Dans une semaine, Donald Trump sera officiellement investi comme 47e président des États-Unis. Ses partisans à Brownsville, au Texas, attendent ce nouveau mandat avec impatience, surtout en ce qui concerne les questions d'immigration.
## Une cérémonie très attendue
La cérémonie d'investiture de Donald Trump se déroulera dans une semaine, le lundi 20 janvier. Le Républicain entamera ainsi un nouveau mandat de quatre ans, très anticipé par ses supporters. À Brownsville, une ville proche de la frontière mexicaine, ceux-ci espèrent que Trump mettra rapidement en œuvre ses promesses de renvoyer les migrants sans papiers et de compléter la construction du mur les séparant du Mexique.
## Une population majoritairement latino
À Brownsville, 94 % des habitants sont d'origine latino. Alexis Uscanga, membre du Parti républicain, montre la frontière depuis sa voiture, mettant en évidence le mur visible depuis plusieurs points. Bien que des barrières rouillées de plus de cinq mètres de haut et des patrouilles soient présentes, il apparaît que la traversée reste aisée par plusieurs points de passage. L'année dernière, il a observé ce qu'il appelle "l'influx" de migrants, avec jusqu'à 15 000 Vénézuéliens franchissant la frontière en une semaine. Alexis, dont le père a traversé légalement, exprime son désir de ne plus subir les conséquences d’une immigration qu'il considère comme un fardeau.
## Les impacts sur la vie quotidienne
"Même si cela ne nous touche peut-être pas tous directement, cela représente un poids pour nos finances", explique-t-il. Il souligne que l'augmentation du nombre de migrants illégaux entraîne des frais supplémentaires pour les taxes, notant que les prix des carburants et des produits d'épicerie ont également fortement augmenté. Il se sent frustré de ne pas avoir droit aux mêmes aides que les migrants.
## Un appel au changement
Selena, également d'origine mexicaine et ayant voté pour Trump, partage ses inquiétudes. Elle a hâte que Trump prenne ses fonctions, considérant qu'il est crucial de renvoyer les migrants chez eux, sauf s'ils souhaitent réellement contribuer au "vrai rêve américain". Elle ne veut pas que les États-Unis connaissent les mêmes problèmes que ceux observés au Venezuela ou en Colombie, où la criminalité est omniprésente. Selon elle, Trump fait preuve d'une stricte zéro tolérance envers les crimes de toute nature.
## Proposition d'infrastructure
En novembre passé, la commissaire aux terres du Texas a proposé à Donald Trump un espace de cinq kilomètres carrés dans le comté voisin pour établir des infrastructures dédiées à l'expulsion des migrants illégaux vers l'autre côté de la frontière.