Moâd et Ludovic en interview pour Purebreak.

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00:00Merci, merci c'est la meilleure !

00:05Ça reste entre Violetta et moi.

00:06Ça, ça ne rentre plus dans mon champ de compétences.

00:11Il y a eu un début de sous-entendu qu'il y allait y avoir un mariage au nom d'un bâtard.

00:15Ça c'est toi qui l'as sous-entendu !

00:16Il y a eu un sous-entendu !

00:17Alors moi pour la petite histoire, j'avais postulé en binôme d'inconnu, je n'ai pas

00:23été pris.

00:24Je suis parti à une première phase de casting à Paris et après on m'a pu rappeler.

00:29Et paradoxalement, cette année, je me suis inscrit avec un collègue à moi.

00:33Et malheureusement, pour des raisons professionnelles, ça ne s'est pas fait.

00:36Du coup, la production m'a proposé quand même de poursuivre le casting

00:38pour intégrer le binôme d'Inconnu.

00:40J'ai accepté de suite parce que je sais que

00:42l'opportunité risque de ne pas forcément se reproduire.

00:45Et ensuite, le reste, c'est que de l'histoire.

00:48Alors pour ma part, moi, je me suis inscrit en solo

00:51parce que concrètement, je voulais m'inscrire avec un petit frère.

00:53Et à trois semaines à dire, il avait 18 ans, trois semaines après.

00:57Et donc, ça n'a pas passé parce qu'il n'était pas majeur, tout bêtement.

01:00Et donc, je me suis lancé en Inconnu, connaissant Pékin Express.

01:03Je me suis dit, Inconnu, c'est encore un challenge en plus.

01:06Je me suis dit, allez, autant y aller, autant faire jusqu'au bout,

01:08autant prendre la difficulté jusqu'au bout.

01:09Puis, je me suis lancé une fois et puis bingo, j'ai gagné.

01:15Oui, alors le stop, le stop, c'est une vraie galère.

01:18Alors non, je vais nuancer mes propos.

01:20Le stop, c'est une galère, ça dépend où, dans quelle région.

01:23En fait, en Tanzanie, je prends pour l'exemple de la Tanzanie,

01:25c'est le pays qu'on a le plus visité.

01:27Il y a une différence entre l'étape 1, l'étape 2, l'étape 3.

01:29L'étape 1, c'était comme...

01:30Aller tout seul.

01:31Vraiment tout seul.

01:32Tout seul.

01:32On arrêtait une voiture, ils nous déposaient, on en reprenait une.

01:35Dans les trois minutes, on en reprenait une.

01:37Tu changes de région à 200 kilomètres près,

01:39t'as d'autres populations, d'autres cultures locales.

01:44Et c'est tout de suite beaucoup plus compliqué.

01:46Le bon exemple, il parlait de l'étape 1, l'étape 2, où tout le monde a galéré,

01:50où on attendait à coups d'heures, voire plus.

01:53Deux, trois heures.

01:54Deux, trois heures, même pour un camion, un SMI.

01:57Voilà, c'est ça le truc.

01:58Et après, parfois, on trouve une voiture toutes les huit heures

02:00et on tombe sur un comptable.

02:02Non mais sérieux ?

02:05Je peux rien.

02:06On est des gens merveilleux, mais c'est vrai.

02:08Mais ça, c'est du off.

02:09Et ce qui est marrant, c'est que la journée même, on galère à avoir une voiture,

02:11on tombe sur un comptable.

02:12Et juste après, on tombe sur un mec qui fait la même chose que moi,

02:15un ingénieur informatique, alors que la même matinée...

02:21Je pense humblement avec...

02:23On pense humblement que pour le stop,

02:26je pense qu'une présence féminine, ça rassure.

02:27D'ailleurs, on a déjà eu le cas de figure au Mozambique, d'ailleurs.

02:30Il y a une femme qui nous a dit comme ça en anglais.

02:33« Are you going to rob me ? »

02:35En gros, pour ceux qui partent à trouver l'anglais,

02:37« Est-ce que vous allez venir nous voler ? Est-ce que vous allez me voler ? »

02:40Et grâce justement à notre cadreuse, Cess, qui est une femme,

02:46elle était tout de suite rassurée.

02:47Et le fait qu'elle voit aussi une caméra, je pense que ça l'a rassuré.

02:49Attends, les gars, Marion, Cécile, Amandine, Alison...

02:54Ouais, c'est des...

02:55Moi aussi, je m'arrête pour elles, je ne m'arrête pas pour moi.

02:58Je ne m'arrête pas pour moi.

02:59Ah ouais, non mais...

03:01Ah ouais, voilà, voilà, voilà, voilà.

03:03Mais trop de doses, quoi, trop de doses.

03:05À un moment, il faut savoir dire les choses.

03:07Moi aussi, je m'arrête pour prendre Marion, Cécile, une Amandine, une Alison.

03:10On va dire que c'est certainement plus agréable, c'est certainement plus agréable.

03:14Mais ça rassure.

03:14Il y a humble et honnête aussi, il faut être honnête.

03:16Oui, mais toutes les vérités ne sont pas...

03:18Moi, je le dis, je n'ai pas peur de mes mots.

03:21Elles sont très jolies et elles passent bien.

03:23Elles ont un smile pour prendre les bilans.

03:26C'est vrai qu'elles font...

03:27Cécile parle plus anglais que Marion, elle ne m'enviendra pas, elle le dit elle-même.

03:30Alison parle plus anglais qu'Amandine, avec un smile, une jolie fille.

03:35Tout de suite, je reprends son exemple, la dame qui croit qu'on va la voler, on est deux mecs.

03:40On envoie deux belles nanas comme ça, t'es tout de suite un peu plus rassuré.

03:45Même une femme, ça s'appelle de la logique.

03:47Je suis désolé, c'est même plus Pékin Express qu'on est en train de parler.

03:50C'est dans la vie de tous les jours.

03:53Pour la recherche de logement, c'est quelque chose qu'on ne voit pas très bien à la télé,

03:58mais en tout cas, effectivement, on galère énormément.

04:00Il y a une spécificité, notamment en Tanzanie, c'est quand on arrive dans un village,

04:04les gens ne voulaient pas forcément nous accepter sans l'accord du chef de village.

04:09Parfois, il fallait attendre deux, trois heures que le chef de village se pointe

04:15pour engager une première négociation.

04:18Il fallait appeler des personnes de la prod pour leur prouver qu'on avait le droit de...

04:22On a eu un record à six heures.

04:24Non, peut-être pas six heures, mais c'était très long.

04:26Six heures, c'est normal.

04:27Et ta pune ?

04:28La deuxième fois.

04:30Peu importe, en tout cas, c'est plus de deux, trois heures, ça c'est bien.

04:39Merci, merci, c'est la meilleure.

04:40Ça reste entre Véleta et moi.

04:42Je me dirais A pour le twerk.

04:46Ça, ça ne rentre plus dans mon champ de compétences.

04:48Ça, ce n'est plus dans mon champ de compétences, honnêtement.

04:50Moi, je dis tout.

04:52Véleta, elle a tout donné.

04:53Déjà, on arrive franchement dans un cadre extraordinaire.

04:56On a une superbe village de Kibwé,

05:01montagnard, mais c'est incommensurable.

05:04Le paysage, la vue, c'est extraordinaire.

05:08Et là, donc, on cherche, on fait une habitation, on nous dit non.

05:10Deuxième, franchement, on a mis dix minutes.

05:12Alors déjà, ça ne nous est jamais arrivé.

05:13Et on est tombé sur Maman.

05:14Et on est tombé sur Maman.

05:15Une femme extraordinaire, mais vraiment, elle nous a fait avec le sourire,

05:19les bras ouverts.

05:20Surtout qu'on avait une journée très compliquée.

05:21C'est là où on avait galéré dans l'autostop.

05:23Ils zigzaguent, ils zigzaguent.

05:24On y arrive, on y arrive.

05:25Attends, je plante le décor, je plante le décor.

05:28Après, je te laisserai parler de la séchanteur, si tu veux, petit coquine.

05:32Il me fait de la passion d'en parler.

05:33Bref, Maman nous a accueillis.

05:35Voilà, et on commence à préparer le repas.

05:38Et c'est là que la fille de Maman, Violetta.

05:42La fille de Violetta qui rentre.

05:43La fille de Violetta qui a eu ses yeux qui ont brillé.

05:45Même moi, qui n'est pas fort dans les liens sociaux avec les femmes.

05:48J'ai vu tout de suite.

05:49Moi, j'ai manqué de pragmatisme.

05:50Moi, j'ai vu tout de suite, moi.

05:51Elle a eu ses yeux qui ont brillé.

05:53Et là, comme je l'ai dit, la danse du pain, le pain.

05:59Et là, là, franchement, je suis parti faire à manger.

06:01Maman, je l'ai laissé dans son moment.

06:02C'était the time pour lui.

06:04Et là, elle a tout donné, mais la totale.

06:07Mais je crois que même les meufs en France, les filles prenaient exemple sur Violetta.

06:12Ça n'a pas fonctionné non plus.

06:14On s'arrête, on s'arrête, on s'arrête.

06:17Tu veux pas que je dise tout ?

06:18Ça s'est fini comment ?

06:19Ça s'est fini comment ? Ça s'est fini.

06:21Moi, j'étais prêt à laisser ma place dans le lit.

06:23Et il y avait un début de...

06:26Non, non, non, non, comment ça ? Quel début ?

06:29Pas moi, pas toi, pas toi.

06:31Alors, laisse-moi préciser, t'énerve pas.

06:33Il y a eu un début de sous-entendu qu'il y allait y avoir un mariage le lendemain matin.

06:37Ça, c'est toi qui l'as sous-entendu.

06:38Il y a eu un sous-entendu.

06:40Avec moi ?

06:41Avec moi, avec Violetta.

06:43C'était...

06:46C'était sur les tablettes, comme on dirait chez nous.

06:48C'est ton côté italien, quand t'en rajoutes...

06:50Ça doit être ça, ça doit être ça.

06:54Non, je n'étais pas concentré.

06:55Déjà, j'étais fatigué.

06:56Moi, c'était la compétition.

06:57Les mecs, la compétition.

07:00C'est vrai que j'ai sorti la disquette où j'étais en couple.

07:03En couple ?

07:04Ah, t'étais pas en couple du tout ?

07:05Non, non, pas du tout.

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