• il y a 4 jours
Avec Erik Tegner (président de "Frontières") et Alex Darmon (journaliste politique, chaine Youtube Les Indécis)

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##LA_VERITE_EN_FACE-2024-12-20##

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Transcription
00:009h-10h, Sud Radio, La Vérité en face, Patrick Roger.
00:05La Vérité en face, il y a beaucoup de sujets évidemment sur la table,
00:08Mayotte on en a parlé, la justice aussi, et puis le gouvernement Bayrou,
00:13enfin je dis le gouvernement, l'impossible gouvernement Bayrou,
00:17parce qu'on a l'impression que c'est quand même extrêmement compliqué.
00:19Lui qui avait eu pourtant le temps de préparer ce gouvernement,
00:23parce qu'il s'y prépare depuis un bout de temps,
00:25en tout cas depuis au moins un mois, puisque lui-même étant persuadé,
00:29il était persuadé que ça n'allait pas tenir, que Barnier allait tomber avant Noël,
00:34et qu'on allait arriver à cette situation.
00:36Et donc il y a une semaine, à cette heure-ci,
00:39ça se passait dans le bureau d'Emmanuel Macron,
00:41là il claquait la porte, François Bayrou, du bureau d'Emmanuel Macron,
00:45en lui disant, tu veux pas de moi, tu vas voir, tu verras, tu vas voir ce qui va se passer.
00:50Macron l'a rappelé ensuite, et ils se sont revus, et il l'a finalement nommé.
00:55Pourquoi, pour aujourd'hui, il y a une difficulté de monter un gouvernement ?
01:00Alex Armand, bonjour, de la chaîne Youtube Les Indécis,
01:03Éric Tegner du Média Frontière, avec nous également, bonjour.
01:09Qu'en pensez-vous de cette situation, Éric Tegner ?
01:13Au début je pensais que François Bayrou, ça allait plutôt calmer les choses.
01:16Et finalement, en 24-48 heures, c'est une véritable catastrophe.
01:20On se demande quand est-ce que ça va se terminer en fait.
01:23C'est encore pire que ce qui s'est passé avec Michel Barnier.
01:25On a l'impression qu'il enchaîne gaffe sur gaffe.
01:27Ça a commencé quand il s'est retrouvé au conseil municipal de Pau,
01:30en essayant d'être, par une forme de narcissisme, uniquement dans son récit personnel,
01:34et qu'il ne savait pas voir justement qu'il y avait cette catastrophe qui s'était passée à Mayotte.
01:39Et on voit aussi une réalité qui revient, c'est que peu importe le casting,
01:42de toute façon il y a un jeu d'appareil aujourd'hui.
01:45Il a une incapacité à rassembler des poids lourds dans son gouvernement,
01:48mais ça n'est pas étonnant.
01:50Les socialistes, au mois de juin, ils ont justement leur congrès,
01:53qui fait qu'ils vont rentrer dans une dynamique d'élections présidentielles.
01:56Laurent Wauquiez des Républicains, il veut sortir de ce gouvernement,
01:59et qui a envie d'en faire partie, alors que personne n'y croit vraiment.
02:02Donc François Bayrou, il est embourbé là-dedans,
02:04mais derrière c'est surtout Emmanuel Macron.
02:06Là-dessus, pour le coup, je ne donne pas cher de sa peau dans les mois à venir.
02:09De qui ? De François Bayrou ou d'Emmanuel Macron ?
02:12François Bayrou, c'est plié. Ça ne durera pas deux mois, on le sait tous.
02:15Là, ce qu'on a compris, c'est qu'il n'est pas bon,
02:18que ce n'est pas le François Bayrou de l'époque de Marielle de Sarnez,
02:21qu'il enchaîne des gaffes et des gaffes,
02:22que son orgueil pose un véritable problème.
02:25Et donc, ça va durer six à neuf mois, grand maximum.
02:28Ce qui fait qu'aujourd'hui...
02:29Déjà, vous êtes optimiste.
02:30Déjà, très très optimiste.
02:32Mais ça veut dire que derrière, il y a un Emmanuel Macron qui est surexposé.
02:36On le voit aussi à Mayotte,
02:39et qui va avoir la pression des marchés financiers.
02:41Pareil, Bayrou qui s'est pris une des notes de Moody's le soir.
02:45C'est pas lui qui s'est pris, c'est la France.
02:48Lui, il a subi.
02:49La décote, elle a été prévue depuis, à mon avis, plusieurs semaines.
02:53Moi, je suis un peu plus mesuré, quand même.
02:55Je suis d'accord qu'il y a plusieurs couacs.
02:57C'est un chemin de croix pour François Bayrou depuis la semaine dernière.
03:00Néanmoins, ça reste quand même François Bayrou.
03:02Il a quand même une expérience politique.
03:04Ça fait une semaine.
03:05On a été habitué à attendre deux, trois mois, des fois,
03:08pour avoir un gouvernement de la part d'Emmanuel Macron.
03:10Là, il y a une épreuve de force,
03:12douloureuse épreuve de force,
03:13qui s'ouvre entre François Bayrou et Emmanuel Macron.
03:16Même si ça semble mal parti,
03:18il fait quand même les efforts, François Bayrou,
03:20en recevant tous les chefs de parti,
03:22en leur proposant d'entrer au gouvernement,
03:24en disant on va reparler de la réforme des retraites.
03:26Bon, pas en suspendant celle qui existe déjà,
03:28mais on va en reparler pour cesser un calendrier jusqu'à septembre.
03:31Il ne fait pas ça innocemment, François Bayrou.
03:33S'il dit on va jusqu'en septembre,
03:34c'est pour éviter une nouvelle élection législative l'été prochain.
03:38Donc, je pense qu'effectivement, moi d'abord,
03:40il a pris le temps de se préparer,
03:42que ça fait longtemps qu'il a envie d'être là,
03:44qu'il joue très très gros,
03:46donc il ne va pas faire non plus n'importe quoi.
03:48Il joue très très gros parce que je pense que, dans son esprit,
03:50c'est sa dernière chance de pouvoir potentiellement un jour
03:53être président de la République.
03:55Il a toujours ça en tête.
03:57Ce qui est très négatif,
03:59quand on a un papier du Figaro ce matin
04:01qui montre que Bayrou il est déjà dans la présidentielle,
04:03les Français dont 66% sont déçus.
04:0566% des Français déçus par ces débuts.
04:09C'est-à-dire que ce n'est pas que la faute de Bayrou,
04:11c'est juste qu'on s'attendait à ce que Bayrou,
04:13qui avait justement cette expérience politique dont tu parles,
04:16puisse un petit peu contraindre les gens,
04:19contraindre le destin.
04:20Parce que le destin, il est qu'on va dans le mur
04:22en raison de la dissolution
04:23et également en raison de 2022,
04:25de l'élection législative.
04:26Mais il n'arrive pas à la contraindre.
04:28Et il y a un effet domino.
04:30On pensait que Bernard Cazeneuve sera au gouvernement,
04:32je ne vois pas pourquoi il accepterait d'y être
04:34quand on a vu que Bayrou fait des bourdes
04:36comme ce qui s'est passé à Pau.
04:37Ça fait une semaine.
04:38Moi je me rappelle quand on a nommé Michel Barnier
04:40sur tous les plateaux,
04:41tout le monde nous disait « choix formidable ».
04:42Il va réussir à rassembler tout le monde.
04:44Moi je n'en disais pas.
04:46Arrête.
04:48Beaucoup le disaient.
04:49On va ressortir vos propos.
04:50Oui, allez-y, il n'y a pas de problème.
04:51Moi je disais, c'est pareil que Macron.
04:53Là, aujourd'hui, on a pareil que Macron,
04:55mais quand même il se sent un petit peu rentré dedans.
04:57Et on sait qu'il peut y avoir une sorte de cohabitation
04:59qui peut exister parce que c'est la même façon de parler,
05:01mais ce n'est pas le même objectif final.
05:03Donc oui, il pense à la présidentielle,
05:05mais comme tout le monde pense à la présidentielle aujourd'hui.
05:07Tout le monde, tu l'as dit il y a quelques secondes,
05:09il va y avoir le congrès des socialistes,
05:11il va y avoir Laurent Wauquiez qui est en ligne de mire aussi,
05:13pareil, 2027.
05:14François Bayrou, il pense aussi à 2027
05:16et il a la possibilité de pouvoir s'affirmer.
05:19Après sur ces GAF, moi je suis d'accord.
05:21Je trouve qu'au-delà des GAF,
05:23pour le symbole, c'est très mauvais ce qu'il a fait ces derniers jours.
05:25C'est Joe Biden.
05:27T'es un peu dur.
05:29T'es un peu dur.
05:30C'est très compliqué ce qu'il a fait ces derniers jours
05:32et l'enchaînement de ces GAF.
05:34Après, à voir dans les semaines qui viennent,
05:37dans les jours qui viennent,
05:39d'abord, s'il arrive vraiment à nommer le gouvernement
05:41comme il l'a dit avant Noël,
05:43ça, ça sera un espoir.
05:44Il voudrait y avoir ce gouvernement,
05:48le mettre en place dimanche.
05:51Dimanche ou lundi.
05:53Mais quand on voit les noms qui circulent
05:55dans ce gouvernement,
05:57franchement, ça me semble compliqué
05:59de l'avoir dimanche ou lundi.
06:01Ah bah alors, tiens les noms,
06:02parce que là, les auditeurs qui vous écoutent,
06:04ils disent « Ah bon, alors, quels noms circulent ? »
06:06Xavier Bertrand, Bernard Cazeneuve, Laurent Wauquiez,
06:09Elisabeth Borne.
06:10On parle d'Elisabeth Borne,
06:11du grand retour d'Elisabeth Borne à la défense.
06:14Laurent Wauquiez ne veut pas faire partie des Républicains.
06:17Laurent Wauquiez, pour le coup,
06:18il ne veut pas faire partie d'un gouvernement.
06:20Mais effectivement, il y a les Républicains,
06:22avec Retailleau,
06:24et avec également Christelle Morrencet,
06:26la présidente de la région Pays de la Loire,
06:28qui pourrait reprendre, par exemple,
06:29le ministère de l'Agriculture.
06:31Mais son objectif de base,
06:32c'est d'avoir un arc jusqu'à la gauche.
06:34Il voulait du Bernard Cazeneuve.
06:35C'est quoi la méthode ?
06:36Barnier, il était en mode
06:37« Les très gros à l'extérieur du gouvernement,
06:39sinon on va m'emmerder. »
06:40Bayrou, lui, il critiquait déjà cette méthode.
06:42Il se disait « Il faut mettre les concurrents
06:44et les très gros à l'intérieur. »
06:45D'où sa proposition, totalement aberrante,
06:47on a l'impression qu'il découvre la politique,
06:49où il dit « Les présidents de partis,
06:51ça veut dire Édouard Philippe, Marine Tondelier,
06:53vous rentrez au sein du gouvernement. »
06:55Conclusion, en fait, qu'est-ce qui s'est passé ?
06:57Il voulait, je pense, envoyer un message aux Français
06:59en disant « Vous avez vu, moi je suis prêt à proposer, etc. »
07:02Mais il passe d'abord pour quelqu'un de ridicule.
07:04Ils sont sortis de cette réunion en se disant
07:05« C'est qui ce type qui croit vraiment
07:07que d'un coup on va venir ? »
07:08C'est-à-dire qu'on est à un moment où, en fait,
07:10on n'est plus dans la communication.
07:11Les Français commencent à être habitués, en fait.
07:13On a eu six ou sept, je ne sais pas combien
07:15de premiers ministres cette année, en fait.
07:17Les Français, ils ne veulent plus de la com'.
07:19Et donc, ils ont l'impression que là,
07:20il y a un François Bayrou qui croit qu'en fait
07:22il a une baguette magique et qui croit
07:24qu'il suffit qu'il arrive et qu'il demande aux gens
07:25« Venez pour que ça se passe, en fait. »
07:27Et c'est ça le grand problème.
07:28Je trouve qu'il s'est décrédibilisé
07:29sur cette proposition qu'il a faite
07:31parce que, en fait, personne n'y a cru.
07:33Et vous en parliez, Alex Armand, aussi,
07:35les jeux d'appareils, quoi.
07:37C'est-à-dire qu'on est prisonnier de ça,
07:40entre guillemets, de ces jeux d'appareils, quoi,
07:42et des ambitions des uns et des autres.
07:43Vous savez, parce qu'on avait un auditeur, là,
07:45François, tout à l'heure, qui était avec nous,
07:470826, 360, d'ailleurs, ils peuvent continuer
07:49de réagir, qui nous disait « Bon, moi,
07:51je suis plutôt de droite », nous disait François.
07:53Et finalement, les seuls que j'apprécie
07:55et aujourd'hui, j'ai l'impression qu'ils mouillent
07:57la chemise, entre guillemets, pour la France,
07:59c'est Alexis Corbière et François Ruffin,
08:01nous disait-il.
08:03Alors, vrai et pas vrai, mais il dit
08:05« Bon, ces gens-là, ils ont l'impression
08:07d'avoir un esprit patriote pour la France », quoi.
08:09– Non, mais ça, après, c'est le ressentiment de chacun.
08:11Mais vous savez, le problème de notre société,
08:13enfin, si c'est un problème, c'est que
08:15c'est devenu, le plus important, c'est plus le parti
08:17ou le collectif, c'est devenu l'incarnation.
08:19Mais quand vous regardez dans tous les secteurs,
08:21vous avez pu, aujourd'hui, quand vous parlez
08:23du club de football, vous ne parlez pas du club de football,
08:25vous parlez du joueur qui est le meilleur à l'intérieur.
08:27Quand vous avez, aujourd'hui, en politique,
08:29une personnalité qui s'en détache,
08:31vous ne parlez pas forcément de ses idées
08:33ou de son parti, vous parlez de cette personnalité
08:35qui se détache. Par exemple, Bruno Retailleau,
08:37il semble inconcevable, aujourd'hui,
08:39de faire un gouvernement sans Bruno Retailleau.
08:41– Oui, c'est incroyable. – Il semble inconcevable
08:43de faire un gouvernement sans LR, on s'en fout
08:45complètement, aujourd'hui. Donc, en fait,
08:47oui, la politique, elle est cassée, et forcément,
08:49les Français ont besoin de s'attacher
08:51et de s'identifier à des personnalités.
08:53Donc, c'est intéressant ce que dit François,
08:55s'il estime, lui, qu'Alexis Corbière ou François Ruffin
08:57sont ceux qui travaillent le plus pour la France,
08:59il n'estime pas pour autant, je crois,
09:01que c'est la France insoumise, le parti.
09:03– Non, non, justement, ce sont des gens
09:05qui, progressivement… – Tout a éclaté.
09:07– Qui ne font pas le jeu d'appareil.
09:09– Mais je me bondis sur ce que disait Eric,
09:11c'est-à-dire qu'il se réduclise,
09:13Bayrou, en proposant au chef de parti
09:15d'entrer dans le gouvernement
09:17et de devenir ministre, oui, mais au moins,
09:19il propose quelque chose.
09:21– Il y a quand même une réalité, si on prend du recul,
09:23qu'on n'avait pas compris au moment où, par exemple,
09:25Marine Le Pen a activé la censure, tout le monde disait
09:27ça va être mal vu, etc., finalement,
09:29elle a crimpé dans les sondages.
09:31Aujourd'hui, le seul sujet, c'est Emmanuel Macron.
09:33Et pour l'instant, Bayrou, effectivement,
09:35fait encore un peu paratonnerre.
09:37Mais imaginez le moment où il va tomber,
09:39les gens vont commencer à dire, en fait,
09:41on s'en moque qu'il vous choisissez.
09:43Parce que le truc, c'est qu'on ne peut rien faire.
09:45Et donc, on est sur une situation quand même
09:47qui démissionne parce que, justement,
09:49il est privé d'une majorité, etc.
09:51On se retrouve avec, moi, je ne suis pas pour sa démission
09:53parce que je pense que ça serait catastrophique
09:55pour la Ve République. – L'Emmanuel Macron.
09:57– Exactement, parce que ça poserait un problème.
09:59C'est un peu comme dans la papauté, le jour où
10:01Benoît XVI a démissionné, du coup, les prochains papes
10:03à chaque fois, on dit, c'est quand sa démission ?
10:05Mais ça n'empêche pas que le pays
10:07va être bloqué pendant deux ans.
10:09Et donc, chaque fois qu'Emmanuel Macron
10:11ne pourra pas faire de réforme, c'est des dizaines
10:13de milliards en plus. Donc, il va devoir se poser
10:15cette question, est-ce que préserver mon poste
10:17vaut 100 milliards, 200 milliards,
10:19300 milliards ? Parce qu'aujourd'hui,
10:21c'est ça, la réalité, en fait.
10:23C'est-à-dire qu'il y aura une élection, de toute façon,
10:25il va partir. Donc, est-ce qu'on est prêt
10:27à assumer le coût de l'attente ?
10:29Et ça, ça va inévitablement se poser.
10:31– Mais j'ai l'impression, en plus, qu'autour
10:33d'Emmanuel Macron, on parlait de François Bayrou,
10:35mais c'est vrai, autour d'Emmanuel Macron,
10:37il y a de plus en plus de pression.
10:39Il y a eu la pression, évidemment, pour
10:41qu'il nomme un Premier ministre et ensuite
10:43la rétention de l'information du gouvernement.
10:45Et il y a beaucoup de choses. Quand on lit,
10:47on l'évoquait tout à l'heure hors-antenne,
10:49mais les propos
10:51qui lui sont attribués dans le journal
10:53Le Monde, des propos
10:55racistes, homophobes, etc.
10:57Alors, on ne sait pas d'où ça vient. Enfin, aussi,
10:59certains savent d'où ça provient.
11:01On se dit,
11:03il y a une attaque contre le Président de la République.
11:05– Alors, c'est intéressant, parce que déjà,
11:07ça montre que la presse sort
11:09des informations selon les moments.
11:11On parle de la rétention d'informations. Effectivement,
11:13on est sur le cadre d'une enquête de 4 épisodes
11:15de la part du Monde, mais qui, aujourd'hui,
11:17est globalement téléguidée par
11:19Gabriel Attal. – Ah bon ? Vous le croyez ?
11:21– Il y a le journaliste Mark Enderweld qui suit ça
11:23beaucoup, c'est ce qu'il explique.
11:25Ensuite, la seule personne
11:27qui est citée en Rhône, c'est l'ancien
11:29conseiller de communication de Gabriel Attal.
11:31Et une des rédactrices de cette enquête,
11:33qui s'appelle Yvan Trippenbach,
11:35elle-même, et ses publics, et son compagnon,
11:37c'est un conseiller de Gabriel Attal.
11:39C'est la raison pour laquelle on l'avait mise de côté
11:41de la rédaction du service politique
11:43du Monde, il y a
11:45près d'un an. Donc aujourd'hui, on se retrouve
11:47sur une situation où, effectivement, et on le voit d'ailleurs
11:49sur ce qui sort, quand Emmanuel Macron
11:51et son entourage auraient dit que c'était
11:53la cage aux folles à Matignon, lorsqu'il y avait
11:55Attal, etc. Aujourd'hui, on est sur
11:57un Gabriel Attal qui veut
11:59pilonner. – C'est quand même assez grave, je trouve ça, bien sûr.
12:01Les proches d'Emmanuel Macron,
12:03de Gabriel Attal, peuvent s'exprimer,
12:05bien sûr, peut-être. Ils n'ont pas
12:07contre-attaqué.
12:09– Oui, mais c'est ça qui est grave.
12:11– Ils pourraient, ils ont la parole, d'ailleurs.
12:13– On se retrouve avec des camps
12:15qui font des leçons de morale à tout le monde,
12:17qui ont globalement une presse, quand même, qui les défend.
12:19Et ensuite,
12:21c'est à qui va tirer le premier ?
12:23Et on réalise qu'ils sont aussi détestables
12:25que tous les autres. Et c'est ça qui est dérangeant
12:27quand on lit cette enquête du Monde.
12:29Moi, franchement, je l'ai lue, il y a des choses qui m'ont amusé,
12:31parce qu'en fait, ça ne m'étonne pas du tout qu'ils soient comme ça.
12:33Ou qu'ils tiennent ce genre de propos. On voit Emmanuel Macron
12:35qui parle de l'immigration en disant
12:37le problème des hôpitaux, c'est qu'il y a plein de mamadou, etc.
12:39C'est le premier à expliquer que Marine Le Pen
12:41c'est une raciste, et il va dire ça.
12:43En fait, le souci, pour moi, c'est aussi
12:45qu'il y a des journalistes au courant de ça
12:47et ils attendent d'en parler uniquement
12:49quand il y a une commande
12:51d'un certain nombre.
12:53– Il faut faire attention, c'est des propos rapportés aussi.
12:55Alors, ils n'ont pas contre-attaqué, parce que l'enquête est sortie là,
12:57il y a deux jours, on va bien voir.
12:59Mais c'est vrai que le président de la République, il est la cible
13:01d'une attaque en règle
13:03de la part, sans doute,
13:05et moi, je suis assez aligné avec ton
13:07explication et ta démonstration
13:09sur, sans doute, qu'il y a des gardes à pareil.
13:11Après, je suis désolé, mais on en revient à ce qu'on disait il y a quelques minutes,
13:13tout le monde pense à 2027, et tout le monde pense à sa pomme,
13:15en quelque sorte. – Enfin, même à 2027
13:17ou avant. – Mais moi,
13:19je ne crois pas une seule seconde que le président de la République
13:21va démissionner.
13:23Là, on temporise, en fait.
13:25Tu peux l'enregistrer, si tu veux. Je ne crois pas
13:27une seule seconde que le président de la République va démissionner.
13:29Il temporise. Effectivement, on va avoir une nouvelle élection
13:31législative, ça semble inévitable
13:33l'été prochain, mais lui, il ne voudra pas partir.
13:35– Alors, imagine une chose. – Et comme tu l'as dit,
13:37s'il part, il lance un pavé dans la mare,
13:39et je pense que s'il part aujourd'hui,
13:41on se dirige tout doucement vers
13:43la fin de la Vème République. – Alors, il y a une chose, imagine.
13:45L'année dernière, il a pris une décision
13:47qui a surpris tout le monde,
13:49c'était la dissolution, et il a expliqué pourquoi.
13:51Il disait que, dès le mois d'avril, il avait conscience
13:53qu'il y aurait une motion de censure sur le budget
13:55de la fin 2024.
13:57Là, on va réussir à faire passer
13:59le budget de 2025. Mais imagine le budget
14:01fin 2025.
14:03Le budget de l'année prochaine.
14:05Si déjà, l'année dernière, Emmanuel Macron avait
14:07tellement peur qu'il a poussé à la dissolution,
14:09cette année, pour la suite, la question,
14:11ça va être la démission.
14:13– Mais non, mais pourquoi ? Pourquoi il n'y aurait pas une majorité
14:15l'été prochain ? Pourquoi il n'y aurait pas une majorité ?
14:17Tu crois vraiment qu'il y aura un nouveau front républicain ?
14:19– Non, parce qu'on est sur une très…
14:21Oui, mais les enquêtes ont montré,
14:23et là-dessus, je fais preuve d'honnêteté,
14:25que même avec ce front républicain,
14:27c'était pas du tout garanti que Marine Le Pen ait la majorité absolue.
14:29Donc on va se retrouver…
14:31– Oui, mais on va se retrouver…
14:33– On est sur un pays tripartite.
14:35– On est déjà sur un pays tripartite.
14:37– Donc il n'y aura pas de majorité absolue.
14:39– Mais il y aura fait des accords d'appareil.
14:41Parce qu'on parle d'Emmanuel Macron depuis tout à l'heure.
14:43Il y a aussi une responsabilité de la part des partis à s'entendre.
14:45Et si vraiment, ils ne s'entendent pas l'été prochain,
14:47là, effectivement, peut-être qu'on aura
14:49cette discussion d'une démission.
14:51Mais c'est pas du tout dans les plans
14:53du président de la République aujourd'hui.
14:55– Éric Tegner, président de Frontières,
14:57et Alex Darmon, journaliste politique
14:59aussi avec la chaîne YouTube
15:01« Les Indécis »
15:03que vous pouvez regarder, comme vous pouvez regarder aussi
15:05bien sûr en replay,
15:07si vous ne suivez pas en direct
15:09ou si vous avez raté quelque chose
15:11sur notre chaîne YouTube.
15:13Dans un instant, nous poursuivons jusqu'à 10h
15:15« La Vérité en face » sur Sud Radio.
15:17Et je pense aussi qu'on aura un gagnant ou une gagnante.
15:19Mais si vous voulez réagir sur l'actualité,
15:21vous n'hésitez pas, Manu, avec Jamel,
15:23aux appels et aux 0826 300 300.
15:25– Et très belles vacances à nos auditeurs.
15:27– Oh ben évidemment.
15:29– 9h-10h, Sud Radio,
15:31« La Vérité en face »,
15:33Patrick Roger.
15:35– « La Vérité en face », jusqu'à 10h avant
15:37de retrouver Valérie Expert, Gilles Gansman,
15:39bien sûr, et puis tous les programmes
15:41dans la journée. C'est Alexis Poulin,
15:43le midi, puisque nous sommes
15:45vendredi.
15:47Alors, nous étions sur l'impossible
15:49gouvernement Bayrou.
15:51On a dérivé vers Emmanuel Macron
15:53parce que forcément,
15:55c'est Emmanuel Macron
15:57qui reste
15:59à la tête quand même
16:01du pays, quoiqu'on en dise,
16:03bien sûr. On l'a vu aussi à la manœuvre
16:05à Mayotte. Là, il reste un petit peu plus
16:07longtemps là-bas. Il y a
16:09cette enquête du Monde sur
16:11Emmanuel Macron. On a l'impression que
16:13certains slash ont envie de taper
16:15sur Emmanuel Macron. Et puis
16:17Bayrou, pendant ce temps-là, qui a quand même
16:19eu de difficultés à composer
16:21son gouvernement. Là où ça coince,
16:23notamment, dit-on,
16:25c'est pour Bercy.
16:27C'est ça. Qui nommer à Bercy
16:29Alex Darmand ?
16:31Il y a
16:33un ministre actuellement,
16:35mais...
16:37Très jeune,
16:39difficile d'imprimer.
16:41Je pense que là, ça va être un poste
16:43ultra important et primordial.
16:45Parce que c'est aussi là-dessus
16:47qu'a échoué le départ de Michel Barnier, le budget.
16:49Donc là, il va falloir
16:51un homme de confiance et qui fasse consensus
16:53entre Emmanuel Macron, président de la République
16:55et François Bayrou.
16:57Et c'est peut-être ça qui va faire traîner les choses.
16:59Parce que chacun va vouloir mettre une
17:01personne, un pion qu'il connaît
17:03et qu'il maîtrise, avec qui il pourra parler.
17:05Moi, je pense qu'on rentre véritablement,
17:07ça va faire sourire sans doute Éric, mais je pense qu'on rentre
17:09véritablement en cohabitation entre François Bayrou
17:11et Emmanuel Macron. C'est-à-dire
17:13qu'on est à un point de non-retour.
17:15C'est aussi ce qui a été dit la semaine dernière,
17:17c'est-à-dire que François Bayrou s'est roulé par terre
17:19pour être nommé Premier ministre, alors que le Président de la République
17:21ne s'est pas roulé par terre, il est monté sur la table
17:23plutôt.
17:25Il est monté sur la table pour dire
17:27à Emmanuel Macron, je veux être Premier ministre.
17:29Le Président de la République, ça fait longtemps qu'il veut l'être, mais je veux être Premier ministre.
17:31Et c'est comme ça et pas autrement.
17:33Ça va être compliqué entre les deux.
17:35Et donc, chacun va devoir s'imposer dès maintenant
17:37en mettant le maximum
17:39de ses troupes au sein du gouvernement.
17:41– Alors, il faut qu'il fasse attention
17:43à Bayrou, puisque la table sur laquelle elle est montée,
17:45elle est bouffée par les mythes depuis des mois,
17:47donc ça va être compliqué pour lui.
17:49Non, moi je vais dans ton sens,
17:51en disant qu'il n'est pas seulement en cohabitation
17:53avec Emmanuel Macron, il est lui-même en cohabitation
17:55avec sa propre majorité. C'est quand même cette situation
17:57inédite. Normalement, les cohabitations de la
17:595e, on avait un Premier ministre
18:01assez fort, qui avait des partis, qui allait
18:03s'imposer face au Président.
18:05Aujourd'hui, il doit s'imposer face au Président,
18:07face à son cabinet,
18:09et derrière, on le voit bien, il doit s'imposer
18:11face à Édouard Philippe, avec lequel il n'a jamais
18:13eu de bonne relation. Il a toujours considéré
18:15que c'était une erreur de nommer l'inconnu
18:17Édouard Philippe, c'était une époque où il rêvait
18:19que ça soit lui, et également avec
18:21Gabriel Attal, et avec toute la majorité.
18:23Sauf qu'il y a une différence, c'est que
18:25à l'époque, lorsqu'un Michel Barnier, par exemple,
18:27tombait, ça ne fragilisait pas
18:29les partis. Là, si
18:31Bayrou… Pourquoi Bayrou a été obligé d'être
18:33nommé ? Parce qu'effectivement, il a besoin du modem,
18:35Macron. Mais si demain, il le tue
18:37parce qu'il gagne une énième bataille face
18:39au Premier ministre, ils vont perdre
18:41en plus un parti qui, peut-être,
18:43va s'autonomiser, qui est le modem.
18:45Imaginons ce qui va se passer,
18:47ça veut dire le départ de Bayrou. À ce moment-là,
18:49cette majorité va être encore plus fragilisée.
18:51C'est la complication
18:53d'un François Bayrou, et c'est pour ça
18:55que ces débuts étaient aussi importants. Moi, je pense que
18:57sur le budget, c'est important sans l'aide,
18:59dans la mesure où, quand même, il y a toute une série de choses,
19:01par exemple, que Le Pen voulait
19:03pour ne pas censurer, par exemple,
19:05sur l'indexation des retraites. De toute façon, vu qu'il n'y a pas
19:07de budget, c'est déjà fait automatiquement,
19:09etc. Là-dessus, c'est
19:11important, mais c'est plus pour envoyer un gage à la gauche,
19:13en fait. Mais aujourd'hui, c'est comment il va
19:15concilier. On sait déjà, les auditeurs doivent le savoir,
19:17qu'il n'y aura pas, par exemple, de loi Immigration.
19:19Donc, Bruno Retailleau,
19:21il a accepté ça. Donc, en fait,
19:23il ne va pas se passer grand-chose, de toute
19:25façon. – Il ne se passera pas grand-chose.
19:27Il faut voter le budget. Ce qu'il dit,
19:29c'est en février. Est-ce que...
19:31Bon, terminé, il nous reste 3-4 minutes.
19:33Alex Darmon,
19:35Eric Tegner, est-ce que...
19:37Quand les Français nous écoutent et les auditeurs,
19:39à un moment, ils se disent que ce n'est pas possible.
19:41Donc, on ne va pas s'en sortir. Est-ce qu'il y a quand même...
19:43Est-ce que vous décelez quand même des notes
19:45d'espoir ?
19:47Là, on va arriver à un début
19:49début 2025.
19:51Ou alors, est-ce que ça passe...
19:53Par où ça passe, en fait, cet espoir ?
19:55– Alors, moi, je pense que l'espoir
19:57passe par une accélération
19:59du désespoir. Vous savez, c'est un petit peu comme
20:01quand il y a un blessé, etc.
20:03Parfois, il faut couper le bras.
20:05La réalité, en fait, c'est qu'on est sur une situation
20:07qui, encore une fois, existe depuis 2022.
20:09Et d'ailleurs, ça a été le choix, je trouve,
20:11de Marine Le Pen avec cette censure, de se dire
20:13de toute façon, ce qui doit arriver, arrivera.
20:15Il faut l'accélérer, le précipiter
20:17parce qu'aujourd'hui, le problème, c'est le temps.
20:19Et le temps, c'est de l'argent, c'est de la dépense, etc.
20:21Donc, on est sur une phase extrêmement
20:23compliquée. Moi, je pense, par exemple, à titre personnel,
20:25qu'on a une chance sur deux demain
20:27que la solution qui va
20:29s'imposer, ça va être que le FMI
20:31va venir, il va se passer comme...
20:33Oui, mais il ne faut pas se moquer parce qu'en fait, aujourd'hui...
20:35Que le FMI prenne le contrôle de la France.
20:37Mais bien sûr, ce qu'ils ont fait avec la Grèce,
20:39aujourd'hui, les marchés financiers considèrent que la dette
20:41de la France est pire que la dette
20:43de l'Espagne et du Portugal.
20:45Donc, étant donné que personne, aucun parti
20:47veut faire les réformes, le FMI va
20:49se pointer, ce qu'on appelait la Troïka également
20:51avec la BCE, etc.
20:53Et ils vont imposer des coupes, ils vont imposer
20:55des réformes. Moi, je pense que c'est ce qui va se passer
20:57parce qu'on va arriver sur un jour où,
20:59à un moment, la charge de la dette va être tellement importante
21:01qu'on va se prendre des milliards à la semaine.
21:03Et ça, ça pourrait se passer avec Emmanuel Macron,
21:05président de la République, et François Bayrou,
21:07ou un autre Premier ministre.
21:09À force de répéter qu'il faut faire des efforts sur le budget, on va finir par les faire.
21:11Vous voyez ?
21:13Si on n'arrive pas à s'entendre,
21:15effectivement, là, on va droit dans le mur.
21:17Mais je pense qu'on va finir par les faire. Moi, si vous voulez
21:19une note d'espoir en 2025, c'est que chacun
21:21reste à sa place. Vous voyez ? Il présente la République,
21:23il faut que ça présente la République, et que le Premier ministre
21:25il soit Premier ministre et qu'il fasse son boulot.
21:27Je pense que c'est ça, l'espoir, qui peut aussi
21:29entraîner que ça aille un petit peu mieux,
21:31entre guillemets. Le Président de la République, on le voit,
21:33il a un nouveau plan de construction,
21:35c'est un nouveau chef de chantier avec Mayotte. Il s'est mis deux ans
21:37pour reconstruire l'archipel.
21:39C'est très bien, il fait ses histoires internationales.
21:41Il y a quand même des guerres dans le monde, aussi.
21:43Je ne dis pas qu'il va falloir les gérer, mais en tout cas, il va falloir qu'on recommence un petit peu
21:45à en parler. Parce que là, tout le monde est un ça.
21:47Mais il y a quand même des guerres.
21:49Mais la France n'existe plus.
21:51Mais c'est le rôle du Président de la République
21:53de refaire parler la France dans ses conflits.
21:55Donc je pense que la chance et l'espoir qu'il peut y avoir
21:57en 2025, c'est qu'on retrouve un peu
21:59de stabilité institutionnelle et que
22:01chacun soit à sa place. Moi, c'est ce que
22:03j'appelle de mes voeux.
22:05C'est ce que j'appelle de mes voeux.
22:07Voilà, un petit peu en avance.
22:09Merci à vous. On vous retrouvera, justement, au début
22:11d'année prochaine. Eric Techner, donc, avec
22:13Frontière, votre média,
22:15et Alex Darmon,
22:17journaliste politique, et
22:19notamment votre chaîne. Je dis notamment parce que vous avez
22:21beaucoup d'autres choses. Vous travaillez
22:23sur des documentaires. Votre chaîne YouTube,
22:25les Indes, ici. Vous travaillez sur quel documentaire
22:27en ce moment ? – Je ne peux pas en parler.
22:29– Vous ne pouvez pas en parler.
22:31Macron. – Macron, il n'aura pas
22:33le temps de finir le documentaire.
22:35– La gagnante ou le gagnant.
22:370826-300-300
22:39qui est le 24e appel.
22:41C'est Ludovic. Bonjour, Ludovic.
22:43– Bonjour. – Bonjour.
22:45Alors, c'est vous qui avez...
22:47C'est vous qui avez gagné. Alors, attention.
22:49Nous allons voir ce que vous avez gagné.
22:53Qu'est-ce qui vous fait plaisir ?
22:55Vous êtes sportif ?
22:57– Oui. – Bon,
22:59écoutez, voilà. Vous avez gagné
23:01un baptême de saut en parachute
23:03avec le centre de
23:05parachutisme Chute Extrême.
23:07Alors, c'est
23:09en chute libre ou en tandem ?
23:11Attendez. Voilà, quand même.
23:13C'est à
23:15Lesignan-Corbière,
23:17Castres, Velles ou Narbonne. C'est dans plusieurs endroits.
23:19Qu'est-ce que vous allez choisir ?
23:21Et ça vous intéresse...
23:23Vous avez déjà sauté en parachute ou pas ?
23:25– Jamais de ma vie. Ça serait une bonne expérience pour moi.
23:27– Ah ben voilà, ça va être pour vous.
23:29– Merci.
23:31– Ah ben oui, c'est avec Chute Extrême.
23:33Bon, ben très bien.
23:35Alors ça, c'est une bonne nouvelle.
23:37Vous nous appelez d'où, mon cher Ludovic ?
23:39– De Perpignan. – De Perpignan. Ben, c'est pas très loin.
23:41– Non, je suis à côté. – Voilà,
23:43c'est juste à côté. Vous pourrez aller du côté de Narbonne,
23:45par exemple, quoi.
23:47Du côté de Narbonne. Ben voilà,
23:49ça, c'est un beau cadeau de Noël.
23:51– Je suis très, très ravi.
23:53– C'est surprenant, on ne peut pas l'offrir
23:55à tout le monde, quand même, ce cadeau.
23:57– C'est certain. – Ça, c'est vrai.
23:59Ça, c'est vrai. Mais c'est un très beau cadeau.
24:01– Et si on ne veut pas économiser son parachute, Macron ?
24:03– Passez de bonnes fêtes à joyeux Noël.
24:05Moi, j'ose dire, parce que
24:07dans certains médias
24:09ou dans certaines entreprises, on n'ose plus
24:11dire joyeux Noël. Moi, je vous le dis.
24:13Joyeux Noël. Vous le recevez,
24:15vous le prenez comme vous voulez, mon cher Olivier de Villeca.
24:17– Bonne fête, Patrick. Bonne fête et joyeux Noël.
24:19– Bonne fête à tous. Merci, dans un instant,
24:21Valérie Expert et Gilles Gonsman.

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