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00:00J'essaye de ne jamais perdre de vue deux exigences. La première c'est celle de la
00:08solidarité, puisque effectivement l'Académie de la Réunion est solidaire de l'Académie de
00:13Mayotte et la société réunionnaise est solidaire de la société maoraise qui a vécu un terrible
00:21traumatisme et je reste également attaché à une forme de rationalité. Parler d'un afflux massif
00:32d'élèves pour l'heure rien ne permet de le dire puisque les chiffres qui nous remontent régulièrement
00:39laissait à penser hier soir qu'on était autour de 280 élèves. 280 élèves c'est beaucoup mais c'est
00:48peu si on veut bien se rappeler que l'Académie de la Réunion c'est 218 000 élèves. Alors nous
00:55avons quand même mis en place un dispositif qui nous permet le plus régulièrement possible
01:01d'avoir des remontées de données de la part des 24 communes de la Réunion car comme vous le savez
01:08la compétence pour l'école élémentaire ce sont les communes. Cela nous permet donc de suivre pas
01:14à pas l'évolution de la situation. Cela nous permettra le moment venu si cela est nécessaire
01:20d'adapter les moyens qu'il faudrait mobiliser pour assurer le meilleur accueil possible. Pour le
01:26secondaire en revanche nous centralisons les demandes au niveau du rectorat pour éviter là
01:31aussi une dispersion et pour pouvoir procéder le cas échéant à une affectation qui maintienne
01:38l'équilibre entre les différents établissements. Ma préoccupation c'est donc d'être à la hauteur
01:46de ce devoir de solidarité d'une part et d'autre part de ne pas dégrader les conditions d'études
01:53des élèves réunionnais.

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