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Cyril Hanouna - «On essaie toujours de négocier», ancien chef-adjoint de la BRI Georges Salinas revient sur la soirée du 13 novembre 2015
Europe 1
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13/11/2024
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C'est un moment qui nous a marqué tous, et bien évidemment au niveau des policiers, ça a été un moment unique.
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On s'était préparé au pire, on avait déjà vécu hyper cachère,
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c'est un service comme le rappelément JAU, qui pratique aussi le grand bonditisme, et une semaine avant le Bataclan on avait
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fait une opération sur un enlèvement avec une fusillade, donc on a quand même l'habitude de la grande violence.
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Là,
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on n'était pas parti pour avoir cette scène de guerre,
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moi-même, à mon niveau, j'étais chez moi dans ma maison de compagne,
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tranquillement, et puis j'ai été appelé tout simplement par des gens qui sont spécialisés dans les explosifs,
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qui m'ont appelé parce qu'il y avait des explosions au Stade de France, une première sur laquelle on a pensé dans un premier temps
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que c'était peut-être
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un accident, il y a plein de barraques à frites, ce genre de choses, donc une bouteille de gaz qui a explosé, on ne sait pas.
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La deuxième explosion, on a compris que là, c'était plus du tout la même chose.
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Cette zone est
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normalement d'intervention, il y avait une zone de partage d'intervention qui était plutôt pour l'ORED
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à Saint-Denis, donc on a laissé l'ORED prendre la main sur Saint-Denis,
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parce qu'il fallait aller là-bas, et nous on s'est quand même mis en endroit de marche, et très rapidement, il y a eu les fusillades
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sur les terrasses de café, donc à partir de là, on a tous compris qu'on subissait une attaque de masse,
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et là, moi je suis rentré,
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à Saint-Denis, très très vite, puisque j'ai mis 23 minutes pour faire 60 kilomètres,
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et j'étais avec mon épouse, puisqu'on était partis se reposer à la maison de campagne, donc je l'ai lâchée sur le trottoir
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en la laissant comme ça, désemparée, et puis je suis allé au service, et là, entre temps,
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j'ai eu un peu tous les renseignements qui me tombaient, petit à petit,
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des fusillades, du nombre de morts importants qu'il y avait un peu partout dans Paris.
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À partir de là,
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on sait qu'on a un boulot à faire, donc une première partie de l'abbayerie était partie déjà
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d'abord sur les terrasses, et ensuite, ça se passait au Bataclan, donc moi j'ai rejoint
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mon chef de l'époque, Christophe Molmy, qui était avec une partie des équipes, j'ai ramené tout le reste de l'équipe,
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j'ai ramené le fameux bouclier, qui s'est fait mitrailler, et on a monté une opération ensuite au Bataclan.
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Quand on est arrivé, la situation était un peu figée, parce qu'on avait ce
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commissaire de police
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accompagné de son chauffeur, qui était rentré de la Bac Nuit, et qui finalement avait neutralisé un des terroristes,
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enfin en lui tirant dessus, et puis le gars s'était fait sauter, le terroriste,
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et on ne savait pas trop exactement combien il y avait de terroristes encore dedans, d'ailleurs quand on arrive,
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la communication est compliquée, parce que c'était quand même le chaos,
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et on ne sait pas trop, et quand on demande aux policiers qui sont intervenus,
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combien il y en a encore de terroristes, personne ne peut nous répondre, et il y en a même qui nous disent, peut-être qu'il n'y a plus personne.
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Donc on est rentré un petit peu là-dedans, en voyant bien évidemment les cadavres,
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et il y avait beaucoup de gens aussi qui étaient au sol,
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et assez rapidement on a compris qu'il y avait aussi des gens qui étaient couchés tout simplement, qui se protégeaient.
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Donc la première chose à faire c'était d'évacuer les valides,
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donc c'est pour ça qu'il y a eu une polémique un petit peu sur le temps, mais
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moi j'ai pris la décision, et puis Christophe qui était avec moi était tout à fait d'accord,
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il fallait, si on montait une opération, il fallait sortir tous les gens valides, pour ne pas avoir de blessés en plus.
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Donc il fallait prendre le temps de le faire, et donc on a fait évacuer les gens, par tous moyens, alors on a fait rentrer des policiers,
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qui se sont servis de brancards, parfois même de barrières au banc, parce qu'il n'y en avait pas assez, et on chargeait les gens comme ça.
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Et puis le travail petit à petit a été fait, c'est-à-dire qu'on a réussi à évacuer
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tous les gens qui étaient valides, les blessés,
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et pour en arriver qu'aux otages qui se trouvaient à l'étage, et puis les morts.
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Et là on a eu un contact, et on a compris qu'il restait deux terroristes, un minimum, qui étaient à l'étage,
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et on a monté une opération.
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Cette opération c'était de les neutraliser, alors on a essayé de négocier, il faut le savoir,
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on fait toujours de la négociation, même dans des cas les plus difficiles.
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Le titre du bouquin, c'est la devise de la BRI, c'est par le verbe, par le glaive, le verbe ça veut bien dire qu'on n'est pas,
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on essaie par tous les moyens, on utilise tous les moyens, parce qu'on est des policiers, on n'est pas des
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mercenaires, on est là pour essayer de régler une situation, et si on peut arrêter des gens, on le fait, et puis le glaive,
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c'est parce que quand on ne peut plus rien faire, et qu'on n'a plus le choix, et bien on utilise le glaive.
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Et donc en l'occurrence, après avoir
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utilisé beaucoup le verbe,
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on s'est aperçu qu'on le travaillait en même temps, on travaillait déjà le glaive,
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donc en général on fait des opérations qui sont d'abord d'urgence, quand on arrive, parce qu'on ne sait pas trop où on va,
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et à la différence d'ailleurs d'un service d'intervention militaire
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qui prépare une opération, et qui a les plans, et qui sait ce qu'il va faire, et dont il a un objectif,
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nous quand on arrive, on découvre la situation, et après il faut travailler
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avec beaucoup d'urgence, beaucoup de rapidité, donc ça, les gens sont habitués à travailler sur ce genre de méthode de travail,
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et on a monté un plan
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beaucoup plus élaboré, et à partir du moment où on a eu
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l'autorisation qu'on a eu très très vite, par rapport à Hypercacher, où ça a mis beaucoup plus de temps,
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je crois que pour Hypercacher on avait mis 45 minutes à nous donner l'autorisation,
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là, pour le Bataclan, je crois que la décision a été prise tout de suite, et on est passé à l'assaut,
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cet assaut, tout le monde, ça a été raconté un nombre de fois important,
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on a donné l'assaut sur les deux endroits du balcon, il y avait deux parties,
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et les terroristes en fait étaient surtout sur une partie, de l'autre côté il y avait beaucoup d'otages,
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et à partir de là, les terroristes se sont défendus, donc ils nous ont mitraillés,
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le fameux bouclier a pris une trentaine d'impact, on a eu,
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comme c'était un couloir,
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on a eu un gars de chez nous qui a été touché, c'était le sixième de la colonne, parce qu'il y avait les balles, partait Henri Cochet,
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et on a continué à avancer, on a perdu notre bouclier aussi, parce que ça tirait dans tous les sens, donc nous,
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on n'a pas beaucoup ouvert le feu, une dizaine de coups, et on a abattu le premier terroriste,
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et ce terroriste-là, enfin les deux qui restaient, et celui-là s'est fait exploser,
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et il a blasté le deuxième, et là on est intervenu et on l'a neutralisé.
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