Nasrallah : Le 7 mai, un jour « glorieux » pour la Résistanc

  • il y a 15 ans
Les appréhensions locales et occidentales à la veille des législatives ont été hier au moins décuplées par le discours extrêmement virulent du patron du Hezbollah. Hassan Nasrallah ne s'est pas contenté d'annoncer que si le 8 Mars gagne les élections, il « ne suppliera pas » le 14 Mars de participer au pouvoir s'il ne le souhaite pas, ni de réaffirmer son farouche soutien au tiers de blocage à l'heure où Mgr Sfeir et cheikh Kabbani en rejetaient le concept.
« Je déclare le 7 mai jour glorieux pour la Résistance »
Hassan Nasrallah a évoqué par la suite la date du 7 mai, précisant que l'opposition « avait choisi de ne pas parler de cette date pour ne pas réveiller les susceptibilités », mais que face au recours systématique de la majorité à cet événement, il voulait mettre les points sur les « i ». Il a ainsi rappelé que le 5 mai, le gouvernement avait décidé de s'en prendre au réseau de télécommunications du Hezbollah « qui avait été jugé dans le rapport Vinograd comme l'un des points forts de la Résistance ». Selon lui, ce jour a été « un jour de honte pour ce gouvernement puisqu'il a décidé de détruire ce qu'Israël n'avait pas réussi à infiltrer ». « Qu'on ne nous dise pas qu'il s'agissait d'une décision symbolique, car comment expliquer que la séance du Conseil des ministres a duré jusqu'à l'aube et qu'elle a été marquée par des contacts avec les États-Unis et l'Arabie saoudite ? »
« le 7 mai a été une journée de gloire pour la Résistance puisqu'elle a réussi à éviter le plan de guerre confessionnelle à Beyrouth, et a permis de sortir le pays de l'impasse dans laquelle il se débattait et d'élire un président consensuel ».
« Ils ne veulent pas oublier le 7 mai, tant mieux ; il ne faut pas oublier pour ne pas rééditer les mêmes erreurs », a conclu Hassan Nasrallah.

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