"Macron, de Davos à Sainte-Hélène" : la charge de Philippe de Villiers - Vidéo Dailymotion

Le JDD

Le fondateur du Puy du Fou revient sur les maux qui accablent la France depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron à la tête de l’État, dressant un portrait sombre du pays, entre perte de souveraineté et économie à la dérive...

Transcript

00:00J'ai été fasciné cette semaine par le face-à-face à distance

00:04entre deux personnages qui représentent deux mondes.

00:08Le premier personnage, c'est Bernard Arnault,

00:11un grand capitaine d'industrie qui crée la richesse,

00:14qui innove, qui invente, qui est considéré dans le monde entier

00:18et qui est un vrai patriote.

00:20Je le connais personnellement puisque c'est grâce à lui

00:23qu'on a démarré en Vendée les parcs tertiaires qui s'appellent les Vendéopoles,

00:26avec Vuitton, Maroquinerie.

00:28Et je peux témoigner que c'est un grand patron

00:31qui s'occupe des grandes choses et des petites choses,

00:33des gens importants et des petits gens.

00:36Il est très humain.

00:37Alors, face à ce personnage, on a découvert

00:39le ministre de l'économie qui s'appelle Éric Lambart,

00:41qui incarne physiquement l'impôt,

00:43qui sort de la Caisse des dépôts,

00:44qui est un homme sorti tout droit de l'État profond

00:47et qui, en fait, identifie la prospérité d'un pays

00:50à l'étatisation de l'économie, à l'extension de la sphère publique

00:53et au nombre de fonctionnaires.

00:55Ces deux univers ne peuvent pas se parler.

00:57Seulement, voilà, on a le record du monde des prélèvements

01:00et un des records du monde du déficit commercial,

01:02du déficit budgétaire, de l'endettement.

01:04Le pays coule.

01:06Et sur qui s'acharne-t-on ?

01:08Sur ceux qui font tourner le pays

01:10et qui apportent quand même un peu de richesse.

01:12Et le responsable de tout ça, c'est Emmanuel Macron.

01:14Je fais le lien entre ce face à face,

01:16entre le grand patron, créateur de valeur ajoutée,

01:19et le ministre de l'économie,

01:21et celui qu'on appelait le Mozart de la finance.

01:24Le Mozart de la finance est devenu un genre de pipeau

01:26qui pipote avec l'impôt.

01:28Emmanuel Macron, en fait, est devenu un président très impopulaire.

01:32Il veut durer jusqu'en 2027.

01:34Or, s'il est impopulaire, c'est parce que son bilan est désastreux.

01:38Le destin de la France est en jeu.

01:40Et il a abîmé l'État.

01:43Il a abîmé la société.

01:45Il a abîmé la nation.

01:47Ses parrains ne le reconnaissent plus.

01:49Ses parrains sont déçus.

01:50L'un d'entre eux s'est exprimé, Alain Minc,

01:52pour dire que ceux qui l'ont connu sont désespérés.

01:56Alain Minc, Jacques Attali,

01:57sont allés le chercher avec une poêle à frire.

02:00Ils lui ont appris le happy management.

02:02Ils lui ont appris à communier sous les deux espèces

02:05du multiculturalisme et du progressisme.

02:08Et eux, ils savent,

02:10et ils savent depuis le début,

02:11ce que les Français découvrent.

02:12Qu'en fait, sa nation secrète est Emmanuel Macron.

02:16Ce n'est pas la France charnelle.

02:18Sa nation secrète, c'est une patrie cosmique

02:20dont les voisins affectifs sont les Global Shapers,

02:24les fashionneurs mondiaux du capitalisme et de surveillance.

02:27Un jour, je parlais avec lui.

02:29Du temps, on avait des bonnes relations, amicales.

02:32Je fredonnais devant lui et Brigitte

02:34la chanson de Jacques Brel,

02:35« T'as voulu voir Zoul »

02:36et il a continué,

02:38« T'as voulu voir Vierzon »

02:39et on a vu Vierzon,

02:40on a vu Honfleur,

02:41t'as voulu voir ta mère,

02:41on a vu ta soeur, etc.

02:43Et à la fin, j'avais envie de lui dire,

02:45« Et tu verras bientôt Sainte-Hélène. »

02:48Cette présentation n'est pas une anticipation.

02:51C'est une pure fiction.

02:52Je vous souhaite une très bonne lecture.

"Macron, de Davos à Sainte-Hélène" : la charge de Philippe de Villiers

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