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Quatre des huit accusés de l'assassinat de Samuel Paty ont fait appel de leur condamnation, avec des peines allant de 13 à 16 ans. L'avocat d'un prévenu dénonce une décision influencée par l'opinion publique, mettant en péril l'état de droit en France. Brahim Chnina, 52 ans, est le père de la collégienne qui avait relayé des mensonges sur Samuel Paty. Il a été condamné à 13 ans de prison pour participation à une association de malfaiteurs terroriste. Le prédicateur Abdelhakim Sefrioui, 65 ans, a quant à lui condamné à 15 ans de réclusion criminelle pour participation à une association de malfaiteurs terroriste. Un procès en appel se tiendra donc. 

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Transcription
00:00Un deuxième procès dans l'affaire Samuel Paty.
00:04Hier, quatre des huit accusés pour l'assassinat du professeur en 2020
00:08ont fait appel de leur condamnation par la Cour d'assises spéciales de Paris.
00:12Les peines prononcées vont de 13 à 16 ans de prison.
00:16Il faut bien comprendre que dans cette affaire, les peines sont allées
00:20au-delà des réquisitions du parquet national antiterroriste,
00:24ce qui est plutôt rare.
00:26Un verdict plus lourd que les réquisitions
00:28et une décision rendue sous la pression de l'opinion publique,
00:31c'est ce que dénonce l'avocat d'Abdelhakim Seyfrioui.
00:34C'est une décision parfaitement ancillaire,
00:36parce que si on peut parfaitement concevoir les différentes attentes,
00:40et notamment celles des partis civils, en revanche,
00:43ces attentes ne doivent pas conduire à ce qui est une déformation
00:48de la réalité factuelle et juridique de ce dossier.
00:51L'avocat d'un autre prévenu, Brahim Chnina,
00:54le père de la collégienne qui avait menti au sujet des cours de Samuel Paty,
00:58s'inquiète, lui, pour l'état de droit.
01:00La décision rendue, si elle présente l'intérêt de satisfaire
01:03les partis civils et une partie de l'opinion publique,
01:06a le désavantage de marquer un recul de notre état de droit.
01:10Reste à déterminer la date du procès en appel.
01:13Avant la fin de l'année prochaine, espèrent-on du côté de la Défense.

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