Encore battu par l'Atlético de Madrid après son revers contre Arsenal, le PSG se met en grosses difficulté pour la qualification - même via les playoffs - pour la suite de la Ligue des champions. Il va falloir désormais faire un excellent avec un calendrier loin d'être évident (City au Parc, le Bayern, Salzbourg et Stuttgart à l'extérieur). Cible des critiques, le coach Luis Enrique est accusé par Jean-Michel Larqué de ne pas avoir apporté à ce PSG. Jérôme Rothen défend le coach espagnol et estime que son projet se met en place. Même si le fait de laisser du temps au temps n'est pas le fort du club de la capitale.
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00:00Encore un rendez-vous manqué pour Luis Enrique LPSG en Ligue des champions, une défaite 2-1 contre l'Atlético de Madrid hier soir au Parc des Princes.
00:06Depuis son arrivée à Paris, les stats du coach espagnol sont très moyennes en Coupe d'Europe, 16 matchs de Ligue des champions, 7 défaites,
00:1343% de défaite donc en Ligue des champions.
00:16Celle d'IA est symptomatique, manque d'efficacité offensive et défensive dans les moments clés, les reproches qui lui sont souvent faits, manque de progrès chez les
00:22joueurs, manque de talent et d'expérience dans l'effectif, rappelons que c'est lui qui valide le recrutement. Et donc ce style de jeu inefficace,
00:28je vous livre juste une statistique d'après Opta, le spécialiste des stats, le PSG a désormais
00:3431% de chance d'être éliminé dès la phase de Ligue de cette Ligue des champions. Alors ce soir, Luis Enrique
00:40est accusé de n'avoir rien apporté au PSG depuis son arrivée. Le procureur c'est monsieur Larket, bonsoir monsieur le procureur.
00:46Bonsoir messieurs dames.
00:47L'avocat de Luis Enrique c'est maître Roten, bonsoir maître. Bonsoir à tous. Et la juge impartiale, la juge madame Nessi, bonsoir madame la juge.
00:55Bonsoir à tous.
00:57Alors monsieur le procureur, vous êtes dubitatif sur l'apport de Luis Enrique depuis qu'il est arrivé à Paris.
01:03Point besoin d'être grand clair pour être dubitatif.
01:08Les résultats sont là. Vous avez déjà évoqué les performances de Luis Enrique sur les matchs de Ligue des champions.
01:19Cette victoire sur 16 et peut-être cette victoire, c'est bien ça, cette défaite sur 16 matchs.
01:27Il y a peut-être même plus de défaites parce que s'il y a 2-3 matchs nuls, il y a peut-être plus de défaites que de victoires.
01:32Donc ça se passe de commentaire.
01:36Et puis, j'aime beaucoup quand j'entends les grands spécialistes dire oui, mais avec Luis Enrique, au moins on sait ce qu'il veut faire.
01:47Ils sont forts. Ils sont forts ceux qui devinent dans les mises en place de Luis Enrique.
01:57Ils sont forts ceux qui devinent ce qu'il veut faire.
02:00Moi, je ne vois rien.
02:01Et puis, je voudrais simplement m'arrêter sur le fond et la forme.
02:07Le fond, c'est ce que vous avez indiqué.
02:10Mais au-delà de ça, le parcours d'entraîneur de Luis Enrique, qui a un totem, c'est la finale de la Coupe d'Europe des clubs champions.
02:21Enfin, la Ligue des champions, plus exactement, je me trompe, en 2014-2015, avec le Barça.
02:29Ce qui se passe après n'a pas d'importance puisqu'en 2015-2016, après l'arrêt Montada contre le Paris Saint-Germain,
02:38ils ont pris une volée contre la Juve.
02:42Et puis, comme ils aiment bien les équipes italiennes, l'année d'après, toujours en quarts de finale,
02:50je crois, ils ont repris une autre gifle, une autre fessée, une autre déculottée contre la Roma.
02:56Et puis, depuis, c'est quand même morne pleine pour Luis Enrique.
03:01On va quand même se rappeler de son passage.
03:04C'est vrai que les faits ont souvent raison.
03:07On va se rappeler de son passage en équipe d'Espagne, qui a été couronné par quoi ?
03:13Par un licenciement, et que son successeur, quelques mois après, devenait champion d'Europe.
03:18Et que des joueurs qui sont formidables avec Luis de la Fuente ne sont même plus titulaires au Paris Saint-Germain.
03:25Je parle notamment de Fabian Ruiz.
03:27Alors, je veux bien que Fabian Ruiz soit un peu responsable de la situation,
03:31mais je n'arrive pas à comprendre comment on peut être à ce point désarçonné, désarmé, déstabilisé,
03:39quand on passe de l'équipe d'Espagne à l'équipe du Paris Saint-Germain.
03:43Et puis, quand il nous raconte, parce que la communication, alors là, il est fort.
03:48Le gourou, il envoûte la secte, là, il n'y a aucun problème.
03:55Quand on lui dit l'avant-centre, mais dis-moi, Luis Henrique,
04:00ce n'est pas à toi, de temps en temps, d'essayer de mettre l'avant-centre de l'équipe de France,
04:05même si ce n'est qu'un avant-centre remplaçant.
04:09Ce n'est pas ton rôle d'essayer de le remettre un petit peu dans le cou,
04:13le dénommé Colomwani, pour que, de temps en temps, il te marque un but.
04:17Moi, hier, je vous le dis, à la première frappe de Dembélé, au-dessus de la transversale,
04:23alors qu'il était à 12 mètres du but, j'ai dit, ça y est, c'est reparti pour un tour.
04:28C'est reparti pour un... Et c'est reparti pour un tour.
04:30Et juste l'arrêt, ou plutôt l'absence d'arrêt de Donnarumma sur le but.
04:40Mais c'est une oeuvre qui était dans les buts, parce qu'il a son poignet qui se tord complètement.
04:47Le deuxième but de l'Atletico, dans le tourniquet.
04:48Il ne peut pas l'enlever, ce ballon.
04:50Mais c'est vrai qu'il a tout fait pour le mettre en confiance,
04:52entre Safronoff et Donnarumma, c'est formidable.
04:58Et moi, je vous dis qu'aujourd'hui, Louis Saint-Driquet,
05:02il est en train d'être le foie soyeur du Paris Saint-Germain.
05:04Je ne sais pas ce que va être la suite, mais en tout état de cause,
05:09je ne vois pas beaucoup de progrès dans cette équipe.
05:12Et contrairement à tous les grands spécialistes que j'en vis,
05:15je ne sais pas ce qu'il veut faire.
05:17Alors, parole à la défense, Maître Rotten.
05:21J'entends des choses, c'est incroyable.
05:24J'entends des choses, de ne pas constater le travail de Louis Saint-Driquet.
05:28Après, qu'on aime ou qu'on n'aime pas le personnage,
05:30il n'y a pas de souci.
05:31Qu'il soit arrogant, très souvent, trop souvent, il n'y a pas de problème, je peux le comprendre.
05:36Qu'on fasse juste attention à sa communication,
05:38aussi pour dire que c'est un mauvais entraîneur et qu'il n'apporte rien.
05:44J'ai du mal, surtout quand il y a des spécialistes comme M. Larké.
05:48Il y a des spécialistes.
05:49Oui, non, parce qu'à l'arrivée, je veux bien que quand les gens n'ont pas connu le terrain
05:54et ce qui se passe dans un WCR, est-ce qu'un entraîneur peut demander à certains joueurs ?
05:58Je peux comprendre certaines critiques qui vont loin, qui vont trop loin.
06:01Mais venant d'un ancien grand joueur comme Jean-Michel Larké,
06:05ça me dérange d'autant plus.
06:06Et je vais vous dire pourquoi.
06:07Parce que moi, je veux bien qu'on me dise, il a fait...
06:12On va parler juste au PSG parce que je ne vais pas refaire sa carrière
06:14comme M. Larké l'a très bien fait.
06:17C'est quelqu'un qui a gagné la Ligue des champions quand même,
06:20la plus belle des compétitions.
06:22Non, ce n'est pas le seul, mais il y a peu d'entraîneurs,
06:25peu d'entraîneurs qui peuvent dire aujourd'hui qu'ils sont encore en poste.
06:28J'ai gagné la Ligue des champions.
06:29Il y en a très peu.
06:30Il y en a beaucoup quand même.
06:31Oui, mais il y en a très peu quand même et lui en fait partie.
06:34Donc déjà, moi, j'ai beaucoup de respect pour ça,
06:36parce qu'il a gagné la plus belle des compétitions.
06:39Et quand même, ça veut dire, ça montre quand même les talents d'entraîneur
06:43et comment il emmène son équipe.
06:46Après, à côté de ça, bien sûr qu'il a pris des claques.
06:48Mais je parle juste au PSG.
06:50Il est arrivé dans une situation catastrophique en termes d'image
06:53où les joueurs se pétaient plus haut que leurs fesses.
06:57Puis désolé, pour ne pas être vulgaire,
07:02en disant nous, on est au-dessus de l'institution, nous, le PSG,
07:05de toute façon, c'est le cadet de nos soucis.
07:08Kylian Mbappé aurait été capable de le dire.
07:10Nous, on prend beaucoup d'argent.
07:12Nous, ceci.
07:13Nous, on se prépare pour la sélection, ce qui était le cas des anciens avant.
07:17Même des entraîneurs qui venaient, ils prenaient un gros chèque.
07:20Ils avaient des idées bien précises de ce qu'ils voulaient mettre en place.
07:23Et le dernier en date, c'est Pochettino.
07:25Et pourtant, il avait soi-disant l'amour du club.
07:27Pochettino, vous avez vu comment il a fait dans son froc
07:30quand il est arrivé au Paris Saint-Germain,
07:32où il allait toujours dans le sens des dirigeants, du président, des stars,
07:35parce qu'il ne fallait pas les contrarier.
07:36Je ne parle même pas de Galtier.
07:37Donc, lui a pris ses responsabilités.
07:40Lui est arrivé avec un nouveau projet en place.
07:43Oui, dans le foot, on a du mal à être patient,
07:47à être très patient.
07:48On est d'accord.
07:49Et le PSG, avec les moyens qu'ils ont,
07:51ils ne peuvent pas se permettre
07:52de se faire éliminer de la première phase de Ligue des Champions.
07:55Ils sont en grande difficulté aujourd'hui.
07:57Mais est-ce que parce qu'ils sont en grande difficulté aujourd'hui,
07:59on ne retient que ça ?
08:00Moi, je retiens que l'année dernière,
08:01M. Larquet,
08:02Louis Sénriquet,
08:04a été le quatrième entraîneur
08:06à amener le Paris Saint-Germain en demi-finale de la Ligue des Champions.
08:09Quatre demi-finales de Ligue des Champions dans l'histoire du Paris Saint-Germain.
08:12L'histoire, en 50 ans.
08:14Quatre, il en fait partie.
08:16La première année, il les emmène.
08:17Après, vous allez me dire le parcours et tout.
08:19Donc déjà, il a apporté ça.
08:21Il a apporté ça, alors que personne l'attendait.
08:24Non, mais Louis Sénriquet.
08:25Et puis cette année,
08:27cette année, en effet, le projet est différent.
08:29Encore plus de jeunes, moins de stars.
08:30Ils ont dégagé...
08:31Demain, dégagé,
08:32Kylian Mbappé est parti.
08:34Ils ont pris un effectif où, en effet, il y a moins de talent,
08:38et on le voit, et c'est pour ça que le PSG, offensivement,
08:40n'arrive pas à marquer des buts,
08:42parce que c'est le talent qui te fait ça.
08:44Et aujourd'hui, ils sont en grande difficulté à cause de ça.
08:47Mais n'empêche que dans la structure de l'équipe,
08:49Monsieur Larké, je suis désolé,
08:51mais quand je vois le PSG évoluer,
08:53la possession de balles qu'ils ont, les occasions qu'ils se créent,
08:57les occasions qu'ils se créent, la progression de certains joueurs,
09:00parce que, contrairement à ce que certains disent,
09:02il y a des joueurs qui ont passé un cap avec Louis Sénriquet.
09:05Vitinha est très bon.
09:08João Neves, qui n'a pas fait son meilleur match hier,
09:10mais je pense que ça sera pas mal.
09:12Zaire Emery, Barcola,
09:15même Dembélé par moments, Hakimi, alors Hakimi, il est dans la continuité,
09:18mais Hakimi est très bon.
09:20Mais oui, Pacho est très bon, Nuno Mendes n'est pas mauvais.
09:23– Ils sont très bons, ils sont infiniment supérieurs à tout le monde.
09:26– Moi, je trouve que c'est...
09:29Et je finis là-dessus, c'est quand même très dur aujourd'hui.
09:32Alors bien sûr que le scénario du match hier fait que ça laisse un goût amer,
09:36et ils se mettent en difficulté.
09:37Mais sur l'ensemble du match d'hier, Jean-Michel,
09:40je suis désolé si t'es un petit peu honnête et objectif,
09:42mais ils doivent gagner le match tous les jours.
09:44– Mais ça fait deux fois qu'ils me racontent la même histoire.
09:47– Mais c'est la réalité, mais ça s'appelle le football,
09:51et oui, c'est indécis de ce côté-là.
09:52– Qui remporte ce procès, madame la juge, alors ?
09:55– Moi, j'aime ce que je vois avec Louis Sénriquet,
09:58j'aime cette nouvelle identité du PSG,
10:01j'aime les contours du projet PSG,
10:03avec ce PSG plus authentique, avec des joueurs qui progressent.
10:07Après, là, ils sont dans une période où,
10:09ben ouais, ils manquent d'efficacité, de réalisme.
10:12– Ils manquent de cul aussi.
10:15– Ils sont pas efficaces dans les zones de vérité,
10:20mais après, c'est pas la faute à Louis Sénriquet,
10:22il manque du talent offensif, il manque un vrai buteur certainement,
10:27mais dans le contenu, dans la création des situations offensives,
10:29dans le mouvement, dans le jeu,
10:31moi, j'aime ce que propose l'équipe de Louis Sénriquet.
10:33– Enfin, on voit une équipe avec un progrès.
10:35– Et donc, c'est une victoire de Girond.
10:37– La Marseillaise donne la victoire.
10:39– Elle est très bonne, très très bonne.
10:40– Donc, c'est Girond qui remporte.
10:41– Bravo, Louis.