• le mois dernier
Tout au long de sa campagne, Donald Trump a utilisé des musiques pour rassembler ses soutiens. Mais d'où viennent-elles ?

Category

🗞
News
Transcription
00:00Si vous avez un minimum suivi la campagne américaine, vous avez forcément déjà entendu
00:08cette musique.
00:09C'est un classique des meetings du nouveau président des Etats-Unis et un tube historique
00:15pour le parti républicain.
00:16Et sans surprise, les paroles sont ultra patriotiques.
00:26Cette déclaration d'amour aux Etats-Unis sortie en 1984 a été écrite et interprétée
00:39par le chanteur de country Lee Greenwood, fervent républicain aujourd'hui âgé de
00:4382 ans.
00:44En fait, God bless the USA n'a jamais cessé de gagner en popularité en devenant un titre
00:52qui rassemble les américains pendant les moments marquants de leur histoire récente.
00:55Donald Trump n'a pas échappé à la règle en utilisant beaucoup la chanson et la musique
00:59en général, parfois même un peu trop.
01:01Comme lors de ce meeting en Pennsylvanie où il a diffusé de la musique pendant 39
01:07minutes sans intervenir.
01:08Car s'il y a bien une autre musique que Donald Trump a largement utilisée, c'est
01:15YMCA, et il l'accompagne souvent d'une petite danse signature.
01:18Mais pourquoi un tel engouement pour le titre ? Pour le coup c'est moins évident, car
01:24le tube des Village People porte ouvertement des valeurs LGBT assez éloignées des républicains
01:28conservateurs.
01:29Mais en plus de son iconique refrain, cette musique résonne dans le cœur des américains
01:32nostalgiques.
01:33Pour beaucoup, elle incarne la gloire passée des Etats-Unis que Donald Trump promet de
01:37restaurer avec son célèbre slogan « Make America Great Again ».
01:40En 2020, le leader du groupe Victor Willis qui soutient le parti démocrate avait même
01:44demandé à ce que sa musique ne soit plus utilisée par les républicains avant d'abandonner.
01:48A ce propos, il s'était exprimé « Je ne vais pas aller plus loin en allant au tribunal
01:52car cela me coûterait trop cher et je perdrais ». Ni moi, ni les Village People ne partageons
01:56ses opinions.

Recommandations