Affaire Lola : Julien Odoul répond à Christophe Hondelatte

Touche pas à mon poste

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Transcript

00:00Je suis totalement d'accord et j'aime bien Christophe Ondlat, mais là je ne suis pas du tout d'accord avec lui, mais pas du tout.

00:05D'abord, au QTF, il faut les virer et deuxièmement, quand il dit qu'il aurait fallu la soigner en psychiatrie,

00:10c'est une manière de dire implicitement qu'elle n'était peut-être pas responsable de ses actes.

00:14Or, tout le débat qu'on a toujours eu ici, c'est qu'il faut qu'elle soit responsable.

00:18D'ailleurs, elle sera jugée, donc il a tort, Christophe Ondlat, elle sera jugée en 2025, on l'espère.

00:22Donc là, je suis complètement d'accord avec Julien Audoul, c'est inexcusable, inexcusable ce qui s'est passé.

00:29Oui, on ne sait pas ce qu'aurait fait, ce qui serait devenu la fameuse Dahlia.

00:33Si elle avait été soignée, mais ce qui est sûr, c'est que si elle n'avait pas été en France, le lâche serait vivant.

00:38C'est le seul truc dont on est sûr, donc malheureusement, c'est la seule vérité auquel on aurait bien aimé pouvoir s'accrocher.

00:44Malheureusement, ça n'a pas été le cas.

00:45Et bien, d'autant qu'on sait que quelqu'un est malade, quand il passe à l'acte, comment le savoir avant ?

00:49Bien sûr.

00:49Donc c'est absurde.

00:50Bien sûr, elle ne voulait pas se soigner, elle n'était pas là pour ça.

00:52Bernard Montiel.

00:54Non, il y a une forme d'indécence, surtout par rapport à la présence de la maman.

00:57Je veux dire, bon, maintenant, il pense ce qu'il veut, mais c'était assez choquant, c'est vrai.

01:00Moi, j'avais vu la séquence, c'est assez choquant, très choquant.

01:03Oui, Thomas.

01:04Oui, alors Christophe Houndlat, moi aussi, c'est quelqu'un que j'aime bien.

01:07Il se trouve que c'est quelqu'un avec qui j'ai travaillé sur Europe pendant une époque.

01:10Et je suis d'accord avec lui sur le fond de ce qu'il dit, c'est-à-dire qu'il a soulevé un sujet très important dont on ne parle jamais.

01:16C'est un sujet qui est sous les radars.

01:18C'est qu'on a 3 millions de malades mentaux graves en France, 3 millions, dont 40 % ne sont pas soignés et qui sont potentiellement...

01:28Non, le sujet est soulevé, mais ça, les occulteurs sont dans le débat.

01:31C'est dégueulasse de dire ça, Thomas.

01:32Excusez-moi, je ne peux pas vous laisser continuer.

01:34Vous me direz que...

01:35Vas-y, Gilles, vas-y.

01:35Non, mais parce que c'est dégueulasse de dire ça.

01:37Ça veut dire...

01:38Bien sûr qu'il y a des bombes humaines, on l'a déjà dit ici, qui sont en liberté.

01:42Mais là, cette dame-là, si vous dites ça, ça veut dire qu'elle ne sera jamais jugée.

01:46Ce n'est pas grave, elle ne savait pas ce qu'elle faisait, mais c'est...

01:48Non, mais c'est dégueulasse.

01:50Je suis d'accord avec Gilles.

01:50Dabiabé, Dabiabé, elle a tué de manière consciente en l'enfermant dans une malle, en la massacrant.

01:55Elle sera jugée pour meurtre, acte de barbarie, torture.

01:58Responsable de ces actes, 2025.

02:00Là, Thomas, vous déconnez.

02:02Je suis désolé, vous ne pouvez pas dire ça sur un plateau de télé.

02:04C'est impossible.

02:05Je suis désolé.

02:06Je ne le fais pas, toi.

02:08Non, non, mais je suis désolé.

02:09Ce n'est pas bien.

02:11Ce n'est pas bien.

02:12Écoutez, soit on est dans le concours des émotions, soit on essaye de débattre sérieusement.

02:16Si je n'ai aucune émotion, c'est qu'elle ne sera jugée.

02:17Soit on est dans le concours de l'émotion, soit on est dans le débat sérieux.

02:20Et le débat sérieux, c'est que la maman de la petite là-là, vous allez lui dire, si vous êtes dans l'émotion, vous avez tort.

02:25Dites-lui, dites-lui, osez lui dire à la maman de la petite là-là.

02:28Dites-lui que vous n'avez pas d'émotion et dites-lui que Dabiabé n'était pas responsable de ces actes,

02:33que vous espérez qu'elle...

02:34Osez lui dire, mais vous n'oserez pas, voilà.

02:37Un concours, je ne suis pas disponible pour un concours d'émotion.

02:40Je ne suis pas comme ça.

02:41C'est dégueulasse de dire des choses comme ça.

02:42Non, c'est dégueulasse.

02:43On a juste un désastre.

02:44C'est sûr que je vous coupe la parole, mais vous ne pouvez pas dire des choses comme ça.

02:47Dabiabé, elle a massacré la petite Lola consciemment parce que la maman de Lola lui avait refusé un pass.

02:54Arrêtez.

02:55Arrêtez.

02:56C'est honteux ce que vous dites.

02:57C'est honteux.

02:58Je suis assez d'accord avec vous.

02:59C'est honteux.

03:00Elle lui refusait un pass, elle massacre la petite fille.

03:01On parle de deux choses différentes et vous êtes en train de...

03:03Calmez-vous, vous êtes en train de péter un câble pour rien.

03:06Thomas Guénolé, c'est là.

03:07Je veux dire, vous ne parlez pas du tout de même chose différente.

03:09Vous, vous êtes hors sujet.

03:10Non, non, on parle de deux choses différentes.

03:11Non, pas du tout.

03:12Bah oui.

03:13Moi, je répondais à la question on l'atte.

03:14Si vous parlez d'une chose différente...

03:15Et vous, vous parlez de l'horreur de ce qui est arrivé.

03:16Oui.

03:17On parle de deux choses différentes.

03:18Thomas, ce que veut dire Thomas, ce qui veut dire vous, vous êtes sur ce qu'avait dit Christophe on l'atte sur la MEU.

03:26Oui, voilà.

03:27Sur la prise en charge gravement, c'est un danger.

03:31Gravement insuffisant des malades mentaux graves dans ce pays.

03:34Ils sont 3 millions.

03:35Thomas Guénolé, Thomas Guénolé.

03:36Alors, on a le droit de s'en foutre, mais ils sont dans le vœu pour eux et pour les autres.

03:39Thomas Guénolé, vous êtes hors sujet.

03:40Je vais vous dire pourquoi.

03:41Mais ce n'est pas hors sujet.

03:42Si, si.

03:43Je vais vous dire pourquoi il est terminé.

03:44Vous arrêtez de parler parce que je vais vous dire pourquoi.

03:45Et Valérie Benhamou, vous êtes hors sujet aussi.

03:46Vous êtes hors sujet tous les deux parce qu'il n'y a qu'une seule chose qu'il faut retenir.

03:51C'est que c'était une OQTF.

03:52Donc stop.

03:53Merci.

03:54Il n'y a pas de soin.

03:55Il n'y a rien.

04:01C'est tout.

04:02Terminé.

04:03Merci.

04:04Voilà.

04:05Donc terminé.

04:06Donc le débat ne se pose même pas là-dessus.

04:07Christophe, que j'aime beaucoup, là, il est hors sujet puisque il n'y a pas d'AME pour

04:10les OQTF.

04:11Merci.

04:12Au revoir.

04:13Terminé.

04:14Fin de l'histoire.

04:15On est tous d'accord là-dessus.

04:16Et je pense qu'on ne va pas revenir là-dessus.

04:17Merci.

04:18On va passer à l'image.

04:19Après, on peut déplorer quand même la forme de Julien Oudoune.

04:20Moi, je n'aime pas qu'il dise un taré en psychiatrie.

04:21Je trouve que ce n'est pas la peine de rajouter à un propos.

04:25On n'est plus sur le fonctionnement.

04:26Oui, mais la forme, je trouve qu'elle est un peu bonne.

04:28Oui, mais on n'est plus sur le fonctionnement.

04:29Merci.

04:30La forme, je suis d'accord.

04:31Le fond, je suis d'accord.

04:32Bah, écoutez.

04:33Non, voilà.

04:34Après, vous pouvez dire que la forme vous déplaît.

04:35Je n'aime pas rajouter de la violence.

04:36Mais en tout cas, le fond, voilà.

04:37Voilà.

04:38C'est là qu'on parle du fond.

04:39La forme, après, je ne peux pas comprendre, mais c'est un autre débat.

04:43Oui, c'est un détail.

04:44Là, le débat, c'est que c'était une OQ…

04:45C'est un détail au vu de la gravité.

04:46Exactement.

04:47C'est un détail au vu de la gravité.

04:49Voilà, on ne parle ni d'AME, ni de rien du tout.

04:51C'est tout.

04:52Elle n'aurait pas été là, elle serait vivante point barre.

04:53Exactement.

04:54Voilà.

04:55Merci.

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