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Retrouvez le replay du relais messieurs de la 1ère étape de Coupe du monde de biathlon à Kontiolahti du 01/12/2024.

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00:00:00...
00:00:08Très heureux de vous accueillir pour le 1er dimanche bilateral
00:00:11de cette nouvelle saison.
00:00:12On est à Contiolarti, un magnifique dimanche
00:00:14avec 2 courses au programme.
00:00:15Quelles courses?
00:00:16Les relais, d'abord le relais homme,
00:00:18puis le relais femme départ,
00:00:20imminent pour les garçons.
00:00:22La journée qui va se poursuivre avec d'autres équipes de France.
00:00:26On sera heureux d'accompagner du côté de Dubaï
00:00:29pour la 1re manche de la saison de rugby A7.
00:00:32L'équipe de France face à l'April du Sud,
00:00:34les garçons pour aller chercher le top 5,
00:00:36puis les filles dans la foulée à partir de 19h50 donc,
00:00:39face à la Grande-Bretagne pour aller décrocher le podium
00:00:43dans cette 1re manche de la saison.
00:00:44C'est votre nouveau feuilleton.
00:00:45Et puis la Serie A est de retour en clair sur la chaîne d'équipe.
00:00:49Votre affiche ce dimanche soir à partir de 20h35,
00:00:52l'Etché face à la Juve.
00:00:54Match important pour la Juve qui peut recoller au leader,
00:00:58le Napoliste, un championnat extrêmement serré.
00:01:0014e journée, l'Etché Juve avant l'équipe du soir.
00:01:04Anaïs, on est à quelques secondes du départ
00:01:06de ce 1er relais homme de la saison.
00:01:09Qu'est-ce que vous allez guetter ?
00:01:10C'est quoi la clé pour l'équipe de France
00:01:11face à cette monstrueuse équipe de Norvège notamment ?
00:01:14Eh bien là, les boys, la construction du relais,
00:01:17ça va être l'addition des 4 courses individuelles.
00:01:21Donc l'importance vraiment d'être step by step,
00:01:24focus sur son biathlon.
00:01:26Et à la fin seulement, on verra concrétiser
00:01:28sur le résultat collectif.
00:01:30Mais chacun a son affaire.
00:01:32Et avec des conditions qui ont changé par rapport à hier,
00:01:34la piste est difficile à appréhender aujourd'hui Anaïs.
00:01:37Oui, oui, être vraiment attentif sur la neige.
00:01:40Les stratégies vraiment de trajectoire vont être importantes.
00:01:45Vraiment être vigilant et lucide sur les skis.
00:01:48On a découvert la composition de l'équipe de France.
00:01:50Si vous nous rejoignez, Fabien Claude va lancer le relais français.
00:01:53Puis ce sera au tour de Quentin Fillon-Maillet.
00:01:56Eric Perrault qui donnera le relais à Emilien Jacquelin
00:01:59qui sera face à Johannes Böck dans ce dernier relais en état.
00:02:0430 secondes du départ de ce relais.
00:02:06Alors, on aime vous faire vivre l'atmosphère du biathlon.
00:02:09Profitons de ces dernières secondes qui nous séparent du départ
00:02:12de ce premier relais homme de la saison.
00:02:14Anne-Sophie et Alexis sont en place pour vous faire vibrer,
00:02:17on l'espère, avec cette équipe de France.
00:02:25C'est l'équipe de France qui s'est réunie pour ce relais de 2,3 kilomètres.
00:02:29On a des routes diverses à l'intérieur.
00:02:31On va en parler plus tard, parce que le départ peut être difficile à ce moment-là.
00:02:41Prêt ?
00:02:47C'est le départ de l'équipe de France.
00:02:50Le premier relais masculin de la saison.
00:02:52Est-ce que l'ogre norvégien va une nouvelle fois grignoter tous ses adversaires ?
00:02:57Aujourd'hui, face aux Norvégiens, il y a 21 équipes.
00:03:0122 biathlètes viennent de s'élancer parmi eux sur la Laigrette pour la Norvège.
00:03:05Et donc, Fabien Claude pour l'équipe de France avec ce dossard 4 à l'aiguille.
00:03:09C'est le premier relais masculin de la saison.
00:03:11C'est le premier relais masculin de la saison.
00:03:13Est-ce que l'ogre norvégien va une nouvelle fois grignoter tous ses adversaires ?
00:03:16Aujourd'hui, face aux Norvégiens, il y a 21 équipes.
00:03:19Du dossard 4, Fabien doit se replacer si il veut jouer les avant-postes.
00:03:24Effectivement, il va falloir jouer un peu des coudes.
00:03:26Faire attention sur cette piste où on a de la neige sur la partie qu'on doit utiliser.
00:03:32Après, vous le voyez, c'est de la terre, du Coudron et des endroits où on ne veut surtout pas aller.
00:03:36Il faut éviter de se faire bousculer sinon on se retrouve en dehors de la piste et on peut se faire mal.
00:03:40Bien se placer… Fabien est bon dans ce genre de configuration.
00:03:45Il arrive bien à jouer des coudes et à faire sa place.
00:03:48On est sur des conditions de neige qui sont plutôt favorables à l'équipe de France.
00:03:52Normalement des types de neige que l'équipe de fartage de l'équipe de France maîtrise très bien.
00:03:57On l'a dit, ça ressemble peut-être sur certains points à ce qu'on avait à Novemesto.
00:04:02Donc ça avait bien marché à ce moment-là pendant les Mondialiner mi-air.
00:04:05Pourquoi pas se faire plaisir au niveau de la glisse aujourd'hui.
00:04:12Fabien Claude au poste de premier relayeur qui l'apprécie, il l'a dit hier sur les réseaux sociaux.
00:04:17Ce poste de premier relayeur, il l'affectionne particulièrement.
00:04:21Pourtant il tourne beaucoup Fabien Claude.
00:04:23On l'a beaucoup vu, notamment en troisième position.
00:04:26Mais ce sera Éric Perrault aujourd'hui qui occupe ce poste de troisième relayeur.
00:04:29L'équipe de France qui a dû faire des arbitrages, des choix au niveau de l'ordre.
00:04:33Pas au niveau de la composition puisque seulement quatre biathlètes français étaient présents hier soir.
00:04:38Ce matin il y en a deux de plus.
00:04:40Antonin Guigonna et Emilien Claude viennent d'arriver depuis les B.I.C.U.P. à Consolarti.
00:04:45Après un très long voyage.
00:04:49Alors vous l'avez vu au petit jeu des nouvelles combinaisons.
00:04:51Pour ceux qui n'ont pas regardé les courses hier, on a eu des changements.
00:04:54Et celle qui ressemble pas mal à l'équipe de France, c'est l'équipe d'Italie.
00:04:58La combinaison de l'équipe d'Italie, elle a beaucoup de bleu.
00:05:01Un bleu, quand on regarde de loin, qui ressemble un peu.
00:05:03Alors la différence elle se fait surtout sur les tibias.
00:05:06Au niveau des tibias, des mollets, on a du rouge pour la combinaison de l'équipe de France.
00:05:10Alors que ça reste bleu et blanc.
00:05:12Ah, il y a eu un faux départ. C'est pour qui ce faux départ ?
00:05:14C'est pour l'Autriche a priori.
00:05:16Bon, je sais pas si on lui en tiendra rigueur.
00:05:18Mais on le voit là-bas l'Autrichien avec le dosar6. Il me semble que c'est lui.
00:05:21Non, c'est le Suisse Stalder.
00:05:23Moi aussi je me fais avoir justement par ces nouvelles combinaisons.
00:05:25Donc le Suisse a priori a pris un faux départ.
00:05:27On verra s'il y a une sanction par rapport à ça.
00:05:29Mais on l'a vu bouger trop tôt.
00:05:30Et donc je reviens à ce que je disais.
00:05:31Pour différencier ces combinaisons entre l'Italie et la France.
00:05:34Des fois ça va peut-être être un peu compliqué.
00:05:36De loin en tout cas, de près.
00:05:38Quand on arrive à percevoir le rouge.
00:05:40On peut mieux se rendre compte.
00:05:43Et on l'a vu là sur les images précédentes.
00:05:45Il y a également la combinaison d'équipes américaines.
00:05:47Qui ressemble un peu à celle de la France.
00:05:49Et l'Américain était justement en train de se replacer aux avant-postes.
00:05:52On va voir si c'est toujours le cas.
00:05:55Sur ce plan.
00:05:56Ouais, c'est bien lui avec le dosar12 l'Américain.
00:05:58Et deuxième derrière le Norvégien.
00:06:00Et ensuite c'est l'Italien avec le dosar3.
00:06:03Avant le Français.
00:06:05N'hésitez pas à nous donner votre avis.
00:06:07On fait une petite page mode sur l'Equipe Connect.
00:06:10Vous savez c'est cet outil pour interagir avec nous.
00:06:12On renforce encore plus le lien avec nos téléspectateurs.
00:06:15Sur l'équipe Biathlon cette saison.
00:06:17Donc n'hésitez pas à venir partager vos impressions avec nous.
00:06:20Et c'est vrai que là on voit ce dosar12 Américain.
00:06:23Ce dosar4 tricolore.
00:06:25Et ce dosar3 de l'Italien.
00:06:27Il faut un petit peu plisser les yeux pour les reconnaître.
00:06:30Nous on reconnaît là au troisième plan.
00:06:32Fabien Claude.
00:06:33Alors qu'avec le dosar1 sur la Laigrette.
00:06:35A décidé de prendre les choses en main.
00:06:38Son dosar1.
00:06:39Son statut de troisième du général.
00:06:42L'impose.
00:06:43L'oblige.
00:06:44Mais dans quelle forme est-il ?
00:06:46C'est une des interrogations de ce relais.
00:06:48Ce qui est dur pour les Norvégiens.
00:06:50Ça paraît comme ça là.
00:06:52Être un relais de reprise de saison.
00:06:54Tranquillement.
00:06:55On se fait plaisir.
00:06:56On reprend douceur avec un relais.
00:06:57Pour les Norvégiens c'est complètement différent.
00:06:59Ils sont déjà en sélection pour l'échappelle du monde.
00:07:01Tout simplement.
00:07:02Au moment de l'échappelle du monde.
00:07:03Il y aura des quotas hyper resserrés.
00:07:05On l'a dit dans l'avant-course.
00:07:06Actuellement il y a quasiment 13 billets athlètes norvégiens.
00:07:08Qui sont capables de faire des podiums en coupe du monde.
00:07:10Il y a les 4 qu'on a aujourd'hui.
00:07:12Les 3 qui sont remplaçants.
00:07:14Qui ont fait la course hier.
00:07:15Et puis les 5 qui ont fait 1, 2, 3, 4, 5.
00:07:17Aujourd'hui ce matin sur l'IBU Cup.
00:07:19Donc ça vous montre cette densité de l'équipe de Norvège.
00:07:22Et pour être parmi les sélectionnés pour l'échappelle du monde.
00:07:25Dans quelques mois quand on sera à Land's Ride.
00:07:27Les 4 ou 5 qui vont pouvoir participer aux courses.
00:07:30Il faut se battre dès à présent.
00:07:33Et là ça va être un début de saison.
00:07:35Haletant à ce niveau là pour ces sélections norvégiennes.
00:07:39Ils sont tellement forts.
00:07:41On est vraiment curieux de voir.
00:07:43Quelle sera l'équipe qui composera cette team Norvège.
00:07:47Quand on sera aux mondiaux.
00:07:49Et là c'est pas anodin pour Sturla.
00:07:52Il doit montrer tout de suite.
00:07:53Qu'il est le meilleur relayeur du monde.
00:07:55S'il veut garder sa place dans le relais de chemin du monde.
00:07:57Les Christiansen s'en étaient émus.
00:07:59Des choix de la gestion de sa fédération.
00:08:01La saison dernière.
00:08:03Est-ce que ces choix-là peuvent peser sur les performances des athlètes ?
00:08:07Ils sont sous pression en permanence.
00:08:09La moindre course qu'ils vont rater.
00:08:11Les Norvégiens.
00:08:13Ca peut leur faire tout perdre.
00:08:14Ca peut leur faire perdre la qualif pour les mondiaux.
00:08:16Et c'est ça quand même le point le plus important de cet hiver.
00:08:20Et on en reparlera avec les filles de l'équipe de France.
00:08:22Mais on peut avoir des similarités.
00:08:24Avec des filles de l'équipe de France.
00:08:27Qui elles aussi vont être sous pression.
00:08:28Et n'auront pas le droit de se rater.
00:08:29Sinon c'est retour en IBU Cup.
00:08:30On a fait un premier tour sans embûche.
00:08:32On a parlé des combinaisons.
00:08:33On a un peu tout.
00:08:34On va pouvoir se concentrer sur le tir.
00:08:35Vous l'avez vu.
00:08:36Un peu d'air.
00:08:37Il faut faire attention aux fagnons.
00:08:39Mais globalement ça devrait bien se passer pour tout le monde.
00:08:54C'est toujours la lèvre.
00:08:55Il va réussir ce premier tour.
00:08:56Ce premier tir.
00:08:57Tout comme Fabien Claude.
00:08:59On était concentrés sur le tir de Fabien.
00:09:01L'équipe de France.
00:09:02De Norvège.
00:09:03D'Allemagne.
00:09:04D'Italie.
00:09:05La Suède également.
00:09:06Tout ce beau monde va repartir ensemble.
00:09:07Comme on pouvait s'y attendre.
00:09:08On n'est pas allé super vite dans ce premier tour.
00:09:09On arrive avec des biathlètes qui ne sont plutôt pas essoufflés à fond.
00:09:13Donc ça tire bien.
00:09:14Le vent était gérable.
00:09:15Ils vont être beaucoup à ressortir sans faute.
00:09:20On a vu l'erreur pour Victor Brandt.
00:09:22Le Suédois.
00:09:24Cette balle de pioche lui permet de ressortir.
00:09:26Avec moins de 10 secondes de retard.
00:09:29Victor Brandt.
00:09:30Jesper Nellin.
00:09:31Martin Ponciluoma.
00:09:32Et Sébastien Samuelsson.
00:09:33Pour cette équipe de Suède.
00:09:34C'est la composition.
00:09:35Championne du monde.
00:09:39On voit les impacts des balles.
00:09:41On tire vraiment que dans le cercle qui est au milieu de la cible noire.
00:09:47Il y a un deuxième noir un peu plus foncé.
00:09:49C'est là-dedans qu'on tire.
00:09:50Globalement c'était un bon tir.
00:09:51Là il y a deux balles qui étaient légèrement à droite.
00:09:55Bien dans la cible.
00:09:56Il n'y avait pas de cordon.
00:09:57Mais si on voulait se référer au groupement principal.
00:10:02Il y avait deux balles qui étaient un peu moins centrées.
00:10:06Cet espace pour le tir couché de la taille d'une balle de golf.
00:10:09Pour le tir debout de la taille d'un CD.
00:10:11On reprend les fondamentaux.
00:10:12Et on précise juste le poids de la carabine.
00:10:14Également Alexis.
00:10:15Parce que c'est une question.
00:10:16L'équipe connecte.
00:10:17Et on répond à nos téléspectateurs toute cette saison.
00:10:19Vous pouvez continuer à interagir avec nous.
00:10:22En flashant QR code qui s'affiche.
00:10:24Puisqu'on regarde très bien Claude.
00:10:25En train de prendre de la distance avec Sturlala et Gredin.
00:10:27Un point matériel Alexis sur cette carabine.
00:10:29Les carabines ne doivent pas être plus légères que 3,5 kg.
00:10:33Elles doivent être plus lourdes.
00:10:34En général on a souvent des carabines.
00:10:36On prend un petit peu de marge.
00:10:38Qui vont faire 3,550.
00:10:423,600.
00:10:43Il ne faut surtout pas passer en dessous des 3,500.
00:10:46Sinon on est disqualifié.
00:10:47Donc ça vous fait quand même un bon petit sac à dos.
00:10:49En plus du poids.
00:10:51Déjà qui n'est pas la même finalement.
00:10:54Le poids est le même pour tout le monde.
00:10:57Mais en fonction de son gabarit initial.
00:10:59Ça peut avoir plus ou moins d'impact.
00:11:01Pour quelqu'un qui va faire 40 kg.
00:11:03Forcément la carabine peut paraître plus lourde.
00:11:05Que pour quelqu'un qui fait 80 kg.
00:11:06C'est assez évident.
00:11:07Mais en plus de cette caractéristique poids.
00:11:10On a aussi la caractéristique envergure.
00:11:14Qu'elle va occuper sur le dos.
00:11:16Et on ne peut pas exactement skier.
00:11:17Comme on skierait en ski de fond sans carabine.
00:11:19Quand on est un skieur de fond uniquement.
00:11:22On peut se permettre de casser un peu plus le haut du corps.
00:11:24Le buste.
00:11:25Parce qu'on est léger.
00:11:27Et on peut se relever facilement.
00:11:28Alors que là si on casse trop le buste en biathlon.
00:11:30On doit à chaque fois relever la carabine en même temps.
00:11:33Et ça peut fatiguer.
00:11:34Donc on a une technique de ski.
00:11:36Qui est légèrement différente.
00:11:38Même si ça reste du skating.
00:11:39Pour les fondeurs et pour les biathlètes.
00:11:41On est sur une technique de ski.
00:11:42Qui est légèrement adaptée pour les biathlètes.
00:11:44Qui skient un tout petit peu plus redressé.
00:11:47Sturlalagred et Fabien Claude ont décidé de prendre les devants.
00:11:50De s'échapper même.
00:11:51Sturlalagred était ressorti avec 2 secondes d'avance sur David Zobel.
00:11:544 secondes sur Fabien Claude.
00:11:57On voit désormais que le duo franco-norvigien.
00:12:00Essaie de semer tout le monde.
00:12:02Puisque Zobel avait quelques mètres d'écart à cet intermédiaire.
00:12:07C'est une très bonne stratégie de la part de Fabien.
00:12:10D'avoir tout de suite sauté dans les skis de Sturla.
00:12:13Il était ressorti 3ème.
00:12:14Il est tout de suite passé devant l'allemand.
00:12:16Pour aller au contact du norvégien.
00:12:20Il n'y a rien d'autre à faire pour l'instant pour Fabien.
00:12:23Jusqu'à la fin du tir debout.
00:12:25C'est essayer de rester au contact du premier.
00:12:29Ça ne sert à rien de passer.
00:12:30Le laisser travailler.
00:12:31Rivaliser avec lui sur le tir debout.
00:12:33Et si ça se passe bien.
00:12:34Pourquoi pas essayer de faire la différence ensuite dans le dernier tour.
00:12:37Mais on n'en est pas encore là.
00:12:39Loin de là.
00:12:41Fabien Claude qui n'a pas couru hier.
00:12:43Sur la Lagrène non plus.
00:12:45Il n'a pas couru hier sur aucun des deux relais mixtes.
00:12:47Fabien Claude en a profité pour commenter les courses sur X.
00:12:51L'ancien Twitter.
00:12:53Avec sa communauté.
00:12:55On a regardé ça hier soir et ce matin.
00:12:57C'était plutôt savoureux.
00:12:59Il s'est emballé.
00:13:00Comme moi.
00:13:01Je l'admets.
00:13:02Sur le dernier tir d'Emilien Jacquelin.
00:13:04En disant qu'ils ne reviendront jamais.
00:13:06Moi aussi je pensais que ça sentait bon.
00:13:08La victoire pour l'équipe de France finalement.
00:13:10Les Bleus ont concédé la première place sur cette équipe de Norvège.
00:13:13Avec le gros retour de Veybjorn.
00:13:15Mais Fabien Claude nous a régalé par ses commentaires sur les réseaux sociaux.
00:13:19Espérons qu'il fasse de même aujourd'hui par ses performances sur la piste.
00:13:22Pour l'instant ça commence très bien.
00:13:24Ce duo sur la Lagrène.
00:13:26Fabien Claude est toujours devant.
00:13:32La configuration de course pour l'instant est vraiment idéale pour Fabien.
00:13:36Il reste derrière.
00:13:38Il se fait emmener par le Norvégien.
00:13:40Après on la connait.
00:13:42La force de ce tour là.
00:13:44C'est le pas de tir.
00:13:46Cette régularité.
00:13:48Cette capacité à aller chercher des 10 sur 10.
00:13:50Des 20 sur 20.
00:13:52Il est ultra performant sur ses tirs de boue.
00:13:54Alors ça s'est légèrement dégradé l'année dernière.
00:13:56C'était un peu moins boue que les années précédentes pour ses tirs de boue.
00:13:59Mais quand même.
00:14:01On peut penser que c'est une valeur sûre pour lui de ce côté là.
00:14:05Il demande un peu le relais.
00:14:07Mais Fabien lui dit non.
00:14:09C'est bien.
00:14:11C'est très bien.
00:14:13Je suis content de voir Fabien faire ça.
00:14:15Les Norvégiens sont leaders.
00:14:17Les Norvégiens sont favoris.
00:14:19C'est Asture là de bosser.
00:14:21Il n'y a pas encore de micro tout au bord de la piste.
00:14:23Qu'est-ce qu'on se dit exactement ?
00:14:25Est-ce qu'on a la force, déjà l'énergie de faire des phrases complètes ?
00:14:28On se contente de quelques signes.
00:14:30Comment les conversations se passent sur une piste ?
00:14:32Là les biathlètes actuellement, pour les deux premiers en tout cas,
00:14:35sont sur une allure qui correspond à celle du seuil à peu près.
00:14:39On est légèrement au-dessus du seuil mais pas beaucoup.
00:14:41En gros on est à 80%, peut-être un peu moins, peut-être 75%.
00:14:44Mais on est quand même encore assez loin des 100%.
00:14:48C'est 20% qui cherchent à aller, qui restent à aller chercher
00:14:51pour faire la différence entre 80% d'effort et 100%.
00:14:54C'est très grand pour les sportifs.
00:14:56Et donc sur ces phases-là, quand on est quasiment au seuil,
00:14:58on est capable de parler.
00:15:00On est vraiment capable d'avoir une phrase.
00:15:02Si on a quelque chose à dire à son entraîneur, on peut le faire.
00:15:04Par contre, une fois qu'ils vont terminer ce tir debout,
00:15:07d'un coup, ils vont se mettre à 100% et là on ne réfléchit plus.
00:15:10On est à 100% jusqu'à la limite d'arrivée.
00:15:12Le cerveau n'est donc plus irrigué pour parler et faire des phrases.
00:15:16Siegfried Maas est l'entraîneur de tir français de cette équipe de Norvège.
00:15:20Derrière sa jumelle, on a vu également Jean-Paul Giacchino
00:15:23pour surveiller les impacts de Fabien Claude.
00:15:25Dernier tir pour ces premiers relayers avant un dernier tour.
00:15:30Jean-Paul Giacchino.
00:15:47Magnifique 5 sur 5 de la part de Fabien Claude.
00:15:50Ce n'est donc pas sur le même tir que ces deux-là.
00:15:52Ce départage rond, Fabien a tenu tête à ce tournage.
00:15:56Bravo, on attend des progrès en termes de régularité
00:15:59sur le tir de la part de Fabien.
00:16:01Là, c'est un beau tir face à l'un des meilleurs du monde sur cet exercice.
00:16:06Bravo Fab, maintenant on va en découdre sur la piste.
00:16:09Allez, ce serait beau.
00:16:11J'ai envie de me laisser tenter par l'idée que Fabien
00:16:14est capable de distancer ce tour-là dans un dernier tour.
00:16:17En tout cas, je me repose sur les chronos de Souchesne pour penser ça.
00:16:22On verra si ce tour-là est un tout petit peu plus rapide qu'à Souchesne.
00:16:25Mais si on est sur les mêmes états de forme,
00:16:27peut-être que Fab est capable de grappiller quelques mètres.
00:16:30Il est un peu plus fort au niveau musculaire.
00:16:33On est sur une piste qui est avec un revêtement assez dur aujourd'hui.
00:16:37Ça peut lui permettre d'exploiter pleinement ses capacités musculaires.
00:16:4110 sur 10 pour Fabien Claude sur l'Allegrette.
00:16:43Évidemment également pour David Zobel.
00:16:45Mais l'Allemand ressort troisième avec 13,05 secondes de retard.
00:16:50Le champion du monde, Victor Brandt, le Suédois,
00:16:53ressort après trois balles de pioche sur deux tirs à plus de 30 secondes de retard.
00:16:57La voie est libre pour le Français d'accélérer et de faire mal à la concurrence.
00:17:03Dès son passage de relais, ce sera pour Quentin Fillon-Maillet dans quelques instants.
00:17:08On voit le changement de chargeur.
00:17:10Il a tiré ses cinq balles couchées.
00:17:12Il a laissé son chargeur qui était vide.
00:17:14On a le droit de laisser le chargeur puisqu'il est vide.
00:17:16Ensuite, il faut retirer ce chargeur du tir précédent pour pouvoir débuter le tir suivant.
00:17:20On a une info de fartage qui nous remonte de la part de Tanguy qui est sur le bord de la piste.
00:17:24A priori, les Allemands seraient dans le dur.
00:17:27Ça ne glisserait pas beaucoup pour eux.
00:17:29C'est pour ça qu'on a un Zobel qui est distancé alors que lui aussi il est à 10 sur 10.
00:17:33C'est intéressant de constater qu'on est peut-être sur une configuration un peu similaire à celle de Nove Mesto
00:17:40où la Norvège et la France glissaient mieux que tout le monde.
00:17:43Et la Suède, l'Allemagne par exemple, avait du mal.
00:17:46Sois patient Fab, sois patient !
00:17:49Sois patient, c'est Stéphane Buccio qui donne les informations à Fabien.
00:17:53Ça veut dire soit patient, attends la dernière bosse et la relance là où Suerum a accéléré hier pour revenir sur Emilien.
00:18:01Attends jusque là avant de mettre ton attaque.
00:18:03Pour vous faire un petit point sur les gabarits justement,
00:18:06on a quelqu'un comme Sturla qui lui est sur un effort en général très linéaire.
00:18:11Il va sur des vitesses de déplacement au seuil, au train.
00:18:15Mais il est assez peu capable d'accélérer de manière franche.
00:18:18Par contre Fabien c'est quelqu'un qui est très musculeux,
00:18:22qui a une énorme puissance sur les phases de sprint et sur les phases d'accélération.
00:18:27Si Fabien est déjà trop haut cardiaquement, s'il est déjà à bloc,
00:18:30il ne sera pas en capacité d'exploiter cette qualité d'accélération.
00:18:33Par contre s'il a été capable d'en garder et de rester à 90% le plus longtemps possible,
00:18:38il peut à un moment donné faire la différence en mettant une mine à Sturla.
00:18:43Et s'il a ça en stock, il faut qu'il attende le sommet de la bosse,
00:18:47là où il y a la relance, pour vraiment placer son attaque.
00:18:50Et on est en train de souffrir avec l'Allemand David Zobel, vous l'avez vu à l'instant,
00:18:53qui se fait doubler par tout le monde.
00:18:56Par Stalder, par Kambein-White également.
00:18:59C'est difficile pour David Zobel, pourtant à 10 sur 10, vous l'avez dit Alexis,
00:19:03ressorti troisième de ce deuxième tir.
00:19:06Il est en train de perdre du temps.
00:19:09Tanguy nous a dit que les Allemands sont scotchés.
00:19:12J'attendais quand même de voir ce dernier tour, puisqu'il ressortait qu'à 13 secondes,
00:19:15et voir si ça se confirmait.
00:19:17A priori, l'information de Tanguy était 100% juste.
00:19:21Les Allemands sont vraiment dans le dur au niveau du fartage.
00:19:24Ça veut dire que sur les premières courses individuelles à venir la semaine prochaine,
00:19:27on peut également s'attendre à ce genre de configuration,
00:19:30alors que historiquement, allemands, suédois également,
00:19:34performaient beaucoup dès le début de saison quand on était en Scandinavie.
00:19:39Le fartage peut faire d'énormes différences.
00:19:43C'est surtout des différences inversées, si je peux l'expliquer comme ça.
00:19:47C'est quand on va se rater qu'on va prendre très cher par rapport aux autres.
00:19:51Après, quand on est dans le paquet, c'est difficile de faire des écarts grâce au fartage,
00:19:56mais on n'a pas le droit à l'erreur.
00:19:59Fabien va commencer à se décaler, ça veut dire qu'il a peut-être une idée derrière la tête.
00:20:03Et pourquoi pas accélérer et mettre une accélération fatale à Sturla.
00:20:08Alors il faut être patient, pas la mettre trop tôt.
00:20:10Hier, on a vu dans le dernier tour Emilia accélérer un tout petit peu trop tôt en bas de cette bosse,
00:20:13attendre de passer le point de passage là où il y a la bouteille de boisson chocolatée pour accélérer.
00:20:19Mais ça semble bien pour Fab.
00:20:20Allez, est-ce qu'il accélère ? Voilà, parfait.
00:20:22C'est le bon moment, c'est maintenant qu'il faut y aller.
00:20:24Et ça semble impossible à tenir pour Sturla qui est dans le dur comme ce qu'on pouvait imaginer.
00:20:29La grosse attaque de Fabien Claude, la stratégie parfaite de la part de l'équipe de France.
00:20:34On a entendu les conseils il y a quelques instants de Stéphane Boutiau
00:20:38et surtout on a attendu, oui c'est le cas de Fabien Claude.
00:20:41Avec combien de secondes d'avance il va passer le relais désormais ?
00:20:44Alors on aime quand les choses se passent comme prévu.
00:20:47Sturla n'a pas l'air en grande forme physique sur ce début de saison.
00:20:51On l'a pressenti à Suchan, ça se confirme là.
00:20:55Fabien a été super malin, il l'a laissé bosser toute la course.
00:20:58Il vient placer son attaque à l'endroit stratégique.
00:21:02On voit son frère Florent qui fait une belle course aussi, qui vient de passer pour l'équipe de Belgique.
00:21:06Allez il faut continuer, il y a encore un gros effort à produire.
00:21:09On va aller sur le pas de tir, il y a deux passerelles à passer.
00:21:12On peut faire des écarts assez importants avec Sturla, qui lui a l'air d'être à bloc.
00:21:19Quand un Fillon-Maillé est prêt, les yeux sur l'écran géant.
00:21:24Est-ce qu'il ne serait pas en train de sentir que c'est le jour, peut-être, pour battre les Norvégiens ?
00:21:29On avait vu l'arrache de la barre du Français, il attend Fabien Claude à la stratégie parfaite dans ce premier relais.
00:21:35Fabien va devoir faire le tour, passer devant le pas de tir, avant de donner le relais à Quentin Fillon-Maillé.
00:21:42Sur l'allègre, il n'est toujours pas là.
00:21:44Regardez, on attend le Norvégien, ça y est, il pointe enfin le bout de son nez.
00:21:47Tarjeve est prêt lui aussi à prendre le relais.
00:21:51Fabien qui a fait tout simplement un des plus beaux relais de sa carrière, il pourra s'en souvenir.
00:21:56C'est un 10 sur 10, c'est une gestion sur les skis parfaite.
00:22:00Et c'est la toute première fois de la carrière de Fabien Claude qu'il signe un 10 sur 10 sur un relais masculin.
00:22:05Bravo, allez, ça commence bien cette saison pour lui.
00:22:08On lui souhaite plein de réussites au niveau individuel.
00:22:12Ça va permettre à Quentin de se lancer avec une petite bouffée d'air d'avance sur Tarjeve.
00:22:21Quand on vous disait qu'on les sentait bien les Français cette saison,
00:22:24alors oui, on a envie de voir des signes positifs partout et de s'emballer très tôt.
00:22:28Mais quand même, cette image, on s'en réjouit.
00:22:30Elle est à peine moins de 10 secondes d'avance pour l'équipe de France sur l'équipe de Norvège.
00:22:34Dans quelques instants, on entendra Fabien Claude, on l'écoutera se réjouir, on l'espère.
00:22:40Et puis on suivra la suite de cette course, c'est juste après ça.
00:22:48La saison commence sur les chapeaux de roue pour l'équipe de France.
00:22:50Après deux podiums hier sur le relais mixte simple et sur le relais mixte,
00:22:54l'équipe de France est en passe d'en signer un nouveau.
00:22:57Alors on est encore loin de la fin de la course, mais l'équipe de France est en tête.
00:23:01C'est même la gagne que l'on a envie de viser pour nos Bleus, après un relais parfait de Fabien Claude.
00:23:06Quentin Fillon-Maillet a pris le relais avec 9,6 secondes d'avance sur Tarié Boeuf.
00:23:11Un écart qu'il réussit à tenir pour l'instant. Seule une petite seconde rattrapée par le Norvégien.
00:23:17C'est là qu'on comprend tout l'intérêt de ces 9 secondes qu'est allé chercher Fabien sur la fin du parcours.
00:23:22Ces 9 secondes obligent Tarié à se mettre tout de suite dans le dur pour tenir Quentin sans se mettre dans ses skis
00:23:32et pour justement essayer de grappiller ces 9 secondes, d'en reprendre.
00:23:35Donc à chaque fois il est obligé de faire un petit effort supplémentaire par rapport à Quentin.
00:23:38Tarié c'est un peu l'inconnu sur ce début de saison, c'est la même chose que Sturla.
00:23:42A Suchenn c'était pas super pour Sturla, ça s'est confirmé là, on sent qu'il est un peu limite au niveau physique.
00:23:46Tarié il a fait qu'une seule course à Suchenn et ensuite il s'est arrêté parce qu'il avait vraiment fait une contre-performance.
00:23:52Est-ce qu'il avait été malade et dans ce cas-là il avait décidé de pas tirer sur la machine
00:23:57ou est-ce que c'est parce qu'il était en méforme et qu'il avait besoin de se repréparer ?
00:24:00Pour l'instant on ne le sait pas et on va voir ce que ça donne.
00:24:03Faut toujours se méfier quand même de Tarié, pour moi c'est peut-être le plus gros relayeur de tous les temps sur l'ensemble de sa carrière.
00:24:11C'est très souvent lui qui a relancé l'équipe de Norvège quand ça avait mal commencé, donc c'est un super relayeur.
00:24:16Après là on le voit, pour l'instant physiquement il n'a rien repris à Quentin.
00:24:21A ce poste-clé du deuxième relayeur, on se souvient d'une image en Tols 2020.
00:24:28L'équipe de France est championne du monde de relay et Martin Fourcade a le dossard du deuxième relayeur.
00:24:33Ce poste-clé qu'aujourd'hui occupe par exemple Tomazzo Giacomelle pour l'Italie.
00:24:38Pour l'équipe de France c'est donc Quentin Fillon-Maillet et c'est l'heure du premier tir, un tir couché pour Quentin.
00:24:449,2 secondes à l'entrée sur le pas de tir, le même écart quasiment que lorsqu'ils ont pris le relay.
00:25:07C'est bon.
00:25:08Quentin Fillon-Maillet réussit le 5 sur 5.
00:25:10Jean-Paul Giacchino pour l'instant n'a pas grand chose à dire dans son talkie-walkie.
00:25:13Je sais que vous vous posiez la question sur l'équipe Connect de savoir ce que les entraîneurs pouvaient se dire.
00:25:17Il a dit naturellement qu'une faute pour Quentin Fillon-Maillet et il doit dire également une faute pour Tarié Boe.
00:25:23C'est vraiment très très bien le fait que Quentin ait fait ce 5 sur 5 parce que Tarié n'a pas réussi à revenir dans le premier tour.
00:25:30Il n'est peut-être pas bien au niveau physique, ça veut dire que là il va repartir encore avec du retard, à nouveau il va devoir s'employer.
00:25:36Tarié ne peut pas être dans une stratégie là où il en garde.
00:25:39Il est obligé de se mettre à fond et on l'a vu dans ce qu'on a décortiqué dans l'avant-course avec Emilien.
00:25:43Quand on part à fond, c'est très difficile de finir sur cette piste.
00:25:46On vient de le voir avec ce tour là à l'instant.
00:25:48Donc si Tarié est déjà dans le dur, peut-être que ça pourrait être bénéfique pour Quentin tout à l'heure.
00:25:53Mais il faudra attendre bien sûr comme à chaque fois les tirs debout.
00:25:56Ça tire moins bien là sur ce deuxième tir couché du jour.
00:26:01Avec pas mal d'erreurs à droite à gauche, ça fait une belle avance désormais pour l'équipe de France sur la troisième position.
00:26:07Ceux qui ont bien tiré, ils s'appellent Simon Eder, l'Autrichien et Johannes Kuhn, l'Allemand.
00:26:13Mais ils ressortent avec plus de 40 secondes de retard désormais.
00:26:17On surveille également Jesper Nélin avec cette équipe de Suède et cette composition championne du monde.
00:26:22Mais là aussi il y a du retard en plus.
00:26:24Il y a eu une erreur pour Jesper Nélin et presque une minute de retard maintenant.
00:26:28Ça commence à piquer.
00:26:30Je ne sais pas si on reverra les impacts du tir de Quentin.
00:26:33On va voir les ralentis au début quand il s'installe.
00:26:35La première balle a fait un bruit légèrement différent.
00:26:38Elle était cordon effectivement.
00:26:42J'ai eu un peu peur de la deuxième mais finalement après le bruit était beaucoup plus normal.
00:26:47On a l'habitude à l'oreille, on arrive à discerner les cordons parce que la palette,
00:26:51il y a un premier bruit, c'est l'impact de la balle et ensuite il y a le bruit de la palette qui est remonté.
00:26:54Et sur cette première balle, on l'a bien vu, il y avait un joli cordon en haut à gauche.
00:26:58Il a eu de la réussite quand même sur cette toute première balle.
00:27:01Et pourtant ça a basculé. Pourquoi ? Comment ?
00:27:04Ça a basculé parce que c'est un poteau rentrant.
00:27:10C'est très difficile d'expliquer la différence entre un poteau rentrant et un poteau sortant.
00:27:16C'est la réussite tout simplement qui fait la différence.
00:27:18Les entraîneurs le disent souvent, la chance en sport ce n'est pas quelque chose sur lequel on doit compter.
00:27:23C'est quelque chose qu'on doit provoquer.
00:27:25Peut-être qu'aujourd'hui, Quentin a réussi à la provoquer, cette réussite qui bascule du bon côté.
00:27:32La balle vient se casser quand on tape comme ça sur le cordon.
00:27:36Il y a eu suffisamment de plomb qui allait faire basculer le reste de la cible.
00:27:40Si ce cordon avait été le même mais en bas, je pense que la palette ne serait pas montée.
00:27:45Le fait que ce soit en haut, il y a plus de bras de levier pour la balle, pour faire appui sur la palette.
00:27:53On le dit souvent, quand on fait des cordons, il vaut mieux les faire en haut qu'en bas.
00:27:56En tout cas sur les cibles électro-mécaniques.
00:27:58Quand on est sur des cibles électroniques à 100%, ça ne change rien.
00:28:01Cible électrique, à quel point se fait le partage sur tous les sites de Coupe du Monde ?
00:28:11Je pense qu'on est à peu près à 50-50 sur l'ensemble de la saison.
00:28:15Il y a deux marques qui partagent le marché.
00:28:18Il y en a une, c'est un système où on remonte les palettes de manière électronique.
00:28:23Mais par contre, elles basculent comme ici à Contiolati, de manière mécanique.
00:28:28Alors que sur le site de Rupolding, on est en 100% électronique.
00:28:35Et là, ça bascule et ça se remonte de manière électronique.
00:28:39Quentin Fillon-Maillet a toujours plus de 20 secondes d'avance.
00:28:41Sur Tarieb, il y avait 25 secondes d'avance à la sortie du plat de tir.
00:28:44Il y en a désormais 23.
00:28:46L'équipe de France qui est la seule pour l'instant à avoir fait aucune faute sur le plat de tir.
00:28:52La seule, non pas tout à fait.
00:28:53Il y a également l'équipe d'Allemagne avec Johannes Kuhn qui pour l'instant tient l'écart.
00:28:58Alors on parlait de la difficulté, il y a quelques instants, de la difficulté des Allemands sur leur fartage.
00:29:04Et ça vous fait réagir sur l'équipe Connect.
00:29:06Et on se demande si vous vous demandez si les Allemands ont désormais le temps d'ajuster leur fart pour les derniers relayeurs.
00:29:14Puisque ça semblait compliqué pour David Zobel.
00:29:16Est-ce que Johannes Kuhn, par exemple, a la même chose sous les skis ?
00:29:19On va demander à notre envoyé spécial Tanguy Queiroz.
00:29:22Tanguy, est-ce que vous avez la réponse à cette question de nos téléspectateurs ?
00:29:27Oui, malheureusement, ça va être compliqué de réajuster pour les Allemands pour une raison simple.
00:29:31C'est que les skis passent au contrôle anti-dopage, au contrôle anti-fluor.
00:29:35Et donc il y a un délai incompressible.
00:29:37Plus de 30 minutes avant, les skis doivent être donnés.
00:29:40Par exemple, ce Deminière Jacquelin qui est le dernier relayeur français.
00:29:42Les skis sont déjà passés au test fluor.
00:29:44Donc pour les Allemands, ça va faire juste en délai.
00:29:47Et puis pour les faits, effectivement, David Zobel a le douzième temps de ski de son tour.
00:29:52Avec plus de 44 secondes de retard sur Fabien Claude.
00:29:56Tanguy Queiroz en place, en zone mixte.
00:29:59Merci beaucoup avec Charles-Antoine Nora pour les premières réactions.
00:30:02Vous attendez Fabien Claude, le premier relayeur de l'équipe de France, dans quelques instants.
00:30:06Fabien, il est où là, Alexis ? Il est dans une ère de change.
00:30:10Et il a un petit écran, sans doute, pour suivre la course.
00:30:13Pour voir ce qu'il est en train de faire quant à Fionn Mayer.
00:30:15Oui, c'est ça. Fabien, il va se changer le plus vite possible.
00:30:18Pour ne surtout pas attraper froid.
00:30:21Et puis après, il va revenir peut-être, une fois qu'il aura fait sa récupération.
00:30:25Il va revenir pour encourager les copains.
00:30:28Et on espère célébrer le podium, surtout.
00:30:30Alors, au niveau des Allemands, ça a l'air de se passer un tout petit peu mieux pour Johannes Kuhn.
00:30:35Qui était parti à 41 secondes de Quentin.
00:30:38Et qui passe, là vous le voyez, à 47 secondes.
00:30:41Donc ça continue de perdre du temps pour l'équipe d'Allemagne.
00:30:44Mais il en perd moins que le premier relayeur.
00:30:48Et c'est vrai que ce passage que Tanguy vient de nous expliquer, au test anti-fluor, change la donne.
00:30:54Et change beaucoup les possibilités qu'on a de réajuster le fartage.
00:31:00Fabien Claude, le premier relayeur de l'équipe de France, à 10 sur 10.
00:31:03Est-ce que Quentin Fillon-Maillet va réussir à l'imiter ?
00:31:06Quentin Fillon-Maillet arrive, justement, sur son tir de goût.
00:31:11Et l'occasion est belle pour l'équipe de France d'accroître encore un petit peu son avance sur cette équipe de Norvège.
00:31:17Les Bleus sont pour l'instant seuls en tête.
00:31:20En tout cas, Tarier, physiquement, ne reprend rien à Quentin.
00:31:26Il n'arrive pas à reprendre du temps.
00:31:30Allez, on va arriver avec une belle marche d'avance pour Quentin.
00:31:34Continuer à faire ce qu'il sait faire.
00:31:37Il y a quand même un peu d'air sur le pas de tir.
00:31:39Là, ça souffle en direction de la droite.
00:31:42Et il y a la vitesse en plus pour Quentin Fillon-Maillet.
00:31:45Lui aussi signe le 10 sur 10.
00:31:47Quel tir.
00:31:49Là aussi, c'est pas un cordon comme tout à l'heure.
00:31:52C'est plus une balle qui a effleuré le bord en bas.
00:31:55C'est la troisième ou la quatrième.
00:31:57Et là, il y a une belle balle qui arrive.
00:31:59Et là, il y a un tir.
00:32:01Et là, il y a un tir.
00:32:03Et là, il y a un tir.
00:32:05Et là, il y a un tir.
00:32:07Et là, il y a un tir.
00:32:09Et là, c'est la troisième ou la quatrième.
00:32:11Un peu limite, mais une cadence de tir ultra rapide.
00:32:16Ça va faire mal au niveau mental pour Tarier
00:32:20qui aujourd'hui ne pourra rien faire face à Quentin.
00:32:26Il se reprend bien et lui aussi va faire une belle opération sur ce tir.
00:32:30Mais Quentin a tiré quand même plus vite.
00:32:32Il assure Tarier 2 pour continuer d'exister dans ce relais masculin.
00:32:37Mais l'équipe de France est devant et on a le sourire Fabien Claude.
00:32:40Quant à Clément Maillet, pas la moindre erreur sur le pas de tir pour l'instant.
00:32:44Il y avait les Allemands pour l'instant qui étaient également eux aussi à 15 sur 15.
00:32:48Mais ils ne seront pas à 20 sur 20 après tous ces tirs
00:32:51puisque Johannes Kuhn part à la faute.
00:32:54Assez dense après pour cette troisième place.
00:32:56Ils vont être pas mal à se battre pour essayer d'aller la chercher.
00:32:59Cette dernière place sur le podium, l'Allemand est en train de se rater.
00:33:02Et ce que je vous disais, Tarier 2 est rentré à 26 secondes de Quentin
00:33:06quand il est arrivé sur le pas de tir.
00:33:08Et à la sortie, il y a 29 secondes.
00:33:10Quentin a repris 3 secondes à Tarier sur le tir.
00:33:12Un tir qu'a évidemment vu avec vous peut-être Tanguy, Charles-Antoine, Fabien Claude.
00:33:22Fabien, on est déjà en train de débriefer la course de Quentin.
00:33:25On est à 0-0 pour vous.
00:33:27C'est la première fois en relais homme que vous faites 0 faute.
00:33:30Ça veut dire que la copie est parfaite aujourd'hui.
00:33:32Copie parfaite, stratégie parfaite.
00:33:34Je ne pensais pas que ce tour-là, il allait me taper dans la main à l'arrivée.
00:33:37J'ai fait l'effort sur le plat dans le 2.
00:33:41Clairement, oui, je peux passer.
00:33:43Après, la stratégie, c'est d'aller poser le debout.
00:33:46On a vu que Soroumi avait fait un gros écart de l'inter jusqu'au finish.
00:33:49Là, c'est encore plus long parce qu'il y a tout le pas de tir à faire.
00:33:52Il n'a pas trop mal tenu parce que je pensais qu'il allait en ramasser plus que ça.
00:33:57On l'a vu plein cadre à la télé.
00:33:59Vous demandez de passer sur le retour dans le stade à un moment.
00:34:02Effectivement, ce n'est pas votre boulot.
00:34:04Il y a une petite guerre stratégique qui s'est installée.
00:34:06Vous avez fait le choix de rester derrière, ce qui était le bon choix.
00:34:08Je ne sais pas si ce n'est pas mon boulot ou si c'est mon boulot.
00:34:11En tout cas, la physionomie de course était comme ça.
00:34:16Ça m'a donné raison.
00:34:19C'est vrai que passer avant le debout, ce n'est pas forcément la bonne idée.
00:34:22Même si sans accélérer, ça ne peut rien changer.
00:34:25J'avais clairement pas envie de passer.
00:34:27Je sais qu'il ne va pas se permettre d'attendre trop longtemps
00:34:30avant de reprendre.
00:34:32C'est un bon ami en course, Sturla.
00:34:34Faire l'effort au bon moment dans le dernier tour.
00:34:36Vous connaissez aussi.
00:34:38Il me semble que vous avez déjà fait un podium ici
00:34:40en allant chercher dans cette zone-là les adversaires.
00:34:44Oui, j'ai déjà eu une image de déjà-vu avec Sturla.
00:34:47Cette fois-ci, c'était sans Johannes.
00:34:50C'est une bosse qui est très dure.
00:34:52Finalement, c'est une portion qui me va quand même bien.
00:34:56Aujourd'hui, l'objectif, c'était ça.
00:34:59On avait parlé aussi.
00:35:01On sait qu'il y a des écarts de fou à faire.
00:35:03Je savais qu'en ayant bossé, s'il me tenait, bravo à lui.
00:35:06C'est qu'il était vraiment fort.
00:35:08Mais quand j'ai vu tout de suite en bas, sans mettre la pleine puissance,
00:35:11qu'il prenait quelques mètres, j'ai dit à tout à l'heure.
00:35:15Bon courage pour la suite.
00:35:17C'est une position de téléspectateur maintenant pour suivre la suite de la course.
00:35:19Oui, je vais aller suivre sur le téléphone.
00:35:21Je vais aller faire du vélo pour récupérer.
00:35:23Fabien Claude parle du 5 décembre 2020
00:35:27avec Tanguy Queiroz.
00:35:29Lors de cette saison, Fabien Claude avait signé son meilleur résultat en carrière.
00:35:33La deuxième place sur la poursuite de Conti à l'Arctique.
00:35:35Derrière, Sébastien Samuelsson.
00:35:37Et donc devant, Johannes Böe est sur la light red.
00:35:40Là, c'est Quentin Fillon-Maillet qui est sur la piste.
00:35:43Et Quentin Fillon-Maillet résiste au retour de Tarje Böe.
00:35:4724 secondes entre la France et la Norvège.
00:35:51On a entendu Stéphane Boutiou dire à Quentin,
00:35:53garde-en pour la relance.
00:35:54On a vraiment cette stratégie en tête.
00:35:56On ne peut pas tout mettre avant la dernière ascension
00:36:01et être capable de réaccélérer une fois qu'on est à l'intermédiaire tout en haut.
00:36:05Les images de Swerum hier sont maintenant dans la tête de tout le monde.
00:36:08Et on sait qu'on peut faire une différence de 15 secondes sur ce finish
00:36:13si on a bien géré son effort.
00:36:15Alors si on parle un peu de cette équipe de Norvège,
00:36:17pour l'instant, quand on regarde ce qu'on a vu hier avec Swerum,
00:36:22avec Christian Sen, avec Johannes Dallais,
00:36:24pour moi, si on devait faire un relais championnat du monde demain,
00:36:27je pense que Sturla Laegreid et Tarje Böe n'auraient pas leur place
00:36:31dans cette équipe du relais norvégien.
00:36:33Ils ont l'air d'être un peu moins bien physiquement que Swerum,
00:36:37que Christian Sen.
00:36:40On va quand même se méfier parce que Tarje a repris du temps
00:36:42sur l'intermédiaire précédent à Quentin.
00:36:43Il est peut-être dans une phase où il réaccélère.
00:36:45Et on va arriver sur une deuxième partie de course
00:36:47qui va être plus favorable à cette équipe de Norvège
00:36:49avec Einstein qui est très en forme en ce moment.
00:36:51Et puis, il y a Johannes Böe qui, bien sûr, on le connaît,
00:36:54peut faire toute la différence.
00:36:56Oui, parce que Johannes Böe, à Suchen, disait qu'il lui en manquait.
00:36:59Mais Tanguy Kerouas a pu tendre son micro au champion norvégien
00:37:03avant l'étape de Contiolarti.
00:37:05Et il semblait avoir repris des couleurs.
00:37:07Johannes Böe, on verra ça dans le dernier relais.
00:37:09Pour l'instant, c'est toujours le deuxième relais.
00:37:11Et c'est Tarje Böe qui a donc 25 secondes de retard sur Quentin Fillon.
00:37:16Maïe, l'impression physique qu'il vous a fait était mauvaise, Alexis ?
00:37:19Oui, j'ai l'impression qu'il était en train de coincer Tarje.
00:37:25Il y avait 29 à la sortie du tir.
00:37:27Ensuite, il y a eu 24 sur l'intermédiaire en bas.
00:37:29Là, on voit, il y a 25 de retard pour Tarje.
00:37:33Je vais être très curieux de voir, au moment du passage de relais,
00:37:36ce que ça va donner.
00:37:40Mais pour moi, on va quand même garder ça en tête sur ce relais du jour.
00:37:43Là, on vient d'utiliser les deux biathlètes les moins en forme
00:37:46de l'équipe norvégienne actuellement.
00:37:48Et ils sont à seulement 25 secondes de retard sur l'équipe de France.
00:37:52C'est misé entre les lignes, ça veut dire qu'il peut encore y avoir des rebondissements
00:37:58et que c'est loin d'être fini.
00:37:59Il va falloir continuer à faire de très belles courses pour cette équipe de France
00:38:03puisqu'on va être de plus en plus menaçant pour la Norvège.
00:38:08Quentin Fillon-Maïe reste bien loin du pas de tir puisqu'il ne va pas s'allonger sur un tapis.
00:38:14Cette fois, Quentin Fillon-Maïe passe devant les cibles avant de prendre le virage sur la droite.
00:38:19Il regarde l'écran géant, peut-être pour voir l'écart qui le sépare de Tarjebø.
00:38:23Mais on ne voit rien parce que Quentin Fillon-Maïe a trop d'avance
00:38:27et il va donner le relais en tête avec...
00:38:30Un stade d'avance.
00:38:32Oui, c'est bien dit puisqu'on regarde au fond.
00:38:35Ça y est, il est là Tarjebø, on l'a vu arriver sur les cibles.
00:38:39Mais Eric Perrault va prendre ce relais avec un beau matelas bien confortable sur l'équipe de la Norvège.
00:38:48Eric nous l'a dit hier, il était un tout petit peu déçu physiquement.
00:38:52Il n'a pas été aussi rapide que ce qu'il pensait.
00:38:54On va voir sur cette neige qui est différente des conditions de la course qu'ils ont eues hier
00:38:59où il neigeait en même temps. On va voir si ça peut l'aider à se sentir mieux.
00:39:04Et résister au retour de Stromsheim qui est peut-être l'homme le plus fort de cette équipe de Norvège en ce début de saison.
00:39:10Eric Perrault face à André Stromsheim.
00:39:12C'est le match France-Norvège qui nous occupe juste après une courte course.
00:39:22De retour en Finlande contre Jolarti où la France est en passe de remporter le premier relais masculin de la saison.
00:39:29Mais ça, ce serait si la course s'arrêtait là.
00:39:32Or c'est loin d'être terminé. Eric Perrault n'en est qu'au début de son relais.
00:39:36Il y aura encore Emilien Jacquelin ensuite.
00:39:38Emilien Jacquelin et Johannes Böe pour l'équipe de Norvège.
00:39:41Les Norvégiens sont pour l'instant en deuxième position avec André Stromsheim sur la piste.
00:39:45Stromsheim, on n'a pas eu le temps de le dire, mais Quentin a repris 4 secondes à tariller sur le finish.
00:39:52Cela veut dire que Stromsheim est parti à 28 secondes et désormais il passe à 31 secondes.
00:39:55C'est étonnant.
00:39:56Pour l'instant, le Norvégien skie un peu comme Swarovski.
00:39:59Ils ont tendance à vraiment partir. Ils font des « negative splits » comme on dit dans le jargon.
00:40:04En fait, ils partent doucement et après ils accélèrent au fur et à mesure des tours.
00:40:07On ne va pas l'enterrer trop vite Stromsheim, mais là on voit qu'il perd du temps.
00:40:10Et celui qui est parti vite, c'est Bjonas qui est en train de rentrer sur le Norvégien.
00:40:17Il reste encore de la marge et ça m'étonne qu'il revienne sur lui d'ici le pas de tir.
00:40:22Mais il a repris quand même un petit peu de mètres.
00:40:25Et attention derrière, il y a deux équipes qui sont en train de se replacer.
00:40:27On vient de les voir passer à l'instant.
00:40:29C'est l'équipe de Suède, qu'on ne va surtout pas oublier, et l'équipe d'Allemagne.
00:40:34L'équipe d'Italie, une seule pioche et on en parlait au début de la course.
00:40:38Stratégie très intéressante.
00:40:40Tommaso Giacomelli en factor X à ce poste de deuxième relayeur,
00:40:44comme l'était un certain Martin Fourcade à la fin de sa carrière.
00:40:47Oui, on se rend compte que finalement on a eu...
00:40:51Bon après ça dépend des collectifs.
00:40:53Par exemple la Norvège peut garder des stratégies plus simples puisqu'ils sont tellement tous forts.
00:40:57On peut un peu les mettre n'importe où.
00:40:59Par contre dans d'autres équipes comme l'Italie, où il y a des maillons faibles,
00:41:02on s'est rendu compte que des fois c'était intéressant de mettre le maillon le plus fort en deuxième place
00:41:06parce que ça permet de relancer la machine.
00:41:08Et c'est ce qui s'est passé avec Giacomelli qui a fait un bon relay.
00:41:11Et donc l'Italie est toujours la troisième.
00:41:13Premier tir couché pour Eric, qui a géré son effort dans ce premier tour.
00:41:22Il a décidé de cliquer.
00:41:33Et il a bien fait de cliquer. Ce 5 sur 5 lui donne raison.
00:41:36Toujours pas d'erreur sur le pas de tir pour l'équipe de France.
00:41:40Eric a cliqué en direction de la gauche.
00:41:43Ça pourrait correspondre au vent qu'on avait tout à l'heure.
00:41:45Il y a une tendance qui est allée un petit peu en direction de la droite.
00:41:48Mais là, sur le pas de tir, ça semble très calme actuellement.
00:41:51Allez, c'est bien. Beau boulot. On garde les Norvégiens à distance.
00:41:54On les oblige à faire l'effort. Peut-être à faire le geste de trop.
00:41:57Pourquoi pas les voir partir à la faute une fois.
00:42:00Ça pourrait être un avantage supplémentaire qu'on prendrait.
00:42:06C'est solide là pour l'instant.
00:42:08Ça ne part pas à la faute pour les hommes.
00:42:10Eyssic, Friedemaz et André Stromsheim ressortent lui aussi avec le 5 sur 5.
00:42:14Ça part à la faute derrière avec Didier Bionnaz.
00:42:17Il allait trop vite dans le premier tour Bionnaz.
00:42:20Il s'est chauffé à se dire « Tiens, je vais rentrer tranquille sur Stromsheim ».
00:42:24Stromsheim, ce n'est pas n'importe qui.
00:42:27On ne lui reprend pas du temps comme ça sans payer la sentence.
00:42:30Et il la paye maintenant.
00:42:31L'Italien, c'est très très bien pour l'Allemagne
00:42:33qui arrive à se débarrasser de Pansiluoma.
00:42:35Là, qui reste avec une pioche et une deuxième.
00:42:38Et il pensait qu'il allait finir.
00:42:39Regardez, Martin Pansiluoma était déjà relevé.
00:42:41Et non, non, il y a encore une balle à tirer.
00:42:47Philippe Navrat permet à l'Allemagne d'aller chercher 2-3.
00:42:51En tout cas, cette troisième place.
00:42:53Il va continuer à se battre pour cette troisième place.
00:42:55Martin Pansiluoma, ça se complique en revanche pour Didier Bionnaz.
00:42:59Ce sera un tour de pénalité pour l'Italie.
00:43:04Pour l'équipe d'Allemagne, l'enjeu c'est d'arriver à combler l'absence de Benedikt Döll
00:43:07qui a mis un terme à sa carrière.
00:43:09Et voilà, on perd quand même un vrai cadre de ce relais allemand.
00:43:15Une équipe à reconstruire.
00:43:16Alors, il y a quand même des individus qu'il faudra surveiller au niveau individuel.
00:43:20Avec Johannes Kuhn et Philippe Navrat qui montent de belles choses depuis quelques saisons.
00:43:25Pour Zobel, on l'a vu sur ce premier tour, c'était un peu difficile.
00:43:29Et ensuite, il y aura Philippe Horne pour terminer.
00:43:35Alors qu'on revoit l'installation de Stromschein
00:43:37qui est gauché, qui enlève sa carabine de manière différente du couplet droitier.
00:43:40Il a eu un cordon à droite, tiens.
00:43:42Un cordon en bas à gauche.
00:43:45Celle-là était plein centre.
00:43:47Et celle-ci, elle est plein centre, légèrement au-dessus du 10.
00:43:52Juste avant ce tir, et le 5 sur 5 également,
00:43:55des repéros dont on a vu en direct les impacts des balles.
00:43:58Quentin Fillon-Maillet s'est présenté en zone mixte
00:44:01au micro de Tanguy Kerouas et Charles-Antoine Nora.
00:44:03C'était donc avant ce tir, je vous propose de l'écouter.
00:44:07Quentin, on disait à Fabien Claude, copie parfaite pour lui.
00:44:09Copie parfaite également pour vous, racontez-nous.
00:44:13Oui, il y a une place en distance.
00:44:16Une place idéale avec un feuille d'avance.
00:44:19Ce n'est malgré tout pas facile à gérer en étendement
00:44:22parce qu'on n'a pas de repères ou personne à aller chercher.
00:44:25Je suis parti comme sur un sprint,
00:44:28essayer de faire le best-in que je puisse
00:44:31et passer les tirs surtout.
00:44:34J'ai pris beaucoup de plaisir à court.
00:44:37C'était vraiment dur sur la piste,
00:44:40mais en tout cas je me suis fait plaisir.
00:44:43Bravo à Fabien qui lui aussi a fait une course parfaite.
00:44:46Pour l'anecdote, je dis à Tarier,
00:44:49si on se retrouve ensemble, on bosse ensemble.
00:44:52Et à ce moment-là, Fabien attaque sur la bosse.
00:44:55Du coup, on a fait chacun notre course.
00:44:58Je vous vois encore essoufflé, mais déjà avec les bâtons,
00:45:01déjà avec l'esquive, vous partez faire votre récup ?
00:45:04J'en profite que l'heure laisse au poids fini pour faire une petite récup
00:45:07sur le plus haut du podium, bien sûr.
00:45:10Merci Quentin.
00:45:13Espérons que le discours, la réaction de Quentin Fillon-Maillet
00:45:16soit prémonitoire. La cérémonie, le podium, la victoire.
00:45:19Pour l'instant, ça sent bon pour l'équipe de France.
00:45:22On disait pareil hier quand Emilien Jacquelin est sorti
00:45:25du pas de tir en tête devant Pont-Saint-Romain
00:45:28et devant Sweroom. On disait que ça sent bon
00:45:31pour la victoire pour l'équipe de France.
00:45:34Pour l'instant, il y a quand même 35 secondes d'avance
00:45:37au moment où l'on se parle entre Eric Perrault et André Stromshine.
00:45:42Oui, la route est encore longue. Surtout sur le pas de tir,
00:45:45il va rester trois tirs, deux tirs debout.
00:45:48Un pour Eric et un pour Emilien
00:45:51et un tir couché pour Emilien.
00:45:54Le tir debout pour Eric.
00:45:57Il sera dans quelques minutes, une fois qu'il aura gravi ce mur, fait la relance,
00:46:00traversé le stade. Pour l'instant, au niveau des écarts avec Sweroom,
00:46:03c'est tout bon. Mais vous l'avez vu, derrière, les Allemands se sont repositionnés.
00:46:06Attention toujours quand même à cette équipe de Suède
00:46:09puisque derrière, on finira avec Samuelson.
00:46:12Donc si on peut les tenir à distance, il vaut mieux le faire.
00:46:15On a vu que Samuelson était en forme hier.
00:46:18Oui, parce que je relève, je révèle
00:46:21à nos téléspectateurs les coulisses des pages pubs
00:46:24mais vous disiez Alexis, attention derrière, c'est très très dense.
00:46:27Là, une erreur devant comme on vient de voir par exemple
00:46:30Didier Bionas allait faire un anneau de pénalité et cette course n'est plus du tout la même.
00:46:33Oui, c'est ça. On a de l'avance, on est en tête,
00:46:36on commence à s'habituer. Depuis le début de la course, les Français jouent devant
00:46:39mais les 2-3 erreurs qu'il ne faut pas au mauvais moment
00:46:42et on peut se retrouver 6ème, on n'a rien de temps.
00:46:45C'est ça le biathlon.
00:46:48Alors au niveau des écarts, c'est intéressant là sur la piste de voir que
00:46:51Sweroomshine continue de perdre du temps sur Eric
00:46:54et on ne s'y attendait pas trop, surtout après ce qu'il nous avait montré à Swishun
00:46:57où il était super rapide.
00:47:00Pour l'instant, il a perdu du temps dans le 1er tour, il est en train d'en perdre dans le 2ème,
00:47:03on verra le 3ème.
00:47:06C'est Navrat qui fait une très belle course.
00:47:11En tout cas, face à Sweroomshine,
00:47:14au niveau des écarts avec Eric, là aussi il perd du temps et Pongsy Luoma,
00:47:17il a craqué hier dans cette montée dans le dernier tour
00:47:20et il a déjà l'air d'être dans le lieu. Regardez ses épaules, il balance
00:47:23complètement au niveau de sa tête et de ses épaules, ça, ça veut dire qu'il est cuit
00:47:26au niveau de son gainage.
00:47:29On est sur la 2ème course de la saison, c'est pas bon signe ça.
00:47:32Martin Pongsy Luoma qui a montré des signes de faiblesse
00:47:35déjà sur la course d'hier, contrairement à Sébastien Samuelsson
00:47:38qui semblait particulièrement en forme.
00:47:41Alors c'était un exercice tout autre, la piste ne faisait que
00:47:441,5 km mais on est très curieux de voir
00:47:47Sébastien Samuelsson, ça tombe bien, il sera le dernier relayeur
00:47:50pour la Suède.
00:47:53C'est ce tir qui est important, ne pas le rater.
00:47:56L'objectif c'est de conserver l'avance, qu'on assure tout le monde
00:47:59et pouvoir lancer Emilien avec de la marge.
00:48:23Demonstration, Eric Perrault à seulement 23 ans
00:48:26permet à la France de rester devant et permet à Jean-Paul Giacchino
00:48:29de lever le pouce.
00:48:3230 sur 30 pour l'équipe de France, pour l'instant aucune balle ratée
00:48:35et si on terminait un relay
00:48:38avec un 40 sur 40, ce serait absolument incroyable.
00:48:41Ce sera la mission pour Emilien.
00:48:44Bien sûr, ça va être un peu le défi
00:48:47et le fil rouge mais l'objectif c'est avant tout de rester devant
00:48:50ces Norvégiens qui sont pour l'instant à l'entrée sur le pas de tir
00:48:53à 43 secondes.
00:48:56Il a encore réussi à reprendre des secondes d'avance, Eric.
00:49:04Et en plus il perd du temps sur le pas de tir, la dernière balle
00:49:07n'est pas dedans pour André Stromsheim. Grosse rapidité efficace
00:49:10pour mettre sa balle de pioche.
00:49:13On va voir le ralenti quand même.
00:49:16Navrat qui était en passe de revenir sur le Norvégien
00:49:19qui va partir à la faute. Tant mieux pour Eric, ça évite qu'il se retrouve à 2
00:49:22et ça, ça va l'aider au niveau du ski.
00:49:25Il y aura une deuxième erreur, ça donne un peu d'air en plus
00:49:28ça pourrait permettre à Pontsilloma de revenir
00:49:31à bonne distance de l'Allemand qui risque d'aller sur l'anneau de pénalité.
00:49:34Attention !
00:49:37S'il se rate l'Allemand, il perd cher.
00:49:40Non, ils vont être ensemble. Ça va permettre peut-être à Samuelsson
00:49:43de se faire plaisir face à Philippe Horn.
00:49:46C'est un autre Philippe pour l'instant.
00:49:49Philippe Navrat face à Martin Pontsilloma sur le dernier tour
00:49:52de ce troisième relais. Ils ressortent ensemble
00:49:55au coude à coude pour aller chercher une troisième place
00:49:58à 1 minute 15 d'Eric Perrault.
00:50:01L'équipe de France est largement en tête.
00:50:0447 secondes d'avance sur André Stromsheim.
00:50:07Eric Perrault a pris de l'avance dans le tour précédent
00:50:10est-ce qu'il doit être en mesure encore
00:50:13d'accélérer dans ce dernier tour ?
00:50:16C'est vrai que c'est quelque chose d'inhabituel qu'on est en train de voir
00:50:19pour l'instant. Un relais où c'est physiquement
00:50:22bien sûr c'est aussi sur le pas de tir que les Français sont parfaits
00:50:25mais c'est physiquement qu'ils sont plus forts que les Norvégiens
00:50:28jusqu'à présent. Fabien était plus fort que
00:50:31Sturla au niveau physique.
00:50:34Quentin était plus fort que Tarje au niveau physique et là Eric
00:50:37pour l'instant est plus fort que Stromsheim. Je suis vraiment
00:50:40curieux de voir ce qu'il va se passer pour Stromsheim.
00:50:43On peut penser qu'il est parti doucement
00:50:46pour être capable de faire un gros dernier tour.
00:50:49Est-ce que ça va être le cas ?
00:50:52Allez, c'est maintenant qu'on ne réfléchit plus
00:50:55et qu'on se met à fond. Les écarts à la sortie du pas de tir
00:50:58c'était 47 secondes d'avance pour Eric.
00:51:11On vous demande sur l'équipe Conate
00:51:14est-ce que vous pensez que les Français vont tenir dans cette fin de relais ?
00:51:17Vous êtes pour l'instant très nombreux à penser que
00:51:20oui, ça va le faire 82%.
00:51:23Allez, faites augmenter le chiffre ou pas
00:51:26en scannant le QR code qui s'affiche à gauche de votre écran
00:51:29et on regardera. Attention, on parle droit de tricher dans tout le dernier tour
00:51:32si Émilien Jacquelin est une nouvelle fois 40 secondes de retard.
00:51:35On vous voit, on vous a à l'œil mais pour l'instant ça se passe bien.
00:51:39Pour cette équipe de France, toujours parfaite derrière la carabine
00:51:42le deuxième meilleur score, c'est celui de la Norvège.
00:51:45Deux balles de pioche pour les Norvégiens.
00:51:48Aucune autre équipe n'a mis toutes ses balles
00:51:51comme ont réussi à le faire les trois premiers relayeurs français.
00:51:54Ça ne revient pas, ça perd du temps même.
00:51:57Trois secondes de perdue depuis la sortie du pas de tir, essentiellement de la descente.
00:52:00Ça peut aussi nous laisser penser qu'il y a une très bonne guisse aujourd'hui pour l'équipe de France.
00:52:03Au niveau du décor, on est au milieu de l'herbe
00:52:07bien sûr on aimerait qu'il neige mais peut-être que pour les premières courses individuelles
00:52:10ce serait bien que les conditions ne changent pas parce que
00:52:13au niveau du fortage, ça a l'air très très bon
00:52:16pour les techniciens français qui maîtrisent superbement bien
00:52:19ces conditions de neige.
00:52:22C'est l'attaque pour Ponciluoma que je disais un peu cuit dans le tour précédent.
00:52:25Il se réveille et il fait parler la poudre.
00:52:28Il est ultra fort sur ce genre de passage.
00:52:31Regardez ce qu'il a mis à Navrat.
00:52:34C'est impressionnant, il est passé en force.
00:52:37On va voir comment il va tenir dans la montée.
00:52:40L'Allemand semble beaucoup souffrir.
00:52:43Là, on voit les biathlètes qui sont en train de jouer à une place d'honneur.
00:52:46Ce top 5, Terossepala pour la Finlande, Dutschenko pour l'Ukraine
00:52:49et Felix Leitner pour l'équipe d'Autriche.
00:52:52Je vous parlais des courses individuelles.
00:52:55Alexis, attention, elles commencent dès mardi, soyez au rendez-vous.
00:52:58Je vous donne l'horaire, 15h10 mardi sur la chaîne équipe.
00:53:02On espère voir briller une nouvelle fois notre équipe de France.
00:53:05Personnellement, j'ai vraiment hâte de voir débuter ces premières courses individuelles.
00:53:08On aime bien les relais, mais c'est quand même pas pareil au niveau des enjeux.
00:53:11Eric est au sommet.
00:53:14C'est maintenant qu'il faut en remettre un tout petit peu sur la relance.
00:53:17Et pourquoi pas lancer Emilien avec ses 50 secondes d'avance
00:53:20qu'il avait sur le dernier intermédiaire, sur Stromstein,
00:53:23qui n'a pas encore commencé la montée.
00:53:26Ce serait superbe de voir un Emilien,
00:53:30avec 50 secondes d'avance, au moins sur Johannes.
00:53:41Là, Stromstein, il n'y arrive pas.
00:53:44Il ne va pas reprendre du temps.
00:53:47Il est pas bien.
00:53:50Ça lui fait faire des erreurs techniques.
00:53:53Peut-être que Pansiluoma va en profiter pour revenir sur lui.
00:53:56Je ne sais pas si Samuelson et Johannes se retrouvent ensemble.
00:53:59L'erreur d'André Stromstein
00:54:02dans le début de cette montée symptomatique de son relais.
00:54:05André Stromstein perd du temps sur Eric Perrault
00:54:08et presque 55 secondes d'avance.
00:54:11Alors que Martin Pansiluoma, dans cette difficulté,
00:54:14a toujours de l'avance sur Philippe Navrat,
00:54:17l'Allemand qui est en train de piquer du nez dans cette montée.
00:54:20J'ai vraiment été nul dans le tour précédent par rapport à Pansiluoma.
00:54:23Je dis qu'il bougeait les épaules
00:54:26parce que c'est celui qui va le plus vite dans ce dernier tour.
00:54:29Il a repris 10 secondes à Eric.
00:54:32Il en a repris plus à Stromstein, 15.
00:54:35Ça va super vite pour Pansiluoma.
00:54:38Je ne vous laisserai pas dire ça, Alexis.
00:54:41Vous êtes absolument excellent.
00:54:44On se régale de vos expertises une nouvelle fois
00:54:47en ce début de saison où les Bleus nous régalent eux aussi.
00:54:50Après deux podiums sur le relais mixte simple
00:54:53et sur le relais mixte hier de deuxième place,
00:54:56peut-être la victoire, la première de la saison,
00:54:59dès cette troisième course.
00:55:02Émilien Jacquelin, très concentré, en train de régler son matériel,
00:55:05prend le relais et il va y avoir plus de 50 secondes d'avance
00:55:08sur la Norvège. Combien de secondes exactement ?
00:55:11Il va falloir attendre.
00:55:14Bravo Eric. C'était un joli relais.
00:55:18Quelques mots entre Eric et Émilien.
00:55:21Émilien, il le sait, il a de l'avance.
00:55:24Il doit gérer son effort et en garder pour la toute fin.
00:55:27L'objectif,
00:55:30ce serait de terminer à 40 sur 40 aujourd'hui.
00:55:33Je pense que ça n'a jamais été fait.
00:55:36Et ce serait assez incroyable.
00:55:39Pansiluoma va rentrer sur Stromstein.
00:55:42Ils seront ensemble, Samuelson et Johannes Böe.
00:55:46Ça va être un léger désavantage pour Émilien
00:55:49que ces deux-là se retrouvent ensemble.
00:55:52Tous les journalistes de l'équipe Biathlon sont bien sûr
00:55:55sans cette statistique. Est-ce que l'équipe de France
00:55:58a déjà remporté un relais à 40 sur 40 ?
00:56:01Est-ce qu'une nation l'a déjà réussi ? On n'en est pas encore là.
00:56:04Émilien Jacquelin peut s'autoriser.
00:56:07En plus, peut-être pas de grosses erreurs,
00:56:10mais quelques petits attermoiements.
00:56:1358 secondes d'avance, je lui mets un dixième.
00:56:16J'en ai un peu plus flumé quand même.
00:56:19Sur la Norvège et la Suède,
00:56:22Johannes Böe et Sébastien Samuelson ensemble sur cette piste.
00:56:25Quasiment une minute d'avance avant ce dernier relais
00:56:28pour l'équipe de France.
00:56:31Un Johannes Böe qu'on redécouvre.
00:56:34On l'a quitté, vous vous rappelez, après Sushen,
00:56:37avec beaucoup d'interrogations. Il n'était pas à 100% au niveau mental.
00:56:40Au niveau physique, on sentait qu'il en manquait.
00:56:43Mais est-ce que c'était du fait de sa faible implication mentale
00:56:46ou est-ce que c'était du fait d'une méforme ?
00:56:49On va avoir des enseignements intéressants sur cette course
00:56:52parce qu'il va se retrouver face à Samuelson,
00:56:55qui nous a montré qu'il était très en forme hier.
00:56:58Johannes ne va pas pouvoir se cacher
00:57:01face à Samuelson.
00:57:04Et s'il est moins fort, on va le voir direct.
00:57:07Une nation qui va se faire laper,
00:57:10qui va se faire prendre un tour.
00:57:13C'est bien Émilien Jacquelin qui est en tête de cette course
00:57:16avec son passage au premier intermédiaire.
00:57:19Il vient de le déclencher.
00:57:22Ça va nous permettre de voir comment il se situe face à Johannes Böe
00:57:25et Sébastien Samuelson.
00:57:28On ne panique pas, Alexis, si on voit qu'il y a moins d'avance
00:57:31puisque ces deux-là sont ensemble.
00:57:34L'avantage, c'est que ces deux biathlètes
00:57:37sont à peu près du même niveau au niveau physique
00:57:40et vont pouvoir se relayer. Ils vont générer de la vitesse
00:57:43dans ces moments-là. C'est exactement ce qu'on a à l'image.
00:57:46C'est Johannes qui est devant. Samuelson est tranquille derrière à l'aspiration.
00:57:49Il force beaucoup moins. Il s'économise et à un moment donné,
00:57:52c'est lui qui va prendre le relais. Ça va être l'inverse.
00:57:55Johannes va pouvoir s'économiser pendant que Samuelson emmènera
00:57:58alors qu'Émilien ne peut pas faire ça puisqu'il est tout seul.
00:58:01Et il y a toujours 57 secondes
00:58:04à trois dixièmes près.
00:58:07Cinq dixièmes près même.
00:58:10Johannes Böe a le même retard sur Émilien Jacquelin.
00:58:13La même chose pour Sébastien Samuelson.
00:58:1957 secondes, même écart. Ça se confirme.
00:58:22Ça existe très bien pour l'équipe de France sur cette partie descendante.
00:58:25Au niveau du profit de la piste, on est vraiment sur une piste
00:58:28qui correspond à 100% aux capacités physiques de Johannes.
00:58:31C'est quelqu'un qui a une caisse monumentale,
00:58:34qui a un talent au niveau
00:58:37de ses capacités musculaires, cardiaques, tout ce qu'on veut.
00:58:40Et donc le fait qu'il y ait une montée si difficile
00:58:43avec une relance si dure, ça peut lui permettre
00:58:46de faire de gros écarts par rapport à ses adversaires.
00:58:49Surtout sur les courses individuelles, quand chacun est livré à soi-même.
00:58:52Sur les courses à plusieurs, comme aujourd'hui,
00:58:55certains peuvent justement s'inspirer de lui et réussir à s'accrocher.
00:59:03Est-ce qu'il y aura ces mêmes conditions favorables aux techniciens français ?
00:59:06Mardi, 15h10 pour les premières courses individuelles de la saison.
00:59:09Ne vous inquiétez pas, on ne vous laisse pas tout seul demain.
00:59:12Passons Biathlon sur la chaîne l'équipe, puisqu'à partir de 16h10,
00:59:15ce sont nos émissions qui prendront le relais.
00:59:1816h10, c'est l'équipe de choc et on me promet
00:59:21qu'on parlera Biathlon demain dans l'équipe de choc
00:59:24à partir de 16h10. En plus, Tanguy Queiroz
00:59:27et Charles-Antoine Doran, nos envoyés spéciaux, sont sur place
00:59:30et pourront vous faire vivre les coulisses
00:59:33de cette journée de préparation et d'entraînement
00:59:36pour l'équipe de France. L'équipe de choc demain, 16h10
00:59:39pour continuer à parler Biathlon. Mais la journée est loin d'être terminée
00:59:42parce qu'après ce relais hommes, il y aura un relais femmes.
00:59:45Et si on ouvrait ce dimanche sur une victoire,
00:59:48Emilien Jacquelin et l'équipe de France pour l'instant devant
00:59:51alors que ça y est, le relais est pris entre Samuelson et Johannes Bösel
00:59:54suédois. Ils vont reprendre peut-être une ou deux secondes
00:59:57il y avait 57 au dernier intermédiaire, là ça va passer à peine plus vite
01:00:00on va être à deux secondes de mieux
01:00:03donc pour ce duo qui collabore bien, ils se connaissent par coeur
01:00:06ils sont, je pense, plutôt amis
01:00:09dans la vie en dehors du Biathlon
01:00:15et même en montée, le fait d'être derrière, des fois ça permet
01:00:18de s'économiser un peu. Au niveau des temps de ski, sur les premiers relais
01:00:21c'est Fabien qui a le meilleur temps de ski du premier relais
01:00:24c'est Néline qui a le meilleur temps de ski du deuxième relais
01:00:27Quentin a le même temps de ski que Tharier
01:00:30et dans le troisième relais
01:00:33Eric a le deuxième temps de ski derrière Pansiloma qui a le meilleur temps
01:00:36il met 24 secondes à tout le monde, il a été très rapide
01:00:39c'est lui le plus rapide de la journée pour l'instant
01:00:42et Stromstein a le septième temps de ski à 51 secondes, il était pas bien Stromstein
01:00:45On n'a pas besoin des tablettes en revanche pour connaître les statistiques de tir
01:00:48de l'équipe de France, c'est du 100% depuis le début de ce relais
01:00:51on a vu les fagnons, Émilien Jacquelin aussi
01:00:54il va s'allonger pour son premier tir couché
01:01:03Il a cliqué en direction de la droite
01:01:16C'est un 40 sur 40 que l'équipe de France
01:01:19est en train d'aller chercher sur le dernier tir d'Émilien Jacquelin
01:01:22et Polo vient de le dire à la radio
01:01:25il vient de le dire, on l'a entendu brièvement
01:01:28qu'on pouvait jouer le 40 sur 40
01:01:31on a eu peur sur cette première balle, vous l'avez vu
01:01:34elle a effleuré le bord haut, surtout que j'ai l'impression
01:01:37qu'il avait cliqué au niveau de la hauteur, justement
01:01:40est-ce qu'il avait monté ou descendu, ça il nous donnera peut-être l'explication tout à l'heure
01:01:43au micro de Tanguy Perroas, mais il a fait les bons choix
01:01:46il garde son matelas d'avance, 50 secondes au moins d'avance
01:01:49sur les deux qui s'installent maintenant, quoi qu'il arrive
01:01:52même s'ils font les 5 sur 5 à la sortie de ce tir
01:01:55avantage Suède, avantage Samuelson
01:01:58à la surprise générale, le Suédois va ressortir devant
01:02:01Johannes Böe qui a manqué sa 3ème balle
01:02:07il rectifie le tir tout de suite, c'est le cas de le dire
01:02:10Johannes Böe qui va ressortir devant
01:02:13et il va le faire, c'est le cas de le dire
01:02:16et il va le faire, c'est le cas de le dire
01:02:19et il va le faire, c'est le cas de le dire
01:02:22il rectifie le tir tout de suite, c'est le cas de le dire
01:02:25Johannes Böe qui va devoir s'employer pour revenir sur Sébastien Samuelson
01:02:28La petite différence entre les deux, c'est que Samuelson a couru hier
01:02:31Johannes n'a pas couru hier
01:02:34le temps de se mettre un peu dans cette ambiance coupe du monde
01:02:37de reprendre les automatismes en mode course, ça change
01:02:40et c'est certainement là-dessus qu'a capitalisé Samuelson
01:02:43ça se sent, Johannes n'est pas encore prêt à 100%
01:02:46mais il a une faculté en très peu de courses à revenir à son plus haut niveau
01:02:49et il ne va surtout pas l'enterrer trop vite
01:02:52c'est pas parce que là il s'est fait un peu dépasser par Samuelson
01:02:55c'est pas parce que peut-être il se fera battre sur cette course aujourd'hui
01:02:58qu'il ne sera plus le favori de cette saison
01:03:01qu'il ne sera plus le favori de cette saison
01:03:04non, on va bien compter sur lui
01:03:07et sur la première course individuelle de l'hiver
01:03:10il y a de grandes choses qui soient là, en forme
01:03:13et capables d'aller jouer la gagne
01:03:20ça joue les places de classement actuellement sur le pas de tir
01:03:23avec l'Ukrainien qui va pouvoir ressortir mieux placé que le Finlandais
01:03:28quoique, ils vont repartir sensiblement dans les mêmes temps
01:03:31ils vont refuser de repasculer sur la tête de la course
01:03:34même si on a...
01:03:37il y a un gros niveau sur ce relais d'une manière générale au niveau du tir
01:03:40la première équipe donc on vient de le dire, 35 sur 35 pour l'instant pour l'équipe de France
01:03:43pour la Suède on est à 8 pioches mais ensuite la Norvège que 2 pioches
01:03:46pour l'Allemagne seulement 5 pioches
01:03:493 pioches, j'étais au tir d'avant
01:03:523 pioches, 6 pioches pour l'Allemagne, 5 pioches pour l'Ukraine
01:03:554 pioches pour la Finlande
01:03:58ça tire bien dans l'ensemble
01:04:01et c'est plein de promesses ça aussi pour la saison qui arrive
01:04:04c'est une critique qu'on a pu faire
01:04:07aux biathlètes masculins la saison dernière
01:04:10ça tirait moins bien que chez les filles
01:04:13je pense qu'il y a un petit peu plus d'intéressé par rapport à quelques années auparavant
01:04:16certainement que les entraîneurs ont décidé de mettre l'accent là-dessus
01:04:19on ne fait pas que du ski de fond même si on est très intéressé
01:04:22et très vigilant au temps de ski
01:04:25parce que c'est une composante essentielle de notre sport
01:04:28la forme physique, le tir bien sûr permet de faire la différence
01:04:31alors là ça ne va pas être évident dans ce tour
01:04:34pour notre ami Johannes de revenir sur Samuelson
01:04:37il va falloir qu'il s'emploie
01:04:403-4 secondes de retard qu'il a
01:04:4557 secondes de retard pour Sébastien Samuelson
01:04:48sur Emilien Jacquelin
01:04:51c'est 5 de plus qu'à la sortie du pas de tir
01:04:54ça confirme vraiment le superbe fartage de l'équipe de France
01:04:57puisqu'on est vraiment sur une partie où il y a essentiellement de la descente
01:05:00on ne la voit pas forcément à l'image
01:05:03on voit leur chousse mais on ne voit pas tout
01:05:06c'est quasiment que du plat et de la descente
01:05:10associé à ça la belle forme de notre équipe de France
01:05:13dans les montées et notamment d'Emilien Jacquelin
01:05:16l'expérience accumulée hier
01:05:19Emilien le confiait à Tanguy Queyra
01:05:22c'est Charles-Antoine Nora nos envoyé spéciaux
01:05:25je vais essayer de mieux gérer aujourd'hui qu'hier
01:05:28on se souvient il s'est fait reprendre sur la ligne d'arrivée
01:05:31par Vébiens Nsouéroum sur le relais mixte
01:05:34et ça donnera peut-être une victoire aujourd'hui pour l'équipe de France
01:05:37aussi proche de cette victoire il manque un tout dernier tir
01:05:40un tir debout et un dernier tour bien sûr pour Emilien Jacquelin
01:05:43qui passe justement en haut de cette montée
01:05:46pour l'avant-dernière fois de cette course
01:05:49on ne va pas non plus donner l'impression
01:05:52ah Simon donne les infos justement sur cette glisse
01:05:55qui avait repris du temps
01:05:58on ne va pas non plus banaliser ce que va avoir à faire Emilien
01:06:01on a l'impression que c'est juste une formalité
01:06:04il se pointe sur le pas de tir, il lâche ses 5 balles
01:06:07il repart tranquille et il gagne la course
01:06:10c'est une vraie difficulté quand on est le dernier relayeur
01:06:13d'arriver comme ça sur la première course de la saison d'un relais par sexe
01:06:16de jouer la victoire et d'être avec autant d'avance
01:06:19on peut avoir des pensées parasites qui viennent nous déranger
01:06:22donc Emilien va devoir rester concentré
01:06:25même si pour l'instant il y a une belle avance
01:06:28il va falloir finir le travail et moi je n'ai plus qu'une idée en tête
01:06:3116-40 sur 40 ce serait vraiment génial
01:06:34qu'Emilien ne rate aucune cible
01:06:37puisque vous en parlez, je donne la statistique
01:06:40grâce au gros travail des journalistes de la cellule Biathlon
01:06:43jamais l'équipe de France n'a remporté un relais masculin
01:06:46avec un 40 sur 40
01:06:49est-ce qu'une nation l'a déjà fait ?
01:06:52on est en train de chercher pour tout vous dire dans la rédaction
01:06:55mais déjà un résultat historique pour Emilien Jacquelin
01:06:58et toute l'équipe de France
01:07:01à 39 sur 40 on prend aussi une première victoire de la saison
01:07:04sur ce relais masculin pour les bleus
01:07:07on va être très vite fixé
01:07:10tant qu'il gagne on le prend et on le voit c'est en train de jouer stratégique
01:07:13ils ne jouent plus la victoire les deux
01:07:16ils savent qu'il y a trop d'avance pour Emilien
01:07:19donc s'Emilien se rate peut-être qu'ils pourront revenir sur le podium
01:07:22mais sinon ils ont déjà commencé à se bagarrer entre eux pour la deuxième place
01:07:25il y a un tout petit peu d'air comme depuis le début de la course
01:07:28et on souhaite à Emilien bon courage
01:07:31pour peut-être un résultat historique aujourd'hui
01:07:34et nous on va manquer un peu d'air
01:07:37on retient notre respiration comme vous tous
01:07:56on s'arrêtera donc à 37 sur 37
01:07:59une dernière balle à mettre et repartir en tête pour gagner cette course
01:08:07il lui reste deux balles de pioche pour faire basculer la cible
01:08:10que vous voyez à droite de votre écran
01:08:13elle est dure, il y a de l'émotion, sa carabine bouge beaucoup
01:08:16c'est bon il va y arriver
01:08:19Emilien Jacquelin va terminer le boulot de ses coéquipiers
01:08:22l'équipe de France va remporter le premier relais de la saison
01:08:25avec deux pioches donc au total
01:08:28ça fera quand même un merveilleux score
01:08:31en termes de résultats pour toute cette équipe
01:08:34bravo Emilien parce qu'on a senti que les émotions prenaient le dessus
01:08:37sa carabine bougeait de plus en plus
01:08:40il arrive à aller la toucher cette dernière cible
01:08:43il ressort en tête, il y aura toujours au moins 45 secondes d'avance
01:08:46et ça devrait donc le faire cette fois-ci pour l'équipe de France
01:08:50ce premier relais de l'hiver
01:08:56quel match et cette fois avantage Johannes
01:08:59dans ce match Norvège-Suède contrairement au tir couché
01:09:02où Sébastien Samuelsson avait pris le dessus
01:09:05il croyait en avoir fini, le Suédois reste sur le pas de tir
01:09:08Johannes Böe va chercher la deuxième place
01:09:1141 secondes de retard, il a été très rapide sur ce tir Johannes
01:09:14il fait la différence, au moment il le faut
01:09:17est-ce que Samuelsson est capable de revenir l'embêter ?
01:09:20pas dit
01:09:23et c'est là qu'on voit la difficulté du biathlon
01:09:26Samuelsson a annoncé avant cette saison qu'il avait énormément travaillé au niveau du tir
01:09:29et bien il se retrouve à un moment clé face à Johannes
01:09:32et il s'est fait avoir
01:09:35il restera plus de place sur le podium pour cette équipe allemande
01:09:38qu'on a à l'image
01:09:41et en plus il y a trop d'erreurs
01:09:44s'il part à la faute une nouvelle fois Philippe Horne
01:09:47ira même sur l'anneau de pénalité
01:09:50ce sera le cas, un tour de pénalité pour l'équipe d'Allemagne
01:09:53un seul mais peut-être de l'espace
01:09:56pour cette quatrième place
01:09:59où on s'en fait offense aux nations qui arrivent sur le pas de tir
01:10:02nous ce qu'on retient c'est la première victoire de la saison
01:10:05pour l'équipe de France, c'est sur un relais masculin
01:10:08et regardez ces images en direct de Charles-Antoine Nora
01:10:11Charles-Antoine Nora, on se prend dans les bras
01:10:14avec Quentin Fillon, Eric Béraud et Fabien Claude
01:10:17c'est une victoire, ils le savent, 41 secondes d'avance
01:10:20pour Emilien Jacquelin sur Johannes B
01:10:24sans embûches, il y aura la victoire
01:10:27mais il reste quand même ce dernier tour à effectuer
01:10:30ce dernier tour de 2,5 km pour Emilien
01:10:3341 secondes d'avance, ça m'étonnerait que Johannes se lance le défi fou
01:10:36de se dire tiens je vais essayer de rentrer sur Emilien
01:10:39il faut faire attention à tout mais il nous le prouve depuis 2 jours
01:10:42Emilien il a maitrise cette piste, il n'y aura pas de problème
01:10:45et ils vont aller la chercher cette victoire, il a l'air bien encore au niveau physique
01:10:48on va voir sur cet intermédiaire ce que ça donne
01:10:51face à Johannes qui avait 41,5 secondes de retard
01:10:54quand il est parti du stade
01:10:57Philippe Horn, l'Allemand est ressorti en quatrième position
01:11:00devant le Finlandais pour aller chercher le top 5
01:11:03aujourd'hui on ne va pas bouder notre plaisir
01:11:06très prudent depuis le début de cette journée
01:11:09parce que c'est un exploit de battre les Norvégiens
01:11:12on l'a dit Alexis, les 20 derniers relais
01:11:1516 victoires pour cette armada norvégienne
01:11:18c'est de l'ordre de l'extra ordinaire de les battre aujourd'hui
01:11:21elle est fabuleuse la course qu'ils ont fait aujourd'hui les Français
01:11:24je suis au regret de vous dire que ça va très vite
01:11:27pour Johannes quand on regarde au niveau des temps de ski
01:11:30on sent que le bonhomme est en train de se mettre en jambe
01:11:33avec Samuelson, il avait du retard, il ne s'est pas affolé
01:11:36mais là il est en train de faire parler la machine
01:11:39et ça va super vite pour Johannes qui va se servir de cette course
01:11:42comme bon gros décrassage pour préparer la première course individuelle
01:11:45qui arrivera mardi pour les hommes
01:11:48Sébastien Samuelson l'a bien compris
01:11:51il n'ira pas le chercher
01:11:54et donc au niveau des places sur le podium
01:11:57ça va rester comme ça, 1 France, 2 Norvège, 3 Suède
01:12:00le dernier tour n'y changera rien
01:12:03la préparation a été bonne
01:12:06on a entendu Simon Fourcade, Jean-Pierre Hamat
01:12:09depuis plusieurs jours sur la chaîne L'Equipe
01:12:12les Bleus vont rivaliser avec les Norvégiens
01:12:15c'était la promesse des biathlètes
01:12:18c'était la volonté également de Johannes Boe
01:12:20de trouver des rivaux à sa taille
01:12:23les Bleus sont au rendez-vous
01:12:26les Bleus commencent cette saison de la meilleure des manières
01:12:30et des milliards jacquelins à l'image
01:12:36Lémien va décider de terminer tranquille
01:12:39pour regarder où il va accélérer
01:12:42au moment où il passe d'intermédiaire
01:12:45c'est un peu là le passage clé pour lui
01:12:48ça correspond à ses capacités musculaires
01:12:51on l'a bien expliqué
01:12:54c'est là qu'il faudra qu'il soit...
01:12:57Simon lui a donné les infos
01:13:00il va pouvoir se rassurer et se détendre
01:13:03pour finir en profitant
01:13:06c'est vraiment là le moment clé pour Lémien
01:13:09sur les courses individuelles
01:13:12cette montée et cette relance
01:13:15dans l'air d'arriver, dans l'air de change
01:13:18pas de stress contrairement à hier
01:13:21pour l'équipe de France et l'équipe de Norvège
01:13:25L'équipe de France va remporter cette course
01:13:31On sent vraiment qu'Yohannes est dans son effort
01:13:34il est en train de travailler
01:13:37ça paraît anodin mais vu son visage
01:13:40c'est pas un moment où il est en train de se faire plaisir
01:13:43il le sait, il manque un peu de préparation
01:13:46c'est grâce à ce genre de course
01:13:49qu'il va aller chercher les derniers pourcentages
01:13:52Il s'est forcé à tenir le rythme
01:13:55mais s'il avait eu le choix
01:13:58je pense qu'il aurait accepté volontiers d'aller un peu moins vite
01:14:01Il faisait très méchant, si vous me permettez l'expression
01:14:04sur le plan précédent
01:14:07ça va pas beaucoup lui plaire aux champions norvégiens
01:14:10de se faire battre aujourd'hui
01:14:13l'équipe de France a été plus forte que l'équipe de Norvège
01:14:16quel bonheur de le dire
01:14:19Jacquelin la montre sur sa manche
01:14:22il va pouvoir aller se reposer
01:14:25le travail est accompli, les Bleus remportent le premier relais de la saison
01:14:30La pression au dernier tir
01:14:33La pression
01:14:41La pression, il savait qu'il le jouait
01:14:44Ce sera pas pour aujourd'hui, ce sera quand même fabuleux
01:14:48Aujourd'hui la France était plus forte sur le pas de tir
01:14:51mais aussi sur les skis
01:14:54ils ont répondu présent face aux norvégiens
01:14:57ça nous donne le sourire pour la suite de la saison
01:15:01Il l'appelait de ses voeux
01:15:04on aimerait davantage de rivalité
01:15:07on veut continuer à gagner mais avec moins de marge
01:15:10Les français ont entendu son appel
01:15:13les français l'ont même empêché de gagner
01:15:16C'est une victoire de l'équipe de France
01:15:20Il faudrait que quelqu'un dise à Tharjeveu que Bravissimo c'est pas en français
01:15:23c'est plus en italien
01:15:26Il termine tranquille
01:15:29Sébastien de Salli-Huyssen il l'a assez vite compris
01:15:32il n'y a personne devant, personne derrière
01:15:35la saison est longue
01:15:38il va y avoir 35 courses à peu près à faire sur l'ensemble de l'hiver
01:15:41on vient seulement de terminer la deuxième
01:15:44la saison est longue et on sent qu'ils seront les garçons
01:15:47qu'on voit là de vrais protagonistes de cette saison
01:15:50Johannes B, Sébastien de Salli-Huyssen
01:15:53Emilien Jacquelin et toute l'équipe de France
01:15:56On se dit que si au niveau physique
01:15:59les norvégiens sont un tout petit peu moins dominateurs
01:16:02parce qu'ils vont quand même rester les meilleurs
01:16:05ça peut ouvrir des perspectives nouvelles
01:16:08sur les configurations des courses qu'on va vivre
01:16:11L'équipe de France a été 23 secondes plus rapide que la Norvège en ski
01:16:21Elle a mieux tiré cette équipe de France
01:16:24vous voyez le bilan seulement 2 balles de pioche pour les bleus
01:16:27aucune erreur jusqu'à ce tout dernier tir
01:16:30c'est important de le préciser parce qu'il y avait de la pression
01:16:33c'est tout naturel sur ce tout dernier tir et il l'a dit
01:16:36C'est une quatrième place pour les allemands
01:16:39Philippe Horn a plus que tremblé sur le dernier tir
01:16:42il est même allé sur l'anneau de pénalité
01:16:453 balles de pioche pour l'équipe de Norvège
01:16:48Bravo, je tiens à saluer énormément cette équipe de France
01:16:51comme on le dit souvent sur les relais
01:16:54mais là c'est marquant, c'est le résultat de l'équipe
01:16:57les techniciens ont super bien bossé
01:17:00les gars ont fait le boulot sur le pas de tir
01:17:03sur le physique, c'est génial
01:17:06C'est une course énorme, vraiment énorme
01:17:09qu'a sortie l'équipe de France aujourd'hui
01:17:12on est sur un début d'hiver, peut-être qu'on ne l'apprécie pas
01:17:15pleinement, dans le sens où on se dit qu'il va y en avoir
01:17:18plein d'autres, mais celle-là il va falloir la mettre de côté
01:17:21on la ressortira en fin de saison
01:17:24parce qu'elle est fabuleuse cette victoire du Quatuor français
01:17:27aujourd'hui
01:17:37On a vu les Finlandais acclamer
01:17:40tous leurs supporters à Contiolarti
01:17:43On l'a dit plusieurs fois pendant la course
01:17:46qu'il y avait une belle densité autour de la 4ème, 5ème place
01:17:49on se rend compte que finalement très peu d'équipes
01:17:52sont capables de tenir sur 4 biathlètes
01:17:55autant sur 3 biathlètes on a encore de la densité
01:17:58beaucoup d'équipes qui restent à moins de 2 minutes
01:18:01de retard sur l'équipe qui est en tête
01:18:05mais par contre une fois qu'on arrive sur le 4ème relayeur
01:18:08malheureusement les écarts s'accentuent
01:18:11et c'est vraiment là qu'on voit la différence
01:18:14et la capacité de certaines équipes à tenir
01:18:17sur 4 bonhommes performants
01:18:20Lucas Hoffer pour l'Italie
01:18:23qui avait bien commencé la course, va terminer loin
01:18:26aujourd'hui ce sera la 10ème place pour cette équipe italienne
01:18:29Justement avec un Didier Bionas qui est allé tourner sur l'anneau de pénalité
01:18:32dès son tir couché, Lucas Hoffer
01:18:35lui a commis également des erreurs, 3 balles de pioche
01:18:38sur le premier tir, 2 supplémentaires
01:18:41sur le deuxième et l'Italie doit se contenter
01:18:44de la 10ème place à 4 minutes
01:18:47et 15 secondes de l'équipe de France
01:18:50première, l'équipe de France vainqueur
01:18:53de ce premier relay masculin de la saison
01:18:56La première folie de la saison, Anne-Sophie Alexis
01:18:59On va accompagner cette équipe de France dans son émotion
01:19:02les réactions, ils seront ensemble au micro de Tanguy
01:19:05juste après une courte pause, la cérémonie bien sûr
01:19:08Quelle performance de l'équipe de France, elle était supposée être imbattable
01:19:11cette équipe de Norvège, et bien la France l'a battue
01:19:14Le relay féminin nous attend également au coeur de ce premier
01:19:17formidable dimanche de Biathlon, à tout de suite

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