L'édito de Laurence Ferrari : «Il n'aurait jamais dû franchir les digues de la bien-pensance»

Dans son édito du 28/01/2025 dans Punchline, Laurence Ferrari revient sur le «sentiment de submersion» migratoire évoquée par François Bayrou.

Transcript

00:00Un mot qui n'aurait jamais dû franchir les digues de la bien-pensance.

00:04Submersion.

00:05Il a été lâché par le Premier ministre lui-même

00:08pour parler de la situation migratoire dans notre pays.

00:11Un sentiment de submersion, disait-il hier,

00:14quand vous avez l'impression de ne plus reconnaître votre pays,

00:17les modes de vie, la culture dans un certain nombre de villes et de régions.

00:21Aujourd'hui, François Bayrou tente de rectifier le tir

00:24et nous jure qu'il voulait parler uniquement de la situation à Mayotte.

00:27Mais chacun a bien compris,

00:29il s'agissait seulement d'amortir la portée symbolique de ce mot.

00:33Car de la submersion au grand remplacement,

00:35il n'y a qu'un pas que le centriste ne saurait franchir.

00:39Puisque ce serait réellement franchir le Rubicon

00:42pour une gauche qui voit de l'extrême droite partout et donc nulle part.

00:45Malheur à celui qui ose dire ce qui se passe

00:47et surtout, celui qui ose voir ce qu'il voit.

00:50On va en débattre aujourd'hui dans Punchline.