Un petit cas de conscience (2002) - Bande annonce - Vidéo Dailymotion

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Film Comédie réalisé par Marie-Claude Treilhou. Avec Ingrid Bourgoin (Simone), Dominique Cabrera (Hélène), Marie-Claude Treilhou (Margot), Claire Simon (Sophie), Alain Guiraudie (Mario), André van In (Jean), Anas Seguin (un des fils de Margot). Sortie en 2002.  Synopsis : Hélène et Simone, deux quinquagénaires, vivent en couple depuis quelques années. Alors qu'elles se rendent dans leur maison de campagne pour le week-end, les deux femmes ont la désagréable surprise de voir que la demeure a été cambriolée. Après un rapide examen des lieux, elles constatent qu'il n'y a pas eu d'effraction et que les objets dérobés possédaient une valeur uniquement sentimentale. Elles en parlent immédiatement à leurs amies Margot et Sophie, qui se demandent s'il ne s'agit pas tout simplement d'une vengeance....  En savoir plus :  L'actualité du cinéma : https://www.telerama.fr/cinema Les films de la semaine : https://www.telerama.fr/cine/film_datesortie.php  Plus de bandes annonces sur https://www.dailymotion.com/telerama_ba  Retrouvez Télérama sur : Facebook : https://www.facebook.com/Telerama/ Instagram : https://www.instagram.com/telerama/ Twitter : https://twitter.com/Telerama Youtube : https://www.youtube.com/channel/UCb9EmqspwO4fHZHvJdM38HA

Transcript

00:00Et là !

00:02Et quoi de neuf ?

00:04Ah oui, aujourd'hui il y a quelque chose qui sort de l'ordinaire.

00:08Du côté de Simone et Hélène.

00:11Rien d'amusant du reste.

00:13Raconte, raconte, raconte.

00:15Ça fait grand temps qu'elles se sont fait cambrioler.

00:17Oh !

00:18En ville ou à la cambraille ?

00:20Oh, à la campagne, naturellement.

00:22En ville, avec tous les codes qu'il y a pour accéder jusqu'à chez elles, ça ne risque rien.

00:26Ils se demandent vraiment pourquoi les gens s'acharnent à acheter des maisons de campagne

00:30alors que c'est une source d'emmerdement sans nom.

00:32Et les travaux, et les courses à perpette,

00:34et que je te remplis, que je te vide,

00:36et que je te remplis, que je te vide.

00:38Ah, ça c'est encore un attrape-couillon, tiens.

00:42Ça c'est sûr.

00:43Et les cambriolages en prime.

00:45Comment tu l'as su ? Ils t'ont rappelé ?

00:47Non, c'est Sophie, figure-toi,

00:50qui prend la chose très à cœur.

00:52C'est Sophie, figure-toi,

00:54qui prend la chose très à cœur, bien entendu.

00:58Entre sa sensibilité à fleurs de peau et son féminisme exacerbé,

01:02alors, c'est maintenant, c'est plus un cambriolage,

01:05c'est un abus sexuel, voilà.

01:07D'ailleurs, elle sortait directement de chez son analyste.

01:11Ah oui, alors là, maintenant, toutes les copines sont allongées sur le divan.

01:15Absolument toutes.

01:16Le grand capital peut dormir sur ses deux oreilles,

01:18la révolte est matée, on s'analyse.

01:20Pourquoi crois-tu que je sois venue passer le week-end en votre compagnie ?

01:24Pour vous consoler, je ne dis pas,

01:26mais enfin, je suis venue pour cancaner.

01:29Je suis venue pour faire de la surenchère avec Simone,

01:33pour enrichir cette affaire d'une investigation renforcée.

01:37Il faut absolument tâcher d'y voir plus clair.

01:41Et surtout, surtout, il faut faire un sort à Marco.

01:45C'est là, on va lui donner une leçon.

01:47On va lui foutre sa raté, parce que ça suffit.

01:50Moi, je ne peux plus l'encadrer, elle et son cadre adoré.

01:53Mais tu vois, c'est surtout le côté viol qui est monté en épinglé.

01:56Le calvaire des femmes, évidemment.

01:59Alors, ne parlons pas du double calvaire d'un couple de femmes.

02:03Victime des ignes, etc.

02:05Enfin, la parano habituelle, quoi.

02:07Oh, mais tais-toi, quand j'y repense, j'en suis malade.

02:10Malade.

02:13Mais c'est que je me suis senti coupable, figure-toi.

02:17Je me suis vraiment demandé si ce n'était pas moi qui allais soupçonner.

02:21Non, j'ai réagi comme un con.

02:23Mais tais-toi, j'ai honte de mes hontes.

02:26Et moi ?

02:27Mais aussi, avec sa façon de m'expliquer le truc, il n'y avait pas 36 solutions.

02:31Ça ne pouvait être que lui ou moi.

02:32Mais comment, n'y avez-vous pas pensé plus tôt ?

02:35Mais ça devrait être déjà fait.

02:38Alors, tu prends ton opinel, moi, la peau à la frire.

02:41Simone, avec tes semelles d'attaque.

02:43Hop, un bon coup de pied dans les couilles.

02:45Hop, on balance la camelote dans le coffre.

02:47Le tour est joué.

02:48Non ?

02:49Mais quelle économie.

02:50Quel génie.

02:51Mais c'est grandiose.

02:52Grandiose.

02:54Mais elle est tombée sur la tête, la mère de famille Model.

02:59La justice directe comme partant de guerre.

03:03C'est vrai que ce n'est pas sa tasse de thé, la justice républicaine à madame la stalinienne.

03:10Heureusement qu'elles n'ont trouvé personne.

03:13Heureusement.

03:15Ne m'en parle pas, cette affaire, quelle connerie.

03:18Merci.

03:19Ça comme connerie, je peux le dire.

03:21On s'est appris de ses proportions.

03:23J'espère que ça va rester là.

03:25Tu sais que maintenant, on est quasiment brouillés.

03:29Oh, ma merde avec leurs histoires.

03:31Elles auraient dû mettre un mouchoir dessus depuis longtemps.

03:34Et puis voilà.

03:35C'est des histoires de petites bourges qu'on n'eut à perdre.

03:39Mais c'est de l'hypocrisie de la pire espèce.

03:42Mais tu es irresponsable, ma pauvre.

03:44Tous ces gens qui tiennent qu'à un fil.

03:46Qui sont comme l'oiseau sur la branche.

03:48Qui ont pas un papier à jour.

03:49Mais tu vas tout leur foutre en l'air.

03:52Je trouve même plus mes mots.

03:54C'est tellement, c'est gros.

03:56C'est innombrable.

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