04:22Soit vous retirez cela, soit c'est devant les tribunaux que vous aurez à répondre de propos diffamatoires, injurieux et inadmissibles.
04:33Alors vous terminez votre question, je pense qu'ici personne n'y répondra parce que vous ne méritez pas de réponse.
04:40Mais retirez ce que vous avez dit et présentez vos excuses.
04:44J'aimerais terminer mon intervention.
04:46Présentez vos excuses.
04:48J'aimerais terminer mon intervention.
04:50C'est quoi cette question ?
04:52Présentez vos excuses.
04:54Il y a quand même beaucoup de choses à dire là-dessus Sébastien Lignier.
04:58Il y a plusieurs choses.
04:59Il y a la clochette là, c'est incroyable.
05:02Les cris de la gauche, je suis toujours surpris.
05:05On est à une réception de l'hôtel Ibistyle de la Porte d'Orléans ?
05:09On n'est pas sur les mêmes références.
05:11Non mais moi je suis toujours surpris à la fois des cris de la gauche qui refusent absolument tout débat.
05:16On peut juger l'emploi des mots, l'expression, etc.
05:19Déjà moi j'ai appris une chose, c'est que je ne savais pas qu'un conseil de Paris n'était pas un lieu sacralisé de liberté d'expression.
05:25Comme c'est le cas par exemple à l'Assemblée Nationale où vous ne pouvez pas être poursuivi pour les propos que vous tenez à l'Assemblée Nationale.
05:30Ce qui me paraît normal.
05:31On est dans une arène démocratique.
05:33Il y a des échanges, des échanges parfois houleux.
05:36Mais j'ai envie de dire que c'est un peu le but du jeu, surtout que dans le cas de la mairie de Paris.
05:39Excusez-moi mais Laurent Nunez, le préfet, a sorti il y a quelques jours à peine des chiffres qui sont affolants sur la capitale
05:45qui est devenue une espèce de coupe-gorge gigantesque.
05:47On a 35 faits de coups et blessures volontaires par jour à Paris.
05:5135 !
05:52Donc évidemment qu'il y a une question qui se pose.
05:54Et donc la gauche me choque toujours par son refus de débattre.
05:59Et de l'autre côté, on peut quand même rappeler qu'il y a une partie de la droite,
06:02alors pas le groupe de Rachida Dati, mais il faut savoir qu'à Paris il y a plusieurs groupes de droite avec des conseillers LR.
06:09Les groupes de gauche s'entendent, on les entend.
06:10Les groupes de gauche crient.
06:11Mais ensuite, après la séance, vous avez plusieurs conseillers de droite à la fois d'Edouard Philippe voire de LR
06:17qui ont demandé à Nelly Garnier de retirer ses propos.
06:22Donc même la droite finalement cède à cette pression de la gauche qui évidemment parle de diffamation,
06:28qui parle ensuite, qui va publier la vidéo en boucle sur les réseaux sociaux pour faire monter la sauce.
06:32Et donc la droite, en tout cas une partie, cède à cette gauche-là.
06:35On verra ce que dira le tribunal.
06:37Laissons-lui le choix d'apprécier les mots qui ont été énoncés par Mme Garnier.
06:46Mais il y a une chose sur laquelle on ne peut pas débattre, on ne peut pas discuter parce que c'est indiscutable.
06:53C'est le fond, sur le fond évidemment, que la gauche a toujours défendu,
06:58et notamment dans ces affaires dramatiques et qui nous frappent de plus en plus fréquemment dans ce pays,
07:03a toujours défendu la culture de l'excuse, qu'on a appelée peut-être un peu rapidement la culture de l'excuse.
07:09En gros, le délinquant était victime de la situation sociale, en gros victime du capitalisme pour être simple.
07:16Victime de ces riches qui sont...
07:18Bon, c'était la gauche française, et il faut bien reconnaître aussi que la droite n'a pas toujours été capable,
07:23lorsqu'elle a été au pouvoir, de redresser le bateau.
07:27Néanmoins, sur le fond, il n'y a rien à dire, c'est évidemment indiscutable,
07:31et c'est pour ça qu'il faut encourager aujourd'hui un certain nombre de responsables,
07:35dont M. Retailleau, mais pas seulement lui, d'essayer de changer, comme il l'a dit d'ailleurs,
07:41un état de droit qui est en réalité inopérant.
07:46Et il faut aujourd'hui que ce pays se dote, notamment dans le domaine de la rapidité de la justice,
07:52notamment dans le domaine des sanctions, qu'elles soient longues, moyennes ou courtes,
07:57il faut que ce pays se dote d'un état de droit qui corresponde à la réalité que nous vivons, hélas, tous les jours, et qui n'est pas gaie.
08:05Mais, j'en reviens encore sur la forme, pardonnez-moi...
08:08C'est effroyable, c'est une mégère !
08:11Non mais moi je vais acheter une clochette, je vais demander aux équipes de Repensoir de me fournir une petite clochette,
08:16dès que vous criez trop, dès que vous n'êtes pas d'accord avec moi, vous imaginez une petite clochette ?
08:21Clochette, ta gueule ! Clochette, ta gueule !
08:23Non mais en fait, voilà, juste présente tes excuses et puis après on verra si t'as le droit...
08:27Mais elle refuse de lui laisser terminer une phrase !
08:29Mais c'est fou !
08:31Heureusement elle n'est pas candidate, si j'ai bien compris, elle l'a annoncée...
08:36Jean-Claude, il n'y aura pas...
08:38Elle a fait assez de dégâts comme ça !
08:40Il y a des continuités de politique, Jean-Claude Dassier !
08:43Et bien, rien n'interdit à la droite de gagner Paris l'année prochaine !
08:47Et ça dépend quelle droite !
08:48Moi quand je vois qu'une partie de la droite dénonce les propos de Nelly Garnier, ça m'inquiète !
08:52Vous parlez du fait qu'il fallait réformer l'état de droit, certes,
08:54mais il faut aussi avoir aux manettes des responsables politiques qui assument les propos à la clochette !
09:01Écoutez Nelly Garnier, invité hier soir de Pascal Praud sur CNews.
09:06J'ai mis en cause une idéologie.
09:08Vous voyez, moi ce que je trouve inacceptable, c'est pas ce que j'ai dit.
09:11Ce qui est inacceptable, c'est qu'un enfant de 14 ans, il meurt en sortant d'un entraînement de sport,
09:16tué par des jeunes qui étaient identifiés dans un quartier où on savait qu'au moment des entraînements de sport,
09:21il y avait des problèmes parce qu'il y avait des phénomènes de raquettes.
09:24C'est ça qui est inacceptable.
09:26Est-ce que Mme Hidalgo, vous l'avez entendu avant aujourd'hui ?
09:30Philippine, vous vous souvenez que la seule chose qu'elle a eu à dire, c'est qu'il ne fallait pas qu'il y ait d'instrumentalisation,
09:35qu'il n'y ait pas d'amalgame.
09:37Vous avez des parents qui se disent, mon enfant est en fac, mon enfant va au sport,
09:41et ils ont peur de cette mauvaise rencontre qui n'est pas un fait divers.
09:46Moi, de toute manière, Adi Hidalgo, pour moi, elle est décrédibilisée à vie sur cette question,
09:51comme tous les maires, notamment de gauche, dans des villes qui sont pronts à la délinquance.
09:56Tous les maires qui refusent d'armer leur police municipale, pour moi, sont disqualifiés.
10:02Ça me paraît être une mesure de bon sens tellement évidente.
10:06On le sait, le matériel, il existe.
10:08M. Piolle qui disait, je vais enlever moi-même les caméras de surveillance et je vais les vendre à M. Estrosi.
10:14Vous aviez le parti des écologistes et des insoumis qui demandaient à même désarmer la police nationale.
10:20On en est à ce niveau-là de délire.
10:22Pour moi, à partir du moment où on refuse d'armer sa police municipale,
10:24ce qui est quand même la base d'une police aussi, c'est d'être armé et de pouvoir répondre,
10:27on ne peut même pas prétendre comprendre les faits.
10:31La société française est malade, elle souffre de beaucoup de maux,
10:35mais notamment dans le domaine de la sécurité, ce que nous vivons est absolument effroyable.
10:40Je ne sais pas si on va revenir sur ce qui s'est passé avec Owen,
10:45cet enfant de 11 ans qui est mort.
10:48Je n'arrive pas à m'en remettre.
10:50C'est absolument inacceptable.
10:52La France n'arrive pas à s'en remettre.
10:55Oui, bien sûr.
10:56J'ai vu que beaucoup de familles, beaucoup de parents se précipitent dans les boutiques spécialisées
11:01pour acheter des marqueurs, savoir où leur enfant est.
11:04Voilà où nous en sommes.
11:06Il serait quand même temps, notamment en effet, mon cher Sébastien,
11:10de reprendre l'état du droit qu'il était et qu'il devrait devenir.
11:17On parlera également de messieurs Retailleau et Wauquiez, puisque le sujet vous passionne.