Nantes : des lycéens obligés de s'armer face à la montée des violences

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Transcript

00:00C'est des lycéens qui sont obligés de s'armer face à la montée des violences à Nantes.

00:03C'est incroyable. Alors Nantes, l'Oly, c'est devenu... J'ai eu des auditeurs en ligne encore aujourd'hui.

00:07Nantes, aujourd'hui, non mais c'est... J'vous le dis, c'est les favelas.

00:12C'est les quartiers les plus dangereux du Brésil.

00:16On rappelle que l'agression qui a eu lieu sur le jeune homme était en suppression de l'Oly.

00:18Hier, il y a eu une admission, on va en reparler dans un instant parce que ce sera l'objet du débat.

00:22Mais sachez-le, à Nantes, ça veut dire que cette ville s'est dégradée à une vitesse incroyable.

00:27Sachez-le que la municipalité ne fait rien du tout.

00:30C'est devenu incroyable. Les gens n'en peuvent plus. Les gens ne sortent plus le soir à Nantes.

00:34Les gens ne sortent plus le soir à Nantes.

00:36Ils ne se promènent plus tout seuls dans les supermarchés, dans les...

00:42J'vous le dis, dans la rue, à partir de 19h, c'est terminé.

00:44Alors c'est une ville magnifique où il fait bon vivre en Nantes.

00:46Mais oui, mais il fait plus bon vivre à Nantes.

00:47Alors qu'est-ce qui se passe ? Il y a des lycéens qui sont obligés de s'armer face à la montée des violences.

00:51Moi, je me dis... Je suis maire de Nantes.

00:54À un moment, je ne me dis pas qu'il y a un truc qui ne va pas dans la ville.

00:56À un moment, je ne me dis pas... Deux minutes, il va falloir quand même regarder ce qui se passe.

01:00Alors, là, c'est une maire à Nantes.

01:02– Parce qu'elle interdit les sapins de Noël l'année dernière.

01:04– Exactement, elle interdit les sapins de Noël. Elle interdit tout.

01:06La seule chose, je pense qu'elle devrait plutôt travailler sur sa ville

01:10et essayer de faire que la violence soit jugulée.

01:13Puisque, je le dis, madame la maire, il y a une urgence à Nantes.

01:17J'vous le dis, les Nantais n'en peuvent plus.

01:19Les Nantais me disent qu'on est dans une ville d'une insécurité incroyable.

01:23Alors Gilles Vernez va me dire non.

01:24Je suis sûr, mais Gilles Vernez, moi j'ai des témoignages.

01:26J'ai des gens qui habitent à Nantes, qui m'appellent tous les jours à la radio.

01:28Donc, si c'est pour dire que ce n'est pas vrai parce que c'est une maire socialiste,

01:30ce n'est pas la peine.

01:32– Jean-Michel, en plus, on en parlait il y a un instant.

01:33– Oui, on en parlait. Non, mais je trouve ça incroyable.

01:35C'est complètement fou ce que je dis, mais ça a commencé.

01:37Quand il y a eu l'affaire Xavier Dupont-Ligonnès,

01:39et depuis, la ville est partie en pénurie.

01:41– Non, mais ce n'est pas ça qui a fait le marché.

01:43– Je dis que c'est fou ce que tu dis.

01:44– Non, mais c'est les maires successifs.

01:46– Bien sûr.

01:47– Il y a eu Jean-Marc Ayrault avant, qui était loin d'être un héros.

01:53Et là, aujourd'hui, il paraît que c'est pire.

01:55Alors, Jean-Marc Ayrault, ça allait encore, m'ont dit les Nantais.

01:58Mais là, c'est devenu catastrophique avec cette dame.

02:00Je ne sais plus comment elle s'appelle.

02:01Mais il paraît que les Nantais ne…

02:04Je vous le dis, je pense à tous les Nantais qui me regardent.

02:06Parce qu'ils doivent sûrement nous regarder,

02:07puisqu'ils ne peuvent pas sortir de chez eux.

02:09Donc forcément, ils doivent être chez eux actuellement.

02:10On pense à vous.

02:11Et juste, la municipalité, s'ils peuvent faire quelque chose.

02:14Parce que j'ai tous les jours des dizaines d'appels de Nantais

02:17qui me disent, M. Hanouna, il faut bouger, il faut faire quelque chose.

02:19Et vous avez vu ce qui s'est passé ?

02:20On va en parler dans un instant.

02:21C'était à côté de Nantes, également, dans le supermarché, avec…

02:24– Comment s'appelle la maire de Nantes ?

02:26– Qu'est-ce qu'il a, lui ?

02:27– Il a découvert Cyril.

02:31– Qu'est-ce qu'il a, ce fou, là ?

02:34– Comment s'appelle la maire de Nantes ?

02:36– On a la télé, hein ?

02:38– Joanna Roland.

02:39– Joanna Roland.

02:40Bravo, bravo !

02:41– Bravo !

02:42– Ça va vite, ça va vite.

02:45La vie, ça va vite.

02:46Il n'avait pas la réponse, il était viré.

02:48– Bravo, bravo.

02:49Joanna Roland.

02:50Je peux vous dire, je préférais son oncle, Thierry.

02:52Merci.

02:53Ah oui, je vous le dis.

02:54Gilles Vernel, qu'est-ce que vous avez à dire de ça ?

02:56– Ça, c'est inadmissible.

02:57Que des lycéens…

02:58– Non, non, mais à Nantes, vous savez ce qui se passe à Nantes.

02:59– Mais je sais.

03:00– Et alors, qu'est-ce que vous dites ?

03:01– Mais ne m'agressez pas, je n'ai rien dit encore.

03:04– Je vais vous dire pourquoi je l'agresse.

03:05Parce que depuis tout à l'heure, quand je parle, il fait comme ça.

03:07– Il ne fera pas cette tête quand il sera sur l'échelle en Chine.

03:12– Oui.

03:13– Non, mais qu'il y ait une certaine insécurité qui monte dans des villes de France, oui.

03:17Mais que Nantes soit comme ça, au Panthéon.

03:18– Ne me dites pas de bêtises.

03:19– Mais bien sûr que c'est au Panthéon, mais doucement.

03:20Écoutez ce qu'il se dit.

03:21Il met ça sur le dos de la mer.

03:22Vous ne voulez pas m'entendre.

03:23– Je le mets sur le dos de qui, alors ?

03:24– C'est pas la mer.

03:25– Sur le dos de Fatou ?

03:26– Non, mais ne dites pas de bêtises.

03:27– C'est la mer.

03:28– Bien sûr que c'est la mer.

03:29– La mer, maintenant, c'est la police.

03:37– Jules Verdez, tous les Nantesais le disent que c'est la mer.

03:40Mais vous parlez à qui, vous ?

03:42J'ai des dizaines d'auditeurs qui m'appellent sur Europe 1 tous les jours.

03:44Jules Verdez, quand vous ferez de la radio avec moi, vous comprendrez.

03:46Pour l'instant…

03:47– Avec plaisir.

03:48– Non, merci.

03:49Non, non, merci.

03:50C'est bon, allez.

03:51– J'ai essayé.

03:52– Non, non, c'est bon.

03:53C'était un pied.

03:54J'y ai tombé dedans.

03:55– Ah oui.

03:56– Vite.

03:57– J'adore.

03:58Vite comme ça, j'adore.

03:59Merci.

04:00– Après, c'est beaucoup de maires de gauche, un peu idéologues, pardon,

04:02qui considèrent la sécurité comme un gros mot, un truc réservé à la droite.

04:04– Bravo Gérald.

04:05– Comme un grand homme.

04:06– Je ne sais pas qui est cette personne.

04:07– Pareil pour la vidéo-surveillance.

04:08Il y a plein de maires à gauche ou les écolos qui ont dit,

04:12mais quelle horreur la vidéo-surveillance, c'est libératif.

04:15Tu as des maires qui rétropédalent et qui veulent armer leur police musulmane.

04:18– Bien sûr, le meilleur truc.

04:19Elle a raison, Géraldine.

04:20Géraldine, il y a d'ailleurs quelqu'un du Spartac de Moscou, de l'équipe de foot,

04:23qui me dit, elle est géniale, Géraldine.

04:26– Du Spartac de Moscou.

04:27– Elle est géniale.

04:28Elle me dit ça.

04:29Oleg Gouchaev, merci, il me dit ça.

04:32Géraldine Maillet, elle a dit, et Valérie Benhaim, vraiment les deux là,

04:37vous avez été un attelage exceptionnel face à la dérive verdesienne.

04:41Je vous le dis, les deux.

04:43Parce que ce qu'a dit Valérie Benhaim est extrêmement intéressant.

04:46– Le rétropédage.

04:47– Oui, Valérie Benhaim, 1886-2036.

04:50Valérie Benhaim vient de dire un truc, elle a dit,

04:54il y a des maires qui font marche arrière.

04:56Elle pense, bien entendu, aux maires de Bordeaux.

04:57Il a fait le malin.

04:58Et non, on ne veut pas de serpents.

04:59Et non, on ne veut pas de sécu, on ne veut pas de police armée.

05:02Aujourd'hui, qu'est-ce qu'il dit ?

05:03Ah oui, non, non, finalement, on va mettre de la police armée.

05:05Bravo Valérie Benhaim.

05:06– Il dit, j'ai sous-estimé l'état de lieu de…

05:07– Bien sûr, sous-estimé.

05:08C'est un Gilles Verdez en puissance.

05:09Il sous-estime tout, sauf l'amour de sa femme pour lui.

05:12Merci.

05:13– J'ai hâte de voir les prochaines municipales,

05:14pour voir ce qui va se passer concrètement.

05:15– Ils vont se balader, ils vont se balader.

05:18– Non, non, non, les mecs, on est tranquille.

05:21C'est Gilles Verdez qui nous a annoncé qu'Anne Hidalgo,

05:23elle n'est pas cesse, elle ne se présente même pas.

05:25– J'ai hâte.

05:26– Merci.

05:27Gilles Verdez, le Nostradamus de chez Wish.

05:29– Moi, je n'ai pas annoncé que Monsieur Fillon

05:31allait devenir président de la République.

05:32– Oh !

05:37Il sera là, lui, encore, en fin de semaine.

05:39– Non, mais, mais…

05:40Prenez-qu'une voiture.

05:42Premier janvier, il n'est plus là.

05:43– On va te pousser le bus.

05:44– Premier janvier, il n'est plus là.

05:45Il va s'occuper de faire les cartons.

05:47– Vous faites du pôbe tirage.

05:48– Ah, c'est drôle.

05:49– Non, mais, Gilles Verdez, je vous le rappelle.

05:50Je l'avoue, j'avoue.

05:51– C'était avant les…

05:52– Il y avait les François Fillon.

05:53Il s'était même avant les primaires.

05:54– Bien sûr.

05:55– Non, non, non, n'essayez pas de vous rattraper.

05:56Isabelle est là.

05:57– C'était avant les affaires juridiques.

05:58– Avant les cotas.

05:59– C'était le mieux placé et de loin.

06:00– Bien sûr.

06:01Merci.

06:02– Il n'a pas vu les costumes.

06:03Vous n'avez pas vu les costumes ?

06:04– Je n'ai pas vu les costumes.

06:05– Il n'est pas dans la mode.

06:06– J'ai vu votre carrière.

06:07Merci.

06:08Gilles Verdez.

06:09Vous avez vu, vous avez vu ?

06:10Vous avez vu, vous avez vu ?

06:11Oh, Jean-Michel Maire, là.

06:12– Il est fou, lui, aussi.

06:13– J'ai l'impression d'être dans une classe difficile.

06:14L'autre, il est tranquille.

06:15Qu'est-ce que vous faites ?

06:16– Je trouve un papier intéressant.

06:17Nantes, parmi les 5 villes les plus dangereuses d'Europe.

06:18– D'Europe ?

06:19– Bien sûr.

06:20– D'Europe ?

06:21– C'est BFM TV.

06:22Ce n'est pas la mère de Gilles Verdez.

06:23Merci.

06:24Qui est d'ailleurs encore plus intéressante que lui.

06:25Merci.

06:26Gilles Verdez, arrêtez de ne pas voir les choses.

06:27Arrêtez.

06:28Je vous le dis.

06:29Votre déni fait beaucoup de mal à la France.

06:30Allez, c'est bon.

06:31Merci.

06:32Je vous le dis.

06:33C'est insupportable.

06:34Vous avez fait une bonne émission hier.

06:35Je vous le dis.

06:36C'est insupportable.

06:37C'est insupportable.

06:38Je vous le dis.

06:39C'est insupportable.

06:41Je vous le dis.

06:42Votre déni fait beaucoup de mal à la France.

06:43Allez, c'est bon.

06:44Merci.

06:45Je vous le dis.

06:46C'est insupportable.

06:47Vous avez fait une bonne émission hier.

06:48Et aujourd'hui, il les met tout à côté.

06:49On dirait Mbappé au rail Madrid.

06:50Allez.

06:51– Arrêtez.

06:52– Si.

06:53Allez.

06:54Miss France.

06:55Miss France.

06:56Ça ne va pas vous faire rire.

06:57Ça dure.

06:58Allez.

06:59– Non, c'est Raymond Magi qui enlève la gueule.

07:00– Non, non.

07:01– Allez.

07:02Merci.

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