Brut a suivi Fally Ipupa à Kinshasa

Brut Afrique

C'est l'Aigle le plus influent d'Afrique, El Mara, Dicap la Merveille... C’est Fally Ipupa.   Brut Afrique souhaite une bonne fête de l’indépendance à tous les Congolais

Transcript

00:00Les Warriors, c'est des gens qui me supporteront toujours, même si aujourd'hui je deviens nul,

00:04même si aujourd'hui je ne fais plus de la musique,

00:05même si aujourd'hui je tombe, ils seront toujours là parce que c'est une famille en fait.

00:09Ce n'est pas des fans, c'est des gens qui ont adhéré à ma façon de voir les choses, à ma vision,

00:14qui ont confiance en moi, qui ont soutenu, qui m'ont vu grandir,

00:18qui ont compris que j'étais vraiment quelqu'un avec beaucoup de valeur.

00:22Et salut Brut, vous m'avez suivi durant toute cette semaine,

00:26elle a été riche en émotions.

00:28Donc voilà, c'est comme ça que ça se passe chez moi, chez nous à Kinshasa et au Congo.

00:34On est toujours ensemble.

00:36Talk Os.

00:56On va répéter, on va préparer le show.

01:18Je suis venu m'isoler ici à une heure quelque chose.

01:21Normalement, quand il n'y a pas d'embouteillage,

01:23ça, on va dire 50 minutes de la ville.

01:27Mais là, avec les embouteillages, ça nous prend au moins deux heures.

01:31Donc je suis à deux heures de la ville.

01:33Il y a le fleuve, il y a le verdure, il y a le mangrove.

01:38On est venu s'isoler ici.

01:41Tout le monde, regarde, les danseurs sont là, les discos, tout le monde, les amis.

01:48Voilà, c'est une de mes amies, Jenny.

01:53Salut, ça va ?

02:14Moi, je suis un peu de la vieille école.

02:16pas vieille vieille mais la vieille école un peu c'est-à-dire qu'à l'époque où un artiste devait

02:21vraiment s'entraîner tous les jours et comme moi j'ai aussi je suis un peu compositeur donc un peu

02:34guitariste donc je joue à la guitare presque tous les jours et je m'entraîne tous les jours je

02:40pense qu'on ne peut pas être on peut pas faire une carrière comme la la mienne ou disons la

02:46nôtre sans être un esclave du travail moi je travaille tous les jours tous les jours je

02:52répète tous les jours je bosse avec mon groupe

03:10comme il y avait beaucoup de gens qui étaient venus à l'aéroport m'accueillir le jour je suis

03:28arrivé ils n'ont pas tous eu la chance de me voir car je suis arrivé le soir il pleuvait je me suis

03:34dit bon en rentrant comme je repasserai par là je me suis dit bon voilà je vais je vais essayer

03:40de m'arrêter un peu partout et pour saluer les fans des gens qui m'aiment bien les gens qui

03:46m'ont toujours soutenu et jusqu'à arriver à bandal là où moi j'ai là où tout a commencé en fait

03:53c'est des galères si tu figues un peu la maison tu traînes dans la rue avec tes amis tu pars en

04:06clash avec je dirais pas mes parents car ma mère m'est soutenu ma mère n'était pas contre c'est

04:13plutôt mon père qui était dur comme tous les papas à l'époque d'ailleurs qui ne voulait

04:17rien comprendre donc voilà et mais il m'a quand même on m'a donné une éducation de base qui et

04:24qui a fait de moi l'euphalie que je suis aujourd'hui

04:34ça fait plus de cinq ans que j'y pensais déjà et puis pas personnellement pas que moi mon

04:39entourage et mes fanatiques les gens qui me supportent les warriors tout le monde me poussait

04:45parce qu'ici chez nous c'est un peu la concentration tu vois c'est le défi de ces

04:52gens pour devenir grand pour qu'on te place ou classe parmi les très grands il faut faire le

04:58stade des martyrs c'est le chemin que tous les nos aînés les grands artistes ont fait

05:03tout artiste natif de kinshasa qui a commencé la musique à kinshasa se met dans sa tête c'est

05:09à dire olympia zénith bercy et puis le stade des martyrs donc pour moi c'était une suite logique

05:19je voulais vraiment faire un concert je voulais pas juste venir faire deux trois quatre cinq

05:24titres parce que souvent les stades des martyrs c'est des concerts où vous faites grand maximum

05:30cinq à sept chansons quoi moi je voulais vraiment faire comme quand je joue au stade dans les stades

05:37à l'extérieur du pays

05:57il faut s'accrocher à vos rêves mais en travaillant dur n'écoutez pas les autres parce

06:03qu'aujourd'hui tout le monde est un peu donner des leçons il ya toujours des détracteurs il ya

06:08des gens il ya beaucoup de jaloux il ya beaucoup de gens qui ne voudront pas vous voir réussir mais

06:14il faut travailler moi je dis toujours le travail rien que le travail c'est le travail qui est le

06:20maître du tout c'est à dire que même si on veut vous écouter si votre travail est tellement fort

06:26il parlera à votre place

Catégorie

Transcription

Recommandations