Italie 1-3 France : "Réussite maximale" pour les Bleus ce soir

RMC Sport

17/11/2024

L'Équipe de France a su tirer le maximum de ses situations offensives ce soir avec 6 tirs dont 4 cadrés pour 3 buts, Daniel Riolo et Walid Acherchour analysent les + et les - de l'attaque des Bleus.

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00:00Il y a eu un changement de système de la part de Didier Deschamps qui était plutôt pertinent,

00:03moi souvent je le critique, mais ce soir, il faut le dire, ce fameux 4-4 de losange avec Nkunku en numéro 10...

00:07— D'ailleurs, vous avez remarqué qu'il a fait une Deschamps ?

00:11Hier, il a fait une mise en place 4-2-3, hein ? — Ouais.

00:14— Pour finalement faire... — Un 4-4 de losange.

00:16— ...tout à fait autre chose. — Oui, avec Colomoigny et Marcus Thuram qui étaient un peu libres...

00:20— Qui jouent dans des postes bizarres... — Voilà, voilà, voilà. — À l'ancienne, il l'a fait à Domenech, genre...

00:24« Je veux pas que vous sachiez comment je veux jouer... »

00:26— En fait, on a eu un peu Nkunku en 10 faux numéro 9, et Thuram et Colomoigny qui sont baladés un peu sur le front de l'attaque,

00:34et un milieu à 3, Rabiot... — Mais hier soir, Olizé était à 10 aussi titulaire, je le rappelle.

00:38— Mais apparemment, Coman devait... Je crois que c'est ce que Sabin Déforge disait, que Coman devait démarrer et qu'il était pas...

00:44— Olizé n'aurait pas été là quand même, c'est-à-dire qu'on aurait eu cette mise en place là-devant, et c'est Colomoigny qui a démarré.

00:51Mais voilà, sur la première mi-temps, moi je trouve que...

00:55Dans l'élaboration du jeu en transition, c'était plutôt cohérent.

00:59Techniquement, moi j'ai déjà vu des équipes de France bien moins fortes que ce soir, sans que ce soit le Brésil 70, attention,

01:07et j'ai pas vu Mike Maignan si en danger que ça.

01:11Le but de l'Italie arrive d'une grosse erreur de Koundé qui nous fait une talonnade là, sur le côté.

01:17Voilà, moi, au milieu de terrain, j'ai... Moi, quand je vois le milieu de terrain de l'équipe de France au départ, et celui de l'Italie,

01:25je me dis, on va se faire bouffer !

01:27— Mais il y avait des changements aussi, il y a Locatelli qui jouait, qui leur jouait pas, c'est pas la même histoire,

01:33et puis il faut qu'ils résolvent 2-3 problèmes pour le positionnement de Barrella, qui doit jouer plus bas normalement.

01:38Donc je te dis, ils sont quand même... Oh, il faut remettre les choses à leur place.

01:41T'as une équipe qui est demi-finaliste de l'Euro, une autre qui était en honte absolue il y a 5 mois,

01:47et on a l'impression qu'on a vu un match où le favori s'est fait balayer par le challenger.

01:50— Oui, mais t'as une équipe B, quand même, Daniel, de l'équipe de France, ce soir.

01:54— L'Italie aussi, il y a eu beaucoup de changements. — Oui, hormis Donnarumma qui est pas là, et derrière...

01:59— Alors j'ai envie de te dire que sur le coufran, il a sort, quand on dit ce genre de conneries.

02:02— Oui, d'accord, non, très bien. — Tu me fais pas tomber dans les conneries, parce que c'est bête de dire ça.

02:05— Mais très bien, mais de l'autre côté... — Et pareil, sur la tête renversée, l'autre, t'as l'impression qu'il m'a fait 1m20.

02:09— Non, mais si on compare l'aller et le retour, j'avais le sentiment qu'à l'aller, l'équipe de France avait son équipe type,

02:14et que l'Italie avait son équipe B, là j'avais plutôt l'inverse ce soir.

02:17— C'est parce qu'il n'y a pas encore d'équipe réellement A en Italie, ils se cherchent.

02:20Il y a 4 mois, il n'y avait rien, c'était le désert, 5 mois, c'était le désert.

02:23Là, ils sont encore en... Ils cherchent encore, et moi je trouve que par rapport à ce qu'ils veulent mettre en place,

02:28ils sont plutôt bien, la France, c'est dans son style habituel.

02:31Encore une fois, il y a une réussite maximale avec les coups de pied arrêtés.

02:33— Qu'est-ce que tu vas mettre dans le caractère ?

02:35— Non, même la cohérence, moi je trouve que pratiquement, il faut des cohérences.

02:39— Très bien, mais donc, est-ce que ce soir, tu es Deschamps, tu te dis,

02:43le milieu de terrain, on arrête avec Chouamini, Kamavinga, on joue avec tout le temps ceux-là ?

02:46— Non, non.

02:47— Et voilà, donc après, quand les deux autres vont revenir, c'est les deux autres qui jouent ?

02:50— Non, là où t'as raison, c'est que si on doit déplacer le débat sur l'avenir,

02:54là oui, on n'a rien appris du côté d'Yves Deschamps, maintenant, si, tu pourrais, à condition de faire des choix.

02:59Parce que si tu regardes cette équipe de France, en fait, on est revenu à l'équipe de France des « soldats »,

03:05tu vois, les joueurs sexy, ce soir, ils ont perdu des points.

03:08Barcola, son entrée, elle est pas bonne du tout.

03:10Olizé, il a fait un match contre l'Israël avec les mains dans les poches.

03:14— Olizé sexy, le mec, il y a six mois, il y a trois mois, le grand public ne sait même pas que c'est un Ligéo.

03:19— Il y a trois mois, il était au collège.

03:20— Non, mais quand je dis sexy, c'est qu'entre Colomoigny et Olizé,

03:23tu te dis, il a un truc avec les pieds, c'est un joueur frisson, il va te faire des différences.

03:27Là, Colomoigny, il fait un bon match, ce soir.

03:29Moi, je ne suis pas un grand fan de Colomoigny, mais dans son style...

03:32— C'est toujours aussi étonnant.

03:33— Voilà, dans son style...

03:34— C'est quand même dingue, des fois, il gardait des ballons.

03:35Le PSG, tu ne peux pas en garder deux secondes, le ballon, il brûle les pieds.

03:38— Il sert, il fait avancer le jeu, etc.

03:40— Ah oui, c'est vrai, c'est vrai.

03:41— Mais il se donne à 120%.

03:43— C'est vrai.

03:43— Alors qu'Olizé, le match contre l'Israël, bon, il se regardait, il avait une glace devant lui.

03:48Barcola, il a encore les mains dans les poches quand il rentre.

03:51— Alors, moi, j'en parle plus, parce qu'on va dire que je m'obstine.

03:54— Enfin, t'as le droit de dire...

03:55— Non, j'ai plus rien à dire.

03:58Rabiot met deux buts sur coups de tête, on a l'impression que c'est le champion du monde, là.

04:01T'as les mecs, là, ça va défiler, il va y avoir un défilé sur les Champs-Élysées,

04:04parce que Rabiot a mis deux buts.

04:05— On a le droit de dire que Rabiot fait un bon match, et...

04:07— Il fait un match habitué, à son rythme.

04:09Rythme de sénateur classique.

04:11— Il a le droit de faire des bons matchs en équipe de France, il en a déjà fait,

04:13ça ne va pas changer sa carrière.

04:16— Exactement, ça ne changera pas sa carrière.

04:17— Vous êtes sur qui, là ?

04:18— Non, là, il est passé sur Rabiot.

04:19Moi, j'étais sur Barcoula.

04:20— Parce qu'il est sur Rabiot, on en reparlera tout à l'heure,

04:22il y aura un moment spécial Rabiot, évidemment.

04:24T'as dit que c'est la première fois depuis Jean-Pierre Papin

04:26qu'un Marseillais met un doublé en équipe de France.

04:28C'était une stat que vient de donner TF1.

04:32— Il fallait aller chercher, hein.

04:33— Mais moi, je disais juste...

04:33— Sébère Lépharge, toujours à l'affût des stats.

04:35— Je disais juste que ce soir...

04:36— Il a sébérisé les stats.

04:37C'est une équipe cohérente et qui se donne à 120%

04:41avec des joueurs comme Gendouzi, comme Colomwani,

04:44comme Manu Koné, notamment.

04:46Et je pense que Didier Deschamps a aimé cet état d'esprit

04:51et qu'il y a certains joueurs...

04:52Ça, c'est un problème, parce que moi, je le déploie.

04:55Moi, je pense que Deschamps sait faire que du Deschamps

04:58avec des joueurs qui vont dans son sens et qui jouent à 130%.

05:02Et ce soir, c'est encore une fois la preuve que...

05:04— C'est ce qui a toujours été la force de Deschamps

05:06et de cette équipe de France,

05:07c'est qu'elle tire un maximum du peu qu'elle propose en termes de jeu

05:11et qu'il y a souvent de la réussite.

05:12Ce soir, elle a une réussite absolument maximale.

05:14Bon, après, défensivement, les marquages italiens étaient quand même très curieux.

05:18— C'est bonjour, monsieur, là, derrière.

05:20— Il y a des différences de taille qu'il va falloir mettre.

05:23Ah oui, il n'était pas dans un bonjour.

05:24— Ah ouais, non, il était...

05:25— C'est le plus horrible d'Harty, non ?

05:26— Ah non, mais c'est une catastrophe.

05:29— Il n'était pas bien du tout.

05:29— Ah non, ouais, c'est un remord.

05:30Bonne nuit, les petits.

05:31— C'est plutôt pas mal, mais là...

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