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Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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Transcription
00:00Elisabeth Lévy est avec nous, Gilles, William Golnadel, Olivier D'Artigolle et Philippe Bilger sont là bien sûr pour parler notamment de Donald Trump.
00:09Je voulais qu'on voit cette première séquence de l'émission.
00:12C'était hier soir, lorsque devant ses fans, il a une nouvelle fois esquissé un pas de danse sur YMCA,
00:20ce qui en dit long cette séquence qu'est la présidence des Etats-Unis aujourd'hui.
01:30Bon, l'avion est un gâteau, vous l'aurez compris, il a un sabre, il va couper le gâteau.
01:35Je ne sais pas, Pierre-Philippe Bilger, vous pensez quoi lorsque vous voyez cette image ?
01:39Alors justement, je me suis beaucoup interrogé sur mon indulgence à l'égard de certaines vulgarités de Trump et d'autres chefs d'État étrangers
01:49par rapport à ma sévérité pour la classe politique française, parfois qui est vulgaire.
01:56Mais je crois que ça ne me gêne pas parce qu'on sait que ça fait partie d'une personnalité qui fera tout ce qu'elle a promis,
02:05y compris, alors cette bizarrerie pour moi ce n'est pas vraiment mon genre,
02:10mais je trouve que ça fait partie d'un être dont on sait de toute manière que parce qu'il est comme ça,
02:18il sera aussi formidable dans l'application d'un programme.
02:22Mais c'est très intelligent ce que vous dites, ça ne m'étonne pas d'ailleurs.
02:25C'est une sorte de pléonasme.
02:26Mais oui, en fait vous dites que cet homme est sincère, authentique et que tout passe parce qu'il y a des résultats.
02:34S'il n'y avait pas de résultats, rien ne passerait.
02:36Il y en a depuis deux jours.
02:37Non mais avant, il a quand même un parcours.
02:40Et puis il a déjà tenu des engagements en très peu de temps.
02:44Que voulez-vous dire ?
02:46Non mais pour aller dans le sens de Philippe, moi j'aimerais mieux en réalité que la politique soit incarnée par des gens très distingués
02:54qui ont lu tous les livres, des puits de culture, etc.
02:59Ce n'est plus le cas et je pense qu'en fait on a besoin…
03:01Ça n'a jamais été le cas.
03:02Un combattant n'est pas un saint.
03:04Écoutez Ben Gourion ce n'était pas un saint mais c'était un homme de culture.
03:07De Gaulle ce n'était pas un saint mais c'était des hommes de culture.
03:09Je ne vous ai pas parlé de saint.
03:11Je vous ai parlé de manière.
03:13Mais on est dans un monde où on a besoin de gens brutaux et imprévisibles.
03:18Si ?
03:19Oui, parce qu'avant non.
03:21En tout cas j'ai lu François Fillon.
03:24J'ai trouvé vraiment intéressant ce qu'il a écrit sur Twitter.
03:26« L'investiture du nouveau président des Etats-Unis provoque en France des réactions démesurées
03:30qui illustrent nos faiblesses et notre déclassement.
03:33Qu'on se mette en scène à Washington pour célébrer l'arrivée d'un véritable Missy
03:37ou qu'on voit dans Elon Musk l'héritier d'Hitler.
03:40Ces caricatures en disent hélas beaucoup sur l'état de notre pays. »
03:43C'est vrai, j'ai employé le mot de névrose depuis hier.
03:46Ce qui se passe sur X est une névrose française.
03:50Ça ne se passe pas en Italie, en Espagne, en Angleterre de la même manière.
03:53Donc il y a quelque chose.
03:54On en reparlera bien sûr tout à l'heure de X.
03:56Mais ce qu'on entend maintenant sur X, et vous entendrez des députés socialistes,
04:01c'est une folie.
04:03C'est une folie.
04:04On a basculé dans la folie.
04:05Vous l'entendez sur CNews.
04:07On a l'habitude.
04:08Oui, mais vous verrez.
04:09Elisabeth Guedel sur l'immigration illégale.
04:12Écoutez ce qu'elle a dit aujourd'hui.
04:15« Donald Trump avait promis qu'il allait frapper vite et fort en matière de lutte
04:18contre l'immigration illégale et ça se concrétise.
04:21Dès qu'il a prêté serment, l'application qui permettait aux migrants sans papier
04:25de prendre rendez-vous en ligne pour le traitement de leurs dossiers a été désactivée.
04:30C'est une application mise en place par l'administration Biden
04:33et tous les rendez-vous ont été annulés.
04:36Côté décret est entrée en vigueur la déclaration d'urgence nationale
04:39à la frontière avec le Mexique.
04:40Donald Trump peut désormais faire appel à l'armée à la frontière sud.
04:43D'autres décrets vont être contestés devant les tribunaux,
04:47comme la remise en cause du droit du sol pour la citoyenneté américaine.
04:51Donald Trump ne peut pas supprimer ce droit inscrit dans la Constitution
04:55par un simple décret, mais il peut le fragiliser.
04:58Il a demandé à toutes les agences fédérales de ne plus délivrer de documents
05:02de citoyenneté américaine aux enfants nés aux Etats-Unis,
05:05de parents en situation irrégulière.
05:07Les associations de défense des migrants ont déjà prévu de saisir la justice.
05:11D'autres décrets vont mettre plus de temps à entrer en vigueur,
05:16comme l'accélération des expulsions à la frontière.
05:19On s'attend à des arrestations massives de migrants en situation irrégulière
05:24dans plusieurs villes des Etats-Unis.
05:26Dans les prochains jours, on parle de Chicago et de New York.
05:29Donc, Donald Trump a multiplié les décrets pour montrer sa détermination
05:34à lutter efficacement contre l'immigration illégale.
05:37On a beaucoup parlé du programme hier soir, on ne va pas en reparler ce soir.
05:40En revanche, les réactions françaises, elles m'intéressent.
05:42François Bayrou, c'est extraordinaire.
05:44François Bayrou a découvert le rapport de force et le retour du rapport de force.
05:48Fichtre.
05:49Gantre.
05:51Ce qui s'est passé avec la réélection du 47e président des Etats-Unis,
05:58a montré à quel point, désormais, sous toutes les latitudes de notre planète,
06:06le rapport de force, la volonté de dominer, était revenu au premier plan
06:12de l'histoire de notre humanité.
06:16Et pour cela, il est inimaginable que nous relevions ces défis en étant divisés.
06:22Dans l'injure, dans l'accusation réciproque,
06:25le choix que nous avons fait, c'est de nous regrouper
06:28pour précisément répondre aux défis qui nous attendent.
06:32Écoutez, on peut être inquiets.
06:36Ça ne vous dérange pas, monsieur ? Qu'est-ce qu'il se passe ?
06:39Vous ne voulez pas parler ?
06:41Non, non, non, pas du tout.
06:43Pardon, je vous avoue, non, je vous avoue humblement
06:48que la pensée de monsieur Bayrou ne m'inspire pas.
06:52Il est Premier ministre de la France.
06:55Oui, il est Premier ministre de la France, mais il a l'air de vouloir
07:00faire de sa faiblesse infinie une sorte de pouvoir.
07:06Il n'était pas obligé, très sincèrement.
07:10Au stade de dérélection où se trouve la politique française
07:14et l'Assemblée nationale, il n'était pas obligé de nous pondre
07:18un énième chapitre sur l'excès de domination de monsieur Trump.
07:23C'est tout ce que je veux dire.
07:25Oui, ça c'est intéressant.
07:27Vous voyez, j'ai bien fait de vous réveiller.
07:29Tout est souvent exagéré.
07:31Comment ?
07:32Tout est souvent exagéré.
07:34C'est-à-dire ?
07:35La manière dont vous pouvez présenter...
07:37Il découvre que l'Amérique est dominatrice.
07:39Franchement, c'est sérieux.
07:41Ça fait 200 ans que l'Amérique veut dominer le monde.
07:45Monsieur Berrou, il vient nous dire ça ce soir.
07:47C'est peut-être autre chose qui serait plus intéressant de dire, me semble-t-il.
07:51D'ailleurs, quand elle ne domine pas, on la critique, à tout hasard.
07:54Quand elle ne domine pas, quand elle ne veut pas s'occuper des affaires internationales,
07:57alors elle sombre dans l'isocialisme, on la critique.
08:00Il a pas dit qu'il voulait s'occuper des affaires internationales.
08:03Allez-y.
08:04Merci, Pascal.
08:05Je trouve que c'est un peu des banalités.
08:07On enfile des perles, c'est ça que je veux vous dire.
08:09Je n'aurais pas osé le dire.
08:11J'essayais plutôt de vous dire que tout me semblait exagéré,
08:15que ce soit dans le soutien à Donald Trump, mais pourquoi pas,
08:19ou là, le procès fait en nullité, en fait.
08:25Non, en banalité.
08:27En banalité, si vous le voulez.
08:30C'est pas pareil.
08:31C'est insignifiant.
08:32Sauf qu'il se trouve que, étant donné que je connais un peu sa pensée politique...
08:36Il n'est pas loin.
08:37Il n'est pas loin.
08:38Il se trouve que François Bayrou fait partie des hommes politiques
08:41qui ont écrit des livres.
08:43Laissez-moi terminer.
08:44Elle est flûtante, sa pensée politique.
08:46François Bayrou fait partie de ces politiques qui ont écrit des livres,
08:50et il les écrit personnellement.
08:52En 2012, abus de pouvoir.
08:54En 2017, fractures françaises.
08:56Et il se trouve que dans ses livres, vous ne les avez pas lus,
08:59mais cela n'est pas grave.
09:01Moi, je les lisais parce que j'étais opposant à François Bayrou à l'époque,
09:05au conseil municipal.
09:06Il se trouve que dans son projet européen,
09:09son antienne sur la nécessité d'une Europe,
09:13j'étais contre son projet européen dans ce qu'il portait politiquement,
09:16il a toujours appuyé sa pensée sur le projet européen
09:19concernant un rapport de force qui nous était terriblement défavorable
09:23concernant les Etats-Unis et la Chine.
09:25Il n'a cessé de le dire.
09:26Donc il ne découvre pas Mars,
09:28quand bien même M. Trump veut y mettre un drapeau américain.
09:31C'est ce qu'il n'a pas dit.
09:32Ils sont dans les illusions.
09:34Vous exagérez.
09:35Je vous aime beaucoup,
09:36mais vous exagérez.
09:37Ils sont dans les illusions.
09:38Mais non, le présenter comme ça.
09:40La France est dans les illusions.
09:42Prendre tout pour argent comptant.
09:44Alors écoutez, hier soir,
09:45non mais attendez, c'est insupportable.
09:46Parler de François Bayrou comme ça,
09:48je trouve que c'est déraisonnable.
09:50Il faut reconnaître qu'on a exagéré.
09:53J'étais le premier à dire ici, pour tempérer un peu,
09:56c'est vrai, le pro-Trumpisme primaire,
10:00je faisais la différence entre le parler et le faire.
10:05Eh bien oui, on est d'accord.
10:06Aller, avançons.
10:07Musk, il y a eu une petite polémique Musk aujourd'hui.
10:09Ah c'est merveilleux.
10:11Puisqu'effectivement...
10:12C'est merveilleux.
10:13C'est merveilleux.
10:14En fait, il n'y a aucune polémique à avoir,
10:17puisqu'il a parlé,
10:18il a fait ce geste en parlant de son cœur,
10:21et il a tendu le bras.
10:22Mais ça part de mon cœur, ça vient vers vous.
10:24C'est ça qui va venir.
10:25Mais cette fois-ci, je demande à parler.
10:27Oui.
10:28Ah ben voilà.
10:29Quand je ne parle pas, je me fais engueuler.
10:31Est-ce qu'on peut voir le geste ?
10:32C'est une alternative diabolique dans laquelle on me place dans cette émission.
10:35Est-ce qu'on peut voir le geste ?
10:36Il y a des gens qui n'ont pas vu le geste de Musk hier soir.
10:39Voyons le geste.
10:40Voyons le geste.
10:58Comment ça va, Bilger ?
11:05Je viens de commettre un salut nazi.
11:07Bien sûr.
11:08Ça va circuler.
11:09Golnadel, le juif, a fait un salut nazi.
11:11Ce qui s'est passé à l'extrême-gauche,
11:14notamment sur X, qu'ils veulent quitter,
11:17c'est qu'ils sont dans le désastre culturel et intellectuel
11:21dans lequel ils se sont trouvés.
11:24Ils sont à nouveau dans l'antinazisme devenu fou.
11:28Ils sont tellement à la rue intellectuellement et culturellement.
11:31Ils n'ont plus que ça comme fonds de commerce depuis CRSSSS.
11:34Pour m'amuser, j'ai produit par exemple M. Mélenchon faire comme ça.
11:42Je ne me serais jamais permis de dire à propos du leader du parti antisémite
11:47qu'il a commis un salut nazi.
11:49Réellement, là, on est redevenu.
11:52On est redevenu au degré zéro.
11:55Mais ça ne va pas empêcher M. Musk de bien dormir ce soir.
12:00Ça ne marche plus.
12:02Ils ont un diable de rechange.
12:04Vous dites que ça ne marche plus.
12:05Pardonnez-moi.
12:06Ce n'est pas pour moi.
12:07Benjamin Now, par exemple, qui est un homme remarquable,
12:10avec qui je travaille, qui est un jeune homme de 25 ans.
12:15Cet après-midi, il m'a dit que c'est quand même un vraisemblable ce geste-là.
12:21Voilà ce qu'il m'a dit.
12:22Vous l'avez lu au poteau, j'espère.
12:24Non, je le cite parce qu'il est journaliste.
12:26Parce que, comment dire, lui-même, je ne peux pas vous dire autre chose.
12:30C'est ce qu'il m'a dit.
12:31Vous l'avez chapitré.
12:32Mais je ne l'ai pas chapitré.
12:33Est-ce qu'il est possible de se dire que ce n'est pas un salut nazi
12:36tout en se disant que son attitude, c'est particulier, ce geste-là ?
12:39Non, mais il n'est pas très particulier.
12:44Vous avez raison, Pascal.
12:46Beaucoup de jeunes gens ont pris ce geste au premier degré.
12:50Bien sûr.
12:51Ils ont peut-être moins de culture.
12:53Peut-être qu'il ferait mieux, comme il est surveillé par les caméras du monde entier,
12:58peut-être qu'il ferait mieux de se surveiller.
13:00Mais je suis fascinée par le fait que Jean-Marie Le Pen ait mort depuis une semaine.
13:05Ils ont trouvé un diable de rechange.
13:07Ils ressortent exactement les mêmes choses.
13:09Et franchement, les médias, toute la journée, sont allés chercher des Juifs,
13:13des notables, des personnalités, pour valider.
13:17Comme devenus tout d'un coup des expertologues.
13:20Franchement, tout ça est ridicule.
13:23Tout ça est ridicule, je suis d'accord avec vous.
13:25Écoutez, M. Scholz, quand même.
13:27M. Scholz, c'est intéressant.
13:29Je vous ai parlé plusieurs fois de Thierry Breton ces dernières heures.
13:33Je vous ai dit que Thierry Breton avait dit que les algorithmes...
13:38Il a quitté la Commission européenne en septembre.
13:41Tant qu'il y était, tant qu'il discutait avec Musk,
13:43Musk n'avait jamais touché aux algorithmes.
13:46Très important.
13:47Les algorithmes, on ne peut pas y toucher.
13:49Si tu t'amuses à y toucher, c'est illégal et ça peut être compliqué.
13:53Et là, comme par hasard, comme par hasard,
13:55Bruxelles a déclenché une enquête, précisément sur les algorithmes,
13:59depuis 24 heures.
14:01La ficelle devient grosse, quand même.
14:03Pour tout vous dire, la ficelle devient grosse.
14:05Parce qu'ils sont dans un état de folie absolue sur Twitter,
14:09expliquant que c'est Twitter qui a fait Trump.
14:11Ce qui est ridicule.
14:12Alors, écoutez M. Scholz, par exemple.
14:14Ce qu'il a dit, parce que c'est M. Scholz
14:16qui est sans doute à l'origine de cette enquête.
14:18Parce qu'ils ne vont pas se laisser faire.
14:20Le camp du bien ne se laissera pas faire.
14:22Les Américains ne manquent pas de répondants non plus.
14:25Oui, mais écoutez M. Scholz.
14:29Nous avons la liberté d'expression en Europe et en Allemagne.
14:32Chacun peut dire ce qu'il veut, même s'il est milliardaire.
14:39Et ce que nous n'acceptons pas,
14:40c'est le soutien à des positions d'extrême droite.
14:42Et c'est ce que je voudrais répéter encore une fois.
14:47Mais quand Barack Obama a soutenu Emmanuel Macron,
14:51ça ne gênait personne.
14:53Alors là, ce qui pose problème, c'est le soutien d'Elon Musk
14:56concernant la FD.
14:57Oui, bien sûr.
14:58Vous le savez.
14:59Qui est un parti d'extrême droite.
15:01Mais il y a quand même un parti légal.
15:02C'est un parti légal.
15:03Est-ce que c'est un parti d'extrême droite ?
15:05Oui, comme il y en a même.
15:06Et alors ?
15:07Il n'a pas les élections législatives à suivre.
15:11L'FD distribue des facs similés de billets d'avion
15:15à des Allemands,
15:17mais avec un nom à consonance étrangère.
15:19Pour leur dire, vous allez repartir.
15:21Ce qu'on appelle la remigration.
15:23Je trouve que dans le propos du chancelier,
15:25il y a une contradiction interne.
15:27On ne peut pas dire à la fois,
15:29on peut absolument tout dire,
15:31et immédiatement dire,
15:32mais on n'a pas le droit de dire quelque chose
15:34sur l'extrême droite.
15:36Ça paraît une aberration.
15:37Tout ça, d'abord, comme l'a dit très justement Elisabeth,
15:39ce parti est légal ou pas.
15:41Ça doit être effectivement le bon critère.
15:43Deuxième chose, Elon Musk,
15:45c'est à titre personnel qu'il parle.
15:47D'imaginer que parce qu'il parle sur son agora,
15:51il va influencer tout le monde,
15:53c'est grotesque.
15:55Si les ministres demandent, c'est quand même un problème.
15:57Si les ministres demandent, il faut 100 millions d'abonnés.
16:00Mais c'est grotesque.
16:02Donc parce qu'il dit ça,
16:04vous pensez qu'il influence ?
16:06Quand le milliardaire Soros
16:08distribue à tord et à travers,
16:12quand Soros distribue de l'argent
16:16à Open Society,
16:18qu'envoie ses bateaux
16:20pour justement que les migrants envahissent l'Europe.
16:22Pour sauver des gens en mer.
16:24Non, non.
16:26Open Society, ça veut dire ce que ça veut dire.
16:28C'est un projet internationaliste.
16:30Ça va au-delà du sauvetage.
16:33Ça encourage.
16:35C'est un projet d'éclatement des nations.
16:37Soros, il fait ce qu'il veut de son argent.
16:39J'ai jamais dit qu'il n'avait pas le droit de le faire.
16:41J'ai le droit de le critiquer.
16:43Bon, X. X, ouvrons.
16:45Il n'a pas le rôle de...
16:47Il y a une controverse sur les algorithmes.
16:49Mais il n'y a pas de controverse.
16:51Ah non, il n'y en a pas.
16:53Wall Street Journal, vous me validez la source ou pas ?
16:55Non, je m'en fiche.
16:57Ma source, c'est Thierry Breton.
16:59Il n'y a pas d'enquête.
17:01L'enquête est ouverte depuis hier.
17:03Le Wall Street Journal,
17:05je n'ai pas foi, évidemment, dans ce type de média.
17:07Thierry Breton, oui.
17:09Je ne peux pas vous dire.
17:11Thierry Breton est une commission européenne,
17:13et ça serait son intérêt, pourquoi pas, de dire le contraire.
17:15Je n'ai pas foi, effectivement, en ce média.
17:17Je ne peux pas vous dire autre chose.
17:19Il n'y a aucune preuve, pour l'instant,
17:21qu'il y ait eu la moindre manipulation.
17:23C'est ça, la vérité, Olivier.
17:25Le patron du réseau social X a confirmé
17:27qu'il détournait à son avantage l'algorithme
17:29de sa plateforme pour mettre en avant
17:31ses propres tweets et ceux du candidat Donald Trump.
17:33Avec cet environnement trumpiste
17:35sur les dernières semaines,
17:37qui arrivait sur nos comptes alors que nous avions
17:39peu d'attaches, j'ai envie de dire,
17:41avec ce monde-là.
17:43Et ça a influencé quelque chose ?
17:45Non, je veux simplement dire que
17:47vous faites preuve de naïveté
17:49concernant ces algorithmes.
17:51La vérité, le vrai combat,
17:53il est simple.
17:55Ces gens la veulent tuer.
17:57Twitter, je vous le dis tous les soirs,
17:59parce que Twitter permet d'entendre d'autres voix.
18:01Ça les rend dingues.
18:03Ça les rend fous.
18:05Ils ont perdu le contrôle du récit.
18:07C'est tout.
18:09Je veux ajouter
18:11que m'insupporte
18:13au niveau des principes bien davantage
18:15le fait d'entendre du soir au matin
18:17une critique unanime
18:19d'Anti-Trump
18:21sur une radio de service public
18:23que je paye.
18:25Il me semble qu'au niveau des principes...
18:27Attention, on ne regarde pas Twitter.
18:29Quel argument ?
18:31Je ne suis pas pour l'interdiction de Twitter.
18:33Je veux savoir comment ça marche.
18:35La pause.
18:37La pause et on va revenir avec X.
18:39Je veux assurer la folie qu'il y a.
18:41X, tous les soirs on l'a dit aussi,
18:43c'est parfois une poubelle.
18:45Ça fait 15 ans que...
18:47Ça fait 15 ans que c'est la même chose.
18:49Honnêtement, c'est pas pire qu'avant.
18:51C'est pareil, ça a toujours été pareil.
18:53Je me suis toujours fait insulter
18:55avant comme après.
18:57Depuis 8 jours, Roland Lescure,
18:59Le Monde, etc.
19:01Ils ont découvert Twitter.
19:03Quand Twitter suspendait Trump,
19:05ils trouvaient ça formidable.
19:07Tout ça est grotesque.
19:09Et qu'il continuait de tweeter
19:11l'ayatollah Khamenei.
19:13Ça ne posait aucun problème.
19:15Je vous propose de marquer une pause
19:17de la même manière.
19:19Lorsque Mme Rima Hassan comparait
19:21terroristes et résistants,
19:23sur Twitter.
19:25Je ne vous ai pas entendu remettre en cause...
19:27Twitter.
19:29J'ai cherché et je n'ai pas trouvé.
19:31Les chercheurs du CRNRS,
19:33ça c'est mieux que tout.
19:35Je fais juste une parenthèse sur le CRNRS.
19:37CRNRS scientifique,
19:39pas de problème.
19:41CRNRS sociologue, c'est unique au monde.
19:43C'est la France qui paye ça.
19:45C'est les chercheurs fonctionnaires,
19:47sociologues,
19:49qui en gros,
19:51la plupart pensent du même.
19:55N'enviez pas.
19:57Et c'est vous qui payez.
19:59N'enviez pas les américains.
20:01Des chercheurs fonctionnaires.
20:03Lancet et Nature, c'est la même chose.
20:05La dernière fois que ça existait,
20:07c'était dans le monde soviétique.
20:09Des chercheurs soviétiques.
20:11Vous avez eu le cynisme.
20:13Quand on dit qu'il faut tout changer,
20:15mais le CNRS, évidemment, là je vais faire des économies.
20:17Je vous assure, je vais faire
20:19des économies avec les gens du CNRS.
20:21Comme l'argentin ?
20:23Je vais faire des économies rapides.
20:25Je garde les scientifiques.
20:27A voir.
20:29Je garde les scientifiques.
20:31Tout le côté socio, je vous assure,
20:33je vais faire des économies rapidement.
20:35C'est quoi les économies que vous donnez au CNRS, vous ?
20:37Je comprends pas.
20:41Vous allez prélever,
20:43M. Prond, il va dire, je ne paye plus.
20:45Comment vous allez faire ?
20:47C'est un truc de langage.
20:49Je fais ça ou je fais ça.
20:51On supprime ?
20:53Pourquoi est-ce qu'on paye ça ?
20:55Pourquoi est-ce qu'on paye ?
20:57Pourquoi est-ce qu'on paye ça ?
20:59La pause.
21:01À tout de suite.
21:0521h.
21:07À 21h.
21:09Donald Trump, la revanche de l'Amérique.
21:11Grand format à 21h.
21:13Parfois, on utilise l'expression
21:15« ouvrir le capot ».
21:17Le CNRS, par exemple.
21:19Je n'en parlais jamais.
21:21Ça ne sert à rien du tout.
21:23Les sociologues.
21:25Les scientifiques.
21:27À rien du tout.
21:29C'est l'argent des Français.
21:31Tu peux les enlever demain matin.
21:33Ça ne sert à rien.
21:35Ça pose problème.
21:37Un État qui paye des gens
21:39à ne servir à rien.
21:41Vous êtes d'accord pour que la sociologie
21:43puisse à la faculté...
21:45Je peux répondre d'un mot ?
21:47Oui.
21:49Vu l'argent que ça coûte.
21:51Je peux répondre d'un mot ?
21:53Vous ne pouvez pas répondre d'un mot.
21:55La sociologie est devenue la science
21:57de l'effacement du réel.
21:59On peut se passer des sociologues.
22:01Vous avez bien fait de répondre.
22:03La polémique avec HelloKittX.
22:05HelloKittX.
22:07Ça vous fait marrer.
22:09Moi, ça ne me fait pas marrer.
22:11Il a ri. Je l'ai vu rire.
22:13Moi, ça ne me fait pas marrer.
22:15Parce que c'est votre argent.
22:17En plus, les gens disent n'importe quoi.
22:19Notamment sur les algorithmes.
22:21Écoutez HelloKittX.
22:23Ne quittez pas X tout de suite.
22:25On vous explique.
22:27Après avoir conquis les États-Unis,
22:29Elon Musk s'intéresse au reste du monde.
22:31Et X, c'est son cheval de Troie
22:33pour déstabiliser les démocraties.
22:35Dans cette vidéo,
22:37plusieurs personnalités appellent à la même chose.
22:39Selon eux, X serait un danger
22:41pour la démocratie.
22:43Il a diffusé de fausses informations
22:45sur l'intégrité de l'élection.
22:47HelloKittX est une application
22:49qui permet de faciliter le basculement
22:51d'une plateforme à l'autre.
22:53La plateforme CNRS HelloKittX
22:55vous permettra ainsi de recréer
22:57vos liens sociaux ailleurs.
22:59C'est en effet une équipe du Centre national
23:01de la recherche scientifique,
23:03un organisme public qui a développé
23:05cette application.
23:08Est-ce que ces chercheurs ont travaillé
23:10dans un cadre public ?
23:12Je rappelle que le CNRS est financé
23:14par de l'argent public.
23:16Qu'est-ce qu'il y a derrière ?
23:18C'est un peu fatigant de voir l'argent public
23:20qui porte de façon privilégiée
23:22ses idéologies de gauche.
23:24Donc l'argent public n'est pas fait
23:26pour financer le gauchisme.
23:28Depuis, plusieurs médias ont annoncé
23:30avoir quitté l'application
23:32le jour de l'investiture de Donald Trump.
23:34Comme le monde.
23:36D'autres départements ont aussi fait
23:38la même démarche.
23:40Si on peut faire des décrets comme Trump,
23:42on va en faire des économies.
23:44Je vous assure, on va en faire
23:46et ça va mieux marcher.
23:48Je vous propose d'écouter
23:50Vincent Trébuchet de l'UDR
23:52qui a interrogé Véronique Louage
23:54ministre chargée du commerce
23:56à l'Assemblée nationale cet après-midi.
23:58Dans la grande famille
24:00de la contrefaçon,
24:02j'appelle à la barre HelloKittX,
24:04application tricolore développée
24:06par des agents du CNRS
24:08avec l'argent du contribuable.
24:10Le premier centre de recherche public français
24:12dévoit-il le travail
24:14d'équipes entières pour coder
24:16une application qui siphonne
24:18les données d'utilisateurs X.
24:20Le tout au profit de personnalités
24:22politiques ne supportant plus
24:24la contradiction. La question se pose
24:26La gauche française
24:28détournerait-elle cet argent public
24:30pour sauver son nombre de followers ?
24:32Comment justifier
24:34que des agents de la fonction publique
24:36aient développé sur leur temps de travail
24:38avec les moyens du CNRS
24:40une opération politique
24:42sans rapport avec leur mission scientifique ?
24:44Avec le rachat
24:46de Twitter, et bien que
24:48la réglementation européenne prévoit
24:50que la communauté de recherche académique
24:52puisse avoir accès aux données de X,
24:54les API sur lesquelles s'appuyaient
24:56des centaines de projets de recherche
24:58ont visiblement été coupés.
25:00Pour continuer à étudier l'impact
25:02des réseaux sociaux, le laboratoire
25:04s'est tourné vers des alternatives
25:06dites ouvertes, telles
25:08que Blue Sky et Mastodon
25:10et a mis à disposition des utilisateurs
25:12une application pour leur permettre
25:14de reconnecter leurs abonnés,
25:16de ne pas perdre d'audience,
25:18et c'est important ainsi de poursuivre
25:20leurs projets de recherche.
25:22Toutefois, nous faisons un constat simple.
25:245 millions de Français
25:26s'informent quotidiennement sur X
25:28et chaque individu
25:30est libre, reste libre, de s'inscrire
25:32sur le réseau social de son choix.
25:34Il ne s'agit donc pas
25:36de se couper de ces 5 millions de Français
25:38ou d'arrêter de leur parler,
25:40mais plutôt d'obliger les plateformes
25:42à respecter les règles que nous nous sommes fixées
25:44si elles souhaitent continuer d'opérer
25:46en France.
25:48Merci pour ces aveux, madame la ministre.
25:50L'alliance de LFI-ALR est donc bien vivante.
25:52La réponse n'est pas arrivée,
25:54mais il n'y aura pas de sanctions.
25:56En dehors de cet aspect dérisoire des choses,
25:58ces gens-là n'ont plus qu'un seul fond de commerce,
26:00c'est l'intolérance.
26:02Je constate quand même
26:04qu'ils sont moins critiques
26:06envers la plateforme chinoise
26:08qui, très souvent, se répond
26:10en commentaire pro-islamiste
26:12qu'envers la plateforme amérienne.
26:14Donald Trump vient de rétablir.
26:16D'autre part, surtout,
26:18depuis le début de la pandémie,
26:20ces gens-là n'ont plus qu'un seul fond de commerce,
26:22c'est l'intolérance.
26:24Donald Trump vient de rétablir.
26:26Depuis des années, ils avaient le monopole.
26:28C'était ce que j'appelle
26:30les autorités d'occultation.
26:32C'est grâce notamment à X
26:34que nous avons brisé l'OMERTA,
26:36la même OMERTA qui existait
26:38de l'autre côté de la Manche,
26:40par exemple sur l'insécurité
26:42commise par l'immigration.
26:44Les affaires Lola et Thomas,
26:46s'il n'y avait pas eu les réseaux sociaux,
26:48elles auraient été, et accessoirement,
26:50et nos médias,
26:52auraient été occultés.
26:54Ils aimeraient retrouver,
26:56ils sont dans un rêve,
26:58ces gens-là, le bon temps
27:00de l'occultation.
27:02Écoutez l'échange entre Thierry Sauter
27:04qui est un député PS Durand,
27:06mais je vous assure,
27:08quand je dis que X rend
27:10irrationnel ou fou
27:12les uns et les autres, ce qu'il dit,
27:14ce qu'il va dire là, ce que vous allez entendre,
27:16est déconnecté de la réalité.
27:18Et la réponse est apportée
27:20par le ministre Tani Mohamed Soali.
27:22Vous avez des problèmes
27:24avec la composition du gouvernement ?
27:26Vous ne connaissez pas
27:28la composition du gouvernement ?
27:30Non, je ne connais pas par cœur,
27:32monsieur Tani, mais vous le connaissiez ?
27:34J'ai été attentif
27:36à la composition du gouvernement.
27:38Vous êtes un meilleur élève.
27:40Vous y arriverez.
27:42C'est un COD qui vous est fait en public.
27:44Si vous voulez me piéger, je vous assure,
27:46ce n'est pas très difficile.
27:48Je n'ai pas appris par cœur
27:50la liste des 47 ministres et je les découvre
27:52parfois au jour le jour.
27:54Je ne connaissais pas
27:56non plus ce monsieur
27:58Thierry Sauter
28:00qui dit, pardonnez-moi de le dire comme ça,
28:02n'importe quoi.
28:04Monsieur qui ?
28:06Comme moi, vous êtes un utilisateur de X.
28:08Comme moi, vous avez vu surgir du jour au lendemain
28:10les publications d'Elon Musk
28:12qui ont porté Trump au pouvoir.
28:14Comme moi, vous avez vu les messages soutenant
28:16une candidature d'extrême-droite
28:18aux élections allemandes.
28:20X est aujourd'hui un espace violent
28:22et rempli de contre-vérités.
28:24C'est un espace de débat
28:26dont les règles sont faussées
28:28pour favoriser son patron
28:30et ceux qu'il décide d'aider.
28:32C'est devenu une jungle au service de l'extrême-droite.
28:34Un seul homme, un milliardaire américain,
28:36membre de l'administration Trump,
28:38un homme au comportement et à l'expression erratique
28:40avec des gestes hier qui rappellent
28:42les heures les plus sombres de notre histoire.
28:44C'est cet homme qui est en mesure de choisir
28:46quelle personnalité politique
28:48ou quelle information il fait apparaître sur nos écrans.
28:50C'est cet homme qui manipule un algorithme
28:52qu'il transforme sous nos yeux
28:54en machine de guerre contre nos démocraties.
28:56Monsieur le ministre, leur est-il vraiment tout permis
28:58ou allez-vous faire entendre la voix de la France,
29:00c'est-à-dire la voix de l'indépendance,
29:02et pousser l'Union européenne à prendre des sanctions
29:04à la mesure de l'attaque qui a lieu contre nos démocraties ?
29:06Comme vous l'avez dit,
29:08l'Europe s'est dotée
29:10de moyens pour répondre
29:12à ces attaques
29:14d'une nouvelle génération.
29:16Et donc, le moment venu,
29:18l'Europe et la France en tête
29:20vont mettre en œuvre
29:22les réponses adéquates
29:24pour répondre à ces excès
29:26si excès il y a,
29:28et pour réagir dans le cadre
29:30de ces comportements. Je remercie.
29:32Monsieur le ministre, l'Europe a lancé une enquête
29:34et ce n'est pas la semaine dernière qu'elle a été lancée.
29:36Elle a été lancée il y a un an.
29:38Elle a abouti l'été dernier.
29:40Les autorités savent qu'elle incrimine X et Elon Musk.
29:42Elle a été relancée la semaine dernière.
29:44Vous le savez comme moi.
29:46Et c'est tout simplement parce que nous n'osons rien faire d'autre.
29:48Alors laissez-moi vous reformuler
29:50ma question, monsieur le ministre.
29:52Allez-vous attendre que Musk revendique sur X, Saint-Pierre
29:54et Miquelon pour défendre nos intérêts ?
29:56Quand allez-vous agir ?
29:58Ce que dit ce monsieur est faux.
30:00C'est-à-dire que, je le répète,
30:02Thierry Breton a quitté la Commission européenne
30:04le 24 septembre.
30:06C'était lui
30:08qui l'avait chargé.
30:10Laissez-moi terminer.
30:12J'ai rien dit. Je vous écoute avec dévotion.
30:14On n'a plus le droit de regarder maintenant.
30:16Il a quitté son poste en septembre.
30:18Il me l'a assuré.
30:20À ce moment-là,
30:22Musk n'avait pas trafiqué
30:24les algorithmes.
30:26C'est ce qu'il m'a dit.
30:28Et maintenant, il y a une nouvelle enquête qui est sortie.
30:30Il y a quelque chose qui me frappe.
30:32Pardon, Philippe.
30:34Il y a quelque chose qui me frappe.
30:36Ce n'est pas nouveau.
30:38Ça ne vient pas de sortir.
30:40La gauche, en réalité,
30:42c'est depuis très longtemps le parti de la censure.
30:44Il y avait, hier ou avant-hier,
30:46un long papier dans Le Monde,
30:48très longue enquête.
30:50C'était le faux speech.
30:52La liberté d'expression est devenue l'arme des conservateurs.
30:54Ce qui veut dire, à contrario,
30:56que la censure est celle des progressistes.
30:58Ce qu'ils ne supportent pas,
31:00c'est la liberté.
31:02Si on pouvait éviter de dire les mêmes choses.
31:04On ne le dira jamais assez.
31:06Vous savez combien il y a de personnes ?
31:08Vous savez combien il y a de personnes,
31:10ce monsieur Sauter ?
31:12Sa prestation, sincèrement,
31:14c'est du second degré.
31:162000 personnes, 2000 followers.
31:18Il n'y a que sa maman qui le connait.
31:20Et les mêmes, d'ailleurs.
31:222000 personnes.
31:24C'est ce que je voulais que je vous dise.
31:26C'est du second degré.
31:28Son passage sur les heures sombres
31:30qu'on ne voudrait plus avoir connues,
31:32franchement,
31:34ce n'est pas possible qu'il soit sérieux.
31:36Les mêmes qui dénoncent
31:38les outrances de X
31:40tiennent des propos
31:42à l'Assemblée nationale
31:44qui ressemblent fortement.
31:46C'est grotesque.
31:48Voilà ce qu'on pouvait dire
31:50sur ces sujets.
31:52On parlera de Bertrand Blié tout à l'heure.
31:54J'ai plein d'extraits à vous montrer.
31:56C'est vraiment assez extraordinaire.
31:58Je dois quand même vous donner l'interview
32:00de M. Retailleau.
32:02Elle peut marquer
32:04les esprits.
32:06Il a donné une interview
32:08à l'Express.
32:10Il est revenu sur les relations entre la France et l'Algérie
32:12jugeant inadmissible la façon
32:14de plus en plus agressive dont l'Algérie
32:16traite notre pays.
32:18Avez-vous connaissance des liens avérés entre le régime algérien
32:20et les influenceurs lancés dans une campagne de haine
32:22contre la France ? Non, à ce stade, nous n'avons
32:24aucune preuve qu'il s'agisse d'une manœuvre coordonnée.
32:26Nous pouvons en revanche considérer que ces influenceurs
32:28profitent vraisemblablement d'un contexte
32:30d'exaspération, des tensions
32:32entre la France et l'Algérie. C'est aussi à cause
32:34de ces tensions que nous assistons à une lutte interne
32:36et sur le sol français, ce que je n'accepte
32:38pas entre les opposants au régime algérien
32:40et des soutiens à ce régime.
32:42Dans une relation internationale entre deux pays,
32:44c'est la règle de la réciprocité
32:46qui l'emporte, puisque la manière douce
32:48n'a pas suffi.
32:50Puisque la manière douce n'a pas suffi,
32:52il me semble que nous devons à présent examiner l'ensemble des moyens
32:54à notre disposition pour remettre
32:56la relation sur de bons rails.
32:58Nous devons retrouver un regard équilibré sur la période
33:00coloniale. Pour le moins,
33:02la colonisation, c'est bien sûr des pages
33:04chambres qu'il faut dénoncer, et nous l'avons fait.
33:06Il y a eu aussi, je le dis, des apports
33:08et des liens qui se sont créés.
33:10Vous vous rendez compte comme les choses ont évolué ?
33:12Cette simple phrase,
33:14il y a un an, on ne pouvait pas la dire.
33:16On ne pouvait pas la dire. Il dit
33:18une chose qui est vraie, c'est que
33:20la colonisation, effectivement,
33:22il y a eu des apports.
33:24Il faut ouvrir ce chapitre-là.
33:26Mais oui, oui, oui !
33:28Ah, ça vous ennuie qu'on l'ouvre ?
33:30Évidemment, il était fermé à un sens unique pour vous.
33:32C'est incroyable.
33:34C'était très intéressant, votre marque.
33:36C'était Benjamin Stora qui avait fermé le chapitre.
33:38On n'avait pas le droit de dire un mot.
33:40Vous remarquerez que
33:42ceux qui critiquent Trump avec
33:44véhémence sont beaucoup moins
33:46critiques par rapport au dictateur algérien.
33:48C'est quand même curieux.
33:50Qui détient Boilem Stensel.
33:52À mesure que nous tendons la main
33:54l'Algérie, ou du moins ceux qui veulent
33:56miner notre relation bilatérale, se montrent de plus en plus
33:58agressives. Il faut désormais changer d'approche.
34:00Le peuple algérien est un grand peuple.
34:02Le peuple français aussi. Mais c'est très intéressant
34:04votre réaction. En fait, ce que vous voulez,
34:06c'est la repentance pour la France.
34:08Quoi qu'il arrive. C'est ça ?
34:10Non, non, non.
34:12C'était un réflexe. Non, non, non.
34:14Il y a une très large historiographie sur
34:16tout ça. Il y a bien sûr une bataille politique
34:18et idéologique peut-être qui peut se poursuivre.
34:20Mais ça ne réglera en rien
34:22le sort de Boilem Stensel.
34:24Et je ne sais pas dans ce que
34:26dit Retailleau de ce qui a avancé
34:28concrètement. Je suis d'accord avec vous.
34:30Il ne dit pas ce qu'il faut faire concrètement.
34:32Il dit la matière dure.
34:34Il y a la matière douce.
34:36Oui, mais pas aussi nettement.
34:38Le drame, c'est que
34:40tout dépend d'un homme. Il y a parfois
34:42des miracles de courage.
34:44C'est Bruno Retailleau en l'occurrence.
34:46Mais je ne suis pas persuadé
34:48que l'ensemble du gouvernement soit sur cette ligne.
34:50Mais c'est surtout que ça dépend du Président.
34:52L'accord de 68, ça dépend du...
34:54Mais qui est l'homme ?
34:56De quel homme parlez-vous ?
34:58De Bruno Retailleau. L'accord de 68,
35:00par exemple, le traité,
35:02ça dépend du Président de la République.
35:04Donc Bruno Retailleau, il n'a pas la main.
35:06Il y a beaucoup de choses qui dépendraient d'une loi
35:08et il n'a pas l'Assemblée non plus pour la bonne aide.
35:10Il a dit au Président qu'il fallait s'en occuper.
35:12Bon, dans les infos également du jour,
35:14alors ça va faire plaisir, il y a peut-être des retraités
35:16qui nous écoutent
35:18et ils vont taxer
35:20parce que ce gouvernement où certains
35:22ne savent faire qu'une chose, taxe, taxe, taxe, taxe, taxe,
35:24alors je ne connaissais pas non plus
35:26Madame Astrid Panotian-Bouvet,
35:28ministre du Travail.
35:30C'est la veuve de Laurent Bouvet.
35:32À titre personnel, paraît-il.
35:34Ce qu'elle a proposé.
35:36Oui, mais alors
35:38qu'est-ce que c'est que ces ministres qui parlent
35:40à titre personnel ?
35:42C'est le Premier ministre qui l'a précisé
35:44comme il a senti
35:46à quel point ça pouvait créer un problème.
35:48Il a envoyé un ballon d'essai.
35:50Écoutons ce qu'elle a dit
35:52parce que ce qu'elle dit, à mon avis, n'est pas une bonne solution
35:54et ça ne va pas faire plaisir aux retraités.
35:56Écoutons là tout ça
35:58pour effectivement renflouer un peu les caisses.
36:00Ça peut porter
36:02effectivement sur les personnes qui travaillent
36:04mais ça peut porter aussi
36:06sur les personnes retraitées
36:08qui peuvent se le permettre parce qu'encore une fois
36:10on parle du financement de la branche
36:12on parle de l'autonomie, c'est-à-dire
36:14le maintien à domicile pour les personnes âgées
36:16On comprenait bien qu'il n'y a pas que les 7 heures
36:18on peut aussi faire contribuer les retraités.
36:20Voilà, les retraités qui peuvent se le permettre notamment.
36:22De quelle manière ? Qu'est-ce que vous proposez ?
36:24C'est-à-dire qu'il y a différentes
36:26taxes et cotisations qui pourraient être
36:28envisagées.
36:30Une précision, c'est que ça ne doit pas concerner tous les retraités.
36:32Mais genre quoi ? La moitié ?
36:34Non, ça peut être 40% des retraités.
36:36Le sujet
36:38c'est qu'il faut qu'on arrête
36:40de voir les retraités comme un bloc homogène.
36:42Les retraités, il y a autant de retraités
36:44que de salariés.
36:46Vous avez identifié quels retraités on pourrait cibler
36:48à partir de quel montant de pension ?
36:50Ah, discutez, ça peut être
36:522000 euros, ça peut être 2500.
36:54Quand on a si peu d'informations
36:56C'est la phrase de Coliche.
36:58Quand on a si peu d'informations,
37:00qu'on est si peu précis,
37:02je pense qu'il vaut mieux ne pas parler.
37:04Ça montre un amateurisme.
37:06D'abord, elle parle à titre personnel.
37:08C'est pas sérieux.
37:10Vous y croyez ?
37:12Au titre personnel, vous ne pensez pas
37:14que c'est un ballon d'essai discrètement envoyé ?
37:16Je vous assure, c'est pas sérieux.
37:18Ça ne me paraît pas au niveau
37:20de faire de la politique sérieusement.
37:22Mais c'est plus que pas sérieux.
37:24C'est d'une injustice terrible.
37:26Moi, je refuse d'être tenu pour responsable
37:28et qu'on me demande davantage
37:30en raison de l'impéricie
37:32d'un pouvoir
37:34qui nous a mis dans la faillite.
37:36Dans un pays
37:38où la contribution est la plus importante
37:40du monde.
37:42Elle parle de 2 000 euros.
37:44Très sincèrement.
37:462 000 euros,
37:48ça ne me paraît pas
37:50une retraite importante
37:52qui puisse être taxable
37:54au-delà des contributions en direct
37:56qui sont faites.
37:58Bien évidemment.
38:00Mais c'est toujours bien
38:02à 20h47 de glisser le mot impéricie.
38:04Je trouve que ça donne
38:06une certaine...
38:08Ça m'est venu naturellement.
38:10Vous faites la transition
38:12parfaite pour parler
38:14de Bertrand Blier
38:16qui aimait les mots,
38:18qui aimait le dialogue
38:20et qui malheureusement est mort.
38:22Il avait 85 ans.
38:24C'est un génie.
38:26C'est un génie de la mise en scène.
38:28C'est un grand metteur en scène.
38:30C'est aussi des dialogues,
38:32des rôleries sur des choses
38:34très profondes, parfois derrière
38:36simplement les mots.
38:38Je ne sais pas si d'abord vous êtes des fans
38:40de Bertrand Blier.
38:42Je voulais vous montrer
38:44deux ou trois extraits
38:46qui montrent l'univers de Blier.
38:48Là on est avec Buffet-Froid.
38:50Ça doit être un film de 1977.
38:52Il y a Gérard Depardieu
38:54qui est exceptionnel.
38:56Un des plus grands acteurs
38:58du monde de l'époque
39:00Gérard Depardieu qui est avec Jean Carmet
39:02et qui est avec Bernard Blier.
39:04Ils sont en train de tous les deux
39:06de dîner.
39:08Bernard Blier est commissaire.
39:10Gérard Depardieu
39:12joue un voyou.
39:14Voyez cette scène.
39:16Bonne journée.
39:18La routine.
39:20Beaucoup de meurtres en ce moment ?
39:24Ça marche pas mal.
39:26Et vous arrêtez les coupables ?
39:28Le moins possible.
39:32La coupable est
39:34beaucoup moins dangereuse en liberté qu'en prison.
39:36Pourquoi ?
39:38Parce qu'en prison ils contaminent
39:40les innocents.
39:44Ce soir Buffet-Froid joue l'inspecteur
39:46Morvordio.
39:48Dans un paysage urbain
39:50bétonné, avec cage d'escalier.
39:52Je trouve que
39:54c'est un film formidable.
39:56Un autre film qu'on ne pourrait plus tourner ?
39:58C'est Kalmos.
40:00Là encore, c'est du second degré.
40:02Ce sont des hommes
40:04qui n'en peuvent plus des femmes.
40:06Il y a un dialogue
40:08invraisemblable.
40:10Si on le prend au premier degré, c'est une catastrophe.
40:12Si on le prend au second degré, on a le droit
40:14à en rire et on voit la distance
40:16de la drôlerie.
40:18C'est Jean Rochefort et Jean-Pierre Mariel
40:20qui sont dans cette scène
40:22avec la rue Gustave Flaubert
40:24dans Une jeune femme.
40:26Le film Kalmos,
40:28tout le film n'est pas extraordinaire,
40:30mais il y a des scènes qui sont tout à fait formidables.
40:32Regardez cette scène par exemple.
40:54Vous avez un renseignement ?
40:56Même dans la rue, on ne peut plus avoir la paix maintenant.
40:58Vous venez nous les briser jusque sur les trottoirs.
41:00Il n'y a pas de renseignement, il n'y a pas de Gustave Flaubert.
41:02Il n'y a plus rien.
41:04Vous voyez pas que c'est un homme fatigué ?
41:06A deux doigts du break.
41:08Vous cherchez un incident ou quoi ?
41:14Vous ne trouvez pas qu'elles auraient tendance à nous faire chier ?
41:16Toutes ?
41:18Vous êtes du quartier ?
41:20Non, de Montrouge.
41:22Comment à Montrouge ?
41:26Il va arriver un moment où on ne pourra plus, ça c'est sûr.
41:28Et alors là ?
41:30À force de jouer avec nos nerfs.
41:32Fragiles les nerfs.
41:34Et on en a beaucoup.
41:36Alors s'ils pètent tous à la fois,
41:38ça risque d'abîmer leur petite gueule.
41:42Elles n'auront que ce qu'elles ont cherché.
41:44Moi c'est pas compliqué, j'étouffe, je suis asphyxié.
41:48Forcément, elles nous pompent tout.
41:50Ça va pas durer comme ça, moi je vous le dis, il faut que ça craque.
41:52Il n'y a qu'à faire la valise, point final.
41:54Si je vous dis Maquis,
41:56qu'est-ce que vous me répondez ?
41:58Maquis ?
42:00Attendez, ne bougez pas, je vous dis.
42:02Sous bois, silence.
42:04Chaque bruit compte dans le silence.
42:06Un oiseau qui s'éveille, une branche qui craque,
42:08un chevreuil qui s'enfuit.
42:12Progression à pas feutré sur la mousse.
42:14Vieilles chaussures,
42:16parfaitement culottées,
42:18l'ombre rosée
42:20dans les creux des petites nappes
42:22de brouillard.
42:24C'est Claude Pieds-Plus
42:26qui était un comédien d'une fantaisie.
42:28Ils sont merveilleux.
42:30C'était mieux avant.
42:32C'est ça, c'était mieux avant.
42:34Je voulais vous montrer aussi
42:36une scène de tenue de soirée qui est formidable.
42:38Tenue de soirée, c'est 1986,
42:40donc Depardieu, Blanc et Mimou
42:42sont en train de cambrioler
42:44une maison,
42:46une villa.
42:48Il y a un couple très riche qui arrive
42:50en smoking,
42:52c'est Jean-Pierre Mariel et Catherine Sciol.
42:54Un couple libertant.
42:56Évidemment,
42:58Blié joue.
43:00La scène va se renverser parce que
43:02ceux qui étaient venus pour cambrioler vont être braqués.
43:04Il y a une raison pour laquelle ils vont être braqués.
43:06Jean-Pierre Mariel est absolument
43:08formidable dans cette scène.
43:10C'est tout l'univers de Blié.
43:12Regardez.
43:14Vous avez peur qu'on en profite pour appeler les flics ?
43:16Des gens comme vous, ça m'étonnerait.
43:18J'avais un revolver dans ma poche.
43:22Et vous êtes tellement sympathiques
43:24que l'idée de m'en servir m'a même pas effleuré.
43:28Vous aussi, vous êtes très sympathiques.
43:30Et rangez votre méta, vous serez encore plus sympathiques.
43:32Je vous propose un truc.
43:34Ma femme va mettre
43:36son déshabillé noir
43:38et on va se faire une jolie petite partie.
43:40Une partie de quoi ?
43:42Jambon l'air.
43:44Garçon, fille.
43:46Le genre mélange.
43:48Ça vous tente ?
43:50Vous n'avez pas tellement le choix.
43:52Parce que moi, je vous tiens au bout de mon âme.
43:56On va voir en ce qu'on vous a volé, monsieur.
43:58On a bien bouffé, on a bien bu, c'est déjà pas mal.
44:02Moi, je veux vous voir baiser, ma femme.
44:04Un par devant, un par derrière.
44:06Pendant ce temps-là, je vous enculerai.
44:08Et moi, alors ?
44:10Je tricote ?
44:12Oh, c'est merveilleux.
44:14Nous, on a grandi avec ça.
44:16Parce que ça fait de 1986, on a été 23.
44:18C'est une culture, c'est une couleur,
44:20c'est la distance.
44:22On est nostalgique de cette période-là.
44:24Il y avait Coluche, il y avait des proches.
44:26Il y avait du second degré.
44:28Et il n'y avait simplement
44:30pas d'autre plaisir que la jouissance des mots.
44:32Le plaisir aussi de grapher.
44:34Et puis, il y a un sous-texte quand même
44:36sur lequel on peut s'amuser.
44:38C'est un talent aussi.
44:40C'est un talent d'interprétation, d'écriture.
44:42On est tous d'accord que ça,
44:44ça ne peut plus être le cas aujourd'hui ?
44:46C'est là où j'ai une petite réserve.
44:48Compte tenu du léger vent de Libération
44:50qui, à nouveau, sévit,
44:52je pense que ça n'en aurait que plus de force
44:54aujourd'hui
44:56au niveau de Corozif.
44:58Du journal Libération ?
45:00Non, je pense qu'aujourd'hui,
45:02à nouveau,
45:04il y a la possibilité, dans le deuxième degré,
45:06de faire cela. Ce qui n'était pas le cas encore,
45:08il y a 2-3 ans.
45:10Notre ami Gauthier Lebret va arriver dans un instant.
45:12Écoutons quand même Bertrand Blier.
45:14Nous, on a fait une émission avec Bertrand.
45:16On en parlait avec Anne Fulda cet après-midi.
45:18On a fait une émission avec Bertrand Blier,
45:20il y a 6, 7 ou 8 ans, sur le plateau.
45:22Je vous assure, c'est une émission dont on se souvenait
45:24et Anne et moi. Parce que c'est un homme d'une intelligence,
45:26d'une drôlerie,
45:28qui inventait chacune de ses réponses
45:30au moment où on posait une question.
45:32Ce qu'il disait, il ne le redirait pas après.
45:34Il n'y avait peut-être pas pensé avant.
45:36Il inventait ce qu'il avait à dire au moment où on posait les questions,
45:38avec une fraîcheur, une intelligence.
45:40Je vous assure, c'était formidable.
45:42Voyons ce qu'il disait, Bertrand Blier,
45:44sur l'enfance qui remonte.
45:46On s'aperçoit, avec le temps,
45:48qu'il y a un phénomène étrange
45:50que je ne connaissais pas mais que je découvre,
45:52c'est que l'enfance remonte
45:54à très grande vitesse et on la prend dans la gueule.
45:56On se dit, merde, c'est pour ça que j'ai fait
45:58tout ce parcours, que j'ai écrit des choses noires,
46:00douloureuses, c'est pour ça que j'ai été mal,
46:02que j'ai pris tellement de médicaments
46:04que parfois même j'ai picolé,
46:06parce que ça n'arrive pas qu'aux acteurs,
46:08mais je n'ai pas fait de psychanalyse.
46:10Ce soir sur My Canal,
46:12vous pourrez voir Buffet Froid,
46:14vous pourrez voir Les Valseuses, Tenue de soirée,
46:16et vous pourrez voir les acteurs.
46:18Il avait réuni tous les acteurs de l'époque
46:20et il y a un film formidable,
46:22à un moment, il y a Marielle.
46:24Marielle dit, on ne m'écoute plus,
46:26j'ai demandé un pot d'eau chaude.
46:28Le serveur ne m'a pas écouté,
46:30il ne me sert pas mon pot d'eau chaude.
46:32Donc il commence à gamberger,
46:34parce qu'on lui demande un pot d'eau chaude
46:36dans un café et on ne l'écoute plus.
46:38Et ça remet en cause le comédien qu'il est.
46:40Vous voyez cet extrait,
46:42puis après on est avec Gautier.
46:46Les acteurs.
46:48On n'a pas l'extrait ?
46:50Monsieur, s'il vous plaît,
46:52est-ce que je pourrais avoir un petit pot d'eau chaude ?
46:54Leur café, il est bon, mais alors ?
46:56Ouf !
46:58C'était mou.
47:00Comment ça, mou ?
47:02Mou.
47:04D'ailleurs, le mec, je te ferai remarquer,
47:06il n'a pas entendu.
47:08Et ça fait la deuxième fois qu'il ne t'entend pas.
47:10T'en étais pas loin, il aurait dû t'entendre.
47:12Bon, alors montre-moi toi comment tu t'y prends
47:14pour lui demander ton pot d'eau chaude.
47:16Mais je ne demande pas de pot d'eau chaude.
47:18Tu ne trouves pas ton café trop fort ?
47:20Non, puisque je le bois.
47:22Mais ça ne te met pas à cran ?
47:24Évidemment que ça me met à cran !
47:26Qu'est-ce qui va passer ?
47:28T'aurais demandé un pot d'eau chaude, t'aurais pu le rallonger.
47:30Oui, mais je n'en ai pas demandé.
47:32Oui, mais moi j'en ai demandé, et il ne vient pas.
47:34Voilà ce qui nous sépare.
47:36Est-ce que je m'exprime clairement ?
47:40Non, sans déconner, André,
47:42je te pose la question.
47:44Est-ce que je m'exprime clairement ?
47:46Je partage ton angoisse.
47:50Un acteur qu'on n'écoute plus, qu'est-ce que c'est ?
47:52Un homme perdu, mon petit vieux.
47:54Voilà ce que c'est.
47:56Mais moi je t'écoute.
47:58Parole.
48:00Qu'est-ce que je viens de te dire ?
48:02Ce qui est drôle, c'est que dans les acteurs,
48:04ils jouent leur propre rôle.
48:06Ils s'appellent Jean-Pierre Mariel, André Dussolier.
48:08J'ai dit Catherine Silol,
48:10c'est évidemment Caroline Silol.
48:12Elle me pardonne.
48:14Vous vous souvenez de la dernière scène des acteurs ?
48:16C'est une scène absolument émouvante.
48:18Avec Brasseur et Blié.
48:20Parce que Jacques Brasseur
48:22appelle de l'au-delà son fils Claude.
48:24Pierre Brasseur.
48:26Et ensuite il lui dit
48:28ton père veut te parler, Bernard Blié,
48:30vous voulez parler à Bertrand Blié.
48:32C'est la scène de conclusion du film.
48:34Il y a Delon qui joue dedans,
48:36il y a Belmondo.
48:38Les acteurs, je trouve que c'est un très bon film.
48:40Il y a Jacques-François également.
48:42J'adore.
48:44Mais bien sûr, il y a une pléiade,
48:46il y a Claude Riche.
48:48Il sourit toujours.
48:50C'est quand même curieux.
48:52C'est marrant qu'on n'ait pas parlé des Valseuses.
48:54Aujourd'hui j'ai remarqué que dans toute la presse,
48:56il y avait écrit Bertrand Blié,
48:58le réalisateur des Valseuses,
49:00est mort.
49:02On est très en retard.
49:04D'accord, excusez-moi,
49:06j'ai certainement trop parlé.
49:08On a 20 secondes.
49:10On a un documentaire.
49:12Pardonnez-moi.
49:14Un long format, la revanche de l'Amérique.
49:16Non seulement on en parlera,
49:18mais on prendra en direct, ça tombe bien,
49:20Donald Trump doit parler à 22h heure française,
49:22donc on prendra sa déclaration juste après le documentaire
49:24et il promet des annonces importantes.
49:26Et nous serons avec le biographe français d'Elon Musk.
49:28Intéressant aussi à suivre.
49:30Ça c'est très intéressant.
49:32On a terminé ?
49:34On est à l'heure Benjamin Nauve ?
49:36Il nous reste encore du temps ?
49:38Non, il nous reste quelques secondes
49:40pour demander un pot d'eau chaude.
49:42Non mais documentaire passionnant ce soir.
49:44Il revient donc sur la revanche de l'Amérique
49:46et la revanche de Trump.
49:48Il y a 4 ans il partait sous les huées
49:50et cette formidable remontada qu'il a faite en 4 ans.
49:52Vous pouvez voir également
49:54Préparez vos mouchoirs, qui est formidable,
49:56avec deux verres et deux par Dieu.
49:58Et Cero qui arrive à 5h du matin
50:00en train d'écouter du Mozart
50:02et il l'assoit sur une chaise
50:04en disant
50:06tu as écouté Mozart ?
50:08Et l'autre dit je m'en fous, je me lève demain
50:10à 6h du matin, etc.
50:12Vraiment c'est formidable.
50:14Jean-Luc Lombard était à la réalisation,
50:16Philippe était à la vision, Greg Postidallo était au son.
50:18Merci à Benjamin Doard, Robin Pietta,
50:20Héloïse Tertrais, Félix Perolas,
50:22bien sûr, toutes ces émissions sont retrouvées
50:24sur cnews.fr, rendez-vous demain
50:26et Donald Trump, la revanche
50:28de l'Amérique, c'est un grand format
50:30et c'est à 21h
50:32et c'est maintenant.

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