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80 ans de la libération d'Auschwitz : Esther Senot, rescapée du camp d'extermination, livre son témoignage pour l'Histoire
Europe 1
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27/01/2025
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News
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00:00
Esther Senaud, c'est un grand plaisir, un grand honneur de vous recevoir sur Europe 1.
00:07
Je vais faire appel à votre mémoire, parce que la mémoire c'est important,
00:13
et parce qu'un jour il n'y aura plus de mémoire, et notre but, à vous, à moi, ce soir,
00:18
c'est que justement, ça n'arrive pas, qu'il y ait cette mémoire,
00:23
tout au long des prochaines décennies et des prochains siècles,
00:26
de ce qui s'est passé dans cette période de l'histoire.
00:29
J'espère que je n'aurai pas une mémoire trop défaillante.
00:32
En fait, vous savez, j'ai presque vécu un siècle d'histoire.
00:36
Alors évidemment, selon ce que vous allez m'interroger, qu'est-ce qui sera votre disposition ?
00:41
Dans ce documentaire dont on parle ce soir, il est question, bien sûr, de ce camp
00:47
qui porte un nom qui est connu, j'allais dire, de nombreuses personnes dans le monde,
00:55
mais en réalité, il y a encore trop peu de personnes qui savent exactement ce qui s'est passé là-bas.
01:02
Vous aviez 15 ans, lorsque vous êtes arrivé à Auschwitz, après un voyage désastreux de quatre jours.
01:13
C'était trois jours, ça suffisait largement.
01:15
Trois jours, il y a eu la rafle, il y a eu le voyage, il y a eu le camp.
01:22
Quel souvenir avez-vous de cette période-là ?
01:26
Je me suis retrouvé à Drancy.
01:28
Alors là, c'était le 25 août 1943.
01:32
J'ai tout de suite été désigné pour faire partie du prochain transport qui devait quitter Paris,
01:37
soi-disant pour aller travailler en Allemagne.
01:40
Alors on était un peu sceptiques parce que dans le camp, il y avait des femmes, des enfants.
01:44
On se disait, qu'est-ce que ces gens-là vont faire dans un camp de travail ?
01:46
Les gendarmes, parce que c'était des gendarmes français à Drancy.
01:50
Alors les gendarmes nous disaient, on ne va vous inquiéter pas, vous les jeunes, vous irez travailler.
01:54
Le soir, ce sera un recoupement familial.
01:57
À aucun moment, on se dit, il va nous arriver quelque chose de terrible ?
02:01
Absolument pas, même à Drancy.
02:04
Même la façon dont on remplit les wagons ?
02:09
Il n'y a pas de siège, vous êtes debout.
02:11
À aucun moment, vous vous dites, c'est anormal ?
02:13
Là, quand j'étais à Drancy, non.
02:15
Donc on nous a envoyé sur la gare de Bobigny,
02:19
et là, il y avait un train avec des centaines de wagons à bestiaux.
02:25
Alors on nous a précipité dans ces wagons à bestiaux, à 50, 60 personnes.
02:30
On nous a mis un seau d'eau pour boire, parce que le 2 septembre, il faisait très chaud.
02:35
Et on nous a mis un tonneau pour les besoins hygiéniques.
02:39
Et le train est parti.
02:41
Alors vous dire, le premier jour...
02:44
Et là, vous vous êtes dit, ce n'est pas normal ?
02:46
Oui, là déjà, on se demandait, mais enfin, toujours pas dans l'idée.
02:50
Ce voyage, nous, c'était pour aller travailler dans les grands travails.
02:55
Alors finalement, on s'est trouvé compressés dans ce wagon,
02:59
avec des femmes qui avaient des bébés qui hurlaient,
03:01
des personnes âgées qui tombaient et qui ne pouvaient plus respirer.
03:05
Enfin, ça a été le premier jour, on avait quand même encore un peu d'eau, il faisait très chaud.
03:10
Mais le soir, le seau avait été épuisé.
03:13
Et puis, vous aviez des enfants qui avaient du mal à respirer.
03:16
Il y avait quelques hommes qui les prenaient sur les épaules.
03:19
Il y avait une petite lucarne grillagée.
03:22
Enfin, ça a été l'enfer.
03:24
Le deuxième jour, ça a été pire, parce qu'il n'y a plus...
03:27
Moi, c'est là que j'ai vu les premiers morts.
03:29
Vous avez vu des gens mourir devant vous et vous aviez 15 ans ?
03:32
Oui, qui étaient par terre et qui étaient décédés.
03:38
Des bébés que les femmes ne pouvaient pas allaiter.
03:43
Et puis, dans la nuit du deuxième jour,
03:45
ce fameux teneau hygiénique, il y avait une femme qui avait une couverture qui l'avait un peu camouflée,
03:51
si l'on peut dire.
03:52
Avec les soubresauts du train, le teneau s'est renversé.
03:58
Et le troisième jour, voilà dans quelles conditions on est arrivé,
04:01
quand le train s'est arrêté.
04:04
Et le train s'arrête et on est où ?
04:06
Alors, on est sur un immense quai, en béton,
04:10
qui fait je ne sais combien de kilomètres, dans la nature.
04:16
Et vous ne savez pas du tout où vous êtes, dans quel pays, dans quel...
04:20
Ah si, parce qu'à part la lucarne, vous savez, vous aviez des hommes qui voyaient.
04:24
Bon ben, on avait marqué Osh Fenshin.
04:29
Osh Fenshin, oui.
04:31
Vous savez, hein ?
04:32
Bon, alors là, les portes se sont ouvertes,
04:36
et c'est là qu'on a vu arriver les premiers Allemands.
04:38
Alors là, les Allemands, ils avaient appris ce qu'est la Judenrampe, la rampe des Juifs.
04:45
Et ensuite, donc vous sortez du train, on vous conduit quelque part ?
04:47
Alors, déjà, il a fallu sortir du train, vous savez, dans un wagon à bestos,
04:52
il n'y a pratiquement pas... il n'y a pas de marche, il n'y a pas de marche à pied.
04:55
Alors, quand on voit arriver les capots,
04:59
puis les Allemands avec des matraques pour nous faire descendre du train,
05:02
c'est pas évident, hein, les premiers sont tombés, ça a été une pagaille terrible,
05:06
enfin, les Allemands étaient bien organisés pour aligner tout le monde,
05:10
et là, on est resté, donc, alignés, les femmes, les enfants,
05:15
enfin, on était mélangés, là, devant les wagons.
05:19
On a vu arriver ce qu'on a su par la suite,
05:22
les premiers commandos, les sondaires commandos,
05:25
c'est ceux qui s'occupaient de transporter les corps au crématoire.
05:30
Alors, eux, ils venaient pour récupérer les bagages qui étaient dans le train,
05:34
de sortir les personnes qui étaient décédées,
05:37
et quand on était alignés sur le quai, il y avait beaucoup de femmes qui avaient un bagage à main,
05:42
si vous voulez, vous savez, de première nécessité,
05:45
il fallait aussi qu'elles récupèrent le bagage à main.
05:48
Donc, ils passaient dans les rangs, et devant furtivement, derrière nous,
05:52
parce qu'ils n'avaient pas le droit de nous parler, en nous disant,
05:55
ne prenez pas d'enfants avec vous, laissez-les aux personnes âgées.
06:00
Alors, on ne comprenait pas, parce que vous aviez des femmes qui avaient plusieurs enfants,
06:03
on en prenait un ou deux pour les soulager un petit peu.
06:07
Alors, on ne comprenait pas pourquoi qu'ils insistaient.
06:09
Finalement, ils sont partis, et là, il y a un Allemand qui est arrivé,
06:13
avec un haut-parleur, en disant, les femmes, les enfants, les personnes âgées,
06:17
il y avait des camions qui stationnaient sur le quai,
06:20
alors, c'était des camions avec une croix rouge, vous voyez, comme des camions sanitaires.
06:24
Alors, avec son haut-parleur, il disait, les femmes, les enfants, les personnes âgées,
06:27
le camp est à quelques kilomètres, vous montez dans les camions,
06:33
ça vous faciliterait l'arrivée au camp.
06:37
Alors, vous avez pratiquement 650 personnes qui sont montées dans les camions.
06:42
Et nous, on a été encadrés par les femmes SS,
06:46
et elles nous ont dit, bon, elles nous ont mis en filet, une par une,
06:50
et on a défilé, au bout du quai, il y avait trois Allemands, à l'autre bout du quai.
06:56
Alors, il y en avait un qui avait une badine, l'autre qui avait un chien, bien sûr,
07:00
et alors, on a défilé une par une.
07:03
Alors, ils nous regardaient des pieds à la tête,
07:06
puis sa badine, elle se baladait, comme ça, de droite à gauche,
07:09
il a fait deux files, on n'a pas compris.
07:11
Alors, je me suis trouvé dans la file de droite,
07:15
et on a été sélectionnés à 106 femmes.
07:19
Et toutes les autres ont été envoyées vers les camions.
07:22
Et à ce moment-là, les camions sont partis,
07:25
et nous, on est partis à pied.
07:28
On est partis à pied, le camp était à peu près à deux ou trois kilomètres
07:32
de l'endroit où on est arrivé.
07:34
Alors là, les portes se sont ouvertes, évidemment.
07:37
On a aperçu, enfin, on a eu une espèce de fumée noire, avec des odeurs.
07:43
Alors, Marie, elle m'a dit,
07:46
dis donc, qu'est-ce que c'est que ces trucs-là ?
07:48
Je lui ai dit, on nous a parlé de camp de travail,
07:50
ça doit être des égides de travail.
07:53
Ben oui, c'était des égides, mais pas pour le travail.
07:56
Alors, la spécificité du camp de Birkenau,
07:59
c'est qu'il y avait les capots derrière avec les matraques,
08:02
il ne fallait pas marcher, il fallait toujours courir,
08:04
il fallait être en mouvement.
08:06
Alors, on a commencé à courir dans l'allée centrale,
08:08
et il faut vous dire que le camp de Birkenau, il fait à peu près 175 hectares.
08:13
Alors, on est arrivé dans un bâtiment,
08:15
où là, on nous a dit de nous déshabiller, que nous allions prendre une douche.
08:19
Mais comme on était sélectionnés pour le travail,
08:21
on a pris une douche.
08:23
Évidemment, sans savoir s'en servir, puisqu'on n'avait rien.
08:26
Et ensuite, on nous a fait rentrer dans un bâtiment annexe,
08:30
où là, il y avait des grandes tablées rectangulaires,
08:33
avec des hommes derrière,
08:35
alors qu'ils nous ont rasés entièrement.
08:37
Les cheveux ?
08:39
Entièrement.
08:42
Et ils nous ont tatoué un numéro sur le bras,
08:45
en nous disant que maintenant, nous n'avions plus d'identité,
08:47
que de l'instant où on était interpellés dans le camp,
08:50
il fallait qu'on donne notre numéro en allemand.
08:53
Vous savez, quand vous ne parlez pas l'allemand,
08:55
et que vous débarquez dans un univers comme ça,
08:57
alors là, il y avait les femmes allemandes, les militaires,
09:01
qui passaient dans les rangs,
09:02
et qui, au hasard, demandaient à une femme comment tu t'appelles.
09:05
Vous savez, quand vous arrivez d'un pays civilisé,
09:07
vous donnez votre nom,
09:09
elles étaient immédiatement matraquées,
09:11
il fallait qu'elles disent en allemand.
09:13
Le numéro avec les chiffres en allemand ?
09:16
En allemand.
09:17
Alors évidemment, dans ces conditions-là,
09:19
on apprend vite.
09:21
Alors finalement...
09:22
Vous êtes resté combien de temps dans ce camp ?
09:24
17 mois.
09:26
Je crois que je suis le seul à rester deux hivers.
09:29
Ce qui s'est passé avec ces hommes
09:32
qui nous ont tatoué et rasé,
09:35
on leur a demandé à ce moment-là,
09:38
les gens qui sont montés dans les camions,
09:39
à quel moment on va les retrouver.
09:42
Alors là, en l'espace de deux heures de temps,
09:45
on a su comment fonctionnait le camp.
09:47
Les camions arrivaient directement devant les chambres à gaz,
09:51
et pour ne pas paniquer les gens,
09:53
parce que souvent dans les reportages,
09:55
vous voyez des files de gens qui sont calmes.
09:58
Ils attendent.
10:00
Alors pour ne pas paniquer les gens qui arrivaient dans les camions,
10:03
ils les faisaient rentrer dans un grand bâtiment
10:06
qui était tout carlé en blanc,
10:08
et il y avait des porte-panteaux numérotés.
10:10
Alors ils leur disaient,
10:11
déshabillez-vous, vous allez prendre une douche,
10:13
retenez le numéro du porte-panteau comme ça,
10:16
en sortant, vous récupérez vos vêtements.
10:18
Alors évidemment, les gens étaient calmes.
10:20
Malheureusement, 650 personnes sont rentrées dans ces fameuses douches,
10:25
et là il y avait des ouvertures sur le toit des baraques,
10:29
et les Allemands montaient avec des masques à gazer,
10:32
c'est là que les gens étaient gazés.
10:34
Alors on se regardait avec mon ami Marion,
10:37
nous on n'avait jamais entendu parler de chambre à gaz,
10:40
puis on disait, ils nous racontent n'importe quoi.
10:43
Et puis là, ces fameux secondaires commando ouvraient les portes,
10:49
ils attendaient que le gaz s'évacue un petit peu,
10:52
et ils sortaient les corps pour les emmener au crématoire.
10:55
Alors le crématoire, nous sommes là, on ne le connaissait pas,
10:58
on n'en avait jamais entendu parler.
11:00
Alors moi je demande aux hommes qui étaient là,
11:03
c'est quoi un crématoire ?
11:05
Ah ben une repos, c'est comme un four de boulanger.
11:09
Alors après, ils ont commencé à nous dire,
11:12
vous ne faites pas d'illusion,
11:13
vous êtes rentré par la porte, vous en sortirez par la cheminée,
11:17
tant que vous voulez travailler, vous travaillerez,
11:20
le jour où vous ne pouvez pas travailler,
11:21
vous irez comme tous les autres, finir dans la chambre à gaz,
11:24
il n'y a aucune possibilité de survie.
11:26
Enfin, ils nous ont décrit tout de suite comment fonctionnait le camp.
11:31
Ce qui s'est passé, c'est qu'au bout de trois mois,
11:35
nous avons été désignés pour les commandos extérieurs.
11:38
Travailler à l'extérieur, à transporter des matériaux de construction,
11:42
parce qu'à partir de 1943,
11:45
les Allemands avaient pratiquement occupé toute l'Europe,
11:48
les convois arrivaient de l'Europe entière,
11:51
donc il fallait agrandir le camp.
11:53
Donc on transportait des matériaux dans des grandes rouettes,
11:57
alors c'était à un kilomètre du camp,
11:59
on faisait les allers-retours,
12:01
et le soir, quand on rentrait,
12:03
alors là, ça a été le premier événement qui m'a vraiment très très marqué.
12:10
Quand on arrivait le soir,
12:12
parce que c'était 12 heures par jour qu'il fallait transporter ces rouettes,
12:17
alors il y avait des femmes qui ne résistaient pas,
12:20
qu'on traînait avec nous pour les ramener au camp.
12:22
Et à l'entrée du camp, il y avait toujours cet Allemand qui faisait la sélection.
12:27
Alors évidemment, toutes ces femmes étaient mises de côté,
12:31
alors on les entendait hurler,
12:33
parce que celles qui montaient dans le camion ne savaient pas où elles allaient,
12:36
mais celles qui travaillaient dans le camp et qui étaient sélectionnées,
12:39
alors ça a été épouvantable d'entendre ces femmes hurler,
12:42
qui savaient où elles allaient, elles.
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