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Le cours magistral du ministre Cheikh Diba...
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13/02/2025
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Une question relativement à la mobilisation des ressources, je suppose interne, mais aussi
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à notre capacité de mobiliser des ressources externes, compte tenu véritablement des implications
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de cet exercice. Interne, quelles sont nos stratégies d'amélioration de la mobilisation
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des ressources et par ailleurs, quelles stratégies d'endettement nous comptons mettre en oeuvre
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pour juguler véritablement les implications et essayer de diriger notre économie et avoir
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les ressources nécessaires pour financer notre action publique. Je pense que je l'ai dit tout
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récemment d'ailleurs à l'occasion d'une soirée à l'Assemblée nationale, qu'à l'instar de ce que
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le Premier ministre et le Président de la République ont annoncé depuis qu'ils étaient
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véritablement dans l'opposition, c'est qu'un pays doit compter d'abord sur ses ressources propres,
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puisque la dette c'est des ressources propres différées. Donc l'enjeu fondamentalement qui
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va nous amener à assainir la situation actuelle, c'est le renforcement de la capacité de mobilisation
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de nos ressources internes. Et ces ressources internes se situent fondamentalement à deux
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niveaux. C'est les ressources qui sont véritablement gérées au niveau de la Direction Générale des
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Impôts des Domaines, pour vous permettre d'avoir une visibilité en tout cas contextuelle,
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factuelle. Et les ressources qui sont poursuivies et mobilisées par la Direction Générale des
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Douanes. Et de manière subvidière, la Direction de la Comptabilité Publique, qui encaisse des
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ressources par consultation, étant entendu que son rôle c'est véritablement de travailler à
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enregistrer les transactions dans le secteur public. Ce que nous entendons faire, c'est avoir
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une deuxième génération de stratégies de mobilisation des ressources à moyen terme. Nous
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avons eu une première génération de SRMT. Cette SRMT a donné les résultats qu'il a donnés. Mais
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nous entendons, compte tenu des enseignements que nous pouvons tirer de l'exercice de mise en
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oeuvre de cette première stratégie de mobilisation des ressources, porter à un autre niveau. La
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première des choses, la première des actions que nous entendons mettre en place, c'est une réforme
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du Code Général des Impôts. Ça je pense que c'est clair, on l'a dit. Pourquoi réformer le Code
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Général des Impôts ? Voyez-vous, le Code Général des Impôts actuel du Sérégal, qui est une loi de
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2012, est une réforme, une somme de réformes des cotes antérieures, c'est-à-dire des cotes qui
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datent des années 1976 vers la fin des années 1976, début des années 1980. Est-ce qu'il est
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concevable qu'aujourd'hui, en 2025, qu'on ait un Code Général des Impôts, de manière caricaturale,
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qui fiscalise l'économie des années 1980 ? Manifestement, il y a un déphasage. Donc,
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si nous voulons véritablement être dans l'air du temps, si nous voulons capter véritablement les
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niches de recettes que nous pouvons retrouver dans l'économie moderne, qui est une économie
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numérique, qui est une économie de télécommunication, qui est une économie basée sur des ressources
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naturelles que nous avons, il nous faut réinventer un nouveau Code Général des Impôts. Et nous avons
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aujourd'hui stabilisé les termes de référence, élaboré une lettre de mission adressée au Premier
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ministre qui a donné avec ses équipes toutes les orientations requises afin que la Direction
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Générale des Impôts puisse dérouler cette nouvelle réforme du Code Général des Impôts. Et l'innovation
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cette année, c'est de dire qu'il n'est plus question, et ça je l'ai souvent répété à certains acteurs
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avec qui nous interagissons, il n'est plus question que l'administration, que la Direction Générale
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des Impôts des domaines, quoique constituée d'experts en matière fiscale, s'enferme dans les locaux du
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bloc fiscal et nous vienne avec un Code qu'ils ont élaboré dans un français, un droit limpide,
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bien rédigé, plus ou moins même simple. Non, certainement il nous aiderait à procéder à une
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bonne modélisation juste des aspects juridiques de notre Code, mais il manquerait de vigilance pour
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des raisons qu'on pourrait accepter. Pour la plupart, nos administrations fiscales sont constituées
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de juristes qui sont très brillants, mais le juriste, son métier, c'est pas aussi d'appréhender
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le secteur du numérique. Le juriste, il peut être très brillant, le fiscaliste peut être très brillant
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dans la modélisation de la norme fiscale, mais il peut méconnaître les enjeux que l'on peut
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retrouver dans le secteur des télécommunications, des secteurs des mines, ainsi de suite. C'est pourquoi
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nous avons dit que l'innovation de la définition de la norme cette fois-ci, c'est que tous ces
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acteurs-là seront impliqués de façon à avoir une assiette qui rend davantage compte et de
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manière assez fidèle des réalités du secteur et permettre maintenant à nos administrations
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fiscales de pouvoir procéder à une bonne normalisation, une bonne modélisation au plan
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juridique de cette matière-là. Ça, c'est un enjeu majeur parce que ça devra nous permettre de
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réussir cet exercice-là d'élargissement de l'assiette fiscale. Ça, c'est du point de vue normatif,
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mais de notre point de vue, l'élargissement de l'assiette répond aussi à des voléités de
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digitalisation. Nos administrations ont fait beaucoup d'efforts ces dernières années. La
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direction générale des douanes notamment, tout le monde connaît le gain, tout le monde connaît
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véritablement tous les efforts qui ont été faits au niveau de la direction générale des emplois
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de domaine pour automatiser les procédures, mais il reste encore du chemin à faire. L'interopérabilité
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véritablement des plateformes qu'on peut retrouver à la douane, au budget, au trésor et ainsi de
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suite, devrait nous permettre de dénicher des entités économiques qui étaient dans le secteur
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informel et de pouvoir les amener à travers nos centres de gestion agréés à un meilleur
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formalisme afin de contribuer davantage à l'effort de mobilisation que nous recevons. Il y a aussi
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les efforts de facturation électronique. Nous sommes dans un univers aujourd'hui moderne. Dans
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les pays avancés, nous avons des méthodes qui permettent, quel que soit le lieu où une
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transaction est opérée, qu'on puisse à travers d'autres acteurs qui sont connus, qu'on puisse
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capter ces transactions-là et voir quelle est la part de contribution à l'effort de construction
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nationale qui pourrait être captée à travers ces mesures. Ce n'est pas tout. Nous entendons
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réformer tous les codes spécifiques qui traitent certains secteurs dans un souci d'améliorer le
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contenu dans ces secteurs-là. Je pense aux codes des investissements qui accordent beaucoup
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d'exonération aux entités et acteurs économiques. C'est louable. C'est pour promouvoir l'emploi,
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c'est pour promouvoir l'investissement privé, c'est pour promouvoir d'autres réalités,
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la constitution des réserves de charges pour la banque centrale et ainsi de suite. Donc,
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c'est des objectifs économiques louables qui sont derrière. Mais est-ce que les codes tels
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qu'ils sont aujourd'hui formalisés nous permettent d'atteindre ces objectifs-là ? Se pose la question
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donc de l'efficacité des codes de l'investissement, des codes pétroliers, miniers et ainsi de suite.
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Il y a un effort à faire à ce niveau et nous entendons le faire. L'objectif qui est derrière
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cela, c'est d'améliorer notre effort de dépense fiscale. Est-ce qu'on peut arriver au même
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objectif en consentant le moins d'exonération possible ? Parce qu'il est important quand on
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veut aligner une économie, un taux de croissance, mais à un effort budgétaire, quand on veut que
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le taux de croissance se ressente dans le panier de la ménagère, il n'y a pas de secret. Il faut
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faire en sorte que ces secteurs-là qui portent la croissance ne soient pas totalement défiscalisés.
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Si ces secteurs sont défiscalisés, qu'est-ce que cela entraînerait ? Cela entraînerait qu'on
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ait des taux de croissance élevés, mais qu'en termes de redistribution, qu'on ne puisse pas
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les ressentir au niveau du panier de la ménagère. Et l'enjeu c'est de faire en sorte que les
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ménagers puissent véritablement bénéficier de tous les efforts qui sont véritablement produits
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par l'économie nationale. Voilà véritablement ce que nous entendons faire dans ce secteur-là.
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Le code général des douanes va être modernisé. Le même exercice a été fait. Les termes de
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référence ont été élaborés. Les acteurs sont en train de réfléchir très prochainement avec la
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mise en place des nouvelles équipes comme vous l'avez suivi. On a apporté de nouvelles personnes
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aussi à la tête de ces institutions. Et une fois que tous les passages de services ou toutes les
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passages de services auront été opérés, naturellement ces missions-là seront traduites
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en actes concrets et permettent à notre économie de pouvoir engranger suffisamment de recettes.
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Nous avons une initiative encore dans le secteur douanier, c'est la traçabilité des produits. Il
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faut qu'on arrive dans ce sens-là. Il faut que les produits qui entrent au Sénégal soient
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retracés à travers le territoire national. Parce que des fois on peut déclarer un produit
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qui doit ressortir sous forme de réexportation, mais qu'on retrouve après sur le marché local,
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qui passe sans véritablement payer la contribution nécessaire au plan douanier. Voilà en tout cas
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sur la mobilisation des ressources internes tous les efforts que nous entendons consolider pour
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pouvoir atteindre les objectifs que les autorités ont fixés au ministère des Finances et du Budget.
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Sur la question de l'endettement, je pense que très rapidement la vision Sénégal 2050 apporte
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une réponse assez claire. C'est que aussi on ne pourra pas continuer à tout reposer sur le
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secteur public. L'économie, c'est vrai, c'est un secteur public fort, mais surtout en termes de
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régulation, en termes d'accompagnement. Ce qui fait l'économie, c'est le secteur privé. C'est au
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secteur privé de créer les emplois, c'est au secteur privé de créer de la ressource, de la valeur,
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et donc il faut qu'on arrive à transformer notre budget en une véritable opportunité pour le
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secteur privé et permettre à ce secteur privé-là d'avoir une assise solide pour pouvoir se
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projeter et capter d'autres réalités économiques à travers certainement le territoire national,
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à travers l'environnement régional, mais aussi à pouvoir compétir en termes d'efficacité et à
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capter toutes les opportunités qui sortent, même sur le plan international. C'est bien possible,
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nous avons ce qu'il faut, nous avons les opportunités, nous avons véritablement la
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matière grise pour le faire, mais il faut qu'on ait de l'audace et il faut qu'on arrive à
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transformer cette économie-là et à permettre à ce que ce secteur privé, dans un horizon
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temporel très rapide, d'ici à la fin du premier quinquennat, que nous puissions transformer l'apport
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du secteur privé d'une contribution très faible sur les trois tiers de contributions de secteurs
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de l'économie publique, qu'on puisse arriver à un secteur privé qui contribue à hauteur d'un tiers
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au moins et laisser les deux autres tiers au secteur public. Voilà ce que nous entendons faire. Mais
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sur la dette, les opportunités que nous entendons saisir s'inscrivent dans le cadre de ce qu'on
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appelle la gestion active de la dette. Cela dit que nous avons un stock de dette, comme l'a rappelé
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tout à l'heure le ministre secrétaire général du gouvernement, qui est très handicapant pour nos
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économies. Comment arriver à discuter avec nos partenaires techniques et financiers de façon à ce
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que la dette qui nous coûte très cher, qu'on puisse la reprendre et qu'on puisse retravailler
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son profil de maturité. Si la dette coûte cher et que nous devons la payer dans un horizon de trois
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ans, qu'on puisse, mais véritablement avec les nouvelles opportunités qui sortent sur les marchés,
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qu'on puisse réacheter cette dette-là par des dettes qui sont moins coûteuses et qu'on puisse
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transformer ou étaler sur un horizon temporel qui va au-delà de 5, 6, 7 ans, ce qui nous permet
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de libérer des marches de manœuvre. Si tous ces efforts-là sont réalisés avec la mobilisation des
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ressources internes, avec la rationalisation des dépenses publiques, nous allons voir que
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notre déficit budgétaire va aller en baissant, en empruntant une nouvelle trajectoire de
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consolidation budgétaire. Comme nous le disons, la consolidation budgétaire s'est arrivée à un taux
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de 3%. Ce faisant, le PIB augmentant avec la croissance, on voit une inversion de la courbe de
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l'endettement qui va effectivement nous amener dans un horizon raisonnable, soutenable, comme le disait
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le ministre de l'économie, à un taux de 70% ou inférieur à un taux de 70%, conformément aux
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critères de convergence de l'IOMA. Sur la première question, voilà ce qu'il y a.
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