Retrouvez "Pascal Praud et vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/pascal-praud-et-vous
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00:00Nous, nous n'avons que, même pas 24 heures, c'est de 9h00 à minuit et c'est la première fois,
00:05c'est jamais arrivé avant, qu'un gouvernement essaie de bloquer.
00:08Ça veut dire qu'on va retirer notre droit d'initiative parlementaire qui est garanti par la Constitution.
00:13Et ensuite, deuxième élément sur lequel je voulais répondre, sur la partie de la violence sociale.
00:17La violence sociale de cette réforme des retraites,
00:20et tous les gens qui nous écoutent là, qui sont peut-être en train d'aller au travail d'ailleurs,
00:24je pense à des artisans, des ouvriers qui se tuent à la tâche et qui se tuent littéralement le dos.
00:32Les faire travailler deux ans supplémentaires, oui c'est les tuer à la tâche,
00:36oui c'est une forme de violence sociale et une forme de violence physique.
00:39Et d'ailleurs, c'est la raison pour laquelle cette réforme des retraites n'était pas du tout populaire.
00:43Il y avait plus de 80% des Français qui étaient opposés au fait de passer de 62 à 64 ans.
00:48Et nous, on a tenté, au nom de cette légitimité populaire, de revenir à la retraite à 62 ans.
00:53De l'abroger, et je regrette qu'il n'y ait même pas eu de vote.
00:56Que les macronistes ne soient pas d'accord avec nous, je veux dire, il n'y a rien de nouveau, Monsieur Proulx.
01:00Là, personne ne sera surpris.
01:02Mais le fait qu'on ne puisse même pas voter là-dessus, ça démontre quelque chose du maîtrise,
01:09de la démocratie d'un Parlement qui est littéralement écrasé,
01:13à tel point qu'à la fin, les esprits se sont échauffés et ils en sont venus à la violence physique.
01:17Ce que là, je vous rejoins, je regrette, c'est une déplorable image de la démocratie.
01:24Et le risque dans tout ça, c'est qu'à la fin, on dise, regardez, tout ça ne sert à rien.
01:29De toute façon, ils sont tous des violents.
01:30Non, ils ont pété un câble, les macronistes ont pété un câble.