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Kad Merad : "J'attends le prochain film !"
franceinfo
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03/12/2024
Tous les jours, une personnalité s'invite dans le monde d'Élodie Suigo. Mardi 3 décembre 2024 : l’humoriste, comédien et réalisateur Kad Merad. Il est à l’affiche du film d’Alexandra Leclère, "Les boules de Noël", aux côtés de Valérie Bonneton.
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Bonjour, Cane Merade.
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Bonjour, Élodie.
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Suigo.
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Voilà, Merade, Suigo, Suigo.
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Suigo.
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Pour beaucoup, vous êtes avant tout un acteur, notamment Philippe
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Abrams, ce fameux receveur des Postes indissociables du succès du
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film Bienvenue chez les Ch'tis de Danny Boon.
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Pour certains, vous êtes humoriste lié à Olivier Barou au début de votre
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carrière à travers le duo incontournable de Cade et Olivier.
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On pense aussi à la chaîne Comédie.
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Pour d'autres, vous êtes également réalisateur et scénariste, le père
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des films Mais qui a tué ou retué Pamela Rose et Marseille,
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ce qui fait l'unanimité, c'est que vous aimez tenter des expériences
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différentes à chaque fois.
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Vous amusez, rire, distraire, jouer la comédie en la réhaussant d'un
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grand C parce que la comédie, pour vous, c'est sacré.
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En 30 ans de carrière, votre nom, Merade, est devenu incontournable
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dans le monde du cinéma.
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Celui-là même que votre père, Algérien, vivait en France à l'âge de
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16 ans, avait tendance à cacher, tout comme son prénom d'ailleurs, à
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une époque où, quand on s'appelait Mohamed Merade, il était difficile
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de pouvoir donner des ordres.
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C'est bien, jusque là, c'est vrai.
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Aujourd'hui, force est de constater que vous avez réussi à transformer
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l'essai, portant haut et fort votre héritage familial.
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Et ça tombe bien parce qu'on parle de la famille dans ce dernier
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film, qui s'intitule Les Boules de Noël, aux côtés de Valéry
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Bonneton et Noémie Lovski, un film signé Alexandra Leclerc.
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C'est l'histoire d'une famille qui, à chaque réveillon,
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vit un cauchemar.
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Il y a soit des disparitions, soit des accidents dramatiques.
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Et pour contrecarrer cette malédiction, la mère, incarnée par Valéry
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Bonneton, décide de ne pas fêter Noël.
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Et ce n'est pas vraiment du goût de votre famille, de vos enfants.
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Vous tentez justement de lutter.
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C'est drôle. Et encore une fois, Kad, on se rend compte que la famille,
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elle est encore au cœur du film dans lequel vous êtes.
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Alors, moi, je n'y suis pour rien.
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Je n'ai pas...
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Non, mais je vous remercie déjà de ce préambule, toujours très agréable.
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Je n'ai pas choisi le film parce que ça parlait de famille, même si
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c'est toujours un sujet qui m'intéresse, bien sûr, comme tout le monde.
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En plus, là, il s'agit de Noël, donc c'est incontournable, les réunions
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de famille. Moi, nous, c'était indispensable de fêter Noël en famille.
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Quand mes parents étaient encore là, c'était évident qu'on se retrouvait
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à Noël avec les enfants, les petits-enfants, etc.
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Aujourd'hui, c'est moins le cas parce qu'il y a moins d'enfants.
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Mais pour le film d'Alexandra Leclerc, moi, j'ai surtout aimé le ton du film
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et le ton qui est véritablement trash, quand même.
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Très... Je lis même des critiques qui s'offusquent même, d'ailleurs,
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du niveau de trashitude, puisque ça va loin, effectivement.
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Ça va loin, jusqu'au drame, jusqu'à des disparitions, comme vous dites.
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Mais moi, c'est ce qui me plaisait aussi, c'est ce côté...
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Parce que faire une comédie de Noël, voilà, où la bûche, elle est en retard,
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où les parents ne viendront pas parce qu'ils ont la grippe,
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ça va, oui, pourquoi pas ?
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Mais moi, j'avais vraiment envie, quitte à faire un film à Noël,
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de quelque chose qui soit un peu... qui provoque quelque chose.
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Et là, on voit bien que ça provoque.
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Et pour avoir assisté à quelques projections, ça provoque des rires,
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ça, c'est sûr, mais aussi parfois des...
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Oh non ! Voilà, des choses comme ça, parce que ça va loin.
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C'est parti, justement, d'un moment de bonheur, cette envie de devenir acteur.
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Vous étiez au collège.
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Vous avez joué un texte de Frédérico Garcia Lorca en espagnol.
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En espagnol, oui.
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Et à la fin, tout le monde clamait votre prénom.
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– Ouais. – Kadour, Kadour, Kadour.
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– Même dans la politique, dans les sujets les plus graves,
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l'humour peut désamorcer, peut dévier, peut...
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Voilà, moi, j'ai réussi à éviter, comme je raconte parfois,
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les corrections de mon père qui étaient très dures,
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parce que je le faisais rire, en fait.
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Il n'a jamais réussi vraiment à avoir... à l'emprise sur moi,
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parce que j'étais marrant et...
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Enfin, j'étais marrant, je ne sais pas si c'était marrant,
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mais lui, voilà, il ne pouvait pas.
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Ça le désarçonnait complètement.
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Et c'est vrai que c'est...
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Et je me suis rendu compte que dans toutes les situations,
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mais même parfois, par exemple, pour un découvert à la banque,
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quand j'étais jeune, j'étais toujours un découvert,
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j'arrivais quand même à faire rire le banquier qui était là pour m'engueuler,
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pour me dire, donnez-moi votre chéquier, parce que vous arrêtez maintenant.
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– Quand vous avez eu cette notoriété incroyable, vous aviez 40 ans, Kad.
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– Je sais, mais arrêtez de me dire ça comme ça.
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– Ça faisait 20 ans que vous étiez dans ce milieu.
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– 20 ans que je... oui, je traînais, oui.
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– Est-ce que ça vous a permis aussi de déguster davantage le succès ?
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Je ne parle pas des paillettes, là.
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Je parle le plaisir de vous dire que vous êtes dans un film
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qui cartonne et qui parle au français.
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– À 40 ans ? À 40 ans, j'ai commencé avec les choristes.
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– Oui, pardon, avec les choristes.
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– Vous avez dit quoi ?
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– J'ai dit... Bienvenue chez les...
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Non, avec les choristes, pardon.
04:40
– En fait, il y a eu d'abord les choristes,
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ce qui a été d'abord un grand succès, un phénomène de société, les chorales, etc.
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Un truc inouï, une rencontre avec Christophe Baratier, le metteur en scène, à 40 ans, oui.
04:54
Mais je n'ai jamais eu l'impression non plus, Élodie, d'attendre quelque chose.
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En fait, j'ai toujours fait quelque chose, que ce soit à la radio d'abord,
05:03
même dans l'ombre, avec Olivier dans l'ombre avant.
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Après, on a été repérés par Jean-Luc Delarue
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parce qu'on faisait parler de nous, parce qu'à force, vous savez ce que c'est la radio,
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même si c'est une radio locale, à force, on entend parler.
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Il n'y avait pas les réseaux sociaux, il n'y avait pas tout ça, c'était vraiment...
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Et puis, je n'ai jamais non plus...
05:23
J'ai toujours travaillé avec plus ou moins de réussite financièrement,
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parce que quand j'étais musicien, c'est pareil, je faisais de musicien le soir,
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j'étais au théâtre le matin, je faisais de la radio le matin, le théâtre le soir.
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Enfin, c'était une vie, mais c'est la vie que j'avais choisie.
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Je ne me disais pas vivement que je sois une vedette.
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Ce n'est pas ça qui m'intéressait.
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Moi, je voulais faire le métier d'acteur, je ne voulais pas être Kad Merad.
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J'ai entendu ça un jour, quelqu'un qui a dit
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je voulais être acteur, mais je ne voulais pas être Alain Delon ou un truc comme ça.
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C'est vrai, je ne voulais pas forcément être Kad Merad,
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parce qu'à la fin, on ne vous pardonne plus grand chose, finalement,
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quand vous êtes aussi, autant populaire et autant sollicité.
06:03
Fier aujourd'hui, Kad, que ce nom Merad résonne,
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de représenter cette famille qui s'est battue,
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qui a dû quitter son pays pour arriver en France, pour une autre vie.
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Fier, parce que j'aurais pu changer de nom, en fait.
06:17
J'y ai même pensé, puisque quand mon père, qui se faisait appeler Rémi,
06:23
pour que ça soit plus facile, moi, quand j'ai commencé
06:27
mon premier rôle, je m'appelais encore Kadour Merad.
06:30
C'était le rôle, dans une série pour TF1, qui s'appelait Tribunal.
06:37
J'ai fait un casting, le rôle s'appelait Ahmed Ben Mabrouk.
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C'était pour jouer un rôle d'éducateur d'MJC.
06:45
Tout de suite, je me suis dit, OK, je serai
06:49
un acteur avec des origines qui va…
06:53
Et donc, j'ai pensé à un moment, je vous dis la vérité, à changer de nom.
06:55
Je voulais prendre le nom de ma mère, qui s'appelle Béguin.
06:58
C'est joli, Béguin, en plus.
06:59
Je voulais m'appeler Jean Béguin, comme mon oncle, ou François Béguin,
07:04
parce que j'aimais bien le nom François.
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J'ai essayé, même une journée.
07:06
Je l'ai raconté, déjà, cette histoire, mais je me suis mis devant la glace
07:10
et je me suis appelé, comme ça.
07:11
Et puis, j'ai pensé à mon père, en fait.
07:13
Je me suis dit, ça va, on ne va pas recommencer.
07:16
Ça, c'était avant, c'était le Moyen Âge.
07:18
Finalement, on se rend compte qu'à ce niveau-là, rien n'a changé.
07:21
Avec des prénoms, des visages, des couleurs, la vie, elle est plus difficile, quand même.
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Il faut vraiment s'en rendre compte, c'est plus difficile.
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Moi, aujourd'hui, je suis un acteur.
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Les gens, je n'ai même plus d'origine.
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Moi, je n'ai pas de...
07:36
Mais ce n'est pas le cas pour tous les gens qui sont...
07:39
Vous savez, il y a des avocats, il y a des médecins, il y a des chercheurs
07:42
qui ont un visage, une origine, un prénom, un nom, qui, aujourd'hui, est toujours un des cas.
07:49
Moi, je pensais, quand mon père faisait ça, que ça allait finir, ça allait s'arrêter.
07:53
Voilà, qu'on avait intégré, ça y est, tout le monde est intégré, on n'en parle même plus.
07:57
Mais apparemment, ça se corse, même.
08:02
Désolé pour ce petit passage un peu...
08:04
Vous n'avez pas le nom Béguin, mais le public a le Béguin pour vous.
08:08
C'est une certitude, maintenant, mais c'est une réalité.
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Je ne sais pas, vous savez, je ne sais pas.
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Vous vous doutez encore de ça ?
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Non, mais je vois bien que les gens ont plutôt une approche toujours sympathique avec moi.
08:19
Mais vous savez, les gens, le cinéma, c'est un détail dans leur vie, quand même.
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On a toujours l'impression qu'on est très important, mais on est peut-être, oui, un visage connu,
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un artiste qu'on aime bien, oui, c'est sûr.
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Mais ça me va, ça me va très bien.
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Pour terminer, est-ce que votre force cadre,
08:37
c'est pas que vous avez conservé vos yeux d'enfant, finalement ?
08:41
Finalement, l'argent n'avait pas d'importance, finalement.
08:47
C'est la chanson que je chante dans Finalement.
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Non, j'ai gardé, je crois, le...
08:52
L'insouciance ?
08:53
Oui, surtout, oui, toujours de la dérision, de l'insouciance et...
08:57
Oui, l'insouciance d'enfance et d'être toujours un peu émerveillé,
09:01
d'avoir toujours envie de quelque chose, en fait.
09:04
Parce qu'il n'y a rien de pire que d'avoir tout.
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On reprécise que vous attendez le scénario, là.
09:09
J'attends le prochain.
09:11
J'espère que vous êtes une radio qui a un peu d'auditeurs,
09:14
parce que j'attends mon prochain film.
09:16
Je l'attends, je vous assure.
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