Red One de stand-up,

00:19celui que j'aime, que j'apprécie comme beaucoup d'autres gens,

00:22mais c'est un exercice complètement, complètement différent.

00:25C'est notre discipline, c'est pour ça que je suis allé chercher mon frère

00:28qui est réalisateur, qui a une expérience de deux films,

00:31et aussi il a un Molière au théâtre.

00:33Et le stand-up, c'est tu vas chercher le public,

00:35il n'y a pas de quatrième mur.

00:36Je vais l'attraper à lui, je vais l'attraper à elle,

00:38je vais attraper les gens, il n'y a pas de quatrième mur.

00:41Et il y a un surjeu, une exagération,

00:43qui fait que les gens s'éclatent parce qu'on surjoue.

00:47Le cinéma ça n'a rien à voir.

00:49Ta plus grande peur, c'était qu'il t'emmène vivre en Algérie,

00:52et bah il a réussi à trouver pire.

00:53On a vu dans la bande-annonce, Josiane Balasco.

00:56Il me paraît que c'est comme ta vraie belle-mère,

00:58qu'elle a dit à sa fille, avec Redouane tu prends le risque

01:01qu'il t'emmène en Algérie.

01:02C'est exactement ça.

01:03Et sa fille naît en Inde.

01:04Exactement, pire.

01:05Mais vraiment, ta belle-mère a dit ça ?

01:07Ma belle-mère avait peur de moi,

01:10pour de très très mauvaises raisons,

01:12qui sont, je pense, comme elle ne me connaissait pas,

01:14elle avait peur.

01:15Et sa plus grosse crainte, c'était que j'emmène sa fille vivre en Algérie.

01:19Mais il y a Ali qui est là.

01:21Moi je m'attendais à ce qu'il vienne ici.

01:22Allez, viens Ali.

01:23Viens ici.

01:24Comment s'est passé le tournage avec Redouane ?

01:25C'est une partie du plaisir,

01:26parce qu'on connaît Redouane qui chambre,

01:28qui envoie des scuds,

01:29qui allume le premier rang dans ses stand-up.

01:31Mais quand il a mis sa casquette de comédien au cinéma,

01:33il était à l'heure, il était assidu.

01:35Il avait tellement une pression forte sur les épaules de porter un film,

01:39et surtout son premier film,

01:40et en plus qu'il puisait à l'étranger.

01:42Donc c'était un véritable soldat.

01:44Et je ne l'ai pas ménagé d'ailleurs,

01:45il a pu vous le dire,

01:46j'avais fait des fois des prises à 12 prises.

01:5016, 17...

01:51On m'a appelé multiprise.

01:54Alors le choc des cultures,

01:55toi et moi, entre la France allégérée, on connaît tout ça.

01:57Mais alors entre la France et l'Inde,

01:59c'est plus qu'un choc des cultures.

02:00Tu ne connaissais pas l'Inde toi ?

02:01On ne connaissait pas.

02:02On l'a découvert sur place.

02:03On est arrivé, on est sorti de l'aéroport,

02:0544 degrés,

02:06taux d'humidité 85%,

02:08la pollution,

02:09le bruit,

02:10la densité,

02:11tout ce monde.

02:12Tu as toutes tes senses qui sont poussées au maximum.

02:15Donc il y a un choc plus que culturel.

02:17J'ai eu la chance moi,

02:18quand j'étais jeune journaliste,

02:19de passer un mois en Inde en reportage.

02:20J'avais un interprète,

02:23je suis rentré dans la culture indienne avec un interprète.

02:25Et c'était,

02:26c'est le sosie parfait de Raoul dans le film.

02:29Tu peux me rappeler le nom de famille de Raoul ?

02:31Kool.

02:32Kool Raoul.

02:34Je te présente Ravi,

02:35Kapi,

02:36Gautam,

02:37Attends, attends, attends.

02:38Je ne vais jamais me souvenir de tous les prénoms.

02:39Sarkozy,

02:40Monsieur le Président.

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