La ville de Nantes veut rendre les rues moins sexistes

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Transcript

00:00Gilles Vernet, elle a encore un coup de cœur.

00:02Elle a pris une initiative magnifique.

00:04Elle va refaire la ville.

00:06Et pour refaire la ville, elle a réuni 25 femmes

00:08et personnes LGBTQIA+,

00:10et elle leur a demandé de faire une ville

00:12plus égalitaire, plus féminine,

00:14une ville remodelée, pour que les femmes

00:16s'y sentent bien, que les femmes soient en sécurité.

00:18Les trottoirs, l'éclairage, tout va être refait.

00:20L'arrêt des LGBTQ pour que les femmes soient en sécurité,

00:22qu'elles s'occupent de la ville, qu'elles s'occupent des dealers.

00:24C'est ce qu'elle fait la ville.

00:26Et des délinquants qu'il y a dans la ville de Nantes, au lieu de Versailles.

00:28Arrêtez de dire ces bêtises.

00:30Quel est le rapport avec les trottoirs ?

00:32Qu'elles s'occupent de la délinquance qu'il y a à Nantes,

00:34au lieu de s'occuper des trottoirs et de la lumière.

00:36Ça en fait partie que les femmes

00:38se sentent en sécurité en rapportant certains quartiers.

00:40L'éclairage public.

00:42Encore une fois, on verra mieux les délinquants.

00:44On les verra de loin.

00:46Donc ça commence par 3 lieux.

00:48Et comme ça va bien marcher,

00:50nul doute que ça va s'étendre.

00:52Et j'aimerais que toutes les villes françaises fassent pareil.

00:54Les hommes et les enfants, ils ont le droit de marcher.

00:56C'est pour l'égalité.

00:58Les hommes ne se font pas agresser.

01:00C'est pour rendre la vie légalitaire.

01:0225 femmes et personnalités LGBT.

01:04Je ne veux pas que la sécurité soit faite avec 25 femmes.

01:06Je veux que la sécurité soit faite avec les hommes et les femmes.

01:08Géraldine, moi je vais vous dire l'histoire.

01:10Gilles Vernet, de toute façon,

01:12il veut opposer les riches et les pauvres.

01:14Il veut opposer les hommes et les femmes.

01:16Il veut opposer les catholiques aux autres religions.

01:18On le voit toujours.

01:20On a compris un petit peu son petit manège.

01:22Depuis le début de l'émission.

01:24Mais ça pour moi,

01:26c'est opposer les hommes et les femmes.

01:28C'est n'importe quoi.

01:30C'est n'importe quoi.

01:32Le sujet de la sécurité des femmes,

01:34c'est autant pour les hommes que pour les femmes.

01:36C'est pas les femmes qui doivent s'occuper de la sécurité des femmes.

01:38Il ne faut pas mettre les hommes et les femmes en opposition.

01:40Les hommes, ils n'ont pas idée là-dessus.

01:42Les mots sont importants.

01:44D'abord, c'est strictement politique.

01:46Vous verrez qu'elle ne fera rien.

01:48Envisage de décliner dans le courant de l'année.

01:50Envisage, exactement.

01:52Donc, il n'y aura rien.

01:54Il n'y aura rien.

01:56Allez demander aux habitants de Nantes

01:58dans quel monde ils vivent.

02:00Allez faire un micro-trottoir à Nantes

02:02et vous allez voir dans quel état ils sont.

02:04Vu justement la délinquance,

02:06elle est obligée de réagir.

02:08Donc, elle balance ça, mais c'est politique.

02:10Mais ça ne veut rien dire.

02:12Il veut rendre ses rues moins sexistes.

02:14Comment tu rends des rues moins sexistes ?

02:16Plus sûres, plus éclairées, plus végétales.

02:18Il va y avoir des arbres ?

02:20Des fleurs, puisque les femmes aiment les fleurs.

02:2225% des femmes déclarent avoir peur dans la rue.

02:2425% de mes...

02:26Mais pas que des femmes.

02:28100% des Nantais déclarent avoir peur dans la rue.

02:30J'ai dénanté toute la journée

02:32des auditeurs de Nantais,

02:34des auditeurs Nantais au téléphone, à la radio.

02:36Toute la journée, ils disent que Nantes

02:38est devenue catastrophique, tout comme Rennes,

02:40tout comme Grenoble, tout comme Montpellier.

02:42Les femmes, elles ont des familles.

02:44Il y a au moins un sujet sur lequel les rues sont sexistes,

02:46c'est leur nom.

02:48Il y a un déséquilibre monumental

02:50entre les noms des hommes et les noms des femmes.

02:52Et ce n'est pas parce que son manque

02:54de femmes qu'ils pourraient avoir une rue à leur nom.

02:56Ce ne sera pas moins agressé dans une rue à Paris.

02:58C'est des noms de mecs.

03:00Par exemple,

03:02l'aviatrice Adrienne Boland,

03:04ça a été la première femme à survoler en avion

03:06la Corvière des Andes.

03:08Adrienne Boland, toi, t'es Patrick Boulay.

03:10Peut-être,

03:12mais Canny Claudel n'a pas de rue à son nom à Paris.

03:14Ce ne sera pas moins agressé dans une rue.

03:16Je ne te parle pas de la sécurité,

03:18je te dis que les rues sexistes,

03:20c'est parce qu'elles ont tout le temps des noms de mecs.

03:22Tu as calé dans l'impasse Mimi Maty,

03:24mon mère de pain.

03:26Ce qui n'existe pas non plus, d'ailleurs.

03:28Sur ce que dit Thomas,

03:30si je peux me permettre,

03:32je comprends plus ce que dit Thomas

03:34que ce que dit Gilles.

03:36Non, je ne suis pas d'accord.

03:38Là, là-dessus, je peux comprendre.

03:40Ça, à la limite.

03:42Je pourrais juste rajouter un exemple.

03:44Il y a des rues, Michel.

03:46La Françoise Barré-Sinoussi,

03:48c'est la chercheuse qui a découvert le virus du VIH.

03:50Elle est très peu connue par les gens publics.

03:52Moi, je pense qu'elle mériterait une rue à son nom.

03:54Elle mérite même une porte de périph'.

03:56Oui, sans problème.

03:58Un boulevard, même si on ne peut pas.

04:00Merci.

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