La réplique salée de Sanou Dione à Badara Gadiaga _ passeport diplomatique yimouy wax.._

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Transcript

00:00Parce que il y a eu moultes réactions, à l'occurrence, nous ne pouvons rien faire,

00:05les chroniqueurs ne peuvent rien faire,

00:08quand même, on a fait une intervention pour, vous savez, faire un peu de détour,

00:12parce qu'on s'est demandé pourquoi, aujourd'hui, on exigeait aux gens de se serrer leur ceinture.

00:19Et on a vu que tout ce qui est privilégié, c'est de dire que le homme, lui-même,

00:23il l'a fait, il a cité les passeports diplomatiques, le train de vie, entre autres.

00:30Voilà, il a commencé, c'est le Sénégalais, c'est le Sénégalais qui a commencé.

00:36Vous en pensez quoi?

00:38Tu sais, parfois, on n'en a pas besoin.

00:41Un passeport diplomatique pour un député, pour un ministre, ce n'est pas un luxe.

00:45Moi, je ne suis pas un député, je n'ai pas de visa, je n'ai pas d'argent,

00:51parce qu'à part le passeport diplomatique,

00:53si tu es un citoyen, tu es obligé de demander.

00:57Tu penses que un Sénégalais, député, ou un ministre, ou quelqu'un doit voyager,

01:03tu te mets là-bas, demain, tu pars en mission, tu vas aller prendre un visa?

01:07Non, il y a des choses, tu sais, c'est de l'argent.

01:10Ce n'est pas un luxe.

01:12C'est comme quand j'entends qu'on donne un député à l'auto, c'est un luxe.

01:15La voiture n'est plus un luxe.

01:18Dembène, si Dieu te donnait tous les moyens qu'il faut, tous les agents,

01:24aujourd'hui, il y a une émission où un agent, qui est animé,

01:28je ne sais pas si tu le connais,

01:30embouteillage et peut-être le transport, parce qu'il y a beaucoup de transport.

01:34Tu penses que quand tu dois faire ta mission normalement,

01:36tu te mets dans le taxi, ou dans le transport,

01:40la voiture est là où elle doit être, c'est ça,

01:42mais si c'est la voiture, tu ne peux pas avoir la voiture là-bas.

01:44Parlez de ça.

01:45Qu'est-ce qu'un individu de l'Etat?

01:47Les moyens de fonctionnement?

01:49De l'état normal?

01:51Parce qu'il va regarder ce qu'on lui demande et ne lui donnera rien.

01:55Mais qu'est-ce qu'il y a d'extraordinaire ici?

01:57Il n'y a rien d'extraordinaire.

01:59On parle d'auto, passeport diplomatique, salaire,

02:01et qu'est-ce qu'il y a? Il n'y a rien.

02:03C'est parce qu'on leur a dit que le salaire était trop élevé.

02:05Non, le salaire n'a jamais réglé le problème.

02:08Tu sais ce qui l'a réglé le problème?

02:10C'est l'argent qui l'a reproché.

02:12Le salaire, le logement de fonction, le salaire, l'auto...

02:17C'est ce qu'on doit parler au Sénégal.

02:19Mais ce que tu sais,

02:21tu es un salarié,

02:23tu as un logement de fonction,

02:25tu as une auto,

02:27c'est des moyens de fonctionnement.

02:29Même les voitures administratives ont une heure de circulation.

02:32Il y a beaucoup d'autres voitures.

02:34Même des parlementaires.

02:36Un dimanche,

02:38ou une autre heure, ils sont arrêtés.

02:41Ah, c'est pour limiter l'utilisation de ces voitures.

02:45Non, c'est la loi.

02:47Mais si c'était le cas, il n'y aurait pas de problème.

02:49Il n'y en a pas, mais on ne va pas l'appliquer.

02:51D'accord, c'est ça.

02:52On ne va pas l'appliquer.

02:53Mais une voiture administrative a une heure de circulation.

02:55Si tu l'arrêtes, on t'arrête.

02:57Si tu n'as pas une lettre d'admission,

02:59on t'arrête.

03:01Beaucoup de parlementaires,

03:03pardon pour le nom d'une femme,

03:05Yaman Albis,

03:08ils sont arrêtés le dimanche.

03:10Qu'est-ce que c'est?

03:12C'est l'ordre d'admission, le dimanche.

03:14Si on n'est pas concernés,

03:16il faut changer la loi.

03:18Pour te dire que nous,

03:20on l'applique.

03:22Maintenant,

03:24Badra Gadiaga,

03:26et d'autres,

03:28ils sont des chroniqueurs.

03:30Ce n'est pas de trouver des prétextes

03:33pour des gens qui ont fait des anomalies.

03:37Donc tu penses qu'ils vont

03:39les dénoncer.

03:41Non, Badra intervient en tant que poseur.

03:44Selon vous.

03:46Non, il n'y a pas de selon vous.

03:48Badra Gadiaga,

03:50c'est ce qu'il doit faire.

03:52Tu es chroniqueur, tu es neutre.

03:54Donne-nous le rapport.

03:56Prends le rapport.

03:58Est-ce qu'on est d'accord?

04:00C'est à toi de prendre le rapport.

04:02Si tu n'as pas le rapport,

04:04tu n'as pas de prétexte.

04:06Vous aussi,

04:08non, ce n'est pas ça.

04:10Ils vont être audités après.

04:12La cour des comptes va examiner

04:14le budget 2024 et 2025.

04:16Si tu n'y es pas,

04:18tu n'es plus Macky Salla.

04:20On va débattre sur la gestion de ces...

04:22Est-ce qu'on doit le faire ou non?

04:24Mais je veux te dire ce que je pense.

04:26Parce que je ne sais pas

04:28comment fonctionne un état.

04:30Donc tu penses qu'il y a des bonnes informations

04:34Non, c'est pas ça.

04:36Badr Gadjaga est un opposant.

04:38Mais il n'y en a pas un seul.

04:40Si, attention.

04:42Aïda, tu vas te réconcilier

04:44avec ton collègue.

04:46Badr Gadjaga, Omar Faye,

04:48Kenen, Cheikh Palatow,

04:50tous leurs discours sont contre

04:52Ousmane Souko, le passif et le pouvoir.

04:54Jamais, au plus grand jamais.

04:56Tu vois, c'est une émission.

04:58Et puis, tu as oublié, avant Badr Gadjaga,

05:00Birame Fallon,

05:02Birame Moussante,

05:04c'est lui.

05:06Badr Gadjaga,

05:08je le considère comme un opposant

05:10mais je le considère comme un collègue.

05:12Parce que Badr Gadjaga,

05:14il sait tout.

05:16Il connait le passif,

05:18l'Ousmane Souko, le pouvoir.

05:20C'est son mission à Djakar.

05:22Si Badr Gadjaga a pu

05:24défendre ça,

05:26je voudrais que Badr Gadjaga

05:28gagne tout ce qu'il a.

05:30Est-ce que

05:32on doit mettre de l'argent sur un compte?

05:34De l'argent?

05:36Est-ce que

05:38l'assemblée du champ ne l'a pas?

05:40C'est ce que je veux te dire.

05:42Ce débat, ce n'est pas que

05:44deux personnes,

05:46deux personnes peuvent le faire.

05:48Le thème, c'est sur le rapport.

05:50Si on discute

05:52sur la pertinence du rapport,

05:54si on regarde

05:56les deux femmes

05:58qui ont fait l'affaire,

06:00c'est toi qui a fait le rapport.

06:02Et ça, ce n'est pas facile.

06:04C'est difficile

06:06quand tu es chroniqueur.

06:08Et c'est là où

06:10on doit faire le ménage.

06:12Si on regarde les débats sur le sport,

06:14tous les chroniqueurs sont des sportifs.

06:16Les chroniqueurs sportifs.

06:18On ne peut pas avoir un chroniqueur

06:20qui est spécial sur tous les thèmes d'actualité.

06:22Ce n'est pas possible.

06:24On ne peut pas être expert en tout.

06:26Ce n'est pas possible.

06:28Si vous me sollicitez,

06:30j'aurais aimé que

06:32l'émission aie des spécialistes

06:34des parlementaires.

06:36Pour qu'ils le connaissent.

06:38Sano, c'est en tant que praticien

06:40qu'il a besoin de connaître

06:42et de vivre

06:44parce qu'il y a du travail.

06:46Si je suis chroniqueur spécialiste,

06:48si je parle de consulte,

06:50quand il intervient,

06:52il intervient uniquement

06:54pour donner des données techniques

06:56qu'on ne connait pas.

06:58Peut-être qu'il est venu en tant que Sénégalais

07:00pour vous mettre à mise à part

07:02parce qu'ils savent que vous êtes là.

07:04Mais le fait que l'intervention

07:06soit faite par Mme Rappel et l'État

07:08doit être

07:10dans l'esprit

07:12pour atteindre

07:14ses objectifs.

07:16L'État l'a dit et l'État l'a fait.

07:18J'ai parlé des machines à café,

07:20des télévisions, l'électricité,

07:22tout cela.

07:24On parle des voitures,

07:26mais dans le cortège président,

07:28il y a beaucoup de voitures

07:30qu'on ne connait pas.

07:32Il y a des voitures

07:34qu'on ne connait pas.

07:36On voit des voitures,

07:38si c'est les voitures, il n'y a rien.

07:404 ou 5 véhicules.

07:42Si on ne connait pas la sécurité de l'État, on ne connait pas les voitures.

07:44Mais si on regarde les particuliers,

07:46il n'y a personne.

07:48Il y a des voitures dans la ville,

07:50mais on ne connait pas les véhicules.

07:52D'accord.

07:54Tout le gouvernement

07:56va à l'aéroport

07:58pour l'attraper.

08:00L'autre

08:02est plus méchant.

08:04On dit qu'il ne faut pas prendre

08:06l'avion présidentiel.

08:08C'est pour le président de la République.

08:10Il est le premier ministre.

08:12C'est ce qu'il dit.

08:14C'est ce qu'il dit.

08:16C'est pratique.

08:18Il faut servir l'avion.

08:20Ousmane Sonko

08:22est l'homme

08:24qui doit être le plus protégé

08:26en Afrique.

08:30La cible

08:32c'est Ousmane Sonko.

08:34C'est le président de la République.

08:36Il a tout ce qu'il faut pour sa sécurité.

08:38Là, c'est l'État.

08:40C'est l'homme politique qui protège le président.

08:42La personne la plus visée au Sénégal

08:44et en Afrique, c'est Ousmane Sonko.

08:46C'est Ousmane Sonko.

08:48Quoiqu'il arrive,

08:50il doit être protégé.

08:52Sur les vols commerciaux,

08:54il doit être protégé.

08:56Oui,

08:58il doit être protégé.

09:00Oui, oui.

09:02On ne peut rien dire.

09:04On ne peut rien dire.

09:06Ousmane Sonko est le président du Sénégal.

09:08C'est l'homme qui a fait

09:10abattre Macky Salla.

09:12C'est vrai.

09:14C'est Ousmane Sonko.

09:16C'est le député qui est le président de la République.

09:18Ousmane Sonko,

09:20le plus grand.

09:22C'est l'homme qui a fait

09:24abattre Macky Salla.

09:26C'est l'homme qui est

09:28la cible.

09:30C'est Ousmane Sonko.

09:32Donc,

09:34cet homme-là

09:36mérite toutes les protections.

09:38Il ne doit pas être

09:40protégé.

09:42C'est ce qu'il a fait.

09:44Ousmane Sonko,

09:46on va le protéger.

09:48Avec l'avion présidentiel.

09:50Ousmane Sonko,

09:52quand le président ne peut pas se déplacer,

09:54on lui donne l'avion présidentiel.

09:56Quand il travaille,

09:58quand il se déplace,

10:00Ousmane Sonko le connaît.

10:02C'est Ousmane Tchakhan.

10:04C'est ça.

10:06Le directeur général

10:08du Sénégal,

10:10C'est pas un luxe.

10:12C'est une nécessité.

10:14Ousmane Sonko, c'est une nécessité de travail.

10:16Ousmane Sonko, quand il part au Sénégal,

10:18il n'y a pas d'avion.

10:20C'est un témoin.

10:22Maintenant, c'est des considérations.

10:24Vraiment, ce que je voudrais

10:26au-delà de

10:28mais

10:30moi, c'est à l'endroit

10:32de tous ces chroniqueurs politiciens

10:34qui sont au niveau

10:36du Sénégal.

10:38qui sont au niveau

10:40des tableaux, au niveau des

10:42des plateaux, uniquement

10:44pour tirer sur le régime.

10:46D'accord.

10:48Sandra,

10:50rapport

10:52euh

10:54intervention

10:56euh

10:58euh

11:00d'ailleurs

11:02euh

11:04parce que

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11:08objectif politique

11:10partisan

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11:18en scène

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