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Le Conseil d'Etat rejette le recours de C8 pour garder sa fréquence télé
Europe 1
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19/02/2025
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🗞
News
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00:00
Marche sur la tête, Cyril Hanouna.
00:02
16h12 sur Europe 1, merci d'être avec nous.
00:04
0 à 80, 20, 39, 21, ça y est c'est tombé.
00:06
On le savait, je ne vais pas vous mentir, je ne l'ai jamais caché.
00:10
Je sais un petit peu comment ça se passe.
00:11
On s'est rétrait avec le Conseil d'État, il n'y avait aucune chance
00:14
que le Conseil d'État affirme la décision de l'ARCOM, sachez-le.
00:17
Et personne, tous les gens qui sont un petit peu informés,
00:20
savaient qu'il n'y avait zéro chance.
00:21
Vous savez qu'il est très rare que le rapporteur ne soit pas suivi
00:25
par le Conseil d'État, puisque le rapporteur était très à charge contre C8.
00:28
J'ai appris qu'il y a une fois où le rapporteur était favorable au groupe Canal
00:32
et c'est cette fois-là que le Conseil d'État ne l'a pas suivi.
00:34
Non, ce n'est pas vrai, je vous jure, c'est drôle.
00:37
C'en est comique, c'en est comique.
00:38
Non mais c'en est comique, c'est incroyable.
00:41
C'est absolument incroyable ce qui se passe.
00:42
Tiens, il y a Sarah Knafo qui est avec nous, qui va réagir à cette décision.
00:47
Même Sarah Knafo savait très bien,
00:49
elle savait qu'il y avait peu de chances que ça aboutisse cette affaire.
00:52
Sarah Knafo qui est à Washington, je crois.
00:54
Bonjour Sarah.
00:56
Bonjour Cyril, oui, je suis à Washington.
00:59
Pas la même atmosphère ici.
01:00
Qu'est-ce qu'il se passe là-bas ?
01:02
Ici on aime la liberté, ici on a l'impression qu'il y a un pouvoir qui fait enfin conscience
01:08
d'un peuple qui défend la liberté d'expression.
01:10
Moi ça me fait plutôt de la peine pour mon pays quand je vois ce qui se passe ici
01:17
parce que je me dis qu'on est quand même le pays qui a inventé les droits de l'homme.
01:20
On est le pays qui a le plus défendu la liberté
01:23
et aujourd'hui moi j'ai des Américains qui me disent mais qu'est-ce qu'il se passe chez vous ?
01:27
Là ce qu'on m'a dit ce matin c'est que vous êtes le premier pays en Occident qui a interdit les chaînes de télé.
01:31
Et ils me disent, nous avant quand on se plaignait de l'Europe c'est à l'époque du communisme.
01:34
On regardait l'Europe en se disant il y a un totalitarisme qui interdit les journalistes
01:38
et qui met en prison des gens pour leurs opinions et vous êtes en train de le reproduire.
01:42
C'est fou.
01:43
Alors on entend mal, pas très bien Sarah.
01:45
Est-ce qu'on peut la recaler Sarah s'il vous plaît ?
01:46
Est-ce que vous pouvez la rappeler dans une minute ?
01:48
Merci, qu'on l'entende bien parce que c'est intéressant
01:50
et puis je voudrais vous poser plusieurs questions à Sarah Knafo.
01:52
Donc si vous pouviez, en régie, vous occuper de ça, c'est pas trop vous demander, merci.
01:56
C'est arrivé en Pologne que des chaînes soient fermées
02:00
et à ce moment-là en France on parlait de dérive autoritaire.
02:04
Donc c'est intéressant de voir que...
02:06
C'est très grave, on le sait, c'est extrêmement grave ce qui se passe
02:09
et je pense que les auditeurs, les Français, ceux qui nous écoutent, ceux qui ne nous écoutent pas
02:13
doivent comprendre que c'est extrêmement grave ce qui se passe actuellement.
02:17
C'est complètement fou et c'est vraiment, je vous dis, c'est un tournant.
02:22
C'est un tournant dans l'histoire du pays.
02:24
C'est un retour en arrière, je le pense vraiment.
02:26
C'est un retour en arrière autour du ministère de l'information.
02:28
Et je vais vous dire, vous savez ce que ça montre ça ?
02:32
Ça, ça n'est que le reflet de leur extrême fébrilité.
02:37
Ils sont extrêmement fébriles et ils se disent
02:41
attention, ça prenait beaucoup trop de place.
02:43
Donc ils ont essayé de trouver tous les moyens pour essayer de juguler
02:48
cet engouement pour C8, cet engouement, on ne va pas le mentir,
02:55
on va se mentir pour Touche pas à mon poste.
02:57
Et c'est vrai qu'on le voit, aujourd'hui, je pense qu'ils sont extrêmement fébriles
03:02
et ils ont extrêmement peur de perdre leur privilège.
03:04
Et ils se disent, quand t'as une chaîne et il y a une émission qui dit,
03:07
pour moi, je le dis, la vérité et qui montre aux Français la vérité des choses
03:13
la vérité de l'actu, forcément, ça les dérange fortement.
03:17
Ils n'arrêteront jamais une émission sur France 5, une émission sur TMC
03:22
qui vont dans leur sens, c'est des émissions qui vont dans leur sens.
03:25
Là, forcément, ils se disent, attention, ça prend trop de place.
03:28
Ils font maintenant 2 millions et demi de moyenne.
03:32
On n'est même plus à 2 millions, on est à 2 millions et demi de moyenne.
03:34
Aujourd'hui, 2 millions et demi de moyenne,
03:36
ça veut dire que sur l'émission, il y a 7 à 8 millions de personnes qui passent.
03:39
Donc c'est absolument incroyable.
03:41
Donc ils se disent, ça fait trop, ils deviennent trop puissants.
03:44
La voix de Cyril Hanouna, je le dis, est trop puissante, trop importante.
03:49
Et aujourd'hui, il faut essayer de l'éteindre.
03:51
Mais ils font, à mon avis, une grave erreur, parce qu'ils vont créer du ressentiment dans le pays.
03:55
Mais un ressentiment très important pour ces millions de téléspectateurs
04:00
qui n'auront pas TPMP à partir du 1er mars.
04:03
Donc, choisir à la place des Français, c'est toujours très dangereux.
04:09
Surtout quand les Français vous ont choisis.
04:11
Bien sûr.
04:12
Évidemment.
04:13
Une émission de télé ou un gouvernement ?
04:15
Vous savez que ce qui ne marche pas, vous ne le supprimez pas,
04:18
parce que tout le monde s'en fiche.
04:19
Ce qui ne marche pas, vous ne le supprimez pas.
04:21
Vous ne supprimez pas une émission de télé.
04:23
Alors Sarah Knafo est de retour, on vous en donnera la parole Gauthier.
04:26
Sarah, rebonjour Sarah.
04:28
Merci d'être là Sarah.
04:31
Alors Sarah Knafo, vous nous disiez que vous êtes en direct à Washington.
04:35
Et c'est vrai que je vous sens limite plus triste que moi Sarah.
04:39
Moi je suis très triste pour ce que ça symbolise.
04:43
C'est-à-dire qu'on a 15 juges, c'est-à-dire 15 personnes au Conseil d'État
04:47
qui viennent d'empêcher des millions de personnes
04:51
de regarder chaque soir la chaîne qu'ils plébiscitaient.
04:54
Quand on voit les succès de la chaîne C8, les succès de l'émission TPMP,
04:58
on se dit qu'il y avait quand même une forme de plébiscite de la part du peuple
05:03
et que c'est 15 personnes qui ont décidé, dans le cœur de Paris,
05:06
de priver tous les gens de leur émission.
05:08
Quand on regarde les profils qu'il y a à l'ARCOM, regardez-les
05:11
et vous verrez les connexions qu'il y a avec le Conseil d'État.
05:14
Et ensuite, on comprendra pourquoi ni moi ni Cyril ne s'étonnaient de ça.
05:18
Expliquez-moi, expliquez à nos auditeurs, Sarah Knafo,
05:22
parce qu'il faudrait que vous expliquiez à nos auditeurs.
05:24
C'est pour ça qu'on s'était eu, on ne va pas se mentir, je parle beaucoup à Sarah Knafo,
05:28
et on s'était dit tous les deux, on savait très bien,
05:31
on sait comment ça se passe et on savait très bien qu'il n'y avait aucune chance
05:34
que le Conseil d'État infirme la décision de l'ARCOM.
05:36
Est-ce que vous pouvez expliquer pourquoi, nous qui connaissons les rouages de ces institutions,
05:42
on était sûr de ça ? Est-ce que vous pouvez expliquer à nos auditeurs
05:45
pour qu'ils comprennent bien la mécanique ?
05:47
Bien sûr. Déjà, c'est vrai, ça fait des mois qu'on en parle avec Cyril
05:50
et que tout le monde nous dit « mais c'est pas possible, ils n'oseront jamais,
05:54
c'est trop grave, ça crée un précédent trop grave »
05:56
et ça fait des mois qu'on essaie de dire aux gens « si, si, ils le feront ».
05:59
D'abord parce qu'on sait que ça ose tout et c'est à ça qu'on les reconnaît,
06:02
mais ensuite parce qu'il y a des raisons logiques de personnes,
06:05
il faut regarder les profils, il faut regarder les écoles qu'ils ont faites
06:08
et je les connais parce que j'ai fait la même école qu'eux,
06:10
sans vouloir citer les nards, je vois qui sont ces gens,
06:13
je connais leur parcours, on connaît leurs amitiés,
06:15
on sait de qui ils sont proches et ça n'est pas étonnant qu'ils se répondent entre eux.
06:19
Et ça, c'est zéro complotisme, c'est plus simplement leur CV qui sont publics,
06:23
vous pouvez aller les voir sur LinkedIn, sur leur page Internet, c'est public.
06:26
Ensuite, pourquoi est-ce que c'est grave ?
06:28
C'est un immense dévoiement du rôle du Conseil d'État.
06:31
Il faut savoir qu'historiquement, la justice administrative,
06:35
ça sert à une chose dans notre pays,
06:37
c'est à protéger les libertés publiques des citoyens devant l'arbitraire de l'État.
06:42
C'est-à-dire qu'on se disait que l'État pouvait prendre des décisions liberticides
06:46
et qu'il fallait que les citoyens aient le pouvoir de faire un recours devant la justice,
06:50
donc devant le Conseil d'État, devant les tribunaux administratifs,
06:53
pour pouvoir faire protéger leurs droits devant l'État.
06:56
Et là, on remarque que c'est exactement le contraire qui se produit.
07:00
C'est-à-dire que le Conseil d'État soutient,
07:02
comme très souvent malheureusement depuis quelques années,
07:05
soutient les décisions liberticides quand ça va contre les intérêts des Français.
07:09
Et moi, ce que j'aimerais dire, là, de profiter d'être à votre antenne,
07:12
c'est pour dire aux gens qui se réjouissent qu'il faut qu'ils comprennent une chose,
07:16
s'ils ne défendent pas les libertés pour les autres,
07:19
un jour, ce sera la leur qu'on recevra.
07:21
Quand on défend la liberté, on la défend pour tout le monde et même pour ses ennemis.
07:25
Et il y a une grande différence entre la droite et la gauche,
07:27
c'est que nous, les gens de droite,
07:29
on ne voudra jamais interdire les télévisions de gauche,
07:32
on ne voudra jamais interdire leurs médias.
07:34
Vous n'avez jamais entendu un homme politique, une femme politique de droite
07:38
proposer l'interdiction de libération d'humanité,
07:41
et pourtant Dieu sait qu'il y a des horreurs à l'intérieur.
07:43
Jamais.
07:44
Nous, au lieu de dire qu'on va arrêter de payer pour ça,
07:46
c'est déjà pas mal,
07:47
parce que la différence entre eux et nous, c'est qu'eux, la propagande,
07:49
ils la font avec notre argent.
07:51
Ça, c'est une immense différence.
07:52
C'est avec nos impôts qu'ils font leur propagande.
07:54
Quand on regarde le service public,
07:56
nous, on n'a jamais dit qu'il fallait l'interdire.
07:58
S'ils veulent continuer de faire des émissions de propagande,
08:00
qu'ils le fassent, mais qu'on les prélacieuses.
08:02
Et on verra s'il y a des gens qui sont prêts à payer pour écouter ça.
08:04
Moi, je ne crois pas.
08:05
Mais bon, en tout cas, ce n'est pas à nous de les payer.
08:07
Ce qui est sûr, c'est qu'un jour, quand on sera au pouvoir,
08:09
on fera cette révolution de la liberté,
08:11
on leur laissera tout à fait le droit à la parole,
08:13
on ne s'y sera plus avec notre argent.
08:15
Non, mais c'est fou.
08:16
Alors, Sarah Knafou,
08:18
on s'était eu au téléphone,
08:20
on ne va pas se mentir,
08:21
lorsque la décision de l'ARCOM était tombée cet été.
08:23
Et c'est vrai que je n'étais pas du tout étonné.
08:25
Vous vous en rappelez, parce que je n'étais pas du tout étonné
08:27
de la décision.
08:28
Je l'avais annoncé même au dirigeant de la chaîne.
08:32
Je me souviens très bien.
08:33
Vous, vous le sentiez,
08:34
parce que vous sentiez que vous étiez en train de déranger,
08:36
que ce n'était pas la première pression qu'on vous met.
08:39
Là, ils ont tenté le moyen final,
08:42
c'est-à-dire l'interdiction pure et simple.
08:44
Mais je pense que mieux que les autres,
08:46
vous, vous aviez senti à quel point vous dérangiez,
08:48
parce qu'il y a une parole de liberté sur votre plateau.
08:51
Et d'ailleurs, les gens vous caricaturent en disant
08:53
que vous soutenez tel ou tel parti.
08:54
Ce n'est pas vrai.
08:55
Au moment des Gilets jaunes,
08:56
il faut se rappeler de qui les a accueillis en premier sur son plateau.
08:58
C'était TMP.
08:59
Et les Gilets jaunes,
09:00
ce n'était pas ni l'extrême droite, ni la droite,
09:02
ni un parti politique.
09:03
Donc, je pense que ce qui les dérange,
09:05
c'est cette désintermédiation que vous faites
09:07
entre le peuple, ce que pense le peuple,
09:10
et ce que vous regardez les gens à la télé.
09:12
Et ils ont trop pris l'habitude
09:13
de montrer seulement ce qu'ils voulaient montrer.
09:15
De choisir les mots qu'ils employaient,
09:17
de cacher certains faits divers,
09:19
de cacher certains scandales,
09:20
de cacher les émotions du peuple
09:22
sur tel ou tel sujet.
09:23
Je donne un exemple parce que ça me concerne.
09:25
Mais à chaque fois que je soulève
09:27
un scandale financier, par exemple,
09:29
le gaspillage de l'argent,
09:30
et bien étonnamment,
09:31
c'est toujours Cyril Hanouna
09:33
qui le relaie,
09:34
et ce n'est jamais le service public.
09:35
Et pourtant, le service public,
09:36
il devrait penser que c'est un intérêt général
09:38
de défendre les impôts des gens.
09:39
Ben non, étonnamment.
09:41
Donc je pense que c'est pour ça
09:42
que vous le regardez,
09:43
et c'est aussi pour ça que vous
09:44
vous l'aviez senti.
09:45
Sarah Knafo,
09:46
juste il y a pas mal de gens aussi
09:47
qui disent,
09:48
oui, ce n'est pas l'ARCOM
09:49
qui a pris la décision,
09:50
ce n'est pas le Conseil d'État,
09:51
c'est plus haut.
09:52
Qu'est-ce que vous en pensez ?
09:53
Vous pensez qu'il y a pu avoir
09:55
une intervention,
09:57
je ne sais pas,
09:58
du chef de l'État
09:59
ou peut-être de son secrétaire général,
10:02
ou je ne sais pas.
10:03
Est-ce qu'à minima,
10:04
l'ARCOM prévient le chef de l'État
10:05
ou le secrétaire général de l'Élysée ?
10:08
Sur une décision comme ça.
10:10
Je n'ai aucune information
10:11
pour dire que c'est lui
10:12
qui a pris la décision ou pas,
10:13
mais ce qui est sûr,
10:14
c'est qu'il y a un climat.
10:15
Et je pense que la première
10:16
particularité de ceux
10:17
qui dirigent ce genre d'institution,
10:19
c'est aussi beaucoup la lâcheté.
10:21
Et je ne les imagine pas
10:22
avoir le courage
10:23
de prendre une décision
10:24
qui pourrait déplaire
10:25
au gouvernement ou au pouvoir.
10:26
Donc j'imagine qu'ils doivent
10:28
se dire que ça va plaire.
10:29
Je n'ai aucune information
10:30
pour dire qu'Emmanuel Macron
10:32
a demandé d'appuyer sur le bouton,
10:33
mais personne n'est dupe.
10:34
Et tout le monde sent bien
10:35
qu'il y a un climat,
10:36
qu'au bout d'un moment
10:37
ils doivent se dire
10:38
que ça va plaire.
10:39
On sait que c'est
10:40
en Conseil des ministres
10:41
qu'Emmanuel Macron
10:42
peut nommer ses gens.
10:43
Je ne parle pas du Conseil d'État,
10:44
mais de leur com'.
10:45
Donc forcément,
10:46
au bout d'un moment,
10:47
on se dit qu'il doit s'imaginer
10:50
en tout cas,
10:51
que ça lui fera plaisir.
10:52
A défaut que ce soit lui
10:53
qui l'ait demandé.
10:54
Ce qui est très frappant aussi,
10:55
c'est quand on regarde
10:56
les personnalités
10:57
qui sont à la tête
10:58
des plus grandes institutions
10:59
de l'État.
11:00
Si je vous prends
11:01
les trois principales,
11:02
Conseil constitutionnel,
11:03
Cour des comptes,
11:04
Conseil d'État,
11:05
trois socialistes.
11:06
Le Parti socialiste,
11:07
avec Anne Hidalgo,
11:08
a fait 1,87%
11:09
à la présidentielle
11:10
et qui dirige
11:11
les trois institutions
11:12
les plus importantes
11:13
de France.
11:14
Et aujourd'hui,
11:15
quand même,
11:16
il faut le dire,
11:17
l'Assemblée nationale
11:18
vient de laisser
11:19
Richard Ferrand,
11:20
un ami d'Emmanuel Macron,
11:21
à la tête du Conseil constitutionnel.
11:22
Et moi,
11:23
ce que je ne m'explique pas,
11:24
c'est que le Rassemblement
11:25
n'a qu'une voix près
11:26
et le Rassemblement national
11:27
a laissé faire ça
11:28
en s'abstenant.
11:29
Ça, je ne me l'explique pas.
11:30
C'est-à-dire qu'on laisse
11:31
un proche d'Emmanuel Macron,
11:32
Richard Ferrand,
11:35
qui en est là
11:36
dans le degré
11:37
de courtisanerie
11:38
de Richard Ferrand.
11:39
Et cet homme-là,
11:40
on le laisse prendre
11:41
la tête du Conseil constitutionnel.
11:42
Ça fait donc
11:43
le troisième socialiste
11:44
à la tête de l'institution
11:45
la plus importante de France
11:46
et après,
11:47
on s'étonne de la dérive
11:48
de l'hyperticide.
11:49
Non, mais c'est sûr.
11:50
On va libérer
11:51
Sarah Knafour.
11:52
Voilà, Sarah,
11:53
merci d'avoir été avec nous
11:54
sur Europe 1.
11:55
Vous êtes un amour.
11:56
Bon voyage.
11:57
Bon séjour à Washington.
11:58
Vous faites quoi là-bas ?
11:59
À très bientôt,
12:00
c'est le show SIPAC.
12:01
Le SIPAC,
12:02
c'est la conférence
12:03
des conservateurs mondiaux
12:04
qu'il y a une mi-live
12:05
à venir.
12:06
Il y a Donald Trump
12:07
qui fait un discours jeudi
12:08
et donc là,
12:09
ça commence cet après-midi.
12:10
Il y a Jordan Mardé
12:11
là aussi
12:12
qui sera.
12:13
Absolument.
12:14
Tous les deux,
12:15
on représente
12:16
nos groupes respectifs
12:17
au Parlement européen.
12:18
Moi, le groupe
12:19
Europe des Nations souveraines,
12:20
je suis la vice-présidente
12:21
et lui,
12:22
le groupe
12:23
Les Patriotes pour l'Europe
12:24
et donc on y est.
12:25
C'est bien
12:26
qu'il y ait des Européens
12:27
qui se rendent compte
12:28
qu'il y a quand même
12:29
un vent de liberté
12:30
et qu'il ne faut pas
12:31
être à contre-sens
12:32
comme autant.
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Fermeture de C8 : «On est dans une dictature télévisuelle», assure un auditeur
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27/02/2025
4:37
Pascal Praud - Le Conseil d'État doit rendre sa décision définitive concernant la fermeture de C8 cette après-midi
Europe 1
14/02/2025
6:03
Le Conseil d'État doit rendre sa décision définitive concernant la fermeture de C8 et les 40 ans des Victoires de la musique
Europe 1
14/02/2025
1:32
Jean-Jacques Bourdin comprend la décision de l'Arcom de supprimer la fréquence de C8
Puremedias
04/09/2024
2:28
Les audiences de C8 et TPMP au top
Europe 1
20/02/2025
14:47
C8 va cesser d'émettre : la liberté d'expression abimée ?
Europe 1
20/02/2025
0:43
Cyril Hanouna – Vers une suppression de C8 ? «Je ne vois pas ce que le Conseil d'État pourrait reprocher aux "Animaux de la 8"», lâche Valérie Benaïm
Europe 1
14/02/2025
7:58
Disparition de C8 : le journaliste Jules Torres révèle les propos de membres de l'ARCOM sur la fermeture de la chaîne
Europe 1
21/02/2025
1:05
Fin de C8 et NRJ12 : La décision du Conseil d'Etat vient de tomber, on sait si les chaînes vont disparaître ou pas
Purepeople
19/02/2025
1:29
Fermeture de C8 : «Ça va laisser une trace indélébile, et provoquer un rejet de la télé traditionnelle», assure Jules Torres
Europe 1
27/02/2025
2:33
Franck Appietto : «Ils auraient pu garder C8 tout en conservant leur choix de créer des chaînes»
CNEWS
19/02/2025
1:30
«J'ai jamais vu ça» : des animateurs de C8 se mobilisent contre la suppression de la chaîne
Europe 1
14/02/2025
9:31
Quel avenir pour la chaine C8 ? alors que la décision finale du Conseil d’Etat sera connue vendredi prochain.
Europe 1
14/02/2025
1:26
«On garde espoir, mais c'est un coup de massue» : des animateurs de C8 se mobilisent contre la suppression de la chaîne
Europe 1
15/02/2025
1:14
Mise en demeure à la chaîne C8 pour "publicité clandestine"
Capital
23/02/2022
5:03
ARCOM : Le Conseil d’Etat se prononcera vendredi 14 février sur l’exclusion de C8 de la TNT
Europe 1
11/02/2025
1:07
Dernière de TPMP : C8 en tête des audiences de ce jeudi soir
Europe 1
28/02/2025
2:10
Cyril Hanouna critique la réaction de Jean-Jacques Bourdin à la suppression de C8
Puremedias
05/09/2024
1:28
Eric Ciotti propose de fermer l'ARCOM plutôt que C8 : "Nous allons déposer un texte dans ce sens car c'est une institution politisée qui ne sert à rien !"
Jeanmarcmorandini.com
26/02/2025