Gilles-William Goldnadel : «Le Maroc et l'Algérie ont le droit de se préférer à la France»

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L'avocat Gilles-William Goldnadel à propos du frère du terroriste assigné en résidence en France : «Le Maroc et l'Algérie ont le droit de se préférer à la France.»

Transcript

00:00Et là, il n'y a pas de solution ? Qu'est-ce que vous allez faire ?

00:03Mais en fait, il n'y a pas de solution si le...

00:05Le Maroc et l'Algérie ont le droit de se préférer à la France.

00:12Ils ont le droit, pardon, je suis désolé de le dire, il n'y a pas de...

00:15Mais qu'est-ce qui va se passer ?

00:17Si le Maroc et l'Algérie...

00:18Je pense que reprendre ces nationaux, surtout que celui-là n'est plus français,

00:21est une obligation pour un État.

00:23Mais il se trouve qu'il ne veut pas.

00:25Il se trouve que le Maroc...

00:27Ils n'ont pas envie d'être djihadistes sur leur terrain, en fait.

00:29Il me dit qu'il a raison, en fait. Il me dit qu'ils ont raison.

00:31Il provoque.

00:32Le Maroc a observé la manière dont les enfants de ces immigrés

00:38avaient été élevés en France.

00:40C'est une assez bonne observation.

00:42On aurait pu penser que l'amélioration de la relation franco-marocaine,

00:45dont on a pu tester...

00:47Mais vous pensez que le Maroc a envie d'être djihadiste sur son terrain ?

00:53Surtout après la décision française sur Sarah Occidental,

00:56c'est-à-dire tout simplement aux dirigeants marocains.

00:59Sur ce dossier-là, nous vous demandons prestement

01:01de prendre une décision.

01:03Reprenez un djihadiste sur votre terrain.

01:05Le Maroc, en fait.

01:07On reconnaît le Sarah Occidental pour le Maroc.

01:09Si vous étiez vous, citoyen marocain,

01:13que votre chef d'État acceptait sur votre sol un djihadiste,

01:17vous diriez, mais il ne va pas bien, mon dirigeant.

01:20Enfin, il défonce ses intérêts.

01:22Il n'est pas français. Il est marocain.

01:25Enfin, je connais bien le Maroc.

01:29Si tu savais ce que les Marocains pensent de la génération,

01:33la deuxième génération des Marocains en France.

01:36Ils ont une très piètre opinion.

01:38Mais ce n'est pas ça la question.

01:39La question est du rapport de force, William.

01:41Il ne s'agit pas de leur demander que ça leur fasse plaisir.

01:44La question, c'est de faire du rapport de force.

01:46J'essaie d'expliquer pour quelles raisons

01:48les Marocains ne se battent pas pour hériter Richard Véran.

01:54Sous-titrage Société Radio-Canada

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