Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.
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00:00Bonsoir à tous, regardez cette carte rouge quasiment écarlate, les résultats
00:05partiels alors qu'il manque encore quelques étapes, 292 grands électeurs
00:10pour Donald Trump, 224 pour Madame Harris, ce devait être
00:15serré, c'est un rat de marée, ce devait être Harris et c'est Trump, on devait
00:19attendre les résultats des semaines et c'est arrivé dès 11 heures ce matin.
00:23Bonsoir à tous Véronique Jacquet, Louis Dragnel, Gilles William, Goldnadel,
00:26Paul Melun et Yohann Ouzahy, merci d'être avec nous, on va évidemment commenter,
00:31d'ailleurs non pas tant la victoire de Trump mais j'ai envie de dire aussi les
00:36conséquences pour la France et puis ce naufrage, ce naufrage des
00:42éditorialistes, des journalistes, de la classe médiatique qui n'aura comme
00:47d'habitude j'ai envie de dire rien vu venir, sauf d'ailleurs, et je salue
00:52Laurence Ferrari et les équipes du JD News parce que, sauf erreur de ma part,
00:56la seule publication, et ça en dit beaucoup sur l'espace médiatique
01:00aujourd'hui, la seule publication du 30 octobre
01:05pourquoi Trump peut gagner c'est le JD News parce qu'en fait les journalistes de
01:10France disent les choses telles qu'ils voudraient qu'elles soient, alors
01:15qu'on pourrait leur demander d'expliquer, de comprendre, il ne s'agit pas de
01:18défendre tel ou tel, d'être militant, ce qui n'est pas le cas dans ce papier que
01:26vous pourrez, c'est vous qui aviez fait le papier ?
01:27Non, ce n'est pas moi qui ai fait le papier, en revanche le dossier, au titre du
01:32JD News, oui qu'on a fait tout ça, avec Laurence Ferrari et Geoffroy Lejeune.
01:36Je vous propose de voir le ton effectivement de la presse ces derniers
01:41jours que vous avez vu, le monde, Etats-Unis, la surenchère extrémiste de
01:45Trump, Trump déterminé à contester son éventuel échec,
01:48Harris Trump, la démocratie en jeu, c'est tout ce qu'on peut voir depuis des semaines,
01:52le péril fasciste, élection américaine, danger imminent, etc.
01:56Alors pourquoi je cite le monde libération, non pas tant qu'il soit
02:00représentatif dans l'opinion française, mais en revanche 95% des journalistes
02:05pensent comme le monde ou la libération, il faut bien comprendre ça, c'est pour ça que
02:08très souvent je cite libération, 95% des journalistes sont alignés là dessus et
02:12je voulais vous faire écouter comme réaction ce matin, une réaction que je
02:15trouve tellement significative de l'espace médiatique, celle de Benjamin
02:20Biolay, qui est le chanteur que vous connaissez, et bien qu'a-t-il mis sur son
02:26compte Instagram ? D'abord cette photo, belle victoire des mascus, des
02:31extrémistes religieux et des milliardaires, ça va vous, bisous.
02:36Et je trouve ça intéressant parce que c'est révélateur d'une certaine pensée
02:41en France, Benjamin Biolay, les artistes, une certaine posture.
02:45Le mot pensée est quand même un peu excessif, monsieur Proulx.
02:48Mais non, je ne pense pas, c'est une posture.
02:52Moi ce qui m'interpelle le plus, c'est le mot fasciste qu'on a vu à la une de l'UMA,
02:57c'était l'UMA je crois, le péril fasciste, c'est un mot qu'on emploie à tort et à
03:01travers, est-ce que les journalistes se rendent compte que ça ne veut plus rien
03:04dire, c'est ridicule d'employer, ils se ridiculisent eux-mêmes d'employer ce
03:08terme-là, c'est complètement ridicule, ça n'a absolument aucun sens.
03:12Monsieur Moscovici, nuit blanche, nuit sombre, monsieur Moscovici qui a rarement quitté
03:19le sixième arrondissement et qui est président de la cour des comptes, c'est bien ça,
03:21une fois j'avais dit ça et puis il m'a écrit une lettre, il m'a dit j'ai quand
03:23même été député dans le doux, bon, donc monsieur Moscovici, bon, Jean-Luc Mélenchon,
03:29les USA ne pouvaient pas choisir la gauche, il n'y en avait pas, à la limite Jean-Luc
03:32Mélenchon il est dans son rôle, Marine Tondelier, c'est l'enfer qui se profile,
03:36courage aux Américaines et aux Américains qui seront en première ligne des politiques
03:38de Trump, courage à nous toutes et tous, etc.
03:42Johanna Rolland, maire de Nantes, la victoire de Donald Trump est une terrible nouvelle,
03:46je pense ce matin en premier lieu aux femmes et aux minorités américaines, j'ai envie
03:49de dire qu'elles pensent aux femmes de Nantes, Madame Johanna Rolland, elles y ont
03:53du mal, elles sortent plus parfois les femmes de Nantes, tellement elles ont peur dans cette
04:00ville.
04:01Donc Johanna Rolland, je pense ce matin en premier lieu aux femmes et aux minorités
04:06américaines qui seront les premières cibles d'une politique ouvertement sexiste, raciste
04:09et LGTFOB, et d'ailleurs c'est Mathilda Némésis qui lui a dit les Nantes n'osent
04:14plus sortir seules de chez elles, tant votre politique migratoire désastreuse compromet
04:19leur sécurité, pensez donc en premier lieu aux femmes de votre ville, c'est pour ça
04:22que vous êtes payées, bon, pourquoi pas.
04:24Et puis je voulais vous faire écouter quelques archives, bien sûr, qui peuvent faire sourire,
04:29quotidien, quotidien, qui dit les choses telles qu'ils voudraient qu'elles soient.
04:33Ecoutez ce que disait M. Barthez il y a quelques jours.
04:37Vu d'ici, on est un peu quand même, on se dit qu'elle va gagner, est-ce que vu des
04:44Etats-Unis, ils se disent quoi ? Alors c'est absolument loin d'être décidé,
04:49c'est vrai qu'il y a une forme d'enthousiasme, mais vraiment, pour Kamala Harris, chez des
04:54démocrates, et puis de plus en plus d'indécis, c'est vrai que sa candidature déclenche
05:00une forme d'espoir qui manquait couramment au Parti démocrate jusqu'ici.
05:04Néanmoins, il y a de nombreux Américains qui disent, j'ai pas encore pris ma décision,
05:09il y a encore des choses que j'ai besoin de savoir, connaître vis-à-vis d'elle,
05:13mais c'est vrai que quand je parle à des personnes que je connais, avec lesquelles
05:18je travaille aux Etats-Unis, il est vrai qu'ils ont tous le sentiment qu'il y a quelque chose
05:22qui se passe autour d'eux, donc ça ne peut pas du tout dire la victoire est garantie,
05:27loin d'eux, mais en tout cas il y a un changement de dynamique assez tangible et assez excitant
05:32finalement, pour la gauche en tout cas.
05:34Bon, tout ça est n'importe quoi, c'est l'enfumage, c'est tout ça est faux, il y a eu l'enfumage
05:39derrière Kamala Harris, non mais la réalité c'est que tout le monde était divisé, était
05:42détesté, on vous explique que les femmes devaient mécaniquement voter pour elle, ça
05:47n'a pas été le cas, les afro-américains devaient tous voter pour Kamala Harris, ça
05:52n'a pas été le cas, on nous a sorti, alors le pompon c'était depuis trois jours, les
05:57femmes de républicains qui devaient toutes voter démocrate par opposition à leur mari
06:01supposé mâle blanc, gagnant beaucoup d'argent, encore une fois c'est complètement faux.
06:05Il y a une publicité de Julia Roberts qu'on a passée ce matin, mais ça s'appelle l'enfumage.
06:11Donc tout est faux.
06:12Voilà, tout est faux.
06:13Il y a un monsieur, c'est vraiment, lui c'est une oeuvre d'art, c'est Thomas Sinigaroff
06:17sur France Inter, lui c'est une oeuvre d'art, je vous assure cet homme c'est une oeuvre
06:21d'art, mais c'est payé par vos impôts, il dit n'importe quoi, mais c'est formidable
06:26puisqu'il peut le dire, c'est un spécialiste, c'est un spécialiste du n'importe quoi,
06:30donc écoutez ce qu'il disait, il dit n'importe quoi, il est écouté religieusement, il est
06:36spécialiste des Etats-Unis il me semble-t-il, alors vous allez entendre, mais il y a un
06:41moment, il faut quand même dire, il y a un moment quand tu t'es trompé, il faut peut-être
06:44dire, ben voilà, ben j'arrête en fait, d'autant que c'est, pourquoi je parle de lui, c'est
06:48le service public, c'est l'argent du service public, écoutez ce monsieur.
06:52Oui, moi je pense que c'est la pire des candidats pour Donald Trump, autant Joe Biden était
06:58le meilleur des candidats parce que, et rappelez il y a un instant, le duel présidentiel c'est
07:02toujours un corps à corps, et dans ce corps à corps vous aviez la virilité de Donald
07:07Trump et l'empathie fragile et la faiblesse de Joe Biden, là, le corps à corps change
07:11de forme, et vous avez tout à coup un Donald Trump qui non seulement apparaît comme vieilli
07:16mais aussi un vieux mâle blanc face à une jeune femme métisse, très dynamique et compétente
07:22sur les dossiers, ça c'est très important.
07:24Bon, il dit n'importe quoi, et il se présente comme spécialiste des Etats-Unis.
07:30Il dit surtout ce qu'il aimerait qu'il soit.
07:31Non mais il n'y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir, c'est-à-dire que tous
07:35ces gens-là n'ont pas compris que Trump ce n'était pas un accident de l'histoire.
07:38Il va falloir qu'il s'habitue à ce que ce ne soit pas justement un accident de l'histoire.
07:42Enfin, non seulement il a largement gagné mais il a raflé le vote populaire, c'est
07:467 millions de voix de plus que lors de l'élection de 2016 quand même, voilà, plus tout ce
07:52qu'il a porté et le fait que les Américains disent mais si on a voté massivement pour
07:57lui c'est parce que non seulement la gauche a failli, non seulement on ne se porte pas
08:00mieux qu'il y a 4 ans, mais en plus le dernier slogan de Trump c'était on va réparer ce
08:05pays.
08:06Il a été question on va le réparer.
08:07Bon ben ça, ça parle.
08:08Ce n'est pas que, bien sûr que l'économie a joué un rôle très important.
08:13Essentiel.
08:14Essentiel.
08:15Il a parlé du pouvoir d'achat, de l'inflation, du coût du logement, de l'essence etc.
08:23Essentiel mais la différence, ce qui fait quand même l'écart fabuleux, imprévisible
08:30même par les instituts de sondage, dans le vent les instituts de sondage, c'est quand
08:35même qu'une très grande majorité d'Américains veulent que les hommes restent des hommes,
08:44les femmes restent des femmes, qu'il n'y a pas la guerre des sexes, qu'il n'y ait
08:48pas la guerre des races, que l'on ne change pas un mineur trop tôt de sexe.
08:56Toutes ces choses que l'impérialisme woke avait obligé d'une certaine manière la
09:04pensée mécanique à imposer, viennent d'exploser.
09:08Il faut dire que…
09:09Non mais je veux dire, ça c'est quelque chose d'essentiel qu'on doit comprendre
09:16et d'une certaine manière aussi, je pense que le matraquage médiatique, il a été
09:22bon pour Trump.
09:23Je pense que quand maintenant on lit Libération ou on écoute France Inter, on lit et on écoute
09:30avec un décodeur.
09:31J'en suis persuadé.
09:32Moi je suis d'accord avec vous parce que je pense même que tout ça donne du carburant
09:38aux adversaires, vous avez parfaitement raison, toutes ces attaques, mais il faut aussi parler
09:44de Twitter et de X, parce que le grand homme de la campagne c'est Elon Musk, mieux vaut
09:50avoir Elon Musk comme conseiller présidentiel que Yassine Benattar.
09:53Oui, à tout prendre, oui.
09:54Je vous le dis comme je le pense, parce que le grand homme que les médias français ont
10:04ignoré c'est Elon Musk, c'est lui qui est décisif dans la campagne, d'abord c'est
10:10un milliardaire qui s'engage personnellement, qui s'engage pour une cause ou pour des
10:16idées auxquelles il croit, qui prend des risques inouïs, disons-le, l'homme le plus
10:21riche du monde.
10:22C'est une réussite tout à fait exceptionnelle, hors normes, Elon Musk, et il est parti de
10:26rien.
10:27Et là encore, c'est ignoré par la presse française, c'est-à-dire personne ne raconte
10:34son histoire.
10:35Ah non, ils n'ont pas aimé.
10:36Ah non, quand je dis c'est ignoré, on pourrait avoir un peu de nuance quand on parle d'Elon
10:43Musk.
10:44Le fait que l'ensemble de la presse américaine soit en faveur de Harris, mais qu'il y ait
10:50de l'autre côté Musk, c'était déjà trop, ça leur était totalement insupportable.
10:55C'est l'esprit critique à sens unique, la réalité c'est ça.
10:59La presse française a aussi manqué de créativité parce qu'elle a singé et imité les papiers
11:04du New York Times, du Washington Post, si vous vouliez savoir ce que le monde allait
11:07titrer ou dire, il vous suffisait de lire les grands titres américains démocrates.
11:10Donc à un moment donné aussi, il faudrait peut-être penser en français, penser différemment.
11:15Je ne dis pas embrasser Trump sur les deux joues et le trouver formidable quand vous
11:18êtes de gauche, il faut être cohérent.
11:19Mais en revanche, peut-être avoir un esprit critique un peu différent de la presse américaine.
11:24En tout cas, la leçon aussi, c'est qu'Elon Musk aura eu sur l'élection plus d'influence
11:30à lui tout seul que l'ensemble des grandes stars planétaires du pays qui ont soutenu
11:33Donald Trump.
11:34Et c'est une leçon aussi à tirer, qui ont soutenu Kamala Harris, y compris d'ailleurs
11:38pour la politique française, c'est une leçon à tirer.
11:41Les électeurs ne supportent plus que les grands privilégiés, que les stars de ce
11:46monde se mêlent des élections et donnent des consignes de vote.
11:49Il n'est pas forcément utile d'être soutenu par Benjamin Biollet.
11:54Je ne suis pas sûr que ça a été décisif sur l'élection américaine.
11:57Je vous assure, ce que je trouve toujours formidable, et c'est pour ça que j'adorerais
12:03qu'ils viennent sur ce plateau, il n'y a jamais l'ombre d'un argument.
12:08Alors évidemment, tu éructes l'anathème sexiste, raciste, homophobe, il n'y a jamais
12:13l'ombre d'un argument.
12:15Je suis toujours frappé.
12:17Il peut y avoir des mensonges.
12:18Et le pire, c'est que ça marche.
12:19Jouer sur l'émotion.
12:20Non, non.
12:21Il peut y avoir des mensonges.
12:22Oui, ça a fonctionné.
12:23Non, non.
12:24En France, ça a fonctionné.
12:25Non, mais on parle de faits.
12:26Il y a eu des mensonges.
12:27Trump n'était pas contre l'avortement, c'est complètement faux.
12:31Et l'avortement, à tout hasard, aux États-Unis, c'est spécial.
12:35C'est dans la 23e semaine.
12:37Déjà en France, ça a été énorme de passer de 12 à 14e semaine.
12:41On est obligé de broyer les cerveaux.
12:43Et dans le Minnesota, l'état du vice-président de Mme Harris, on peut avorter jusqu'au 9e
12:52mois.
12:53Autrement dit, un infanticide.
12:54On a le droit d'être pour l'avortement, mais contre ça quand même.
12:56Éric Zemmour en parlait tout à l'heure, la réaction de Marine Le Pen est étonnante.
13:01Elle est assez modérée.
13:03Marine Le Pen, qui était pro-Trump, elle n'a pas soutenu Trump.
13:06Peut-être que ce soir, d'ailleurs, regrette-t-elle, je n'en sais rien.
13:08Elle a dit « j'adresse mes voeux de succès à Donald Trump pour sa nouvelle présidence
13:12à la tête des États-Unis ». La démocratie américaine s'est clairement exprimée.
13:15Cette nouvelle ère politique qui doit contribuer au renforcement des relations bilatérales
13:19et à la poursuite d'un dialogue et d'une coopération constructive sur la scène internationale.
13:24Et puis Emmanuel Macron, félicitations président Trump, il s'est tourné d'ailleurs tout
13:27de suite derrière Olaf Scholz.
13:28C'est amusant d'ailleurs, parce que lui, la réponse d'Emmanuel Macron, c'est plus
13:32d'Europe.
13:33Vous avez bien compris le message des Américains, parce que vous n'avez pas parlé tout à
13:36l'heure de l'identité.
13:37Vous l'avez un peu abordé, mais le message fort, évidemment, c'est l'identité.
13:42L'immigration, l'identité, c'est le message très fort qui est donné.
13:49Et que dit Emmanuel Macron ? Il demande plus d'Europe.
13:53Et vous verrez qu'il diront qu'il n'y a pas assez d'Europe en France.
13:56Il n'y a pas assez d'Europe pour que ça marche bien pour la France.
13:58L'identité européenne.
13:59Oui, l'identité.
14:00Le racisme.
14:01Je ne suis pas d'accord avec vous.
14:02Je ne suis pas d'accord avec vous.
14:03Pourquoi ? Parce qu'en fait, elle voit très bien aussi le piège.
14:07C'est-à-dire qu'on peut se dire, ah génial, Donald Trump bouscule l'ordre établi, renvoie
14:14C'est pas l'ordre établi, c'est qu'il entre billes en tête contre le mainstream.
14:19Ce que ne fait pas Marine Le Pen.
14:21Je ne sais pas si c'est la bonne stratégie.
14:24Il règle son compte au système établi.
14:28Je suis d'accord avec vous.
14:29Mais par ailleurs, quand vous êtes responsable politique européen et particulièrement quand
14:33vous voulez défendre le patriotisme, vous savez aussi que l'élection de Donald Trump
14:37aura des conséquences.
14:38Parce que lui, c'est America first.
14:40Lui, ce n'est pas la charité pour l'Europe.
14:42Et donc, le risque pour Marine Le Pen, si elle se réjouissait à l'élection de Donald
14:46Trump, c'est dans six mois quand on verra que commercialement, par exemple, il y aura
14:50des hausses douanières sur des produits qui viennent de France vers les Etats-Unis.
14:54Il ne faut surtout pas qu'on puisse lui reprocher a posteriori un éventuel soutien
14:58à Donald Trump qui a attaibli la France et l'Europe.
15:01Et je trouve ça plutôt malin.
15:03Ce que je veux vous dire, c'est que le système, si vous ne lui rentrez pas dans la figure.
15:08Par exemple, ce soir, je vais le citer, M.
15:10Cohen.
15:11Qu'est-ce qu'il dit, M.
15:12Cohen ? J'ai pris des notes d'ailleurs.
15:13Il explique la défaite d'Aïs et il dit « les hommes américains sont antifemmes, sexistes,
15:20misogynes, abusifs, toxiques ». Voilà, c'est une explication.
15:24Non, ce n'est pas ça, en fait.
15:25Ce n'est pas ça.
15:26Donc, si vous ne menez pas le combat des idées, c'est vrai que ça ne s'oppose pas.
15:33La méthode Trumpiste n'est pas la bonne en France.
15:35Non, non, ça ne s'oppose pas.
15:37Mais il n'y a pas de méthode.
15:38Si vous êtes un patriote viscéral français dans l'intérêt de votre pays, il ne faut
15:41pas qu'il y ait un Trump trop puissant.
15:42Non, non.
15:43La réalité, c'est cela.
15:44Alors, pour les idées, je suis d'accord avec vous que ça permet de libérer beaucoup
15:48Mais dans l'intérêt économique du pays, regardez, vous avez vu, c'est sur le point
15:53de se faire.
15:54Il y a une conférence de presse entre le ministre de la Défense français et allemand ce soir,
15:58Sébastien Lecornu et son homologue.
16:00Qu'est-ce qu'ils font ?
16:01C'est panique à bord.
16:02Qu'est-ce qu'on va répondre aux Ukrainiens ?
16:03Qu'est-ce qu'on fait ?
16:04On est renvoyés, on est face à nos responsabilités.
16:07Non, mais c'est ça.
16:08Gilles William !
16:09Non, je ne rejoins pas du tout ça.
16:11Le combat sociétal aux Etats-Unis ou en France, il est le même, notamment à l'égard
16:17de l'immigration, à l'égard du racisme anti-blanc, et donc Marine Le Pen doit privilégier
16:23ça par rapport à ce que tu appelles en vérité un calcul, il n'y a pas de doute.
16:28Et quant à la réflexion de M. Patrick Cohen, c'est une réflexion de l'extrême-gauche
16:33habituelle quand une élection de lui ne convient pas.
16:36Quand le peuple a voté et qu'il a mal voté, il faut tuer le peuple.
16:38C'est tout.
16:39On ne peut pas importer la méthode Trumpiste.
16:44Il n'y a pas de méthode Trumpiste.
16:46Pardonnez-moi, il y en a plein.
16:47La méthode Trumpiste, c'est choquer.
16:49Non, non, non.
16:51En fait, non.
16:52Alors que Marine Le Pen a fait l'affaire de dédiabolisation.
16:55Moi, je pense qu'elle a raison.
16:56Mais Paul, pardonnez-moi de vous le dire comme ça, vous ne comprenez pas ce qui s'est
17:00joué aux Etats-Unis.
17:01La campagne de Trump, ce que personne n'a dit ici, elle est au contraire extrêmement
17:05maligne et extrêmement pensée.
17:08Elle ne l'est pas.
17:09Oui, bien sûr.
17:10C'est-à-dire qu'il est allé parler à tous ceux qui ne sont pas d'accord avec
17:13lui.
17:14Il a terminé à New York, au Madison Square Garden, devant ses détracteurs, contre eux
17:19même, ses conseillers.
17:22Il a défendu le pouvoir d'achat.
17:25Je suis d'accord avec tout ça.
17:26Oui, mais ce n'est pas choqué.
17:27Mais rentrez dans l'establishment.
17:28Ce n'est pas choqué, je vous le répète.
17:31Sur l'immigration, il a été dire aux Texans qui vivent à côté des frontières, on va
17:36vous protéger.
17:38Il est antiwokiste, bien sûr, parce qu'il a les toilettes non genrées, ce n'est
17:42pas l'essentiel, bien évidemment.
17:47Je termine.
17:48Vous-même, vous vous faites avoir par le décryptage.
17:51Il est là pour choquer.
17:52Non, mais ça ne marcherait pas en France.
17:59Oui, mais vous avez parlé.
18:00Non, je n'ai pas parlé.
18:01Ça fait une demi-heure.
18:02Une demi-heure avec ma maman.
18:03On ne lui demande pas.
18:04Vous tombez dans le piège de ceux qui décryptent Trump.
18:09Justement, l'importation de Trump en France ne fonctionnerait pas.
18:12Marine Le Pen a raison de se faire.
18:14Mais on ne lui demande pas d'imiter Trump.
18:19On ne lui demande pas de vendre des frites à Hénin-Beaumont.
18:22Ce n'est pas ça qu'on lui dit.
18:23Mais au niveau des idées, au niveau du combat culturel.
18:28On est d'accord.
18:30De ce point de vue, je pense que Marine Le Pen a eu tort
18:41de ne pas davantage soutenir Donald Trump sur ce point.
18:48Il y a nos avis.
18:49Mais d'abord, ce n'est pas que Marine Le Pen.
18:50C'est David Lyssenaar.
18:51C'est Bruno Retailleau.
18:52C'est Éric Ciotti.
18:53C'est en fait toute la droite française.
18:59Moi, je ne mets pas Marine Le Pen dans la droite française.
19:02Elle-même dit que je ne suis pas de droite, d'ailleurs.
19:04Attendez.
19:05Des gens comme David Lyssenaar, ils devraient monter au créneau
19:09sur ces sujets-là pour défendre tout ce que la droite n'a pas fait
19:12depuis 40 ans.
19:13De défendre ses idées.
19:14Ils auraient traité de losers.
19:16Mais alors, vous défendez ses idées.
19:19Vous défendez ses idées.
19:22On a compris que vous aviez peur.
19:24Ça ne nous a pas échappé.
19:26Ça m'avait échappé.
19:28C'est-à-dire que...
19:30Yohann Ouzaï.
19:31Vous me regardez comme si j'étais l'écartation du Front républicain.
19:34Yohann Ouzaï.
19:35Vous l'êtes un peu.
19:37Yohann Ouzaï.
19:40La victoire de Donald Trump est évidemment une bonne nouvelle
19:43pour Marine Le Pen parce que ça valide en partie sa stratégie
19:46et ses thèmes de campagne.
19:47D'ailleurs, qui sont en grande partie les mêmes.
19:49Pas sur le plan économique.
19:51Ah, c'est essentiel.
19:53Vous disiez que c'était le social et sociétal qui étaient
19:55le plus important.
19:57Sur le plan économique, le message de Trump, c'est
20:00je vais vous redonner du pouvoir d'achat.
20:01Marine Le Pen, elle fait à peu près la même chose.
20:03Je vais vous redonner du pouvoir d'achat.
20:04Elle est protectionniste.
20:06Il y a quand même des points de convergence.
20:07Mais en tout cas, si c'est une bonne nouvelle pour elle,
20:10elle n'a aucun intérêt à montrer quelconque proximité
20:14avec Donald Trump.
20:15Aucun intérêt.
20:16Elle a goûté Poutine.
20:18Notamment pour cela.
20:21Laissez-le terminer.
20:22Sur la Russie, imaginons que Donald Trump
20:25ne soutienne plus l'Ukraine et quelque part trouve
20:28un compromis favorable à Vladimir Poutine.
20:30Cela ramènerait à cette proximité avec Vladimir Poutine.
20:33Mais si elle tente...
20:35Véronique Jacquet, en 20 secondes et la pause après.
20:37Je ne suis pas d'accord.
20:38De toute façon, c'est le problème.
20:39Ce n'est pas Marine Le Pen.
20:40Ce n'est pas le sujet.
20:42Vous ne pouvez pas poser la question.
20:44Pardonnez-moi, je peux remplacer vous ?
20:46Véronique Jacquet, très vite.
20:47On ne va pas tenir Marine Le Pen comptable
20:49politique internationale de Donald Trump.
20:53Ce n'est pas le sujet du tout.
20:55Le sujet, c'est plus pour la droite, pardonnez-moi,
20:58que pour Marine Le Pen.
20:59Je suis d'accord.
21:00Donc, l'ERN, pas d'affichage de conviction,
21:02pas de travail sur les idées,
21:03par rapport à ce qu'est capable de faire Donald Trump.
21:05Et je suis bien d'accord avec vous que personne
21:07n'est monté au créneau et que c'est un angle mort de la droite.
21:09Je suis d'accord.
21:10Exactement ça.
21:11Oui, bien sûr.
21:12Mais le courage intellectuel à droite
21:15n'existe pas forcément depuis 40 ans.
21:16A cause du terrorisme intellectuel.
21:18Vous ne pouvez pas accuser...
21:19Franchement, je ne suis pas son avocat.
21:20Mais n'accusez pas Marine Le Pen de ne pas avoir...
21:22On vous dit que ce n'est pas le sujet.
21:23Marine Le Pen ne l'a placée pas à droite.
21:25Elle est ailleurs.
21:26Elle dit elle-même, je ne suis pas de droite d'ailleurs.
21:28Je suis d'accord avec ça.
21:29C'est un parti...
21:33Il lui arrive de temps en temps d'être dans un...
21:35Mais sur le plan économique,
21:36elle n'est pas vraiment...
21:37Peut-être excessif.
21:38Sur le plan économique,
21:39elle n'est pas vraiment de droite Marine Le Pen.
21:41S'il vous plaît.
21:43Un peu de discipline.
21:44Oui, vous avez raison.
21:45M. Melun.
21:46M. Melun.
21:48Est-ce qu'on peut marquer une pause
21:50et nous revenons dans un instant.
21:53Je vous propose d'écouter peut-être Eric Zemmour
21:58qui a été tout à l'heure chez Christine Kelly
22:00et qui a donné son analyse de l'histoire de Donald Trump.
22:05Je vous ai dit,
22:06Donald Trump, c'est le nom de la révolte
22:08contre ce qu'incarne Kamala Harris.
22:10Et donc, c'est évidemment la gauche qui a perdu.
22:13C'est la gauche qui a perdu
22:15dans cette bataille pour l'hégémonie culturelle.
22:17C'est la gauche...
22:19Si vous voulez, Trump,
22:20il a incarné la révolte
22:22des peuples occidentaux
22:23et en particulier du peuple américain
22:25pour défendre son identité.
22:27C'est fondamental.
22:28Et on l'a bien vu
22:30dans tout cet affrontement terrible.
22:33Il faut bien comprendre
22:34que cette victoire de Trump
22:36est très symbolique
22:37d'une défaite majeure de la gauche.
22:40Le peuple américain
22:41n'a plus voulu s'en laisser compter.
22:43Alors, il dit la gauche.
22:44D'abord, je pense qu'il a raison
22:45sur son analyse,
22:46sur la défense.
22:47L'Amérique dit
22:48on ne veut pas mourir
22:49comme la France dit
22:50parfois on ne veut pas mourir.
22:51Mais probablement,
22:52Kamala Harris,
22:53ce n'est pas vraiment la gauche.
22:54Un centre gauche.
22:56Ce n'est pas vraiment la gauche.
22:58Ce n'est pas la gauche
22:59telle qu'on l'entend.
23:00C'est la gauche.
23:01Pourquoi ce n'est pas la gauche ?
23:02C'est la gauche pour qui ?
23:03Parce que la redistribution
23:05des démocrates,
23:06les plans sociaux,
23:08tout le volet social
23:10du Parti démocrate...
23:12C'est pas la gauche.
23:13Elle est clairement très à gauche.
23:15C'est la gauche libérale.
23:18Le problème, si vous voulez,
23:20avec Mme Harris
23:22et encore une fois
23:23avec ce système
23:24d'esprit critique
23:25à sens unique,
23:26de la même manière
23:27qu'on s'est aperçu
23:28que Biden était confus
23:29le lendemain du fameux débat,
23:31on s'est aperçu
23:32qu'on a bien voulu dire
23:33qu'elle était mauvaise,
23:34aujourd'hui qu'elle a perdue.
23:36Oui, bien sûr.
23:37Là, on va tout dire aujourd'hui.
23:39Les langues vont se délier.
23:41Arrots sur Mme Harris.
23:45Là, j'ai eu une réserve
23:46avec Éric Zemmour.
23:48C'est que c'est sûr
23:49et fantastique.
23:50Mais les effets, par contre,
23:52sur la gauche médiatique,
23:54à mon avis,
23:55ils sont nuls.
23:56Sottement un peu,
23:58j'ai pensé qu'ils allaient
24:00perdre un peu de leur superbe.
24:02Je peux vous dire
24:03que dans leur studio capitonné,
24:05ils savent qu'eux, de toute manière,
24:07ne vont rien perdre du tout.
24:08Aucunement.
24:09Et ils vont maintenant
24:10entrer dans une opposition.
24:12Les retours.
24:13Ça ne changera pas grand-chose
24:15chez les démocrates.
24:16Toutes leurs stratégies,
24:17notamment...
24:18Je parle des médias, moi.
24:20Les retours.
24:22Parce qu'évidemment,
24:23ça va peut-être donner des ailes
24:24à ceux qui imaginent
24:25revenir au pouvoir en France.
24:26Il y en a deux, principalement.
24:28Nicolas Sarkozy,
24:29qui peut-être pense ce soir
24:31qu'une possibilité de retour
24:32est possible.
24:33Et puis François Hollande.
24:34Disons-le.
24:35C'est exprimé.
24:36C'est pour ça qu'il est au niveau.
24:38Ah oui, il a une analyse.
24:40Écoutons François Hollande
24:42d'abord sur Trump.
24:46Ce qu'il proclame
24:47dans une campagne,
24:49avec outrance,
24:50il le fait avec excès
24:52quand il devient
24:53au sommet de l'État
24:55le président des États-Unis.
24:57Et que là,
24:58il est évident qu'il fera
25:00ce qu'il a proclamé
25:02dans la campagne
25:03et que ça va être
25:04une période de tension
25:05avec l'Europe.
25:07D'abord sur l'Ukraine,
25:08il est clair que,
25:09comme il l'a dit
25:10sous un mode de forfaiterie
25:12qu'il allait régler le problème
25:13en quelques jours,
25:14nul doute qu'il abandonnera
25:16à l'Ukraine,
25:17à Vladimir Poutine,
25:18je dis pas là,
25:19une partie de l'Ukraine,
25:21sauf si les Européens réagissent.
25:23Sur la question commerciale,
25:26il ne fait pas non plus
25:27de doute qu'il y aura
25:28une augmentation
25:29des droits de l'homme
25:30aux États-Unis
25:31et que ça aura
25:32des conséquences
25:33extrêmement fâcheuses
25:34sur une partie
25:35de notre agriculture,
25:36une partie de notre industrie,
25:38notamment automobile,
25:39mais aussi les produits
25:40que nous exportons
25:41aux États-Unis
25:42et que ça produira
25:43de l'inflation.
25:44Qu'il y aura aussi
25:45sur la question
25:46de l'Alliance Atlantique
25:47un retrait partiel
25:49des États-Unis
25:50et donc une contribution
25:51plus importante
25:52de l'Europe
25:53à l'Alliance.
25:54C'est ce que disait
25:55Vincent Herouet ce matin
25:56et il douchait un peu
25:57l'enthousiasme
25:58de ceux qui appréciaient
25:59la victoire de Trump
26:00parce qu'il disait
26:01attention pour les Français
26:02ça peut être plus dur.
26:03Et il y a un paradoxe,
26:04c'est-à-dire que ça peut
26:05à la fois donner
26:06un message très fort,
26:07c'est le message
26:08que disait Eric Zemmour,
26:09sur l'identité,
26:10l'anti-wokisme
26:11qui peut convenir à certains,
26:12mais en revanche
26:13les Français
26:14sur le plan économique
26:15peuvent payer l'addition.
26:16– Pour l'éthique tout à l'heure
26:17je disais ça.
26:18– Oui mais c'est pas ça.
26:19– Comment ?
26:20– Non mais Marine Le Pen
26:21c'est…
26:22– Ah non mais son Marine Le Pen
26:23elle n'est pas dans l'Union Européenne.
26:24Elle n'est pas dans l'Union Européenne.
26:25– Non mais comment ?
26:26– Mais je pense sincèrement.
26:27– Il n'y a pas en France
26:28l'équivalent
26:29d'une incarnation
26:30à l'Atlantique.
26:31– Je n'ai pas dit ça.
26:32– Pour toutes les droites
26:33j'ai essayé de décrypter
26:34la raison.
26:35– Pour vous fédérer
26:36Trump a réussi
26:37ce que Marine Le Pen
26:38– Fédérer toutes les droites.
26:39– Bien sûr.
26:40– Voilà.
26:41– Donc ça c'est…
26:42– Vous disiez vous-même
26:43qu'elle n'était pas de droite.
26:44– Comment ?
26:45– Vous disiez vous-même
26:46qu'elle n'était pas de droite.
26:47– Oui.
26:48– Partons de là
26:49pour fédérer les droites.
26:50– Fédérer tout l'espace
26:51politique à droite.
26:52– Fédérer le plein en Hollande.
26:53– Donc il n'y a pas
26:54cette incarnation en France.
26:55– Aujourd'hui
26:56sur les risques de Donald Trump
26:57ce qui est vrai
26:58c'est qu'America first
26:59c'est pas l'Europe first.
27:00Il va évidemment
27:01y avoir des mesures
27:02de rétorsion très dures
27:03et il a passé sa campagne
27:04sur le retour,
27:05ce qu'il dit sur son retour
27:06parce qu'évidemment
27:07il ne pense qu'à ça
27:08François Hollande.
27:11– Il y a plusieurs façons
27:12de revenir.
27:13Il y a une façon
27:14où on tire les leçons
27:15de ses propres échecs
27:16et puis il y a une façon
27:17qui est celle de la revanche.
27:20Donald Trump
27:21il est dans la revanche.
27:22Il considère que
27:23ce qui lui a été fait
27:24en 2020
27:27a été un vol.
27:29Il considère que
27:30ce qui lui a été
27:31imposé des procès
27:33a été une injustice.
27:35Il considère
27:36qu'il est une victime
27:37et d'ailleurs
27:38une des raisons
27:39qui expliquent
27:40le succès électoral
27:41c'est que tous ceux
27:42qui pensent être une victime
27:43votent pour Donald Trump
27:44lui-même victime.
27:45Alors qu'est-ce qui a changé
27:46entre 2016 et aujourd'hui ?
27:49En 2016
27:50Donald Trump avait dit
27:51qu'il avait deux objectifs
27:52et d'ailleurs
27:53il les a atteints.
27:54À la fois annuler l'accord
27:57sur le nucléaire iranien
27:59il l'a fait
28:00et déchirer l'accord
28:01sur le climat
28:02il l'a fait.
28:03Il n'y a pas de secret
28:04sur ce que va faire
28:05Donald Trump.
28:06Maintenant
28:07ce n'est pas à nous
28:08de demander
28:09à Donald Trump
28:10de ne pas faire
28:11il va le faire.
28:12C'est à nous
28:13européens
28:14de savoir
28:15ce que nous voulons
28:16et comment nous voulons
28:17nous présenter
28:18face à lui.
28:19Et je l'ai dit
28:20c'est la France
28:21et l'Allemagne
28:22qui doivent
28:23dès le début
28:24avoir une stratégie commune.
28:25François Hollande
28:26il n'est pas du tout
28:27dans la revanche
28:28quand il parle
28:29d'Emmanuel Macron.
28:30Ce n'est pas du tout
28:31c'est pas la revanche
28:32c'est la trahison.
28:33Il n'est pas du tout
28:34dans la revanche.
28:35Mais je ne sens pas
28:36quand même le retour
28:37personnellement
28:38je ne le sens pas.
28:39Et au moins
28:40avec Donald Trump
28:41on sait où on met les pieds.
28:42François Hollande
28:43semble s'étonner
28:44que Donald Trump
28:45tienne ses promesses
28:46il va juste tenir
28:47ses promesses
28:48parce que
28:49tout ce qu'il va faire
28:50il l'a annoncé.
28:51Alors c'est vrai
28:52qu'on n'est pas habitué
28:53en France
28:54à ce que les responsables
28:55tiennent leurs promesses
28:56mais il va juste tenir
28:57les promesses
28:58pour lesquelles
28:59il a été élu.
29:00On peut peut-être écouter
29:01quand même Donald Trump
29:02sur une ou deux interventions.
29:05D'abord
29:06lorsqu'il a remercié
29:07puis il a également
29:08et ça c'est quelque chose
29:09que les Français
29:10ne perçoivent pas
29:11la place de Dieu
29:12la place de la religion
29:15dans l'élection américaine.
29:18Ça c'est extrêmement important.
29:20Là aussi les Français
29:21ils jurent sur la Bible.
29:24Alors écoutez Trump
29:26lorsqu'il remercie
29:28aujourd'hui
29:30et ce matin
29:31il était deux heures et demie
29:32en Floride
29:33et il était tôt
29:34ce matin chez nous.
29:36Et je pense qu'on peut dire
29:37que c'est le plus grand
29:38mouvement politique
29:39qui n'ait jamais existé
29:40dans notre pays
29:41et même au-delà.
29:48Nous arrivons
29:49à un nouveau niveau
29:50de notre mouvement politique
29:53car nous allons aider
29:54notre pays
29:55car il a besoin d'aide.
29:58Il a besoin d'aide
30:00et il a besoin de l'aide
30:01très malheureusement.
30:02Nous allons nous occuper
30:03de la frontière.
30:04Nous allons réparer
30:05tout ce qui concerne
30:06notre pays.
30:08Nous avons écrit
30:09l'histoire cette nuit.
30:11Immigration,
30:12anti-wokisme,
30:14économie,
30:16droit d'achat, sécurité
30:17et puis l'attentat
30:19qui explique
30:20la victoire de Trump.
30:22Ta réaction.
30:23Et la haine
30:24de Kamala Harris
30:25parce qu'en fait
30:26on a dit que c'était
30:27une campagne intelligente.
30:28La campagne de Kamala Harris
30:29se résumait juste
30:30à hurler,
30:31à insulter Donald Trump
30:33matin, midi et soir.
30:34Alors Donald Trump
30:35lui répondait bien
30:36mais globalement
30:37Kamala Harris n'a fait
30:38que de la haine
30:39pendant toute sa campagne.
30:40Deuxième déclaration
30:41du président Trump
30:42sur Dieu.
30:46Beaucoup m'ont dit
30:47que Dieu m'a épargné
30:51et qu'il y a une raison
30:54pour cela,
30:55savoir pour sauver
30:56notre pays
30:57et restaurer
30:58la grandeur de l'Amérique.
31:00Et c'est ce que
31:01nous allons faire.
31:02Nous allons remplir
31:03cette mission
31:04donnée par Dieu.
31:06Ça ne sera pas facile
31:08mais je vais donner
31:09toute mon énergie,
31:10tout mon esprit.
31:13Je vais combattre
31:15avec mon âme.
31:17Je vais faire
31:20avec mon âme.
31:25C'est le meilleur poste
31:29du monde,
31:30le plus important du monde
31:31que vous m'avez donné.
31:33On peut s'arrêter
31:34deux secondes
31:35sur la personnalité de Trump.
31:36D'abord, c'est un miroir
31:37pour toutes les vies
31:38parce que ça veut dire
31:39que tout est toujours possible.
31:40Il faut aussi croire,
31:41se battre
31:42et c'est quand même
31:43quelqu'un qui,
31:44souvenez-vous,
31:45il était en 2021,
31:46le 7 janvier 2021
31:47et qui aurait mis
31:48un centime sur lui.
31:49Ce qu'il fait,
31:50je crois que dans l'histoire
31:51des États-Unis,
31:52c'est arrivé une seule fois
31:53qu'un président revienne.
31:54Au XIXe siècle.
31:55Une seule fois.
31:56Pas les mêmes circonstances.
31:57C'est un homme qui a 70...
31:5878 ans.
31:5978 ans.
32:00Il ne pourra pas
32:01se représenter la prochaine fois
32:02parce que tu as le droit
32:03qu'il y a deux mandats
32:04même s'ils ne sont pas...
32:05Ce n'est pas comme en France.
32:06Consécutif.
32:07C'est vrai que cette trajectoire,
32:09cette...
32:10On en pense qu'on en veut,
32:12là encore,
32:13mais cette énergie,
32:14ce charisme,
32:15cette façon de parler
32:16aux uns et aux autres
32:17et si possible à tous,
32:18elle mérite quand même
32:20qu'on puisse la commenter
32:22sans faire preuve pour ça
32:24d'adoration de Donald Trump.
32:26On a le sentiment,
32:27la façon dont il parle de Dieu,
32:29dont il parle de son âme,
32:30que désormais,
32:31son mandat,
32:32c'est vraiment une mission.
32:33Il le conçoit comme une mission.
32:35Et ça, c'est très important.
32:36Ça parle aux Américains.
32:37D'ailleurs, c'est-à-dire moi,
32:38je n'ai plus rien à perdre.
32:39D'ailleurs, effectivement,
32:40il n'a plus rien à perdre.
32:41Mais c'est de l'ordre
32:42de la mission.
32:43C'est-à-dire,
32:44je vais m'occuper de vous.
32:45Ça, ils l'ont tous compris.
32:46Mais je vais m'occuper
32:47de, je vais parler à votre âme.
32:49Dans son entourage,
32:50d'ailleurs, son vice-président
32:51est très catholique.
32:52Et dans son entourage,
32:53il faut savoir qu'il y a aussi
32:54bon nombre d'intellectuels
32:55catholiques qui pensent
32:56à réparer aussi cette Amérique
32:58en pensant le post-libéralisme.
33:00C'est-à-dire, on est arrivé
33:01au bout du bout du bout
33:02de ce qu'on pouvait espérer
33:03ou faire économiquement
33:04avec un pays
33:05qui ne se porte pas bien.
33:06Il y a quand même
33:0740% d'obèses aux États-Unis.
33:09Il y a 500 000 morts
33:10depuis 20 ans
33:11à cause des drogues de synthèse,
33:13notamment la fentamyl.
33:14Donc, c'est un massacre.
33:15C'est une hécatombe.
33:16Et vous avez des gens
33:17dans son entourage
33:18qui disent
33:19mais il faut revenir
33:20à ces notions de biens communs.
33:21On fait comment
33:22pour parler aussi
33:23à toute l'Amérique ?
33:24Donc, c'est vrai
33:25que ce qu'on a dit tout à l'heure,
33:26il n'y a rien de caricatural
33:27dans la façon
33:28dont Trump a fait campagne.
33:29Après, c'est vrai
33:30que le message christique
33:31de Trump,
33:32c'est très...
33:33Là, il y a tout l'âme
33:34de la politique américaine.
33:35Et quoi qu'on en pense,
33:36c'est vrai,
33:37ça paraît tellement décalé
33:38par rapport à nous,
33:39la France,
33:40et depuis 1905
33:41que voir un président
33:42de la République
33:43investi
33:44d'une mission christique
33:45comme ça
33:46qui dit, voilà,
33:47Dieu m'a mis sur la voie,
33:48etc.
33:49J'ai été épargné
33:50pour sauver les États-Unis.
33:51Si je peux me permettre,
33:52quand même,
33:53ne tombons pas
33:54dans les travers
33:55non plus
33:56de certains
33:57qu'ils nous arrivent
33:58de moquer.
33:59De la sanctifier,
34:00M. Trump,
34:01ça serait excessif.
34:02Moi, je l'ai toujours
34:03trouvé excessif.
34:04On est d'accord.
34:05Mais je dis
34:06que c'est la folie
34:07de Walker
34:08et la folie
34:09de ses adversaires
34:10d'émancer
34:11et la folie
34:12de ses adversaires
34:13démocrates
34:14qui l'ont rendu.
34:15La réalité,
34:16elle est là.
34:17Il y a quand même
34:18quelque chose
34:19d'un peu dérangeant
34:20quand même
34:21dans ce qu'il dit
34:22parce que oui,
34:23Dieu l'a épargné,
34:24c'est sûr qu'en vie
34:25il n'est pas mort.
34:26Mais ensuite expliquer
34:27qu'il a reçu
34:28quasiment un mandat
34:29de Dieu
34:30et en fait
34:31que Dieu serait républicain.
34:32Non.
34:33Dieu,
34:34après,
34:35quand on comprend Dieu,
34:36Dieu aime tout le monde
34:37et Dieu n'a pas
34:38de parti politique.
34:39Il a le droit
34:40de faire ce qu'il veut.
34:41Je suis quand même pas
34:42en désaccord avec vous
34:43là-dessus.
34:44Mais dire que
34:45Dieu lui a presque
34:46chargé
34:47de cette mission-là,
34:48c'est sa vocation.
34:49C'est un survivant.
34:50Il a échappé
34:51à deux tentatives
34:52d'attentat
34:53et c'est un survivant
34:54politique
34:55parce qu'il a échappé
34:56à l'ensemble
34:57de ces procédés.
34:58Mais ça lui a plus fait
34:59hommage
35:00devant l'éternité.
35:01C'est ça.
35:02Quand je dis
35:03qu'il est possible
35:04de s'arrêter deux secondes,
35:05ce que je trouve dommage
35:06c'est que vous ne tiriez pas
35:07les leçons
35:08de cette élection
35:09hier.
35:10Et en tirer
35:11les leçons,
35:12c'est quoi ?
35:13C'est de voir
35:14le message
35:15qui est quasiment universel.
35:16C'est-à-dire le courage,
35:17par exemple,
35:18c'est un message universel.
35:19D'attaquer
35:20les médias,
35:21la médiaphobie
35:22qui peut exister.
35:23C'est un message
35:24en tout cas
35:25qu'on peut entendre ici.
35:27De la même manière,
35:28l'identité.
35:29La résilience.
35:30L'identité,
35:31la défense
35:32de l'identité.
35:33Hier,
35:34devant Trump,
35:35il y avait
35:36des drapeaux américains.
35:37Il y avait
35:38pas de drapeau européen.
35:39Il n'y avait que
35:40des drapeaux américains.
35:41Donc,
35:42ça parle.
35:43Et de la même manière,
35:44son combat également
35:45sur l'immigration
35:46qui va dans un sens
35:47pour protéger
35:48l'Amérique.
35:49C'est ça
35:50que nous dit
35:51cette élection.
35:52Après,
35:53on est d'accord
35:54ou on n'est pas d'accord.
35:55Mais manifestement,
35:56ça vient percuter.
35:57L'âme d'un peuple.
35:58L'âme d'un peuple.
35:59Et le caractère populaire.
36:01Ce sont
36:02les petites catégories.
36:03Ce sont
36:04même
36:05les gens
36:06d'origine sud-américaine
36:07Ce sont
36:08beaucoup de noirs
36:09qui ont voté
36:10pour lui.
36:11Oui,
36:12bien sûr.
36:13Parce que,
36:14dans ce cas,
36:15les Américains
36:16veulent rester basculants.
36:17Ils veulent rester féminins.
36:18Bien sûr.
36:19Mais,
36:20on en revient toujours
36:21à la même chose.
36:22Comme le combat
36:23des idées
36:24en France
36:25n'est pas mené
36:26depuis 40 ou 45 ans
36:27par la droite
36:28qu'il n'est mené
36:29que par la gauche,
36:30sur ses identités
36:31et sur d'autres,
36:32une manière de voir
36:33différente,
36:34d'ailleurs.
36:35C'est vrai.
36:36Vous avez raison.
36:37Il l'a mené.
36:38Mais,
36:39je veux dire,
36:40la droite
36:41depuis 50 ans,
36:42ce combat
36:43n'est pas mené.
36:44Il n'est mené
36:45que par la gauche.
36:46Bien sûr.
36:47Donc,
36:48vous avez des gosses
36:49de 15 ans aujourd'hui,
36:5020 ans,
36:5125 ans,
36:5230 ans.
36:53Ça fait 30 ans
36:54qu'on leur entend
36:55que leur pays
36:56s'est mal conduit,
36:57que Napoléon ceci,
36:58que Louis XIV cela.
36:59Bien sûr.
37:00La loi d'Osantis,
37:01d'ailleurs anti-woke,
37:02était intéressante.
37:03Elle a été retoquée,
37:04je crois,
37:05la loi anti-woke,
37:06c'était de dire
37:07je n'admettrais pas
37:08qu'on puisse critiquer
37:09mon pays.
37:10Je n'admettrais pas
37:11que des...
37:12Dans l'enseignement,
37:13bien sûr,
37:14dans le débat public.
37:15Je n'admettrais pas
37:16que des professeurs
37:17soient payés
37:18pour critiquer mon pays.
37:19C'était ça,
37:20la loi anti-woke
37:21qui a eu beaucoup de succès
37:22en Floride,
37:23mais qui a été retoquée.
37:24Ça,
37:25ça peut s'entendre,
37:26quand même,
37:27ça peut être dans le débat.
37:28Par contre,
37:29il y avait des toilettes
37:30dégenrés
37:31à la Maison Blanche.
37:32Oui.
37:33Et l'Amérique
37:34du Nord,
37:35c'est dans le wokisme
37:36et c'est eux
37:37les grands inspirateurs.
37:38Donc,
37:39la bataille culturelle
37:40aux Etats-Unis,
37:41elle est peut-être gagnée
37:42par les intellectuels
37:43de droit.
37:44Oui,
37:45mais c'est rejeté
37:46par le peuple.
37:47Par le peuple,
37:48mais en France aussi.
37:49Mais bien sûr,
37:50on entend Mme Rousseau
37:51en permanence,
37:52Sandrine Rousseau,
37:53elle est matin,
37:54midi et soir
37:55sur tous les médias.
37:56Je peux vous poser
37:57une question, Pascal ?
37:58Elle ne représente pas
37:59les médias,
38:00mais elle les présente
38:01dans les médias
38:02puisque les médias
38:03représentent le mouvement
38:04du wokisme
38:05dans la mesure où
38:06le wokisme,
38:07le berceau
38:08des Etats-Unis...
38:09Franchement,
38:10je les connais tellement
38:11dans toutes les rédactions
38:12que ça ne changera rien.
38:13Ils ne comprennent jamais rien.
38:14Non, je ne pense plus
38:15par rapport au peuple,
38:16mais en bas de vue
38:17du peuple.
38:18Si vous voulez,
38:19tant que vous n'aurez pas
38:20une incarnation
38:21en France
38:22pour porter
38:23ces idées-là,
38:24une incarnation très puissante,
38:25très forte,
38:26fédératrice
38:27qui, effectivement,
38:28met le front républicain
38:29dans la tête
38:30de l'Amérique du Nord
38:31et de l'Amérique du Nord
38:32met le front républicain
38:33à bas,
38:34alors cette personne,
38:35est-ce qu'elle existe ou pas ?
38:37Aux Etats-Unis,
38:38il y a un retour
38:39de balancier
38:40un côté wokisme.
38:41Il y a des éditeurs
38:42à Washington
38:43qui commencent à dire
38:44on en a marre
38:45de la cancel culture,
38:46on en a marre
38:47de relire les bouquins
38:48en se disant
38:49il faut faire attention
38:50parce que ça,
38:51ça va heurter
38:52certaines minorités
38:53et ça fait quelques semaines
38:54qu'il commence
38:55à y avoir
38:56une prise de conscience.
38:57Bon.
38:58Ça peut jouer
38:59et cette élection
39:00peut jouer.
39:01Dans les universités,
39:02ça change beaucoup.
39:03Non.
39:04Je pense que...
39:05Il y a une inertie folle.
39:06Par contre,
39:07chez les démocrates,
39:08j'espère que ça va
39:09les faire changer
39:10et qu'ils vont comprendre
39:11que la stratégie
39:12Terra Nova façon Washington,
39:13c'est-à-dire s'adresser
39:14qu'aux élites
39:15et aux minorités,
39:16etc.
39:17est une mauvaise stratégie
39:18et c'est ce qui a fait
39:19perdre Kamala Harris.
39:20On ne l'a pas trop dit
39:21mais c'est vrai
39:22que Trump est aussi fort
39:23des faiblesses immenses
39:24des démocrates
39:25et de cette campagne
39:26qui a été très mauvaise.
39:27Surtout la gauchisation
39:28du parti démocrate,
39:29le fameux Squad.
39:30La gauchissation
39:31du parti démocrate.
39:32Exactement.
39:33C'est ça.
39:34C'est plus, à mon avis,
39:35c'est vraiment le rejet
39:36du gauchisme.
39:37Oui, c'est ça.
39:38Bon.
39:39Est-ce qu'on peut voir
39:40un sujet peut-être
39:41de Maxime Legay
39:42sur Trump et Macron
39:43parce que les retrouvailles
39:44vont être quand même
39:45assez intéressantes
39:46de ce point de vue-là ?
39:47Oui, ils se sont appelés
39:48ce soir.
39:49Ils se sont appelés
39:5025 minutes d'Île-Élysée.
39:51C'est le communiqué
39:52de l'Élysée.
39:53On n'a pas pour l'instant
39:54la version américaine
39:55sur la durée
39:56parce que c'est important
39:57symboliquement,
39:58vous savez, la durée
39:59de faire, comment dirais-je,
40:00prospérer la paix
40:01dans le monde.
40:02Voilà.
40:03C'est un bon format.
40:04C'est assez audacieux.
40:05C'est assez audacieux,
40:06n'est-ce pas ?
40:07Donc, c'était quelque chose
40:08quand même de très convenu.
40:09Bon.
40:10Écoutons.
40:11Voyons le sujet
40:12de Maxime Legay.
40:13Il a été l'un
40:15des premiers dirigeants occidentaux
40:17à saluer la victoire
40:18de Donald Trump
40:19sur le réseau social X.
40:21Félicitations,
40:22Président Donald Trump,
40:23prêt à travailler ensemble
40:24comme nous avons su le faire
40:25durant quatre années,
40:26avec vos convictions
40:27et avec les miennes,
40:28avec respect
40:29et ambition
40:30pour plus de paix
40:31et de prospérité.
40:32La relation entre les deux hommes
40:33n'a pourtant jamais
40:34été un long fleuve tranquille.
40:36Tous deux élus en 2017,
40:38les deux dirigeants
40:39avaient d'abord semblé
40:40nouer une relation amicale.
40:41Les images
40:42de leurs accolades chaleureuses
40:43ou de la présence
40:44du président américain
40:45au défilé du 14 juillet
40:46avaient marqué les esprits.
40:48Donald Trump
40:49était alors élogieux
40:50avec le jeune
40:51président français.
40:52Emmanuel Macron
40:53sera connu
40:54comme l'un de vos
40:55meilleurs présidents.
40:56Voilà ce que je dis
40:58Mais très vite,
40:59les divergences politiques
41:00entre les deux chefs d'État
41:01se multiplient,
41:02notamment avec le retrait
41:03des États-Unis
41:04des accords de Paris
41:05sur le climat
41:06ainsi que sur celui
41:07du nucléaire iranien.
41:09L'idée de dire
41:10on déchire le JCPOA
41:12pour aller vers rien d'autre
41:14ne me paraît pas
41:15être une bonne solution.
41:17La relation finit même
41:18par tourner au vinaigre.
41:19Le locataire
41:20de la Maison Blanche
41:21ira jusqu'à qualifier
41:22le dirigeant français
41:23de stupide
41:24sur les réseaux sociaux.
41:25Alors que Donald Trump
41:26ne cache pas sa volonté
41:27de réitérer une politique
41:28protectionniste
41:29et de se désengager
41:30du vieux continent,
41:31Emmanuel Macron
41:32a lui appelé
41:33avec Olal Scholz
41:34à mettre en place
41:35une stratégie européenne
41:36coordonnée
41:37pour une Europe
41:38plus souveraine
41:39et plus forte.
41:40Quand on voit
41:41ces images
41:42Trump-Macron,
41:43Trump n'a pas changé.
41:44La métamorphose physique,
41:45c'est là qu'on voit
41:46que le pouvoir
41:47ça change,
41:48qu'on peut comprendre
41:49d'ailleurs,
41:50là pour le coup.
41:51Oui c'est vrai,
41:52mais par contre
41:53Donald Trump
41:54n'a pas toujours
41:55une vision parfaite,
41:56prophétique.
41:57Exactement,
41:58prophétique.
41:59Il dit
42:00Emmanuel Macron
42:01restera sans doute
42:02comme le meilleur président
42:03que vous n'ayez jamais eu.
42:04Bon, manifestement
42:05de ce point de vue-là,
42:06on peut dire que c'est trompé.
42:07Il y a discussion.
42:08Il a encore deux ans et demi
42:09pour prouver le contraire
42:10mais c'est mal engagé quand même.
42:11Mais parce qu'il y a eu
42:12un espoir pour Emmanuel Macron
42:13et en 2016-2017,
42:14alors 2017,
42:15exactement cet espoir
42:16il existait.
42:17C'est vrai.
42:18Bien sûr,
42:19un jeune président
42:20qui était audacieux,
42:21qui paraissait,
42:22qui arrivait derrière
42:23François Hollande
42:24et qui incarnait
42:25quelque chose
42:26d'intéressant.
42:27Notamment dans la presse,
42:28ça existait beaucoup
42:29dans la presse.
42:30Bien sûr.
42:31Il était quasiment impossible
42:32de critiquer Emmanuel Macron
42:33à cette époque.
42:34Non mais ce qu'il y a aussi
42:35c'est que Donald Trump
42:36savait aussi
42:37qu'Emmanuel Macron
42:38était très sensible
42:39à la flatterie
42:40et particulièrement venant
42:41de dirigeants
42:42de grande puissance.
42:43Je pense qu'il a dit ça aussi
42:44de manière un peu excessive
42:45à l'endroit
42:46d'Emmanuel Macron
42:47pour derrière essayer
42:48de tenir d'autres choses.
42:49Bien sûr.
42:50Tout ça,
42:51c'est face caméra.
42:52Naturellement.
42:53Ça nous avait pas échappé
42:54naturellement.
42:55Je me pose la question,
42:56comment vous auriez réagi,
42:57vous qui êtes totalement
42:58insensible à la flatterie,
42:59Gilles-William Golnadel ?
43:00Ça m'aurait beaucoup gêné.
43:01Madame Harris
43:02a appelé
43:03le président Trump ?
43:04Oui.
43:05C'est important.
43:06Elle l'a appelé
43:07ce soir,
43:08effectivement.
43:09Et tous les deux
43:10se sont mis d'accord,
43:11en tout cas pour dire
43:12qu'il fallait unifier
43:13les États-Unis
43:14et non pas les diviser.
43:15J'ai vu une plaisanterie
43:16qui m'a fait rire.
43:17Elle est de mauvais goût
43:18mais je vais la dire quand même.
43:19J'ai entendu
43:20Joe Biden
43:21féliciter Barack Obama
43:22pour sa victoire.
43:23Ça m'a fait sourire.
43:24J'ai vu ça
43:25sur les réseaux.
43:26Bien évidemment,
43:27je retire.
43:28Je retire.
43:29Je retire.
43:30Voilà,
43:31une petite plaisanterie.
43:32Je crois qu'Obama aussi,
43:33non ?
43:34Obama l'a peut-être
43:35appelé, non ?
43:36Je ne sais pas.
43:37Bon.
43:38Voilà ce qu'on pouvait
43:39dire peut-être
43:40sur ce sujet
43:41ce soir.
43:42On peut revoir
43:43parce qu'il reste.
43:44C'est ça
43:45qui est extraordinaire.
43:46Je disais tout à l'heure
43:47à la fin,
43:48il y avait
43:50On disait que
43:51ce serait serré.
43:52Tout ce qu'on a raconté
43:53c'est n'importe quoi.
43:54Parce qu'on a dit
43:55l'Amérique est divisée.
43:56Elle est beaucoup moins divisée.
43:57Visiblement,
43:58les envoyés spéciaux
43:59disent qu'elle est
44:00beaucoup moins divisée
44:01qu'on ne le dit.
44:02Elle est divisée
44:03parfois telle
44:04qu'on la rapporte
44:05ici à Paris 1 Rouge.
44:06En fait,
44:07le problème c'est que
44:08les journalistes
44:09sont sur place
44:10et ils vont chercher
44:11les caricatures
44:12qu'attendent parfois
44:13les rédactions à Paris
44:14qui feront que
44:15le sujet sera tel
44:16qu'on a imaginé
44:17qu'il soit.
44:18Vous me suivez ?
44:19On appelle ça une commande.
44:20Donc,
44:21tu me trouves
44:22surtout le plus obèse
44:23des Trumpistes
44:24qui dit des gros mots.
44:25S'il tape sa femme,
44:26c'est encore mieux.
44:27S'il est un peu alcoolisé,
44:28pourquoi pas.
44:29S'il est raciste,
44:30alors là,
44:31c'est le frompon.
44:32Il est un petit peu catholique
44:33et il croit en Dieu.
44:34Alors là,
44:35si en plus
44:36il est catholique,
44:37ce sera même la cause
44:38de tout ça.
44:39On pourra expliquer
44:40que c'est la cause.
44:41Donc,
44:42c'est ennuyeux quand même
44:43parce que
44:44les journalistes
44:45sont sur place
44:46et ils vont chercher
44:47les gens.
44:48C'est ennuyeux quand même
44:49parce que Caroline Baudry
44:50qui était
44:51l'envoyée spéciale
44:52d'Europe 1
44:53que j'ai eue,
44:54elle dit
44:55ça fait 10 jours
44:56que je suis en Floride
44:57mais j'ai tout compris.
44:58Elle a tout compris.
44:59Elle a tout vu.
45:00C'est ce qu'elle nous disait
45:01ce midi.
45:02Elle disait
45:03voilà,
45:04on a compris
45:05qu'en fait,
45:06Trump va gagner.
45:07Voilà ce qu'elle disait
45:08et personne ne le disait.
45:09J'ai des news.
45:10Merci.
45:11Exactement.
45:12Pourquoi Trump peut gagner ?
45:13C'est la seule couverture.
45:14C'est convenu.
45:15C'est extraordinaire quand même.
45:16J'ai des news.
45:17Merci.
45:18Et à l'équipe de Laurence Ferrari.
45:19Convenons que hier soir encore,
45:21quand on était là,
45:23on n'était pas bien sûr
45:25de la manière
45:26dont les choses allaient se passer.
45:27Nous avons nous-mêmes...
45:28Je ne suis pas neutralin.
45:30Je ne suis pas sur place.
45:32Nous avons été mis dans le vent
45:34notamment par les sondages.
45:36Non, non.
45:37Alors, écoutez.
45:38Alors là, vous êtes de mauvaise foi.
45:39Qu'est-ce que je vous ai dit hier soir ?
45:40Je vous ai dit que l'action Tesla
45:41a gagné 5%
45:42et que c'était un signe.
45:43Vous vous souvenez de ça ?
45:44Oui, oui.
45:45Vous vous souvenez
45:46que Facebookmaker
45:47était à 65%
45:48joué Trump
45:50et que la bourse était très favorable.
45:52Oui, mais je...
45:53Il y avait quand même des indications.
45:54Je crois que vous auriez quand même
45:55pris toute votre fortune considérable
45:57sur cette élection-là.
45:59C'est tout ce que je voulais vous dire.
46:01Voilà.
46:03Vous ramenez tout.
46:04Oui, assez.
46:05Et ça recommence.
46:06Je vous en ai parlé hier soir.
46:07Ça nous poursuit.
46:08Je vous en ai parlé hier soir.
46:09Il n'y a rien à faire.
46:10Bon.
46:11Avec la caisse d'épargne.
46:12Je vous en ai parlé.
46:13C'est l'équipe.
46:14Est-ce que vous voulez que nous imaginions
46:18parler d'un autre sujet
46:21extrêmement rapidement ?
46:23Et on aurait pu consacrer, bien sûr,
46:25plus de temps à cela.
46:26Parce que ce soir,
46:27on aura une pensée pour Nicolas.
46:29La marche blanche
46:31qui a eu lieu à Romand-sur-Isère
46:32dans la Drôme,
46:33elle a rendu hommage
46:34à Nicolas Dumas,
46:35ce jeune rugbyman de 29 ans
46:37décédé samedi
46:38des suites de ses blessures
46:39après une fusillade
46:40devant une discothèque en Ardèche.
46:41Nicolas Dumas était licencié,
46:42vous le savez,
46:43du club de rugby.
46:44Mais tous les sujets que nous traitons,
46:46évidemment,
46:47ils sont au miroir
46:48de la société américaine.
46:49Crépole, c'est quoi ?
46:51C'est l'identité.
46:52C'est la défense.
46:53Mais bien sûr,
46:54c'est la défense des territoires.
46:56C'est ça qui agite le pays.
47:00La difficulté,
47:01c'est que ses idées,
47:02elles sont dans le pays,
47:03mais l'incarnation n'est pas au rendez-vous.
47:06Donc, en tout cas,
47:08elle n'est pas fédératrice.
47:12Elle est aujourd'hui en retrait.
47:19On peut parler également
47:20du meurtre de Philippine,
47:21puisque le suspect Thao,
47:23mis en examen pour meurtre
47:25et viol en récidive,
47:28il a été aujourd'hui remis
47:31aux autorités françaises.
47:33C'est un Marocain de 22 ans
47:35qui est accusé d'avoir tué
47:36la jeune étudiante de 19 ans,
47:37vous le savez.
47:39Il a donc été remis aux autorités
47:41et il a décidé, je crois,
47:42de ne pas s'exprimer.
47:43Il ne s'exprime pas.
47:44Il est mis en examen et écroué.
47:46Donc, je voulais vous donner
47:47ces deux informations
47:49en marge de l'élection américaine.
47:54Et on peut revoir,
47:56vous savez que Tesla a gagné 15 % aujourd'hui.
48:01Je pense que vous n'êtes peut-être pas
48:02des grands spécialistes de bourse,
48:04mais une action qui prend 15 %
48:06dans une journée.
48:08Fallait mieux acheter du Tesla hier,
48:11cher ami, parce que...
48:13J'aurais dû vous écouter.
48:15On achète français.
48:17À l'exacte jour, Renaud.
48:19Je vais vous dire que 15 %,
48:21c'est un bon placement en 24 heures.
48:25Bon, écoutez, voilà ce qu'on pouvait dire
48:27sur cette élection.
48:29C'est le 47e président des Etats-Unis.
48:32C'est le président républicain
48:34qui revient, c'est la première fois
48:36depuis un siècle qu'un président revient.
48:40Il sera intronisé, comme toujours,
48:43le 20 janvier.
48:45On n'a pas parlé d'ailleurs
48:47de l'actualité judiciaire de Trump.
48:49Ça s'arrête.
48:50Ah non, il y a un procès encore.
48:52Il y aura un procès fin novembre.
48:53Oui, il y aura un procès, absolument.
48:55Il est élu président.
48:56Oui, mais à priori, ça n'empêche rien.
48:59On peut avoir un président
49:00qui soit condamné
49:01et qui soit condamné éventuellement
49:02à des peines de prison.
49:03C'est quelque chose qui est possible.
49:05Non, mais il se trouve
49:06qu'ils peuvent proclamer son immunité.
49:09Et je parierais plutôt là-dessus.
49:12Après, on décale ça.
49:15Qu'il me soit permis de dire aussi
49:17que les procès de Donald Trump
49:19étaient particulièrement spéciaux.
49:20On n'essaie pas de le dire ici.
49:21Mais par exemple,
49:22la procureure de New York
49:24avait dit à l'avance,
49:25avant même d'ouvrir l'affaire,
49:26elle ne savait pas de quoi elle parlait,
49:28qu'elle voulait se farcir Donald Trump.
49:30C'est comme ça que ça marchait quand même.
49:33Même la manière
49:34dont il a été traité judiciairement
49:36est tout à fait particulière.
49:37Mais c'est un chapitre
49:38qu'on n'a pas ouvert ce soir,
49:39mais c'est aussi une victoire
49:40contre les juges.
49:42Un triomphe même.
49:45Et ces sujets-là existent aussi
49:47dans la société française.
49:48Faut partir des soi-disant élites.
49:50Il est 20h59.
49:51Monsieur Pasquet est-il là ?
49:54Présent.
49:55Je vous avais montré JD News
49:56tout à l'heure
49:57avec celui du 30 octobre.
49:58Je peux vous montrer celui-ci.
50:00Vive la liberté d'expression.
50:02Avec Bruno Retailleau.
50:04C'est une interview
50:05vraiment extrêmement intéressante.
50:07Mon plan contre les narcotrafics.
50:09Une interview à lire.
50:12C'est Laurence qui a fait cette interview
50:14avec Louis Doreignel.
50:15Avec Charlotte et moi.
50:17Oui, pardon.
50:18Charlotte Dornelas.
50:19Charlotte Dornelas, pardon.
50:20Bien évidemment.
50:21Vous avez raison.
50:22Monsieur Pasquet.
50:23Oui, monsieur Pro.
50:24Vous allez bien ?
50:25Qu'est-ce qui se passe ?
50:26Pourquoi vous tanguez comme ça ?
50:27J'ai l'impression
50:28que t'as un bateau ivre.
50:29T'as de la gauche.
50:33L'imperméable.
50:34Alors là, vraiment.
50:35Je pensais que vous alliez…
50:36C'est ça que je veux dire
50:37un peu à tout le monde.
50:38Je pensais que vous alliez citer Rimbaud,
50:39mais qu'on était partis sur…
50:42Je me sens plus proche
50:43de l'actualité récente.
50:44On va évidemment parler d'ici
50:45trois minutes
50:46dans 100% politique
50:47jusqu'à minuit de ce…
50:48C'est le plus grand comeback
50:49de l'histoire de la politique
50:50qu'a réalisé Donald Trump.
50:52Napoléon, c'était pas mal
50:53si vous me permettez.
50:54Mais bon, ça, c'est mal terminé.
50:57On va parler de la politique moderne.
50:58Voilà.
50:59Si vous préférez.
51:00C'est vrai que c'est un peu
51:01contemporain, Napoléon,
51:02mais là, on parle
51:03de politique moderne.
51:04On va se poser bien sûr
51:05plus sérieusement.
51:06Celui de De Gaulle,
51:07c'était pas mal non plus,
51:08celui de De Gaulle.
51:09Donc, c'est pas le plus grand
51:10comeback politique de l'histoire
51:11pour vous, Donald Trump ?
51:12J'en sais rien.
51:13Vous avez raison.
51:14En termes d'élection,
51:15c'est un comeback important.
51:16Les conséquences pour le monde,
51:18les conséquences pour la France.
51:20On va évoquer…
51:21Je viens d'en parler
51:22avec ce bateau qui tangue.
51:23C'est vrai que le réveil ce matin
51:24pour la gauche
51:25a dû être un petit peu compliqué.
51:26On vous expliquera pourquoi
51:27Gérard Carreyrou
51:28sera avec nous
51:29dès le début de cette émission.
51:30C'est un éminent spécialiste
51:31des États-Unis.
51:32On sera heureux de l'entendre.
51:33Kamala Harris
51:34sera sur CNews tout à l'heure.
51:35Elle s'exprime sur CNews,
51:36Kamala Harris,
51:37puisqu'on l'entendra en direct
51:38pour sa première prise de parole
51:39depuis cette annonce
51:40de sa défaite.
51:41En exclusivité.
51:42Nous sommes les seuls
51:43à vous utiliser
51:44le speech de Kamala tout à l'heure.
51:45C'était vers 22h.
51:46Et vous pourrez,
51:47parce que ça vient
51:48de tomber à l'instant,
51:49vous pourrez…
51:50Ça vient vraiment
51:52de tomber à l'instant
51:53et à mon avis,
51:54ça va être fortement commenté
51:55dans la tribune ce soir
51:56du Parc des Princes.
51:57Vous avez un tifo.
51:58Vous savez ce que c'est ?
51:59Oui, je l'ai vu.
52:00Free Palestine.
52:01Oui.
52:02Je viens de le voir à l'instant
52:03en entrant sur le plateau.
52:04Alors un tifo,
52:05ce n'est pas un petit drapeau
52:06comme ça
52:07qui est mis dans un coin.
52:08C'est-à-dire que ce sont
52:09des supporters
52:10qui l'ont fabriqué
52:11qu'ils font entrer
52:12dans un stade,
52:13peut-être d'ailleurs
52:14avec l'autorisation
52:15pourquoi pas des dirigeants.
52:16Donc ça,
52:17ça va être fortement commenté.
52:18C'est le collectif Ultra Paris
52:19qui l'a déployé.
52:20Voilà.
52:21Free Palestine
52:22qui prend toute la tribune.
52:23C'est la tribune…
52:24Tribune Auteuil, je crois.
52:25Oui, c'est à gauche.
52:26C'est à gauche
52:27quand vous êtes
52:28en tribune officielle.
52:29Exactement.
52:30C'est là
52:31où vous êtes régulièrement.
52:32Certes.
52:33Free Palestine
52:34et ça,
52:35je pense que vous pourrez
52:36commenter cela
52:37parce que ce n'est pas neutre
52:38évidemment d'abord
52:39avec le Paris-Saint-Germain
52:40forcément.
52:41Donc ce sera très commenté.
52:42Je vous remercie grandement.
52:43C'était mercredi aujourd'hui
52:44et nous allons
52:45se retrouver
52:46aujourd'hui
52:47et
52:48nous étions
52:49durant cette émission
52:50avec
52:51Kylian Salé,
52:52avec Jean-Luc Lombard
52:53qui était à la réalisation
52:54et avec David De Tonelier
52:55qui était à la vision
52:56avec Raphaël Lissac.
52:57Merci à Benjamin Naud,
52:58à Robin Piette,
52:59à Kylian Salé
53:00et puis bravo à vous
53:01cher
53:02Julien.
53:03Parce que j'aime avec vous
53:04Pascal,
53:05c'est votre humilité.
53:06Vous avez raison.
53:07Donc je ne dirai rien
53:08sur ma victoire
53:09ce soir.
53:10À demain matin.