Le ministre délégué à la sécurité du quotidien veut durcir les règles

Touche pas à mon poste

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Transcript

00:00Coup de cœur pour le ministre de la Sécurité du Quotidien, Nicolas Daragon,

00:03qui a prononcé une phrase choc au sujet des étrangers qui sont là en France

00:06pour tuer ou pour assassiner.

00:08Cette phrase, elle est simple, il l'a dit dehors et je trouve que ça vient

00:12parce que ça ne politise pas le fait de simplement penser qu'un étranger

00:15qui tue ou assassine en France doit rentrer chez lui.

00:17Ça n'a rien à voir.

00:18Cet homme, il vient des Républicains.

00:19Je n'aime pas parce qu'on dit que les gens qui disent ça sont des racistes,

00:21sont des fachos, etc.

00:22Pardon, mais quelqu'un qui vient en France pour tuer, pour assassiner,

00:25qui rentre chez lui, ça me semble très simple.

00:29La personne qui vient en France pour tuer ou assassiner,

00:32elle ne va pas le dire tout de suite.

00:34Elle ne va pas dire, pourquoi tu viens en France pour tuer, pour assassiner ?

00:36Donc on le sait souvent après.

00:37Une fois qu'il a tué.

00:38Exactement, oui.

00:39C'est rare que le mec arrive, pourquoi vous venez en France ?

00:41Non, j'ai envie de te tuer, d'assassiner.

00:43Moi, je suis là-dedans.

00:44Les gens qui pensent ça et qui disent que ces gens doivent rentrer chez eux

00:48ou parfois être condamnés, même très sévèrement,

00:50on dit d'eux que ce sont des racistes et des fachos.

00:51Ça n'a rien de politique en réalité, c'est juste du bon sens.

00:54Je pense que tout le monde est d'accord avec lui.

00:55Je suis désolé.

00:56Mais moi, je suis d'accord avec lui et je réjouterais moi.

00:58Comment ?

00:59Non, non, mais il n'y a pas que ça.

01:00Pour moi, les mecs, pareil, même celui qui n'est pas étranger,

01:04qui viole, qui tue, je suis désolé.

01:06Disons, bravo.

01:07Voilà, il doit être mis en dehors de la société, je suis désolé.

01:10Mais je suis sûr qu'on est tous d'accord avec lui.

01:13Enfin, je pense ici.

01:14Alors, je ne vois pas qui ne peut pas être d'accord,

01:15à part Thomas Guénolé et Gilles Vernet.

01:18Je ne vois pas comment ils ne peuvent pas être d'accord.

01:20On va le savoir dans un instant.

01:22Mais c'est vrai que j'ai eu des gens à la radio tout à l'heure,

01:25des auditeurs et des auditrices, qui me disaient sur Europe 1 tout à l'heure,

01:30Cyril, on a hâte de savoir ce que vont dire Verdet et Guénolé

01:34comme bêtises ce soir, c'est comme on dit mes auditeurs.

01:37– Vous les remercierez de ma part.

01:38– Oui, voilà.

01:39Alors, Gilles, allez-y.

01:40– Non, en fait, sur les assassins, les violeurs, je suis d'accord.

01:44Mais c'est la répétition du mot étranger.

01:46Et l'étranger, l'étranger, l'étranger.

01:48En fait, ce qu'il fait, je vais vous dire ce que j'ai ressenti,

01:50c'est qu'il prend l'étranger pour bouc émissaire.

01:52Et ça, c'est très dangereux.

01:54Et ça lui est reproché par la gauche.

01:55Et je suis d'accord.

01:56Politiquement, là, c'est vraiment aller vers le Rassemblement national.

01:59Et moi, ça me choque énormément.

02:01Parce que c'est l'étranger, l'étranger, l'étranger.

02:03On responsabilise l'étranger de tous les mots de la société française.

02:06– Non, je ne pensais pas comme ça que la ressentie Guillaume Janton.

02:09– Pas du tout, c'est un sujet de société, Gilles.

02:12Ce sont les OQTF, on en parle tous les jours.

02:14On voit bien qu'il y a, je ne dis pas que tous les OQTF,

02:16mais il y en a beaucoup, chaque jour, d'effets divers de meurtres,

02:18de viols, d'assassinats.

02:20Et quand il dit « dehors », je trouve que c'est une parole forte.

02:23Et ça veut dire qu'ils doivent rentrer chez eux.

02:24Et à juste titre, il n'y a rien de raciste là-dedans, Gilles.

02:27Effectivement, un Français qui fait ça, il doit être sévèrement emprisonné.

02:29Son pays, c'est la France.

02:30Donc, que ce soit en France, eux, dehors, je suis d'accord avec lui.

02:32C'est tout, il n'y a rien de raciste là-dedans.

02:33– Je ne sais pas si j'ai envie de vous entendre là-dessus, Thomas Guénolé.

02:36Je suis en train de me demander, je me pose la question.

02:39Tiens, je vais faire un piloufasse.

02:41– Un chifoumi.

02:43– Tiens, je vais voir, je vais faire un chifoumi.

02:45– C'est un chifoumi, moi. – Il ne parle pas, il attend.

02:47– C'est la règle, t'as raison.

02:49– Et non, la pierre casse le ciseau, malheureusement.

02:53Allez-y, Thomas Guénolé.

02:55– L'étranger qui assassine, moi, je ne veux pas qu'il soit expulsé, effectivement.

02:59Moi, je veux qu'il prenne la réclusion criminelle à perpétuité

03:02avec une période de sûreté de 18 ans.

03:04– On l'aurait. – Avec ton argent.

03:06– Je ne veux pas qu'il soit expulsé, je veux qu'il finisse son temps en taule.

03:09Excusez-moi, mais expulser le criminel, il faut le sanctionner et le mettre en taule.

03:13– Raymond va te rappeler comment ça coûte par an.

03:15Je crois que c'est 32 000 euros par an.

03:19– Si ça n'est trouvé qu'à Rihanna.

03:21– On n'a plus les moyens, Thomas, on n'a plus les moyens, malheureusement.

03:23– Pourquoi tu veux mourir pendant 30 ans, toi ?

03:25– Mais le crime a été commis en France, donc c'est normal qu'il soit mis en prison en France.

03:27– Pourquoi tu veux mourir pendant 30 ans ?

03:29– On parle de quoi ? On parle d'un immigré en situation régulière ?

03:31– Non, non, non, il parle des étrangers en général.

03:33– Ah bah, étrangers en général, il reste en prison, c'est fini.

03:35– Voilà. – Il n'était pas en situation régulière.

03:37– Ah, situation régulière, il s'en va.

03:39– C'est ce que je veux dire, c'est pour 32 000 euros.

03:41– Ça ne sert à rien.

03:43– Je pense qu'il englobe tout, je pense à Jean-Michel.

03:47– Oui, je pense.

03:49Et on rappelle quand même que les étrangers, ça représente 24% des détenus en France,

03:53alors que la population étrangère, c'est 7% seulement.

03:55– Alors je m'attendais à ce que tu sortes ça.

03:57– Ah bah oui, parce que les faits sont têtus.

03:59– Les étrangers, c'est 18% des assassins et c'est 21% des victimes.

04:03– Bah évidemment, 18% des assassins alors que c'est 7% de la population,

04:09ça ne se trompe pas bizarre.

04:11– Et c'est 21% des victimes, réfléchis.

04:13– Non mais 18% des assassins alors que c'est 7% de la population.

04:15– Donc en fait, ils sont sur-représentés chez les meurtriers, je suis d'accord,

04:17mais ils sont sur-représentés aussi chez les victimes.

04:19Et ça, par contre, vous n'en parlez jamais.

04:21– Oui, ils sont condamnés quand ils sont victimes et il faut que ça ne dégage pas.

04:23– Mais ça, on n'en parle pas, c'est curieux.

04:25Et c'est là qu'il y a la xénophobie, à mon avis.

04:27– Bah non, on en parle, mais même, on va en parler, je crois,

04:29c'est comme ça. – Bien sûr.

04:31– Mais en revanche, un cas particulier par exemple,

04:33alors c'est peut-être très très délicat de le prendre avec des pincettes,

04:35si vous le permettez, mais l'assassin de Philippine,

04:37donc il va être extradé en France.

04:39S'il revient en France, il doit faire sa peine de prison en France,

04:41ou est-ce qu'il faut qu'il soit dégagé comme il avait une OQTF dans son pays d'origine ?

04:45– Pour moi, il doit être dégagé. – Ok.

04:47– Pour moi, il doit être dégagé, pour moi.

04:49Non mais en fait, c'est moi qui décide, c'est moi qui décide,

04:51mais pour moi, il est hors de question qu'on paye 32 000 euros par an.

04:54Pour l'assassin de Philippine,

04:56pour moi, on ne paye pas 32 000 euros par an, je suis désolé.

04:58– Mais s'il a une réclusion criminelle à perpétuité dans son pays d'origine,

05:01pourquoi pas, parce que je pense que les conditions de prison

05:03dans son pays d'origine, ce sera quelque chose.

05:05– Moi, c'est ce que je veux, réclusion criminelle à perpétuité

05:07dans son pays d'origine. – Il faut qu'on en soit sûrs.

05:09– Mais oui, c'est ça, il faut qu'on en soit sûrs.

05:11– Mais c'est vrai que là, c'est un cas précis, du coup là, quand c'est un cas précis…

05:13– Je vais vous dire la vérité, Géraldine,

05:15dans ce cas-là, je pense qu'il a beaucoup moins de chances

05:17de sortir dans son pays d'origine qu'ici.

05:19– Mais c'est sûr. – Soyez tranquilles.

05:21– Oui, c'est évident. – Oui, Raymond.

05:23– C'est là qu'on n'est pas d'accord, parce que le cas de Philippine,

05:25la France, ça l'a déconné, en fait. Il ne devait pas être là, en fait.

05:27Et donc, il a fait ce qu'il a fait.

05:29Maintenant, moi, je veux qu'il revienne en France.

05:31Et je veux qu'il pourrisse en prison, en fait.

05:33Parce que je ne veux pas prendre le risque de l'envoyer dans son pays

05:35où on va le laisser tranquille et il va revenir…

05:37– Je ne pense pas qu'on va le laisser tranquille.

05:39– Non, mais arrêtez, comme vous le savez.

05:41Non, on l'avait là.

05:43– Notre pays, la France, c'est beaucoup plus gentil qu'les autres pays.

05:45– Il ne va plus se manger dans un autre pays qu'en France.

05:47– Les prisons en Maroc, en Algérie ou en Tunisie…

05:49– Il faut qu'il y aille.

05:51– Il ne sera pas là pour venir.

05:53– Oui, mais c'est sûr.

05:55– C'est pour ça qu'il ne voulait pas revenir.

05:57– Ils ne peuvent pas remettre un mec comme ça en liberté.

05:59Donc quoi qu'il arrive, je ne sais plus…

06:01Je crois qu'il est d'origine marocaine, Marie.

06:03Je peux te dire que les prisons au Maroc…

06:05– C'est ça.

06:07– Je peux te dire que ça va secouer sévèrement.

06:09– Ça veut dire que vous voulez qu'il y ait un procès en France

06:11et qu'on extrade ?

06:13– Moi, je ne comprends pas.

06:15Moi, les Français, on paye 32 000 euros pour ce gars par an.

06:17Je suis désolé, pour moi, on ne paye pas 32 000 euros par an.

06:19On a déjà beaucoup de choses à payer.

06:21Pour moi, il doit être…

06:23On va le juger et le mettre en prison au Maroc.

06:25– Mais au Maroc, il n'a commis aucun délit.

06:27Donc au Maroc, il ne sera pas en prison.

06:29Vous voyez le problème ? C'est pour ça que ça ne marche pas.

06:31– Il y a des accords entre la France et le Maroc.

06:33– Il y a des…

06:35– Sauf si on a signé des accords.

06:37– Il ne faut pas expulser quelqu'un une fois qu'il a purgé sa peine

06:39et envoyer quelqu'un dans un autre pays pourri purger sa peine.

06:41– Ça n'empêche pas l'autre.

06:43– Je vais vous dire pourquoi.

06:45Les prisons sont pleines.

06:47Je veux dire, tant qu'on peut le faire, il faut le faire

06:49parce que ça va coûter 32 000 euros par an.

06:51Il faut déjà essayer de désengorger les prisons

06:53et trouver des accords avec les différents pays

06:55de ces ressortissants.

06:57Mais ça, c'est sûr.

06:59Et vous allez trouver des accords avec les différents pays

07:01et au moins, vous allez désengorger les prisons.

07:03Et je peux vous dire que quand ils vont être en prison là-bas

07:05en Maroc, au Maroc, je ne sais pas, en Roumanie,

07:09je ne sais pas où,

07:11en Urgell, en Russie…

07:13– Le Maroc va vous dire « je ne suis pas ta bonniche » en fait.

07:15– Au Brésil.

07:17– Il va vous répondre ça assez vite.

07:19– Je crois que le Maroc a intérêt à laisser un violeur assassin en liberté au Maroc.

07:21– Mais ils ne vont pas du tout répondre ça.

07:23Juste, Thomas Guénolé, vous parlez comme quelqu'un,

07:25excusez-moi, qui n'a pas de pouvoir.

07:27Je vais vous dire, si vous trouvez des accords

07:29entre la France et le Maroc,

07:31si vous dites « c'est comme ça, il va faire sa peine chez vous »,

07:33croyez-moi, ce sera comme ça.

07:35Sinon, ça ne sert à rien d'aller passer trois jours au Maroc

07:37pour aller taper, pour aller faire de la diable au cas.

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