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Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive

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00:00:00Mardi 29 octobre 2024, Morandini Live n°1527 sur CNews, première chaîne Info de France.
00:00:08Bonjour et bienvenue en direct à la une dans un instant, la polémique sur Yassine Belattar
00:00:14qui est proche du CCIF, qui n'était pas à Charlie, qui n'était pas à Nice mais
00:00:18qui accompagne Emmanuel Macron au Maroc dans sa visite officielle.
00:00:22Yassine Belattar qui aurait même été celui qui a conseillé au Président de la République
00:00:27de ne pas aller à la manifestation contre l'antisémitisme.
00:00:30Cette présence de Yassine Belattar a été révélée par CNews et par notre journaliste
00:00:35politique Thomas Bonnet qui est sur place.
00:00:37Je dis révélée car son nom ne figurait pas sur la très longue liste officielle des
00:00:41invités.
00:00:42Et depuis cette révélation, c'est la colère et l'incompréhension.
00:00:46Réaction ce matin de France Olivier Gisbert sur CNews qui affirme qu'Emmanuel Macron
00:00:50ne devrait pas faire ça, ce n'est pas digne d'un homme d'Etat.
00:00:54Au côté, ça ne m'étonne pas, c'est du Macron tout simplement.
00:00:57Vous savez, je le dis ça avec tout le respect que je dois à sa fonction, il me fait penser
00:01:01toujours à ces conducteurs de voitures en état d'ébriété qu'on voit sur les routes
00:01:05qui donnent des grands coups de volant à droite, après des grands coups de volant
00:01:08à gauche, qui pilent, qui réaccélèrent, etc.
00:01:11C'est quelqu'un qui n'a pas de continuité, c'est quelqu'un qui n'a pas de colonne
00:01:17vertébrale, on l'a souvent dit, mais qui en plus travaille un peu dans le discontinu,
00:01:22c'est comme ça, comme ça.
00:01:23Et voilà, on en arrive là, c'est-à-dire, mais ça c'est quoi, c'est de la com', c'est
00:01:27pour faire parler de lui, enfin c'est absurde, ce n'est pas un comportement d'homme d'Etat,
00:01:32un homme d'Etat ne doit pas faire ça, vous voyez ce que je veux dire ? Après, je ne
00:01:36veux pas parler du cas de M. Benatar ou des autres d'ailleurs, parce qu'il y a d'autres
00:01:40invités aussi qui sont étranges, mais c'est...
00:01:43C'est-à-dire que c'est la sphère d'influence, semble-t-il, du Président de la République.
00:01:46On rappelle que lui en particulier avait été nommé au conseil présidentiel des villes.
00:01:50Ah non, vous croyez que c'est juste de la communication ?
00:01:52C'est de la sphère d'influence, parce qu'il sait toujours le jour, il ne sait pas où il va,
00:01:56et c'est pour ça qu'il a abîmé la France, parce que c'est quelqu'un qui n'a pas de ligne,
00:02:00il n'a pas de continuité, il faudrait qu'il s'achète un corpus idéologique sur Internet,
00:02:05vous voyez, pour avoir un minimum de conviction, on voit très bien, c'est l'absence de conviction,
00:02:09c'est la preuve qu'il n'y a zéro conviction, parce que demain ça va être autre chose,
00:02:13et ce n'est pas grave, il s'en fout, et il recommence parce qu'il est dans la com',
00:02:17ça fera parler, ça fait le buzz, tout ça est absurde.
00:02:21Voilà, François-Olivier Gisbert, ce matin sur CNews,
00:02:24à propos d'Emmanuel Macron et de Yassine Belattar au Maroc,
00:02:26on va y revenir, bien évidemment, en direct.
00:02:28Dans un instant, Emmanuel Macron qui semble donc multiplier les faux pas,
00:02:32car au-delà de cette invitation cachée de Yassine Belattar au Maroc,
00:02:36il y a les positions du chef de l'État sur Israël qui provoquent la colère en France,
00:02:40où l'on a entendu hier dans Morandini Live avec l'acteur Philippe Lelouch par exemple,
00:02:44mais aussi en Israël, où personne ne comprend plus le chef de l'État français.
00:02:49Une importante communauté franco-israélienne habite à Netanya, au nord d'Israël.
00:02:54Beaucoup suivent de très près les récents propos d'Emmanuel Macron et ses prises de position.
00:02:59Je suis vraiment très déçue, je suis française, j'aime la France,
00:03:02j'ai décidé de venir, de faire mon alia parce que pour moi Israël c'est mon pays aussi,
00:03:07mais c'est très compliqué de voir qu'en fait, là où je suis née, là où j'ai grandi,
00:03:14là où ma famille vit encore, on peut penser des choses comme ça.
00:03:17Ce jeune homme menace même de quitter définitivement la France.
00:03:21Je suis très triste parce que j'ai toujours voulu rester dans mon pays natal,
00:03:25c'est très difficile de recommencer une vie en Israël,
00:03:28mais si on n'a pas le choix, on n'a pas le choix.
00:03:31Le chef de l'État avait aussi déclaré en Conseil des ministres que Benyamin Netanyahou
00:03:35ne doit pas oublier que son pays a été créé par une décision de l'ONU.
00:03:40Par conséquent, ce n'est pas le moment de s'affranchir de ces décisions.
00:03:44Retour en France et ce matin, Morandini vous emmène au Champs de Mars,
00:03:48au pied de la Tour Eiffel à Paris.
00:03:51Vous voyez nos images tournées en caméra discrète pour pouvoir vous montrer la réalité.
00:03:58Nous avons choisi de ne pas annoncer notre venue, de ne pas faire apparaître notre caméra
00:04:03pour vous montrer la réalité de ce que voient les touristes.
00:04:06Vendeurs à la sauvette, Tour Eiffel miniature vendue à même le sol,
00:04:11des sacs également qui sont par terre, des parapluies, des joueurs de bento
00:04:15avec des billets qui s'échangent de la main à la main.
00:04:19Vous découvrez nos images sans parler de l'insécurité le soir puisque certains veulent fermer le lieu
00:04:26qui est visiblement impossible à sécuriser.
00:04:29À partir de 11h, nous allons donc vous plonger dans ces images de la réalité du Champs de Mars à Paris.
00:04:36Il y a quelques mois, nous étions déjà allés à la rencontre des touristes qui ne se sentent pas en sécurité.
00:04:41Sur le Champs de Mars, des touristes venus se prendre en photo au pied de la Tour Eiffel.
00:04:47Des visiteurs tous très vigilants, beaucoup ne se sentent pas en sécurité dans ce quartier.
00:04:53Je ne prends rien d'important sur moi, ni mon passeport, ni mon téléphone, ni mes écouteurs.
00:05:00Tant que je suis avec mes amis ou avec du monde, je me sens en sécurité, mais pas toute seule.
00:05:06Je garde mon téléphone dans mon sac et nous sortons tous ensemble, jamais tout seul.
00:05:12Voilà la réalité du Champs de Mars à partir de 11h dans Bordigny Live sur CNews.
00:05:16Mais vous le savez, il n'y a pas que les grandes villes touchées par l'insécurité.
00:05:19Nous irons à Pernes-les-Fontaines.
00:05:21C'est dans le Vaucluse, un endroit paisible avec moins de 10 000 habitants.
00:05:24Et ces rues, a priori, si calmes et si tranquilles.
00:05:27Pourtant, vendredi en fin d'après-midi, une fusillade a éclaté sur une route.
00:05:31Il s'agit d'un règlement de comptes sur place.
00:05:34C'est la consternation.
00:05:36Vendredi dernier, sur cette route du Vaucluse, un individu armé à bord d'un scooter
00:05:42prend en chasse un véhicule et ouvre le feu.
00:05:45Le conducteur de la voiture, touché au thorax, décède sur les lieux.
00:05:49Le passager est blessé à l'épaule.
00:05:52L'agresseur a réussi à prendre la fuite.
00:05:55À 5 kilomètres de là, dans le centre-ville de Pernes-les-Fontaines, les habitants sont encore secoués.
00:06:01C'est terrible, c'est terrible, ça se multiplie, c'est atroce.
00:06:05Ça fait peur, évidemment.
00:06:07Des habitants qui craignent que les violences liées au trafic de stupéfiants,
00:06:12installés à Carpentras ou à Cavaillan, à quelques kilomètres au-delà,
00:06:16se répandent dans leur commune, habituellement si paisible.
00:06:20Et face à cette insécurité croissante, certains maires ont décidé de réagir.
00:06:24C'est le cas à Évreux, par exemple.
00:06:26Évreux qui a décidé d'augmenter sa police municipale,
00:06:28mais également le nombre de caméras de surveillance.
00:06:32Ces policiers d'Évreux vont bientôt accueillir de nouveaux collègues.
00:06:35La mairie prévoit de recruter 15 nouveaux agents pour renforcer la présence sur le terrain.
00:06:40Objectif, rassurer la population.
00:06:42C'est une bonne nouvelle parce que, déjà, ça va nous permettre d'être plus nombreux
00:06:45et de pouvoir assurer beaucoup plus de missions et beaucoup plus de prises de contacts comme on fait actuellement.
00:06:50La ville d'Évreux a récemment fait face à une recrudescence d'actes de vandalisme et de délinquance.
00:06:54On a de plus en plus de gens qui sont marginaux, qui sont dans la consommation d'alcool,
00:07:01tout ce qui est opiacé, donc ça nous pose des problèmes au niveau des commerces.
00:07:05Les commerçants sont sans cesse embêtés.
00:07:06Il faut essayer de ramener un petit peu le calme avec tous ces gens-là qui mettent un petit peu le bazar.
00:07:13Au cours des dix dernières années, le nombre de caméras est passé de 12 à 109 et ce n'est pas terminé.
00:07:19Et on en sait plus sur la fusillade qui s'est produite à Arennes ce week-end
00:07:22où un petit garçon de 5 ans, vous le savez, a été blessé d'une balle dans la tête.
00:07:26Il est toujours entre la vie et la mort.
00:07:28Et on a appris hier que le papa de l'enfant se savait recherché par les dealers
00:07:32et en fait, il voulait mettre à l'abri son fils.
00:07:37Morpa, c'est de ce quartier qu'est originaire le père de l'enfant blessé,
00:07:41connu des services de police pour trafic de drogue.
00:07:43Alerté qu'un groupe d'individus était à sa recherche,
00:07:46l'homme de 29 ans a voulu se mettre à l'abri avec son fils chez la mère du garçon.
00:07:51Il est près de 23h samedi lorsqu'en chemin, il s'aperçoit qu'un véhicule le suit
00:07:55avec à son bord des personnes cagoulées.
00:07:58Sa voiture essuie alors des tirs dans une course-poursuite qui se termine à passer.
00:08:02L'enfant est touché à la tête à deux reprises.
00:08:05Une enquête pour tentative d'homicide en bande organisée
00:08:08et association de malfaiteurs en vue de commettre un crime a été ouverte.
00:08:11Plus tôt dans la journée, vers 10h, des tirs en rafale éclatent à Morpa,
00:08:16près de la station de métro Groschennes.
00:08:18Depuis plusieurs mois, certains quartiers de Rennes sont en proie à des fusillades
00:08:21sur fond de trafic de stupéfiants aux grandes dames des habitants.
00:08:25Marie, 74 ans, vit à Morpa depuis 17 ans et a vu la situation se dégrader au fil du temps.
00:08:31Quand vous ouvrez votre fenêtre et que vous les voyez devant chez vous tous les jours
00:08:35à 50 mètres ou 70 mètres, qu'est-ce que vous voulez faire ?
00:08:38Je ne sais pas quand est-ce qu'on s'en sortira, ça rapporte trop d'argent.
00:08:41La CRS 82 a été déployée dès dimanche soir à Rennes sur demande du ministre de l'Intérieur.
00:08:48À Paris cette fois, deux jeunes hommes ont été interpellés dans la nuit de samedi à dimanche
00:08:52après avoir grimpé sur le toit d'un métro en marche pour faire des photos et des acrobaties.
00:08:56Comme vous pouvez le voir sur ces images, comme de nombreux adeptes du train-surfing,
00:09:01ils avaient choisi la portion aérienne que vous voyez de la ligne 6 pour leurs acrobaties
00:09:06car elle passe devant la Tour Eiffel.
00:09:09Il faut bien avouer que les images sont belles,
00:09:11mais cette activité a déjà coûté la vie à plusieurs personnes par le passé.
00:09:16Sur cette image, avec la Tour Eiffel illuminée en toile de fond,
00:09:20deux silhouettes debout sur le métro parisien.
00:09:23La sûreté RATP a annoncé sur les réseaux sociaux avoir interpellé ces deux individus
00:09:27qui pratiquaient le train-surfing qui consiste à grimper sur le toit du métro en circulation.
00:09:32Les faits sont survenus dans la nuit de samedi à dimanche entre les stations Birakheim et Passy
00:09:36sur la portion aérienne de la ligne 6.
00:09:39Aucun blessé n'est à déplorer.
00:09:40Les deux jeunes ont été arrêtés par le groupe de protection et de sécurité des réseaux
00:09:44et remis aux policiers.
00:09:45Ils ont été placés en garde à vue.
00:09:48Ce type d'acrobatie est puni jusqu'à un an de prison et 15 000 euros d'amende,
00:09:51mais les adeptes diffusent de nombreuses vidéos de train-surfing sur les réseaux sociaux
00:09:55sans aucune notion des risques encourus.
00:09:57Malheureusement, ça ne m'étonne pas parce que c'est la génération d'aujourd'hui
00:10:00qui aime bien se montrer, qui voit les réseaux sociaux, qui veut le faire comme les copains.
00:10:04C'est des risques, mais ils savent se débrouiller donc c'est rare quand même des accidents.
00:10:09Je pense qu'ils doivent gérer de toute façon des gens qui vont du parcours et tout un peu.
00:10:13La RATP a déposé plainte et condamne cette pratique totalement interdite.
00:10:18En septembre 2023, un adolescent de 16 ans est décédé en faisant une chute mortelle
00:10:22sur cette même ligne 6 du métro parisien, après être monté sur le toit d'une rame.
00:10:27Allez les tops et les flops d'audience hier soir, c'est avec Mister Audience.
00:10:30Aïaz Kévin, bon temps.
00:10:35Hier soir en AXS, n'oubliez pas les paroles de Nagui.
00:10:38Il a réalisé une belle audience sur France 2 en étant au plus haut à près de 3 millions d'œufs.
00:10:43Le 19-20 de France 3 est deuxième.
00:10:45Le feuilleton de TF1 Demain nous appartient est encore une fois relégué à la troisième place.
00:10:49Mais l'événement de l'AXS, c'est France 5 avec Seta Wu qui s'envole et réalise son record de saison
00:10:54à près d'un million six et pourtant pas d'invité exceptionnel pour France 1
00:10:58car c'était simplement un débat sur le budget.
00:11:03À 20h, les titulaires étaient de retour sur TF1 et France 2
00:11:06et les audiences sont en hausse par rapport à la semaine dernière.
00:11:09C'est Gilles Boulot qui conserve haut la main la place du leader à 5,6 millions.
00:11:13Anne-Sophie Lapix reprend un peu de couleur sur la 2 mais reste loin derrière à 4,2 millions.
00:11:18Malgré son retour après une semaine de vacances,
00:11:20Quotidien est battu par TPMP qui arrive à la quatrième place avec 1,5 million de téléspectateurs.
00:11:28À 21h, Cyril Hanouna est le seul à avoir dépassé les 2 millions
00:11:31face à Yann Barthez de retour après une semaine de vacances.
00:11:34TPMP sur C8 est ainsi haut à plus de 2,1 millions.
00:11:37Quant à Quotidien sur TMC, il est donc sous les 2 millions.
00:11:43En premier, c'est une belle soirée pour Karine Lemarchand sur M6.
00:11:47L'amour est dans le prêt à arriver largement en tête à 3,8 millions.
00:11:51TF1 fait 1 million de moins avec sa nouvelle série Le Daron incarnée notamment par Didier Bourdon.
00:11:56Une audience donc très mitigée.
00:11:58La fiction de France 2 sur la dalle arrive troisième.
00:12:00Quant à France 3, elle est sous la barre des 2 millions avec le film Casino Royale.
00:12:05Mister Rodiens vous dit à demain.
00:12:07Allez, je vous présente mes invités qui vont m'accompagner en direct jusqu'à midi.
00:12:10Jean-Len Lacapelle, bonjour.
00:12:11Merci d'être avec nous.
00:12:12Ancien député européen du Rassemblement national, Madi Saidi, bonjour.
00:12:16Conseil en communication d'influence, Abilahi Takache, bonjour.
00:12:18Conseil Renaissance de Seine-Saint-Denis, puis Guillaume Roubaud-Cachy, bonjour.
00:12:22Merci également d'être avec nous.
00:12:23Vous êtes porte-parole du Parti communiste.
00:12:25On va commencer avec Yassine Belattar, l'homme qui murmure à l'oreille d'Emmanuel Macron.
00:12:30Et vous allez voir cette photo où Yassine Belattar est en jogging sur le tapis rouge
00:12:35au milieu de la délégation officielle au Maroc.
00:12:38Si on peut enlever le bandeau blanc, on verra qu'il est en jogging
00:12:41parce que ça fait partie des choses un peu surprenantes quand même dans ce voyage.
00:12:46Et puis ensuite, il est avec le ministre de la Défense français, Sébastien Lecornu,
00:12:50avec qui il semble complice.
00:12:52Il ne fait aucun doute que l'humoriste Yassine Belattar,
00:12:56et vous allez voir les images avec le ministre Sébastien Lecornu,
00:13:02on se demande ce qu'il fait dans cette délégation,
00:13:04surtout qu'il n'était pas annoncé par la délégation officielle.
00:13:08Il y a pourtant plus de 120 personnes qui ont été amenées au Maroc.
00:13:12C'est vrai que Yassine Belattar est plutôt contesté, c'est le moins qu'on puisse dire.
00:13:16On va en parler dans un instant.
00:13:17Sa présence a été révélée par le journaliste de CNews, Thomas Bonnet, qui est sur place.
00:13:22Thomas Bonnet qu'on retrouve sur place au Maroc pour nous expliquer
00:13:25comment et pourquoi ils ont vu Yassine Belattar.
00:13:29Il faut expliquer comment ont été prises ces images.
00:13:32On était à ce moment-là à la deuxième cérémonie de cette visite d'Etat
00:13:36sur la place du Méchoir, c'est-à-dire en plein centre de Rabat.
00:13:40Et c'est là que les délégations officielles ont été présentées
00:13:43à la fois à Emmanuel Macron et au roi Mohamed VI.
00:13:46Et c'est vrai qu'on a vu Yassine Belattar présent à cette cérémonie
00:13:50avec une proximité évidente avec Sébastien Lecornu, le ministre des Armées.
00:13:54Et c'est là où on a pu capter ces images.
00:13:57Alors c'est vrai, dans la liste qui nous avait été donnée initialement,
00:14:00le nom de Yassine Belattar n'apparaissait pas.
00:14:02C'était une liste non exhaustive.
00:14:04On a désormais une liste définitive dans laquelle le nom de Yassine Belattar
00:14:08figure bel et bien.
00:14:09Et donc, c'est un choix assumé évidemment de la part de l'Elysée
00:14:12de l'avoir invité pour cette visite d'Etat.
00:14:14Lui qui est binational franco-marocain.
00:14:17Alors évidemment, c'est un personnage controversé, vous en avez parlé.
00:14:20Mais ce n'est pas le seul, parce que dans cette délégation,
00:14:22il y a aussi un ancien député de la République en marche,
00:14:24Monsieur El Gherab, qui a été condamné, rappelez-vous,
00:14:26pour une affaire de violence où, avec son casque de scooter,
00:14:30il avait agressé un élu socialiste.
00:14:32Il a été condamné en appel il y a quelques mois de cela.
00:14:35Et lui aussi fait partie de cette visite d'Etat ici au Maroc.
00:14:38Merci beaucoup Thomas Bonnet au Maroc pour ces news.
00:14:41Jean-Marc Capet, elle vous choque cette présence de Yassine Belattar ?
00:14:45Oui, mais je trouve ça ahurissant.
00:14:46Ahurissant dans le fond, comme dans la forme d'ailleurs.
00:14:48Dans la forme, parce qu'en effet, c'est la journaliste qui le relève.
00:14:53Yassine Belattar n'était pas annoncé.
00:14:56Et on voit bien que l'Elysée a rétropédalé ensuite pour le rajouter sur la liste.
00:14:59Et puis dans le fond, bien sûr, parce qu'Emmanuel Macron est le président de la République.
00:15:02Il incarne le chef de l'Etat, il incarne une image, il incarne l'autorité, l'ordre.
00:15:08Et il n'a rien trouvé de mieux que d'emmener dans ses valises des reprises de justice.
00:15:11Alors, Yassine Belattar, on vient de l'entendre, condamné pour menace de mort,
00:15:16proche des frères musulmans, proche du CCIF qui avait été dissous,
00:15:20qui a tenu des propos bien plus qu'ambiguës, inadmissibles,
00:15:25au moment des attentats de Charlie Hebdo notamment, ou de Nice.
00:15:29Yassine Belattar est dans les bagages d'Emmanuel Macron.
00:15:33Mais aussi, dans les reprises de justice, on peut citer Marie-Françoise Bagné,
00:15:38vous savez ce photographe ?
00:15:39– C'est le photographe de l'affaire Bettencourt.
00:15:40– De l'affaire Bettencourt, en effet, qui avait été condamné lui aussi
00:15:42pour abus de faiblesse auprès de Mme Bettencourt, propriétaire de L'Oréal.
00:15:45Mais aussi, et votre confrère vient de le dire, M. El Guirab,
00:15:49ancien député d'En Marche, qui a été exclu d'En Marche
00:15:53pour avoir frappé d'un coup de casque un député socialiste.
00:15:56Il ne s'est pas caressé d'un coup de casque un parce que c'est hémorragie cérébrale,
00:15:59opération du cerveau dans la foulée, en urgence de la part de ce député.
00:16:03Il était condamné à plus d'un an de prison,
00:16:05et bien il est aujourd'hui dans cette délégation d'Emmanuel Macron.
00:16:09Voilà, au moment où il trouve la voie diplomatique,
00:16:11il découvre la voie diplomatique au Maroc,
00:16:14au moment où on devrait se concentrer sur les problématiques politiques,
00:16:18parce que je crois que le cas des charges et l'ordre du jour est important,
00:16:24dans cette visite officielle, Emmanuel Macron est en train de faire son coup de com'
00:16:27et gâche complètement, et il méprise à la fois la France, à la fois le Maroc.
00:16:30– Nabil Haïtakach, comment vous réagissez-vous ?
00:16:33– Je n'aurai pas beaucoup de commentaires à faire là-dessus,
00:16:36je pense qu'il faut un devoir d'exemplarité à tous les niveaux,
00:16:39voilà, je n'aurai pas plus de...
00:16:41– Hormis sa condamnation, j'ai envie de dire ce qui est intéressant,
00:16:44c'est le rôle que joue Yacine Bellator auprès d'Emmanuel Macron.
00:16:47– Je pense que ce rôle est fantasmé par les médias.
00:16:51– On a dit quand même que c'est lui qui avait conseillé à Emmanuel Macron
00:16:54de ne pas aller à la marche contre l'antisémitisme,
00:16:55et que du coup Emmanuel Macron n'était pas allé,
00:16:58parce que Yacine Bellator aurait dit
00:16:59attention à ce qui va se passer ensuite dans les banlieues si vous y allez.
00:17:01– Je ne crois pas, je ne crois pas que le Président de la République
00:17:03fonctionne de cette façon,
00:17:05je sais que le Président de la République est à l'écoute
00:17:08d'un certain nombre d'acteurs dans la société,
00:17:10mais il prend ses décisions lui-même, seul,
00:17:13il ne se fait pas influencer par des personnes comme ça,
00:17:18qui pourraient lui dire de faire ceci ou de ne pas faire cela,
00:17:20donc non, je ne crois pas.
00:17:21Et donc son rôle, il est vraiment fantasmé par les médias,
00:17:24je pense qu'il est quasi inexistant.
00:17:27– Qu'est-ce qu'il fait là alors ?
00:17:28– Écoutez, ça je ne voudrais pas le commenter,
00:17:31je vous ai dit qu'il faut un devoir d'exemplarité à tous les niveaux.
00:17:34– Non, non, mais encore une fois, ce n'est pas une qualification sur lui,
00:17:38j'ai compris que vous ne vouliez pas parler de ça,
00:17:39juste, mais qu'est-ce qu'il fait là ?
00:17:41Juste, hormis le devoir d'exemplarité,
00:17:42qu'est-ce qu'il fait là, c'est quoi son rôle ?
00:17:44Si vous dites qu'il n'a pas de rôle en fait.
00:17:46– Non, non, non, mais moi je ne vous parle pas de lui,
00:17:48mais globalement, en général, lui ou d'autres,
00:17:54vous savez, vous avez des acteurs dans la société
00:17:57qui sont soit des chefs d'entreprise,
00:17:59ou dans la société qui sont des humoristes,
00:18:02qui ont des origines et qui peuvent en faire partie,
00:18:04qui peuvent faire partie d'une délégation,
00:18:06parce qu'ils facilitent les contacts d'une façon ou d'une autre
00:18:08entre les sociétés, pas simplement entre les gouvernements.
00:18:11Vous avez des humoristes qui sont,
00:18:13Djamal Debbouze par exemple, qui est aussi bien connu…
00:18:15– Personne ne conteste Djamal Debbouze, c'est normal,
00:18:19et je crois que tout le monde trouve ça super quand on est là-bas.
00:18:22– Exactement, moi je ne vous parle pas de cette personne
00:18:24que vous venez de mentionner,
00:18:26je n'ai pas de commentaire à faire sur ça.
00:18:27– Je voudrais qu'on regarde deux extraits,
00:18:29parce que je vous donne la parole à suite, bien évidemment,
00:18:31mais pour savoir un peu qui est Yacine Bellatar,
00:18:33parce qu'il a été opposé à Jordan Bardella
00:18:36dans une émission de Cyril Amnouna dans Balance Ton Poste,
00:18:39c'était le 5 octobre 2021,
00:18:42et je voudrais vous montrer les échanges entre les deux,
00:18:44parce que ça dit beaucoup de choses sur la personnalité de Yacine Bellatar.
00:18:49– Je n'ai jamais eu peur de m'engager,
00:18:50je n'ai jamais eu peur de défendre mes idées.
00:18:52– Elles sont déjà biaisées.
00:18:53– Non, non, mais vous par exemple, quand vous montez à la tribune du CCIF
00:18:56qui a été dissous pour proximité avec l'islamisme
00:18:58pour revendiquer vos idéologies, très bien, donc acte.
00:19:03Quand vous faites hurler par exemple à Alaakbar
00:19:05à 100 mètres du Bataclan en novembre 2019
00:19:07dans une manifestation contre l'islamophobie…
00:19:08– Ce n'est pas moi.
00:19:10– Voilà, vous défendez vos idées, si vous y étiez.
00:19:13– Non, mais ce n'est pas parce que j'y étais,
00:19:14c'est que je suis responsable de tout ce qui se passe.
00:19:15– Si, si, vous y étiez avec des propos qui sont…
00:19:17– Non, mais attendez, je redis,
00:19:18je sais que c'est toujours horrible qu'un arabe parle mieux français que vous,
00:19:21je n'y… ce n'est pas moi qui suis responsable,
00:19:24je ne suis pas responsable de tout ce qui se passe,
00:19:25vous pouvez lire sur vos fiches.
00:19:26– J'ai même la déclaration que vous avez tenue sur la scène.
00:19:33– Quelle scène ?
00:19:34– La scène quand vous êtes dans une manifestation
00:19:35où on hurle à Alaakbar à 100 mètres du Bataclan en novembre 2019.
00:19:38– Non, mais Alaaobar ou Alaa…
00:19:39– Je vous dis, nous les musulmans,
00:19:40nous ne sommes pas dans un projet d'assimilation.
00:19:42La France doit s'habituer au fait que nous restons.
00:19:45Si vous ne nous aimez pas, nous avons préparé nos enfants,
00:19:47vous voyez, à quelques mètres d'un lieu
00:19:50où il y a eu un attentat il y a quelques jours.
00:19:52– Alors Jordan, à un moment, je…
00:19:53– Vous êtes le fauné de l'islamisme en France.
00:19:55– Non, non, Jordan.
00:19:57– Très bien, on peut en débattre, mais comme vous, j'assume mes idées.
00:20:00– On regardera un autre extrait dans un instant, Guillaume Robocachi.
00:20:03Là, l'extrait, c'est un peu inquiétant quand même
00:20:06de ce qu'est en fait cet homme.
00:20:09– Moi, je ne le connais pas, je ne veux pas épiloguer.
00:20:10Ce que je sais, simplement, c'est que je suis plutôt d'accord
00:20:12avec mon voisin pour une fois sur l'idée que Macron est un grand garçon
00:20:15et je pense que personne ne lui dicte.
00:20:17Ce n'est pas pour le défendre, au contraire.
00:20:19C'est plutôt pour dire que les décisions qu'il prend,
00:20:21malheureusement, il en est le seul responsable.
00:20:22Mais après, je sais bien que…
00:20:24Moi, il y a quand même quelque chose qui m'ennuie au-delà de cette présence.
00:20:27C'est la délégation en elle-même, c'est-à-dire, c'est ce voyage.
00:20:30On va, l'année prochaine, ce sera le 50ème anniversaire
00:20:33de la décision du droit international qui dit que le sarrat occidental
00:20:37est occupé de manière coloniale par le Maroc.
00:20:40Et là, pourquoi on a tout ce cinéma, tous ces gens qui débarquent, etc. ?
00:20:44Parce que Macron, pour des raisons d'argent, a dit,
00:20:47le sarrat occidental, très bien, c'est à vous les Marocains,
00:20:51aimons-nous, embrassons-nous et amenez l'argent.
00:20:53Moi, ça me dégoûte, voilà ce que je vais vous dire là-dessus.
00:20:56– Madi Saïdé.
00:20:58– Moi, Yassine Ben Lattar, je trouve que c'est le chantre du séparatisme.
00:21:03Il a toujours été comme ça et moi, je ne comprends pas
00:21:04qu'il fasse partie de cette délégation parce que d'abord,
00:21:06je ne sais pas ce qu'il apporte et même s'il s'agit de mettre en avant
00:21:10des gens de la diaspora exemplaire, on en a beaucoup en France.
00:21:12On en a beaucoup et je trouve que c'est même une insulte faite au Maroc
00:21:15parce qu'on a plein de Marocains qui réussissent, qui sont très bien,
00:21:18il y a des Djamems, il y en a plein d'autres, il y a des avocats,
00:21:20il y a plein de gens brillants qu'il aurait mieux fait d'emmener
00:21:23plutôt que Yassine Ben Lattar.
00:21:24Et Yassine Ben Lattar, c'est un espèce de trouble fait
00:21:27et effectivement, le président de la République est un grand garçon, évidemment.
00:21:30Je crois que ça, ça n'empêche pas qu'il ait des visiteurs du soir
00:21:32comme nous ont tous les présidents, qu'il ait un espèce de cercle d'influence
00:21:36autour de lui dont ce Yassine Ben Lattar, qu'on le voie ou non,
00:21:40il a quand même été nommé, il a déjà été nommé,
00:21:43on l'a entendu parler sur la manifestation contre l'antisémitisme.
00:21:46D'ailleurs, personne n'a jamais démenti, ni lui, ni le camp présidentiel.
00:21:50Je trouve ça ridicule vraiment d'amener Yassine Ben Lattar
00:21:53dans une visite aussi importante.
00:21:55Il y a des enjeux très importants aujourd'hui qui se jouent au Maroc
00:21:57et amener Yassine Ben Lattar, même lui, je pense qu'il se demande pourquoi il y est.
00:22:00Mais pour certains, c'est surtout, et ce qui est plus grave peut-être,
00:22:02c'est le fauné de l'islamisme, c'est ce qu'a dit Jordan Barzella.
00:22:04On va réécouter un autre extrait de leur face-à-face,
00:22:07et ça c'est beaucoup plus grave, excusez-moi,
00:22:09parce que si on amène au Maroc quelqu'un qui est le fauné de l'islamisme,
00:22:12au Maroc, si on l'amène pour rencontrer le roi du Maroc,
00:22:15je trouve qu'il y a un vrai souci et c'est autre chose qu'une simple anecdote
00:22:18que quelqu'un qui est là.
00:22:20Donc pourquoi est-ce qu'il est là ?
00:22:22On parle à peine du manque de respect total de Yassine Ben Lattar
00:22:26qui arrive en jogging quand même, je ne sais pas où on est, et après, bon.
00:22:30Je trouve que le Maroc est un pays tolérant où l'on doit vivre, où l'on vit ensemble.
00:22:34Mais c'est une insulte pour les Marocains, je suis d'accord avec vous,
00:22:38parce qu'il y a tellement de Marocains brillants en France,
00:22:40tellement de gens d'origine marocaine qui réussissent, qui sont respectables.
00:22:44Pourquoi amener ce type-là ?
00:22:46Pourquoi ? Extrait de TPP.
00:22:49Vous êtes un comique inférieur à personne.
00:22:50Oh non !
00:22:51Et vous êtes...
00:22:52Oh non, c'est pas ça !
00:22:53Il s'est fait applaudir d'enfant.
00:22:55Et vous êtes en France...
00:22:56Non, je ne suis pas en France, je suis né en France, je suis français.
00:22:58Vous incarnez pour moi une idéologie que je combats.
00:23:02Mais Jordan...
00:23:02Mais vous êtes pour moi le fauné de l'islamisme en France.
00:23:04Non mais non, Jordan !
00:23:05Vous ne pouvez pas...
00:23:06Non mais vous ne pouvez pas vous réclamer une victime d'un attentat.
00:23:09J'aimerais bien voir la série Panique à Montretout avec Jean-Marie Le Pen.
00:23:11Vous ne pouvez pas vous réclamer, Yassine Ben Lattar, d'une victime d'un attentat
00:23:16quand vous passez votre temps à mettre des façois sur les gens
00:23:20et à les désigner comme des signes pour les islamiser.
00:23:22François Cavana n'est pas mort dans les attentats.
00:23:23C'est le journaliste de Charlie Hebdo.
00:23:25Mais écoutez, je vous le redis, le fauné...
00:23:27Contre elle, Inch'Allah, tu ne seras plus là en 2020, c'est ça mettre des façois.
00:23:30Mais arrêtez, mais arrêtez !
00:23:32Je trouve qu'on a déjà eu un débat à ce sujet-là, il me semble.
00:23:34Pardon ?
00:23:35Il me semble qu'on a déjà eu un petit débat à ce sujet-là, oui.
00:23:37Mais je vous dis quelque chose, aujourd'hui, objectivement,
00:23:39n'utilisez pas des mots qui vous dépassent.
00:23:41Vous faites ça toute la journée.
00:23:42Je vais vous dire ce qui s'est passé, et c'est technique.
00:23:44C'est qu'en fait, il y a eu des attentats totalement sordides.
00:23:47Et je vous conseille fortement de faire attention à ce que vous dites me concernant.
00:23:50Parce que vous avez appelé des faits isolés, c'est ça ?
00:23:52Oui, de quoi vous parlez ?
00:23:54Il y a des attentats tous les jours en France ?
00:23:56Est-ce qu'il y a des attentats tous les jours en France ?
00:23:58Oui, il y a eu 260 Français qui sont morts depuis 2015.
00:24:00Et vous avez évoqué, je crois, en parlant de l'assassinat du père Hamel à Saint-Etienne-du-Rouvent, en Normandie,
00:24:04vous avez parlé de ça comme d'un fait isolé.
00:24:07Dans une interview avec Pascal Brutner.
00:24:09Et vous avez parlé, en ces termes également,
00:24:11de l'assassinat d'Ilan Halimi et de Sarah Halimi.
00:24:14Non, faites attention, ne dites pas n'importe quoi.
00:24:16Ne dites pas n'importe quoi.
00:24:18Vous n'êtes pas bon.
00:24:20Vous n'êtes pas bon.
00:24:22Ils sont très intéressants ces échanges.
00:24:24Parce qu'on voit la personnalité de Jean-Alain Capel,
00:24:26on voit la personnalité de Yacine Belattar.
00:24:28Parce que Jordan Bardia lui cite des choses précises,
00:24:30lui met dans la figure des citations,
00:24:32des éléments précis.
00:24:34Et on voit qu'en fait c'est compliqué.
00:24:36Faites attention, faites attention, il ne se passe rien.
00:24:38Mais il est coincé, on le voit bien.
00:24:40C'est lui qui a dit que je ne suis pas Nice.
00:24:42C'est lui qui a dit que je ne suis pas Charlie.
00:24:44C'est lui qui a appelé ou a crié à l'AGBAR
00:24:46à côté du Bataclan
00:24:48lors d'une date anniversaire.
00:24:50Ce type-là est connu.
00:24:52Il a été condamné pour menace de mort.
00:24:54Mais je répète, il était proche des frères musulmans,
00:24:56proche du CIF qui a été dissous lui-même.
00:24:58C'est quelqu'un qui défend
00:25:00ceux qui combattent la République.
00:25:02Ceux qui n'aiment pas notre civilisation.
00:25:04Ceux qui commettent des attentats.
00:25:06Il les défend.
00:25:08Je ne comprends pas
00:25:10que le Président de la République,
00:25:12je ne comprends pas qu'il puisse
00:25:14emmener ce personnage dans sa délégation.
00:25:16D'ailleurs, je le dis,
00:25:18il ne l'avait pas mis sur sa liste officielle.
00:25:20C'est un journaliste de CNews
00:25:22qui l'a dénoncé.
00:25:24J'ai découvert ce matin quelque chose d'ahurissant.
00:25:26On voit la complicité qu'il y a entre M. Lecornu,
00:25:28ministre de la Défense de la France,
00:25:30une des plus grandes puissances mondiales.
00:25:32On voit la complicité qu'ils ont sur les images.
00:25:34Ce matin, le bureau, le cabinet de M. Lecornu
00:25:36dit qu'il ne savait pas que c'était le Président.
00:25:38Il ne le connaissait pas. Il pensait que c'était un technicien.
00:25:40Mais quelle honte, quel mensonge
00:25:42à ce niveau-là de la politique.
00:25:44C'est absolument honteux.
00:25:46C'est à cause de ça que les Français boudent les urnes.
00:25:48C'est absolument honteux de voir cela dans la macronie.
00:25:50On nous avait annoncé un nouveau monde.
00:25:52C'est franchement un monde affreux
00:25:54qu'il nous offre aujourd'hui.
00:25:56C'est Gauthier Lebrecht qui a eu les gens de l'entourage
00:25:58de Sébastien Lecornu qui lui ont dit
00:26:00qu'il ne le connaissait pas.
00:26:02Il croyait que c'était un technicien qui passait par là.
00:26:04Il est très convivial avec les techniciens Sébastien Lecornu.
00:26:06Mais Gauthier, on va l'avoir juste après.
00:26:08On va vous raconter un peu tout ça.
00:26:10Pour l'instant, on continue à en parler juste après
00:26:12le CNews Info qui est signé Sommeil à l'habit.
00:26:38...
00:27:0411h05 sur CNews.
00:27:06On va justement appeler Gauthier Lebrecht.
00:27:08Bonjour Gauthier, journaliste politique à CNews.
00:27:10C'est vous qui ce matin nous avez raconté
00:27:12cette anecdote un peu sur Alice.
00:27:14On va revenir dans un instant sur Alice.
00:27:16Mais d'abord l'anecdote, parce que vous avez vu,
00:27:18ça a interpellé Jean-Léon Lacapelle.
00:27:20Je vous l'ai dit parce qu'on s'en est par là avant.
00:27:22Quand vous l'avez donné à l'antenne, j'ai explosé de rire
00:27:24en me disant que ce n'était pas possible.
00:27:26C'est un gag.
00:27:28Dites-nous ce que vous a dit l'entourage de Sébastien Lecornu
00:27:30sur ces images qu'on est en train de voir.
00:27:32Et pour tout vous dire, quand je l'ai dit
00:27:34on a aussi éclaté de rire.
00:27:36Après, ça a été très dur de le dire à l'antenne sans rire.
00:27:38Alors, on parle évidemment de ce matin
00:27:40de Yacine Bellatar et de ces images
00:27:42chaleureuses entre lui
00:27:44et le ministre des Armées Sébastien Lecornu.
00:27:46Ensuite, l'entourage de Sébastien Lecornu
00:27:48m'écrit trois choses.
00:27:50Un, le ministre des Armées ne le connaissait pas.
00:27:52Deux, je les cite,
00:27:54il l'a pris pour un technicien.
00:27:56Et trois, Yacine Bellatar a attendu le convoi du ministre des Armées
00:27:58pour le féliciter d'un passage
00:28:00aux 20 heures de France 2.
00:28:02Et le ministre des Armées nous dit
00:28:04son entourage est toujours très chaleureux
00:28:06avec les gens qui viennent le voir et qui viennent l'alpaguer.
00:28:08Donc voilà pour la version
00:28:10du ministère des Armées.
00:28:12On nous dit Sébastien Lecornu ne connaissait pas
00:28:14Yacine Bellatar et il l'a pris
00:28:16pour un technicien.
00:28:18Est-ce que vous, on vous prend au sérieux Gauthier
00:28:20quand on vous répond un truc comme ça ?
00:28:22Il pense vraiment qu'on va gober ça ?
00:28:24Alors, vous savez, ça fait deux fois
00:28:26qu'il nous fout le coup. Il y a le ministère des Armées
00:28:28qui nous explique que Yacine Bellatar a été pris
00:28:30pour un technicien par Sébastien Lecornu.
00:28:32Et puis il y a l'Élysée. L'Élysée qui oublie
00:28:34subrepticement de nous mettre François-Marie Bagné
00:28:36dans la liste des invités,
00:28:38de nous mettre Yacine Bellatar et qui nous dit
00:28:40non, c'est parce que c'était une liste non exhaustive.
00:28:42Une liste non exhaustive avec 122
00:28:44invitations. On trouvait déjà cela
00:28:46énorme et on retire
00:28:48tous ceux qui ont été condamnés
00:28:50de la liste des invités qu'on rajoute
00:28:52subrepticement quelques heures plus tard
00:28:54parce que la visite a commencé et qu'un
00:28:56journaliste de CNews, en l'occurrence Thomas Bonnet,
00:28:58s'est aperçu qu'il y avait Yacine Bellatar.
00:29:00Et là on nous dit non, on n'a pas du tout voulu le cacher.
00:29:02C'est juste parce que la première liste était non exhaustive.
00:29:04Une première liste avec 122 invitations
00:29:06encore une fois. Donc oui, effectivement
00:29:08on est en droit de se poser la question
00:29:10est-ce que le ministère des Armées et l'Élysée
00:29:12ne nous prennent pas tout simplement pour des idiots ?
00:29:14– Dernière question Gauthier, en quoi la présence
00:29:16de Yacine Bellatar, pour synthétiser un peu tout ce qu'on dit
00:29:18depuis tout à l'heure, en quoi c'est un problème cette présence ?
00:29:20– Alors c'est un problème parce que c'est
00:29:22un proche d'Emmanuel Macron depuis 2018, ça a été rappelé
00:29:24sur votre plateau, il l'a nommé à un conseil
00:29:26sur l'urbanisme.
00:29:28On juge à l'Élysée que c'est un bon capteur
00:29:30Yacine Bellatar, ça sera un bon représentant
00:29:32des quartiers qui pourraient
00:29:34alerter l'Élysée. Il a été reçu par
00:29:36deux conseillers, vous l'avez rappelé juste avant
00:29:38la marche contre l'antisémitisme.
00:29:40Ça n'a pas été démenti par l'Élysée, ça a même été
00:29:42confirmé et lors de cette réunion
00:29:44il a conseillé
00:29:46au conseiller du président de la République de dire au chef de l'État
00:29:48qu'il ne devait pas aller à la marche contre
00:29:50l'antisémitisme. Alors ça ne veut pas dire que
00:29:52Emmanuel Macron n'a écouté que Yacine Bellatar
00:29:54mais dans la colonne « Il ne faut pas y aller »
00:29:56il y avait les arguments de Yacine Bellatar
00:29:58expliquant que ça allait mettre le feu
00:30:00au banlieue. Et puis
00:30:02depuis qu'il a été nommé
00:30:04à ce conseil
00:30:06à l'urbanisme, Yacine Bellatar a été
00:30:08condamné pour menace de mort. Malgré cette
00:30:10condamnation, il était donc reçu
00:30:12à l'Élysée avant la marche contre
00:30:14l'antisémitisme et malgré toujours
00:30:16cette condamnation, il peut faire partie
00:30:18d'un voyage officiel et d'une liste d'invités
00:30:20voulues par Emmanuel Macron.
00:30:22Vous l'avez rappelé, Yacine Bellatar c'est un proche
00:30:24du CCIF, collectif
00:30:26contre l'islamophobie qui a été dissous
00:30:28par la volonté de Gérald Darmanin.
00:30:30Ce collectif a fait partie
00:30:32de la cabale contre Samuel Paty.
00:30:34Yacine Bellatar c'est un homme qui dit « je ne suis pas Charlie »,
00:30:36qui dit « je ne suis pas Nice »,
00:30:38qui met des cibles dans le dos
00:30:40de tous ceux qui ne pensent pas
00:30:42comme lui et qui joue un jeu très trouble
00:30:44avec les frères musulmans.
00:30:46Donc oui, c'est un immense problème
00:30:48que de l'avoir dans cette délégation
00:30:50et ça dit beaucoup du chef de l'État.
00:30:52Ce n'est absolument pas un détail.
00:30:54Volonté en plus de dissimuler sa venue.
00:30:56Heureusement que Thomas Bonnet
00:30:58et Sacha Robin qui ont filmé ces images
00:31:00l'ont dit parce qu'en plus
00:31:02ceux qui suivent l'Élysée et cette
00:31:04visite très peu ont souligné la présence
00:31:06de Yacine Bellatar alors que tout le monde l'a vue.
00:31:08Nabil Haïtaka, je voulais ajouter quelque chose.
00:31:10Reste en ligne Gauthier.
00:31:12Non, je ne connais pas les conditions
00:31:14de la venue et du fait qu'elle ait
00:31:16rejoint la délégation. Simplement
00:31:18rappeler que non, il n'a
00:31:20aucune influence.
00:31:22Je pense que c'est faux
00:31:24de dire que le Président de la République est conseillé
00:31:26par Yacine Bellatar qu'il ait
00:31:28une quelconque influence.
00:31:30Ça ne dit absolument rien je crois
00:31:32de la capacité du Président de la République
00:31:34à prendre des décisions éclairées sur une
00:31:36relation diplomatique avec ce grand pays
00:31:38qu'est le Maroc.
00:31:40Je sens le malaise de votre
00:31:42représentant de Renaissance depuis le début
00:31:44et on le comprend. C'est compliqué de
00:31:46justifier la présence de Yacine Bellatar.
00:31:48Pour une fois vous et moi on peut être d'accord.
00:31:50Il n'y a pas de problème. Ce n'est pas une question
00:31:52de malaise. J'assume totalement ma position.
00:31:54Je vous ai dit que je n'avais pas envie de commenter
00:31:56ce point parce que
00:31:58tout simplement j'ai aussi
00:32:00des convictions personnelles et que ce personnage
00:32:02ne m'intéresse pas. Parce qu'en effet
00:32:04il y a d'autres personnes. Je pense que ça cache
00:32:06beaucoup de choses.
00:32:08Tout à l'heure on évoquait d'autres
00:32:10personnalités qui font partie de cette
00:32:12délégation qui sont des atouts
00:32:14pour la France, qui sont des atouts
00:32:16pour la relation diplomatique
00:32:18entre la France et le Maroc. Voilà.
00:32:20Je pense qu'on peut passer à autre chose.
00:32:22François-Marie Bagné,
00:32:24je me demande ce qu'il fait là-dedans.
00:32:26Il va falloir nous expliquer pourquoi François-Marie Bagné,
00:32:28photographe de Liane Bétancourt
00:32:30qui a été condamné aussi, qu'est-ce qu'il fait dans cette délégation ?
00:32:32Ça aussi ça fait partie des mystères. Dernier mot Gauthier.
00:32:34Non mais dernier mot. Il faut arrêter
00:32:36de nous dire que Yacine Bellatar n'a aucune influence.
00:32:38S'il n'avait pas d'influence, Emmanuel Macron ne lui
00:32:40donnait pas un titre officiel en 2018.
00:32:42S'il n'avait pas d'influence, Emmanuel Macron ne demandait
00:32:44pas à deux conseillers de le recevoir à l'Elysée.
00:32:46S'il n'avait pas d'influence, Emmanuel Macron
00:32:48ne le mettait pas dans une délégation officielle.
00:32:50Alors est-ce que vous savez combien de temps elle a duré cette mission ?
00:32:52Après six ans de bruit avec le Maroc. Arrêtez de nous dire qu'il n'a pas d'influence.
00:32:54Alors est-ce que vous pouvez me dire quand est-ce qu'elle s'est
00:32:56terminée cette mission ? Parce que vous êtes
00:32:58si informés. Est-ce que vous savez quand est-ce qu'elle s'est
00:33:00terminée cette mission en 2018 ?
00:33:02Enfin qu'elle a commencé en 2018 ? Parce que
00:33:04on ne va pas cacher. Oui, il a eu.
00:33:06Le rapport, c'est que vous faites croire
00:33:08que depuis 2018 à 2024,
00:33:10il reste un proche conseiller.
00:33:12Non, c'est bon. Je pense qu'il faut passer
00:33:14à autre chose.
00:33:16Merci Gautier. Guillaume et puis ensuite
00:33:18on écoute Robert Minard juste après.
00:33:20C'est que si Yacine Balatar est le conseiller banlieue
00:33:22d'Emmanuel Macron, quand je vois l'évolution
00:33:24des scores d'Emmanuel Macron en banlieue
00:33:26depuis le moment où Yacine Balatar est son conseiller,
00:33:28visiblement vous devriez peut-être lui proposer de faire autre chose.
00:33:30Réaction de Robert Minard ce matin
00:33:32sur cette visite.
00:33:34Robert Minard, maire de Béziers, qui dit
00:33:36il y a toujours des bourgeois
00:33:38qui ont envie de fréquenter des voyous.
00:33:40Écoutez, c'est la fascination
00:33:42des hommes de pouvoir pour les petits
00:33:44tracas.
00:33:46Vous savez, il y a
00:33:48toujours des bourgeois qui ont eu envie
00:33:50de fréquenter des voyous. C'est juste
00:33:52ça. Le problème, c'est que le bourgeois
00:33:54en question, ou le haut placé
00:33:56en question, il est juste le chef de l'État français.
00:33:58Le chef de l'État français. Moi j'ai plein
00:34:00de copains, je connais très bien le Maroc, parce que quand j'étais patron
00:34:02de Robert Asselineau, je suis allé un paquet de fois, parce que
00:34:04la liberté de la presse, honnêtement, il ne la respectait
00:34:06pas tous les matins. Moi je pense
00:34:08à mes copains marocains qui doivent être
00:34:10peinés pour ce qu'ils pensent
00:34:12de la France. Ils pensent souvent beaucoup de bien de la France.
00:34:14Et surtout, je vous rappelle qu'il est
00:34:16franco-marocain. L'image que ça donne
00:34:18pour eux du Maroc. Si le Maroc
00:34:20est aux yeux de notre chef
00:34:22de l'État, c'est ce garçon, ils doivent
00:34:24se dire, ça nous renvoie à une image
00:34:26épouvantable.
00:34:28Je crois qu'on est à peu près tous d'accord pour dire que c'est une
00:34:30erreur, qu'il n'a pas sa place
00:34:32dans ce voyage, et qu'en fait, ça vient parasiter
00:34:34le voyage où il y a des personnes méritantes
00:34:36qui sont dans cette délégation, des personnes
00:34:38d'origine marocaine, des personnes franco-marocaines
00:34:40également, et que c'est un peu
00:34:42dommage d'avoir mis Yacine Belattar
00:34:44au milieu, surtout d'avoir voulu le cacher
00:34:46en plus, et on félicite
00:34:48également Thomas Bonnet d'avoir osé le dire, parce que
00:34:50je pense que la suite du voyage pour Thomas Bonnet, ça ne va pas forcément
00:34:52être très simple au Maroc, avec tout l'entourage
00:34:54d'Emmanuel Macron, qui ne doit
00:34:56pas être très heureux que cette info soit sortie, mais c'est aussi
00:34:58notre rôle de vous donner les infos.
00:35:00Autre petite
00:35:02question politique, on en a beaucoup parlé hier, parce qu'on l'a appris
00:35:04en direct dans cette émission, mais je voudrais qu'on en dise un mot,
00:35:06c'est la campagne d'affichage
00:35:08pour le livre de Jordane Bardella
00:35:10« Ce que je cherche », campagne d'affichage, qui n'aura pas
00:35:12lieu dans les gares à la SNCF,
00:35:14et juste, alors pour amour, c'est ça,
00:35:16parce que c'est toujours drôle, parce qu'à
00:35:18CNews, vous savez, on nous accuse toujours
00:35:20de tous les mots, on est parti pris, on est
00:35:22partisans, je voulais juste vous faire écouter
00:35:24honnêtement, Mathieu
00:35:26Croissando, qui est l'éditorialiste de BFM TV
00:35:28ce matin, et qui a fait un éditorial
00:35:30ce matin, sur BFM, donc c'est la
00:35:32position de BFM, concernant Jordane
00:35:34Bardella, et vous allez entendre la violence
00:35:36des propos contre le Rassemblement National
00:35:38et contre Jordane Bardella, de
00:35:40Mathieu Croissando, ce matin sur BFM, on vous en a mis
00:35:42juste 20 secondes, mais je crois que ça vous suffira.
00:35:44Voir Jordane Bardella,
00:35:46président d'un parti fondé notamment
00:35:48par d'anciens collabos, il faut le rappeler,
00:35:50qui a défendu ce parti dans son histoire des dictatures
00:35:52aussi indéfendables, que celles
00:35:54d'Augusto Pinochet au Chili, ou plus récemment
00:35:56de Bachar Al-Assad en Syrie, ou encore plus récemment
00:35:58de Vladimir Poutine en Russie, le voir
00:36:00se poser en héros de la liberté d'expression,
00:36:02ça fait doucement rigoler.
00:36:04Voilà, je pense que l'arcode ne dira rien
00:36:06là-dessus, bien évidemment, Jean-Léonard Capel.
00:36:08C'est honteux, honnêtement, c'est honteux.
00:36:10C'est honteux d'entendre ces propos de la part d'un journaliste
00:36:12qui est censé quand même avoir un devoir
00:36:14de réserve et de neutralité.
00:36:16Jordane Bardella écrit un livre,
00:36:18c'est son premier ouvrage,
00:36:20et il y a une poignée
00:36:22de syndicalistes d'extrême-gauche
00:36:24qui mettent la pression
00:36:26sur la SNCF, qui fléchit,
00:36:28qui se soumet à cette pression
00:36:30et qui décide de ne pas diffuser,
00:36:32de ne pas afficher la promotion,
00:36:34la publicité de ce livre.
00:36:36Vous voyez que ça ne choque pas les journalistes.
00:36:38Il y a des journalistes qui ne sont pas choqués, c'est ce que vous explique
00:36:40Mathieu Croissando, il vous dit
00:36:42finalement, vu d'où on vient,
00:36:44vu l'histoire de ce parti,
00:36:46c'est même pas choquant.
00:36:48Je trouve quand même
00:36:50qu'il y a un recul aujourd'hui de la liberté d'expression,
00:36:52on n'a pas la liberté
00:36:54de vote tout le temps, on n'a pas
00:36:56toujours la liberté d'expression, on le voit sur les réseaux sociaux,
00:36:58on le voit sur certaines d'ailleurs chaînes,
00:37:00on pourrait parler et illustrer
00:37:02la chaîne C8 et la polémique
00:37:04qu'il y a autour de cette chaîne
00:37:06de son avenir, et
00:37:08Jordane Bardella a juste
00:37:10un livre dont personne ne connaît
00:37:12encore le contenu du manuscrit,
00:37:14et on l'interdit
00:37:16dans la bataille des promotions, finalement,
00:37:18de cette volonté
00:37:20de lui porter préjudice, je crois que c'est un manque de pub.
00:37:22C'est un manque de pub,
00:37:24mais je trouve ça quand même assez scandaleux.
00:37:26La censure ça veut dire quelque chose d'un peu fort quand même.
00:37:28Non mais attendez, doucement,
00:37:30la censure ça veut dire quelque chose, la question c'est un,
00:37:32est-ce que ce livre on peut le trouver, est-ce qu'on peut l'acheter ?
00:37:34Est-ce que personne n'est au courant de l'existence de ce livre ?
00:37:36C'est une plaisanterie, ne parlez pas
00:37:38de censure pour un livre dont tout le monde
00:37:40est au courant de l'existence.
00:37:42Grâce à vos amis syndicalistes,
00:37:44la censure c'est sérieux, ça existe dans notre pays,
00:37:46si vous voulez, ça existe la censure.
00:37:48Désolé, employons les mots,
00:37:50à bon escient, là en l'occurrence, tout le monde peut acheter
00:37:52ce livre, et franchement, je crois
00:37:54qu'il y a beaucoup de publicité autour de ce livre.
00:37:56Mais d'un moins, c'est vrai que sur Memoricid,
00:37:58une bible nouvelle qui est arrivée de Philippe Devilliers,
00:38:00c'est vrai que de ce point de vue-là, je trouve que le groupe
00:38:02Bolloré fait peu par rapport à Bardella,
00:38:04par rapport à ce qu'il fait par rapport à Devilliers,
00:38:06et effectivement, je serais Bardella, je serais un petit peu
00:38:08jaloux, mais en dehors de cette censure
00:38:10qui commence par le groupe
00:38:12Bolloré, néanmoins, je trouve qu'objectivement,
00:38:14blague à part, très sérieusement, on peut acheter
00:38:16ce livre, tout le monde sait qu'il existe, alors doucement,
00:38:18sur la censure. Non mais c'est une censure de la part des
00:38:20syndicats de gauche,
00:38:22excusez-moi, après
00:38:24Devilliers, il a été reçu deux fois,
00:38:26c'est pas, franchement...
00:38:28La SNCF est un service public, ils ont un devoir
00:38:30de neutralité, ils ont un devoir de réserve,
00:38:32ils ont, nous avons,
00:38:34nous avons, nous avons,
00:38:36nous avons nous, 11 millions
00:38:38d'électeurs, et 11 millions d'électeurs,
00:38:40c'est 11 millions de clients de la SNCF,
00:38:42alors on peut afficher
00:38:44Sarkozy, on peut afficher François Hollande,
00:38:46on peut afficher Ségolène Royal, c'est ce qui est arrivé
00:38:48sur les panneaux de la SNCF ces dernières années,
00:38:50mais normalement, je vous en demande là, lui n'a pas droit
00:38:52au même support d'eux, et à la même liberté
00:38:54d'expression et de promotion, c'est absolument
00:38:56scandaleux et inadmissible.
00:38:58Je pense même que c'est une stratégie
00:39:00coup de com' pour lui,
00:39:02il y a quand même...
00:39:04Vous l'avez dit, la SNCF, il y a une mission de service public,
00:39:06c'est pas la SNCF,
00:39:08c'est dans les gares,
00:39:10excusez-moi, on ne demande pas de faire
00:39:12des annonces dans les trains pour faire la promo
00:39:14de Bardella, mais juste, moi, encore une fois,
00:39:16je le redis, je suis assez surpris
00:39:18de voir un journaliste qui est super content
00:39:20de ça, et qui dit, c'est pas grave, de toute façon,
00:39:22le Rassemblement National, ça a été créé
00:39:24par des anciens collabos,
00:39:26le Rassemblement National, ça défend des idées
00:39:28indéfendables,
00:39:30le Rassemblement National, déjà, c'est le Front National,
00:39:32déjà, c'est pas tout à fait la même chose
00:39:34à ma connaissance, on a changé de nom,
00:39:36on a changé de président aussi, c'est plus Jean-Marie Le Pen non plus.
00:39:38Mitterrand, la Francisque,
00:39:40alors arrêtez, Papon était ministre
00:39:42sous des gouvernements
00:39:44ex-UMP, donc RPR,
00:39:46arrêtez, arrêtez avec tout ça, on ne va pas refaire
00:39:48l'histoire, le Rassemblement National
00:39:50a tourné la page de beaucoup de choses,
00:39:52et un peu de respect, s'il vous plaît,
00:39:54et un peu de dignité vis-à-vis des électeurs,
00:39:56et vis-à-vis du Premier Parti Politique.
00:39:58C'est pas vos électeurs qui sont en question, c'est pas vos électeurs.
00:40:00Vraiment, je ne suis pas un électeur.
00:40:02Si vous êtes d'accord
00:40:04avec ce que dit Mathieu Croissando,
00:40:06c'est-à-dire que c'est un parti
00:40:08qui défend des dictateurs,
00:40:10un parti qui a défendu Houisto Pinochet aussi,
00:40:12qui a défendu Bachar el-Assad,
00:40:14c'est un parti qui a été fait par des anciens collaborateurs,
00:40:16vous insultez les électeurs, ça veut dire que c'est
00:40:18des abrutis qui votent pour un parti qui défend tout ça.
00:40:20Ben oui, excusez-moi, il faut aller au bout du réseau.
00:40:22Et quand Macron défend le Hezbollah,
00:40:24vous voulez que l'on aille sur ce terrain-là ?
00:40:26Honnêtement, la position du journaliste, elle est très
00:40:28gênante, et moi, elle me choque, dans la maison
00:40:30où un journaliste est le premier à s'ériger
00:40:32en défenseur, peu importe,
00:40:34c'est les premiers
00:40:36à s'ériger en défenseur
00:40:38de la liberté d'expression,
00:40:40et il y a une forme d'hypocrisie.
00:40:42Évidemment,
00:40:44je trouve que c'est très hypocrite,
00:40:46parce que franchement, quand on dit, oui, le Front National,
00:40:48c'est un parti qu'on devrait interdire,
00:40:50ça choque personne. Non mais c'est souvent dit
00:40:52comme ça, il y a une forme d'hypocrisie,
00:40:54c'est des idées qui existent, c'est un parti
00:40:56qui n'est pas interdit en France,
00:40:58c'est des idées qui ont un écho,
00:41:0011 millions de Français ont voté pour eux,
00:41:02les idées ont un écho, c'est un parti qui est
00:41:04autorisé, qui est financé même, qui reçoit
00:41:06des financements publics, je trouve que c'est
00:41:08hypocrite. Je dis tout simplement,
00:41:10je dis juste que c'est hypocrite,
00:41:12je dis juste que c'est hypocrite,
00:41:14je dis juste que c'est hypocrite,
00:41:16il a écrit un bouquin, personne ne l'a lu,
00:41:18personne ne sait ce qu'il y a dedans,
00:41:20personne ne sait ce qu'il y a dedans,
00:41:22et honnêtement,
00:41:24contrairement à ce que pensent
00:41:26ceux qui le dénigrent, la vérité, c'est qu'ils nous
00:41:28font une pub pas possible, et que son bouquin va
00:41:30certainement se vendre comme il n'y a pas pu.
00:41:32– Jean-Lenac appelle sur les origines, alors on dit
00:41:34voilà, le problème c'est les origines, c'est ce que
00:41:36dit ce journaliste, il dit le problème c'est les origines
00:41:38du Rassemblement National.
00:41:40– Mais c'est absolument faux, absolument faux.
00:41:42– Qui justifierait d'ailleurs la position de la...
00:41:44– C'est absolument faux, et puis maintenant je ne vais pas en revenir, moi si vous voulez,
00:41:46aux racines du Front National, d'accord, parce que je n'en viens pas aux racines
00:41:48de tous les mouvements politiques, qui après-guerre
00:41:50ont pu être ambigus pour les uns et pour les autres,
00:41:52je le rappellerai tout de même,
00:41:54parce que François Mitterrand a reçu la francisque,
00:41:56je le disais tout à l'heure que Maurice Papon
00:41:58était ministre d'État
00:42:00dans un gouvernement de droite,
00:42:02alors arrêtez, donc pas de leçon à recevoir de notre part,
00:42:04moi, moi personnellement, ça me salit
00:42:06et ça salit 11 millions d'électeurs,
00:42:08vous savez moi je suis petit-fils, petit-fils
00:42:10et un petit-fils d'officier qui sont battus
00:42:12contre les Allemands, et nous n'avons pas de leçon à recevoir
00:42:14de notre part.
00:42:16– Ce serait plus simple
00:42:18si clairement, les choses
00:42:20avaient été dites, qui dénonçaient
00:42:22complètement tout ça sur le passé
00:42:24et qui dénoncent sur le présent, or on a vu au moment
00:42:26des élections législatives que l'encadrement
00:42:28de ce parti, on n'a rien à voir avec les électeurs,
00:42:30ce parti, ses dirigeants sont en encadrement
00:42:32profond, quand vous devez faire des élections
00:42:34législatives, on gratte un peu, qu'est-ce qu'on trouve
00:42:36des casquettes SS, etc. C'est ça la vérité,
00:42:38c'est ça votre histoire, c'est pas…
00:42:40vous avez le droit d'assumer là, c'est comme
00:42:42il y a c'est une belle attaque Macron, il faut l'assumer
00:42:44à vous, à vous, à vos casquettes SS,
00:42:46et assumer vos casquettes SS,
00:42:48– Laissez-moi m'exprimer, mais vous savez,
00:42:50vous avez une flopée de candidats quand même
00:42:52aux dernières élections législatives,
00:42:54mais qu'est-ce que vous dites, qu'est-ce que vous dites ?
00:42:56– Les quelques brevus et les galopistes comme ils les appelaient,
00:42:58nous les avons provoqués en commission
00:43:00de discipline, ils ont tous été exclus,
00:43:02donc la différence que nous avons par rapport aux autres
00:43:04partis politiques, c'est quand nous avons un problème
00:43:06de casting, quand nous avons un problème de profil
00:43:08chez le candidat, nous le traitons immédiatement.
00:43:10– Mais dans votre cas, il est grave ce problème de casting,
00:43:12c'est des gens qui ont des valeurs qui sont anti-républicaines,
00:43:14anti-français, non mais c'est…
00:43:16– Quand on a quatre semaines à prendre une disposition,
00:43:18c'est pas ça, et croyez-moi,
00:43:20si nous avions mis les mêmes moyens pour regarder
00:43:22et pour…
00:43:24– On n'aurait pas trouvé de casting.
00:43:26– Mais ces personnes-là ont été dépoussées,
00:43:28et on a réglé le problème,
00:43:30et on n'a pas de leçon à recevoir
00:43:32sur notre manière, croyez-moi, de traiter
00:43:34des erreurs, des castings.
00:43:36– Et puis franchement, sur l'admiration
00:43:38qu'aurait Jordane Barlela
00:43:40ou d'autres sur les dictatures,
00:43:42la vérité, on ne dit pas la même chose
00:43:44quand elle est fille ou d'autres mecs d'extrême-gauche
00:43:46– Bien sûr que vous le dites, mais arrêtez !
00:43:48– Pour des dictateurs d'Amérique latine
00:43:50ou même d'Afrique subsaharienne
00:43:52– Non, franchement, je suis fasciné par vos propos.
00:43:54– Non, non, c'est pas vrai, c'est pas vrai.
00:43:56– Vous êtes prête à, en fait,
00:43:58défendre les références
00:44:00– Non, ce n'est pas ça, moi ce que je défends
00:44:02c'est la liberté d'expression,
00:44:04ce que je défends c'est la liberté d'expression.
00:44:06– Je ne suis pas d'accord avec monsieur Mélenchon,
00:44:08– Non, non, non, moi ce que je défends c'est la liberté d'expression.
00:44:10– J'ai bien dit que la LFI était un des problèmes…
00:44:12– Vous ne pourrez pas dire ce que je n'ai pas dit,
00:44:16c'est faux, c'est faux, c'est faux,
00:44:18la vérité c'est que je défends la liberté d'expression,
00:44:20moi je sais ce que c'est qu'être auteur,
00:44:22puisque j'écris un bouquin,
00:44:24je sais combien c'est difficile de faire de la promotion,
00:44:26je veux qu'on traite de la même bannière
00:44:28Jordan Bardella ou un mec d'extrême-gauche
00:44:30qui dirait des choses juste scandaleuses.
00:44:32– Donc vous seriez d'accord que
00:44:34Manuel Bompard ou Rima Hassan,
00:44:36pour vous donner un exemple,
00:44:38que la SNCF placarde…
00:44:40– Mais quel mec ?
00:44:42– Non, non, non, mais voilà,
00:44:44moi j'aimerais bien que la SNCF aussi
00:44:46ait le même raisonnement
00:44:48quand par exemple
00:44:50il y a des pubs sexistes par exemple,
00:44:52ils ne disent rien.
00:44:54– Non, non, ça c'est autre chose,
00:44:56on en parle plus.
00:44:58– Vous dites que la LFI était un problème pour vous,
00:45:00mais expliquez-moi pourquoi vous avez créé ce parti unique,
00:45:02pourquoi le soir des élections ?
00:45:04Pourquoi vous avez appelé à voter ?
00:45:06– Pourquoi vous avez appelé à voter ?
00:45:08Emmanuel Macron a appelé à voter LFI contre l'égalité nationale,
00:45:10donc excusez-moi, arrêtez l'hypocrisie,
00:45:12arrêtez l'ambiguïté,
00:45:14nous sommes le premier parti politique de France,
00:45:16nous sommes respectés, nous sommes respectables,
00:45:18et aujourd'hui je crois que nous avons la légitimité,
00:45:20bien évidemment qu'aujourd'hui l'exercice…
00:45:22– Vos électeurs sont respectables.
00:45:24– Le parti n'est pas respectable,
00:45:26le parti n'est pas respectable.
00:45:28– Je trouve que vous avez encore
00:45:30beaucoup, beaucoup de travail pour arriver
00:45:32à être dans l'arc…
00:45:34– Vous avez beaucoup de repousses de justice
00:45:36dans vos délégations baroques.
00:45:38Faites le ménage de votre côté.
00:45:40On vous emmène ce matin au champ de Mars,
00:45:42alors ce sont des images
00:45:44qu'on veut vous montrer,
00:45:46vous les voyez en ce moment ces images
00:45:48du champ de Mars, ce sont des images
00:45:50en caméra cachée, on est au pied
00:45:52de la tour Eiffel, nous avons
00:45:54choisi de ne pas annoncer notre venue,
00:45:56de ne pas faire apparaître notre caméra
00:45:58pour vous montrer la réalité
00:46:00de ce que voient les touristes,
00:46:02des vendeurs à la sauvette,
00:46:04des tours Eiffel
00:46:06miniatures, vous le voyez,
00:46:08des sacs, des parapluies,
00:46:10voilà, là on voit les tours Eiffel
00:46:12avec
00:46:14ces gens, au bout
00:46:16on est en train de voir
00:46:18également, il y a des vendeurs de bonne taux
00:46:20avec des billets qui s'échangent de la main
00:46:22à la main, voilà,
00:46:24c'est ça l'ambiance que découvrent
00:46:26les touristes en général
00:46:28quand ils se baladent au champ de Mars,
00:46:30alors quand on y va avec des caméras et qu'on s'annonce bien évidemment
00:46:32tout ça est dégagé avant par les forces de l'ordre,
00:46:34donc c'est pour ça qu'on vous montre les images
00:46:36qu'on tourne en caméra cachée
00:46:38et sans prévenir de notre
00:46:40présence, et vous voyez
00:46:42ce qui se passe sur place
00:46:44au champ de Mars
00:46:46avec
00:46:48Jean Lossuc qui est en direct avec nous
00:46:50député Renaissance
00:46:52de la 2ème circonscription et conseiller du 7ème arrondissement
00:46:54de Paris, bonjour, merci d'être en direct
00:46:56avec nous, c'est ça le champ de Mars,
00:46:58c'est ça l'image qu'on a envie de donner de Paris ?
00:47:00Evidemment ça n'est pas
00:47:02l'image qu'on a envie de donner de Paris,
00:47:04mais malheureusement c'est ce qu'on constate
00:47:06depuis la fin de la parenthèse
00:47:08des Jeux Olympiques et Paralympiques, c'est le retour
00:47:10effectivement de toute cette délinquance
00:47:12du quotidien et des vendeurs à la sauvette
00:47:14qu'on avait tant de mal à contenir
00:47:16avant les épreuves olympiques
00:47:18et avant l'installation des sites olympiques sur le site.
00:47:20Ça veut dire qu'on n'est pas capable de lutter contre ça ?
00:47:22Parce que l'image est un peu pourrie,
00:47:24excusez-moi, qu'on donne de Paris.
00:47:26Evidemment c'est une très mauvaise image pour Paris
00:47:28et non, on est tout à fait capable
00:47:30de lutter contre les vendeurs à la sauvette
00:47:32et contre leur présence sur les sites
00:47:34que l'on veut mettre en avant
00:47:36dans la promotion de Paris
00:47:38et du pays à l'étranger.
00:47:40Ça nécessite simplement d'avoir une action coordonnée
00:47:42et nous c'est ce qu'on appelle
00:47:44à la fois au niveau national
00:47:46et au niveau municipal d'avoir une action coordonnée
00:47:48des forces de police.
00:47:50Aujourd'hui on le voit très bien
00:47:52sur vos images, on a une barrière de verre
00:47:54qui limite l'action de la société de sécurité
00:47:56qui est employée par la Tour Eiffel
00:47:58alors qu'on pourrait tout à fait avoir un déploiement
00:48:00de forces de sécurité aux abords
00:48:02de la Tour Eiffel sur tout le périmètre
00:48:04qui a été concédé à la Tour Eiffel sur le champ de Mars
00:48:06qui nous permettrait de lutter contre
00:48:0880 à 90% des vendeurs à la sauvette
00:48:10présents sur cet espace.
00:48:12On a également une nécessité urgente...
00:48:14Là on est quand même sur des joueurs de Bonto
00:48:16on voit ces images
00:48:18avec le joueur de Bonto
00:48:20qui joue
00:48:22avec les gens
00:48:24qui parient
00:48:27Oui
00:48:30Les images pendant qu'on parle
00:48:32on voit qu'il y a des gamins
00:48:34il y a des enfants, il y a des familles
00:48:36il y a des billets
00:48:38qui s'échangent
00:48:40C'est tout à fait ce qu'on appelle la délinquance du quotidien
00:48:42et ça c'est rendu en fait possible
00:48:44par le fait qu'il y a une concentration
00:48:46de touristes très importante à cet endroit
00:48:48et on doit avoir une concentration des forces de l'ordre
00:48:50en proportion. Concentration de tout type
00:48:52de forces de sécurité avec un continuum
00:48:54de sécurité qui va de la sécurité privée
00:48:56jusqu'à la police nationale en passant
00:48:58évidemment par la police municipale.
00:49:00Vous voyez que sur nos images
00:49:02il n'y a aucun policier
00:49:04On ne voit aucun
00:49:06policier, zéro
00:49:08Oui, parce que
00:49:10c'est ce que je vous dis, il faut qu'on arrive à faire sortir
00:49:12les forces de sécurité privée de la
00:49:14Tour Eiffel vers la zone
00:49:16vers le périmètre immédiat de la Tour Eiffel
00:49:18ce que pour l'instant la mairie de Paris
00:49:20et la Tour Eiffel refusent de faire
00:49:22mais il faut qu'on obtienne un poste permanent
00:49:24de la police municipale parisienne
00:49:26sur le champ de Mars avec des policiers municipaux
00:49:28qui soient capables d'aller en permanence
00:49:30en présence et au contact
00:49:32de l'ensemble de ces vendeurs à la sauvette.
00:49:34C'est quelque chose qu'on réclame à la mairie du 7ème
00:49:36depuis un certain temps déjà, c'est quelque chose aussi
00:49:38qu'on va obtenir je pense par le changement
00:49:40de normes qui a été
00:49:42envisagé dans le cadre du Beauvau des polices municipales
00:49:44on attend beaucoup évidemment
00:49:46du nouveau gouvernement à ce sujet
00:49:48et un engagement de long terme
00:49:50ce n'est pas seulement en cas d'événement extraordinaire
00:49:52comme on l'a vécu pour les Jeux Olympiques
00:49:54tout le monde a salué la présence à juste titre
00:49:56et l'action des forces de l'ordre sur le site
00:49:58pendant les Jeux Olympiques et Paralympiques
00:50:00mais malheureusement on a vraiment besoin d'une présence continuelle
00:50:02parce qu'on a un tel
00:50:04afflux de vendeurs à la sauvette
00:50:06qui crée un appel d'air et tant qu'on n'aura pas
00:50:08une présence de sécurité permanente
00:50:10des trois forces, sécurité privée
00:50:12police municipale et police nationale
00:50:14sur le site et une coordination
00:50:16avec un renforcement de la vidéoprotection
00:50:18ce sera les scènes que vous nous montrez aujourd'hui
00:50:20et encore une fois il ne faut pas se résigner
00:50:22une autre réalité est possible, il suffit juste
00:50:24encore une fois d'avoir une doctrine de sécurité claire
00:50:26et de la mettre en oeuvre en coordonnant
00:50:28l'ensemble des acteurs qui peuvent s'engager sur le champ de Mars
00:50:30aujourd'hui on n'a pas de réelle coordination
00:50:32on a une mairie de Paris qui refuse de s'engager
00:50:34et une préfecture de police qui réclame
00:50:36l'assistance de la police
00:50:38au final il n'y a rien, je sais c'est moi qui en le suggère
00:50:40au final il n'y a rien, c'est à dire que là sur nos images
00:50:42on va vous les mettre plein pot une nouvelle fois
00:50:44sur nos images nous n'avons ni police nationale
00:50:46ni police municipale
00:50:48ni personne de la TOEFL
00:50:50donc en fait les gens sont tout seuls
00:50:54vous avez une police nationale qui peut intervenir
00:50:56et qui intervient régulièrement et qui fait un gros travail
00:50:58d'intervention et qui est d'abord
00:51:00concentrée sur la sécurité des biens et des personnes
00:51:02et vous avez une police municipale qui malheureusement
00:51:04est en manque d'effectifs
00:51:06aujourd'hui on a je crois
00:51:08un peu plus de police municipale
00:51:10regardez tous ces vendeurs à la sauvette
00:51:12là on est à la sortie de la TOEFL
00:51:14c'est ce que je suis en train de vous expliquer
00:51:16on manque de policiers municipaux
00:51:18on n'a pas de sécurité privée, je peux vous répéter une troisième fois
00:51:20la même chose, et c'est ce que je vous dis depuis le départ
00:51:22il faut que la TOEFL soit sortie
00:51:24je vous dis simplement qu'il n'y a
00:51:26ni police...
00:51:28et ça malheureusement ce n'est pas à notre main
00:51:30sinon on l'aurait déjà fait, c'est à la main
00:51:32essentiellement de la maire de Paris et de la TOEFL
00:51:34j'ai bien entendu, c'est pas un reproche que je vous faisais
00:51:36je vous disais simplement que le constat c'est qu'il n'y a ni nationale
00:51:38ni municipale, ni privée
00:51:40voilà c'est juste un constat
00:51:42ce n'est pas un reproche que je vous faisais
00:51:44personnellement
00:51:46ces scènes m'énervent profondément parce que
00:51:48c'est des scènes qu'on dénonce depuis 4 ans
00:51:50avec Rachida Dati, avec l'ensemble du groupe
00:51:52Conseil de Paris, la préfecture de police
00:51:54mobilise énormément d'effectifs, elle nous l'a redit
00:51:56les interventions sont très régulières
00:51:58mais elle ne peut pas
00:52:00délaisser tous les sites parisiens en profit du seul
00:52:02champ de Mars, et je la comprends, en revanche
00:52:04il y a une police municipale qui ne joue pas suffisamment
00:52:06son rôle, et son rôle c'est d'être vraiment
00:52:08plus nombreuse au contact permanent
00:52:10de la population, la compétence
00:52:12de la police municipale c'est la tranquillité et la sécurité
00:52:14publique, donc c'est vraiment ce qu'on
00:52:16appelle la sécurité du quotidien, et c'est
00:52:18typiquement ce qu'on devrait avoir là en permanence
00:52:20sur le site, et malheureusement
00:52:22on a une mairie de Paris qui refuse de s'engager sur ce domaine là
00:52:24Merci beaucoup Jean Lesuc, merci d'avoir été avec nous
00:52:26député Renaissance et surtout conseiller du 7ème arrondissement
00:52:28de Paris dans lequel se trouve justement
00:52:30ce champ de Mars. Jean-Alain Lacapelle, c'est surréaliste
00:52:32ce qu'on est en train de voir, on va laisser les images s'il vous plaît
00:52:34on va continuer à regarder
00:52:36ce qui se passe là-bas
00:52:38c'est surréaliste en fait, c'est la Cour des Miracles
00:52:40excusez-moi, c'est plus le champ de Mars
00:52:42c'est la Cour des Miracles, il va falloir rebaptiser ce lieu
00:52:44Non mais là bien sûr, mais là vous parlez des petits
00:52:46la délinquance en effet, qualifiée
00:52:48dite du quotidien
00:52:50Mais normalement c'est la plus facile à arrêter, il suffit
00:52:52d'envoyer des policiers, les policiers arrivent, ils partent tous
00:52:54La nuit il y a des agressions physiques, il y a le champ de Mars
00:52:56il y a eu des viols dernièrement, il y a quelques
00:52:58exemples qui ont fait l'actualité
00:53:00et on s'en va pas
00:53:02du problème en effet, vous le disiez vous-même
00:53:04on voit aucune force de l'ordre
00:53:06dans les rachis d'Alati qui disaient il faut fermer le champ de Mars je crois
00:53:08La nuit, la nuit, la nuit
00:53:10Moi je pense qu'il ne faut surtout pas fermer le champ de Mars
00:53:12Est-ce qu'on ferme le département de Seine-Saint-Denis
00:53:14parce qu'il y a des problèmes de sécurité ? Est-ce qu'on ferme le quartier
00:53:16de la Porte de la Chapelle parce qu'il y a des problèmes de sécurité ?
00:53:18Non, ce serait se soumettre et ce serait
00:53:20se résigner. Il faut en revanche restaurer l'autorité
00:53:22Oui, ça veut dire qu'il faut mobiliser
00:53:24les forces de l'ordre. Est-ce que ça doit être la police municipale ?
00:53:26Je ne sais pas
00:53:28Mais la police municipale n'étant pas armée
00:53:30pour lutter contre la criminalité nocturne
00:53:32notamment, ça me paraît compliqué. Je pense que
00:53:34ce lieu étant un lieu, l'un des plus
00:53:36hauts lieux touristiques du monde
00:53:38je pense qu'il faut que le ministère de l'Intérieur
00:53:40s'empare bien évidemment du problème. Ça fait des années que nous sommes laxistes
00:53:42C'est la conséquence d'ailleurs
00:53:44d'un laxisme depuis des années et des années
00:53:46Il faut que le ministère de l'Intérieur mobilise des forces de l'ordre
00:53:48bien évidemment sur le champ de Mars
00:53:50et que la sécurité puisse être
00:53:52de nouveau restaurée. La sécurité
00:53:54c'est la première de la liberté. Ça l'est pour nous comme ça l'est
00:53:56pour les touristes. On parlait des policiers
00:53:58on est avec Axel Ronde, porte-parole du syndicat CFTC
00:54:00Bonjour, merci d'être en direct avec nous
00:54:02C'est vrai que ce qui est assez surprenant
00:54:04quand on voit ces images
00:54:06c'est qu'il n'y a, je le répète
00:54:08parce que moi c'est ce qui me choque le plus honnêtement
00:54:10il n'y a pas de police nationale, il n'y a pas de police municipale
00:54:12et il n'y a pas non plus
00:54:14les gens de la sécurité
00:54:16de la Tour Eiffel. Vous avez entendu ce qu'on nous
00:54:18expliquait juste avant. Comme il y a des vitres
00:54:20ils ne peuvent pas passer de l'autre côté
00:54:22donc finalement, là, sur ces images
00:54:24il n'y a personne
00:54:26Oui, alors
00:54:28il y a quand même des opérations de police
00:54:30la préfecture de police a fait dresser
00:54:32environ 5500
00:54:34procès verbaux depuis le
00:54:36début de l'année
00:54:38maintenant vous avez affaire à des individus
00:54:40qui sont souvent sans papier
00:54:42sans domicile
00:54:44sans revenu déclaré puisqu'ils ne
00:54:46déclarent pas leur revenu de vendeur
00:54:48à la sauvette, vous imaginez bien
00:54:50donc finalement ça n'a aucun effet
00:54:52donc on peut remettre tous les fonctionnaires
00:54:54de police qu'on veut, on va jouer au chat et à la souris
00:54:56c'est juste ça qu'on va faire
00:54:58alors qu'il y aurait une solution assez simple
00:55:00il suffirait juste d'un arrêté préfectoral
00:55:02ou municipal pour sanctionner
00:55:04les acheteurs, vous savez
00:55:06si vous avez un touriste
00:55:08qui va payer 135 euros
00:55:10d'amende pour une Tour Eiffel
00:55:12à 1 euro, il va s'y reprendre, il va y réfléchir
00:55:14à deux fois
00:55:16Vous n'allez pas sanctionner les pauvres touristes
00:55:18qui viennent visiter Paris
00:55:20on ne va pas mettre des amendes aux touristes
00:55:22parce qu'on n'est pas capable d'assurer la sécurité
00:55:24excusez-moi
00:55:26je suis vraiment
00:55:28je pense que c'est un mauvais raisonnement
00:55:30je suis désolé, vous n'allez pas sanctionner le touriste
00:55:32qui vient du bout du monde pour voir la Tour Eiffel
00:55:34qui voit des Tours Eiffel par terre
00:55:36il n'en sait rien lui, si c'est légal
00:55:38si c'est pas légal, vous n'allez pas lui mettre un PV à lui
00:55:40quand même
00:55:42Le problème c'est qu'il y a quand même des commerçants
00:55:44qui subissent et qui nous appellent à chaque fois
00:55:46parce qu'eux subissent finalement
00:55:48cette concurrence déloyale
00:55:50donc il y a...
00:55:52sanctionner c'est pas les touristes
00:55:54à un moment donné
00:55:56si les touristes ne vont pas acheter en boutique
00:55:58ils savent très bien que sur la voie publique c'est complètement interdit
00:56:00dans leur pays souvent c'est le cas
00:56:02on peut citer des villes en Espagne
00:56:04où ils ont mis un coup de frein
00:56:06justement à ce fléau
00:56:08en sanctionnant les touristes qui a acheté
00:56:10ils ont des résultats assez probants
00:56:12le problème c'est qu'on ne peut pas mettre
00:56:14des fonctionnaires de police en permanence partout
00:56:16ça fait des années
00:56:18moi ça fait plus de 20 ans que je suis dans la police parisienne
00:56:20et j'ai toujours fait ces opérations là
00:56:22et on voyait bien que ça
00:56:24n'a pas fonctionné
00:56:26il y a toujours autant voire encore plus de vendeurs
00:56:28à la sauvette puisque maintenant ils ne vendent pas que des tours Eiffel
00:56:30mais ils vendent aussi
00:56:32des merguez, des brochettes
00:56:34ils vendent tout un tas de produits
00:56:36qui pourraient porter préjudice
00:56:38à la santé publique
00:56:40donc à un moment donné si on n'est pas capable
00:56:42nous de faire régner
00:56:44si vous voulez
00:56:46la loi sur ces individus
00:56:48puisque je rappelle que c'est quand même
00:56:50le vendeur à la sauvette, c'est 6 mois de prison
00:56:52et 3750 euros d'amende
00:56:54si on n'est pas capable de les interpeller
00:56:56il faudra trouver une autre solution
00:56:58pour nous en tout cas policiers
00:57:00ça serait sanctionner les acheteurs
00:57:02il n'y a que sur l'achat de cigarettes
00:57:04qu'on peut sanctionner l'acheteur
00:57:06juste Axel Ronde
00:57:08on n'est pas capable
00:57:10Axel Ronde, la tour Eiffel
00:57:12c'est le lieu symbolique de Paris
00:57:14c'est le lieu symbolique de la France
00:57:16on n'est pas capable en France
00:57:18d'avoir 3 fois 2 policiers
00:57:20qui passeraient en permanence autour
00:57:22et qui à chaque fois
00:57:24on le sait, ils s'en vont en courant tous
00:57:26donc on n'est pas capable en France
00:57:28d'avoir 6 policiers qui feraient des rondes
00:57:30en journée autour de la tour Eiffel
00:57:32on n'a pas les moyens, quitte à mettre
00:57:342 policiers nationaux, 2 policiers municipaux
00:57:36tout ça, on n'est pas capable en France
00:57:38d'assurer la sérénité
00:57:40autour du lieu le plus emblématique
00:57:42de la capitale
00:57:44le problème c'est que
00:57:46de plus en plus, on a affaire à des individus
00:57:48qui sont extrêmement agressifs envers
00:57:50les fonctionnaires de police quand on intervient
00:57:52donc on est obligé d'intervenir maintenant en nombre
00:57:54ça, on pouvait le faire il y a une dizaine d'années
00:57:56effectivement, des opérations
00:57:58avec 2-3 policiers, maintenant ce n'est plus possible
00:58:00on est obligé de venir avec
00:58:02une dizaine, une quinzaine de policiers
00:58:04parce que souvent, ça part à l'affrontement
00:58:06parce que ces individus sont de plus en plus violents
00:58:08et puis de toute façon, ils comprennent qu'ils ne seront pas
00:58:10punis, donc si vous ne punissez pas les gens
00:58:12les gens prennent la confiance
00:58:14et finalement, l'autorité encore une fois est bafouée
00:58:16mais ça, ce n'est pas que sur les vendeurs à la sauvette
00:58:18c'est sur tout le pan
00:58:20sécuritaire dans notre pays
00:58:22où les policiers ne sont plus respectés
00:58:24où nos missions ne ont plus vraiment de sens
00:58:26et il va falloir, oui, j'entends bien
00:58:28mettre le paquet sur
00:58:30des policiers encore plus nombreux
00:58:32en masse déployés, on a pu le voir
00:58:34avec les JO, en mettant énormément
00:58:36d'effectifs de police, que ça fonctionne
00:58:38mais là, ça aura un coût, il va falloir
00:58:40recruter encore plus de policiers
00:58:42déjà qu'on a du mal en recruter
00:58:44parce que plus personne veut faire policier
00:58:46ça n'attire plus ces professions-là
00:58:48puisqu'elles sont mal considérées, mal payées
00:58:50et ça devient une profession extrêmement dangereuse
00:58:52donc il faudra trouver
00:58:54une solution, la seule solution pour l'instant
00:58:56qu'on pourrait trouver, c'est de sanctionner le client
00:58:58oui, c'est malheureux, mais encore une fois
00:59:00s'il n'y avait pas de client, il n'y aurait pas tous ces vendeurs
00:59:02à la sauvette, c'est comme le même principe
00:59:04des produits stupéfiants, s'il n'y avait pas
00:59:06autant de consommateurs, il n'y aurait pas autant
00:59:08de trafiquants de drogue, il n'y aurait pas toute cette
00:59:10criminalité dans notre pays
00:59:12donc il faut que ça soit, si vous voulez
00:59:14un juste milieu entre
00:59:16vendeurs et acheteurs. – Merci Axel Ronde
00:59:18merci beaucoup, on va en reparler dans un instant
00:59:20on va faire une petite pause et puis on va en reparler
00:59:22dans un instant, on va voir si la solution
00:59:24c'est de sanctionner les acheteurs, moi vous avez compris
00:59:26je pense que ce n'est pas une bonne idée d'aller sanctionner les touristes
00:59:28qui viennent à Paris, déjà ils se retrouvent
00:59:30dans des situations comme ça, en plus ils vont avoir une image pourrie
00:59:32de la capitale, j'ai voulu acheter une tour Eiffel
00:59:34à 4 euros et je me suis pris une amende de 150 euros
00:59:36je ne suis pas sûr que ça fasse beaucoup de bien
00:59:38pour l'image de Paris, on va parler dans un instant
00:59:40et puis juste après, on va revenir sur cette info
00:59:42qui est arrivée il y a quelques instants, il y a eu un
00:59:44cambriolage à Marseille, et figurez-vous
00:59:46qu'à Marseille on a cambriolé quoi cette nuit ?
00:59:48Notre-Dame de la Garde, voilà, on a
00:59:50cambriolé Notre-Dame de la Garde à Marseille
00:59:52avec des jeunes
00:59:54deux jeunes qui ont été interpellés, qui sont
00:59:56partis avec au moins
00:59:58une dizaine de kilos de pièces de monnaie
01:00:00on en est là, on cambriole Notre-Dame de la Garde
01:00:02à tout de suite, en direct.
01:00:04...
01:00:06...
01:00:08...
01:00:10Edram, hier soir dans les Côtes d'Armor
01:00:12un automobiliste de 21 ans
01:00:14a été tué à Quai Vert après avoir reçu
01:00:16un bloc de béton depuis un pont
01:00:18plusieurs jets de projectiles ont eu
01:00:20lieu avant le décès de la victime, précise
01:00:22le maire de la ville
01:00:244 syndicats de la fonction publique hospitalière
01:00:26déposent un préavis de grève de 2 mois
01:00:28préavis reconductible du 4 novembre
01:00:30au 21 décembre, qui intervient
01:00:32au lendemain des annonces du gouvernement
01:00:34sur une volonté d'allonger le délai de carence
01:00:36dans la fonction publique à 3 jours
01:00:38et puis c'est probablement
01:00:40l'image de la journée, après avoir été opéré
01:00:42durant le week-end d'une lésion cervicale
01:00:44Michel Barnier, le Premier ministre, est
01:00:46à pied d'oeuvre et a déjà repris le travail
01:00:48une intervention qui, je cite, s'est
01:00:50très bien passée à sur Matignon
01:00:52...
01:00:54...
01:00:56Morandini live
01:00:58au champ de Mars et vous voyez
01:01:00ces images justement du
01:01:02champ de Mars, Jean-Lenac appelle
01:01:04vous avez entendu la proposition du policier qui dit
01:01:06il faut sanctionner en fait ceux qui achètent
01:01:08est-ce que c'est ça la solution ?
01:01:10et encore une fois je le redis, en fait il n'y a personne
01:01:12au champ de Mars, là en tout cas, on le voit
01:01:14il n'y a pas un policier. Non je ne le pense pas
01:01:16je pense pas sanctionner les touristes
01:01:18qui font vivre la ville
01:01:20Paris est je crois la première ville
01:01:22visitée au monde
01:01:24et donc bien amont la tour Eiffel est un des monuments
01:01:26les plus visités, il ne faut surtout pas
01:01:28sanctionner ces touristes, ils ne savent même pas d'ailleurs
01:01:30qu'ils font quelque chose d'illégal. Non c'est ça. Il faut se mobiliser
01:01:32et il faut faire la chasse à ces
01:01:34sauveurs, à ces vendeurs de la
01:01:36sauvette pardon, et il faut faire la chasse aussi aux criminels
01:01:38je le rappelle qui notamment la nuit sévissent
01:01:40pour ça il faut mobiliser
01:01:42les coordonnées d'Etat, il faut mobiliser
01:01:44l'appui national, pour ça il faut aussi qu'il y ait
01:01:46des consignes claires et nettes de la part du ministre de l'Intérieur. Et je vous le redis
01:01:48on est en caméra cachée, en caméra discrète
01:01:50en tout cas parce qu'autrement si on est en caméra
01:01:52apparente on n'arrive pas à filmer, on n'arrive pas
01:01:54à montrer les choses. Nabil Ali Takache.
01:01:56Il faut, il faut, oui bien sûr c'est un problème
01:01:58sérieux, alors je pense que
01:02:00on l'a tous vu sur le champ de
01:02:02Mars quand on y va, vous avez la police
01:02:04nationale, nationale, c'est pour ça que
01:02:06c'est pas la police municipale, la police nationale qui débarque
01:02:08et tout le monde se saut, se remet, c'est
01:02:10complexe et je pense que
01:02:12le syndicaliste de la police nationale
01:02:14a très bien expliqué les choses
01:02:16il va falloir
01:02:18encore créer des dispositifs peut-être un peu
01:02:20plus créatifs, comme vous disiez
01:02:22que la police municipale
01:02:24prenne ses engagements aussi.
01:02:26Oui et puis il y a des rondes régulières parce qu'ils s'en vont, mais c'est vrai que si
01:02:28la police... Vous avez des rondes régulières
01:02:30vous avez la police nationale
01:02:32qui vient et on assiste tous à ces...
01:02:34Non mais il y a des descentes, il y a des descentes de police
01:02:36ils arrivent, mais vous avez entendu, il faut être 15
01:02:38il nous disait le policier, moi ça m'a marqué quand même
01:02:40parce que moi j'ai proposé de faire des rondes à 2
01:02:42il me dit c'est pas possible, il faut être 15 parce qu'on se fait agresser
01:02:44autrement, c'est la police
01:02:46ils ont besoin d'être à 15 m'a dit Saidi
01:02:48Oui absolument, il faut revoir
01:02:50ça c'est un petit peu un aveu d'échec
01:02:52sur nos questions de sécurité, évidemment
01:02:54la police nationale il y a une question d'effectifs, mais il y a aussi
01:02:56la question de la volonté aussi du maire
01:02:58de Paris d'avoir une police municipale
01:03:00plus grande, plus efficace
01:03:02peut-être armée aussi pour pouvoir apporter de vraies réponses
01:03:04Guillaume Robocachy
01:03:06Pour être honnête, droite, gauche, ce que vous voulez
01:03:08moi quand j'étais petit et que Jacques Chirac
01:03:10était maire de Paris, il y avait déjà ce genre de problème
01:03:12donc je veux dire
01:03:14c'est un problème ancien et compliqué, donc doucement
01:03:16sur ces enjeux, maintenant la question c'est
01:03:18qu'est-ce qu'on peut faire ? En tout cas ce que je sais
01:03:20c'est qu'en ce moment à l'Assemblée Nationale
01:03:22lorsqu'on peut dire qu'il faut que les policiers
01:03:24vous dites qu'il faut qu'ils soient là, donc il faut donc les déshabiller
01:03:26d'un endroit pour les mettre là, c'est ça ce que vous proposez
01:03:28Or donc en ce moment
01:03:30à l'Assemblée Nationale, qu'est-ce qui se fait voter
01:03:32par vos petits camarades ici LR et RN
01:03:34bah c'est pas de rétablissement
01:03:36de l'ISF, pas de moyens pour la puissance publique
01:03:38Comment est-ce que vous voulez
01:03:40il faut renforcer
01:03:42la fonction publique
01:03:44c'est-à-dire que comment vous voulez
01:03:46qu'on fait de l'argent, comment vous faites pour
01:03:48qu'on dépense autant
01:03:50le problème
01:03:52le problème
01:03:54le problème Guillaume Robocachi
01:03:56excusez-moi, votre problème
01:03:58c'est qu'au lieu de dire
01:04:00qu'est-ce qu'on fait de l'argent, on est le pays le plus imposé
01:04:02au monde, où va l'argent ?
01:04:04Où va l'argent ? Vous voulez qu'on donne
01:04:06encore plus d'argent ? C'est ça en fait
01:04:08la seule solution que vous avez
01:04:10c'est prenons plus d'argent aux français
01:04:12prenons plus d'argent aux français
01:04:14vous essayez de toucher un peu à vos revenus
01:04:16non, pas du tout
01:04:18je paye volontiers
01:04:20je paye volontiers
01:04:22mais peut-être pas
01:04:24je paye volontiers, mais peut-être pas
01:04:26pour ne pas savoir où va tout cet argent
01:04:28bien sûr que oui, je suis d'accord avec vous
01:04:30il y a 200 milliards d'argent
01:04:32il y a 200 milliards d'argent qui partent
01:04:34tous les ans en aide aux entreprises
01:04:36sans contrôle, ça va pas, je suis d'accord avec vous
01:04:38sur les dépenses et les choses à changer, en revanche
01:04:40c'est pas ça qui est attaqué en ce moment par eux
01:04:42le RN et les macronistes
01:04:44dans la main, c'est qu'ils ne veulent pas
01:04:46ils tapent sur les fonctionnaires, l'autre ami policier
01:04:48qui est là, qu'on a entendu, qu'est-ce qu'on leur a dit ?
01:04:50on leur dit, vous êtes des fainéants, vous aurez
01:04:52des vours de carence
01:04:54c'est la vérité !
01:04:56donc on fait du fonctionnaire bashing et on va pas en embaucher
01:04:58c'est tout, on intervient avec moi
01:05:00on va parler de cette info que je vous donnais il y a quelques instants
01:05:02trois hommes ont cambriolé cette nuit
01:05:04Notre-Dame de la Garde à Marseille
01:05:06et ils ont volé
01:05:08l'argent des offrandes, ce qui représente à priori
01:05:10plusieurs kilos, on est avec Ludovic Pernet
01:05:12qui est vice-président, Les Républicains
01:05:14de la région Sud, conseiller municipal à Marseille
01:05:16bonjour, merci d'être en direct avec nous
01:05:18qu'est-ce que vous savez de ce qui s'est passé cette nuit ?
01:05:20écoutez, nous savons que
01:05:22trois personnes se sont
01:05:24entrées par effraction, comme vous l'avez dit
01:05:26dans la basique de Notre-Dame de la Garde
01:05:28ils ont dérobé les offrandes
01:05:30des fidèles et des visiteurs
01:05:32je veux vous dire que c'est une honte
01:05:34et tant qu'en tant que marseillais, je me sens
01:05:36profondément touché ce matin
01:05:38parce que quelles que soient ses origines
01:05:40ou ses croyances, Notre-Dame de la Garde
01:05:42c'est bien plus qu'une basilique
01:05:44c'est la maison de toutes
01:05:46les marseillaises et de tous les marseillais
01:05:48et je veux à cet instant dire évidemment
01:05:50mon soutien et ma solidarité
01:05:52aux diocèses de Marseille parce que
01:05:54également depuis quelques semaines, nous assistons
01:05:56à Marseille, à plusieurs vols
01:05:58répugnants, notamment
01:06:00des fauteuils roulants du club de
01:06:02Andy Basket de Marseille
01:06:04qui se sont fait dérober
01:06:06leurs fauteuils roulants, c'est intolérable
01:06:08et maintenant il faut
01:06:10des réponses fortes, fermes face à ces voyous
01:06:12qui nous représentent en rien Marseille
01:06:14d'ailleurs le ministre de l'Intérieur
01:06:16Bruno Retailleau est à l'action
01:06:18il doit venir la semaine prochaine à Marseille
01:06:20mais que pour que vos téléspectateurs
01:06:22comprennent bien, le souci que nous avons
01:06:24aussi à Marseille, c'est que nous avons une
01:06:26municipalité socialiste qui est
01:06:28aux abonnés absents en matière de
01:06:30sécurité. Un seul chiffre
01:06:32Marseille compte 4 fois moins de caméras
01:06:34de vidéoprotection par habitant
01:06:36d'une ville comme Nice et d'ailleurs
01:06:38les amis d'Europe
01:06:40Ecologie Les Verts proposaient
01:06:42il y a seulement encore quelques jours
01:06:44d'installer une salle de shoot
01:06:46dans Notre-Dame de la Garde. Enfin tout ça
01:06:48n'est pas sérieux, il faut que tout cela
01:06:50cesse et en tout cas les Marseillaises et les
01:06:52Marseillais ont le droit de vivre
01:06:54tranquille. Et on est dans une désacralisation
01:06:56totale, la salle de shoot c'était la première étape
01:06:58de cette désacralisation.
01:07:00Aujourd'hui on en est à venir cambrioler des églises
01:07:02avec des infos qui nous arrivent concernant
01:07:04ce qui s'est passé. Ces garçons ont
01:07:06escaladé un toit pour accéder à une terrasse
01:07:08de la basilique. Les forces de l'ordre ont été
01:07:10alertés par une sœur de la
01:07:12basilique alors que les personnes
01:07:14ont tenté de passer par la chambre de la bonne sœur
01:07:16vous vous rendez compte ? Ils ont tenté de passer par sa
01:07:18chambre, ils ont été interpellés par les policiers de la BAC
01:07:20bravo à eux d'ailleurs au passage
01:07:22ce sont deux jeunes âgés de 17 à 18 ans
01:07:24en possession d'au moins
01:07:26une dizaine de kilogrammes de pièces
01:07:28de bonnet. Ludovic Pernet, je suis comme vous
01:07:30je suis marseillais en plus mais je crois que tous les
01:07:32français sont outrés par ce qu'on est en train
01:07:34de dire, aller cambrioler Notre-Dame
01:07:36de la Garde, aller cambrioler une église, repartir
01:07:38avec l'argent du culte, mais c'est une
01:07:40honte absolue
01:07:42et je le redis plus globalement, je ne sais pas
01:07:44si vous serez d'accord avec ça, c'est aussi une forme de
01:07:46désacralisation des églises.
01:07:48En tout cas
01:07:50encore une fois, on pénètre
01:07:52dans une basilique, on vole
01:07:54des offrandes
01:07:56qui sont faites pour le bien
01:07:58mais encore au-delà de cela,
01:08:00au-delà du fait religieux, c'est
01:08:02la bonne mère qui est
01:08:04la maison de toutes les marseillaises et tous les
01:08:06marseillais, ces voyous ne représentant
01:08:08rien Marseille, et je veux le dire ce matin
01:08:10très clairement, sur votre plateau, il
01:08:12faut être implacable.
01:08:14Merci beaucoup Ludovic Pernet, vice-président des Républicains
01:08:16de la région Sud et conseiller municipal Marseille, je crois
01:08:18que c'était important de s'arrêter en tout cas, moi c'est vrai
01:08:20que ça m'a fait bondir quand j'ai vu cette info
01:08:22arriver il y a quelques instants. Juste pour terminer
01:08:24cette émission, je voudrais qu'on parle de Michel Barnier, parce que
01:08:26Michel Barnier a donc été opéré
01:08:28vous le savez, alors on ne sait pas trop
01:08:30ce qu'est cette opération
01:08:32on écoute les détails
01:08:34et on en parle après. Les images que vous voyez
01:08:36juste, si on peut remettre les images, c'est
01:08:38Michel Barnier ce matin, donc il a l'air d'aller
01:08:40plutôt bien sur ces
01:08:42images que vous voyez, que nous avons
01:08:44tournées ce matin, donc ça c'est plutôt bien
01:08:46même si ses activités publiques ne reprendront
01:08:48pas avant jeudi
01:08:50c'est ce qui a été annoncé. Tout d'abord l'effet Europe.
01:08:52Tout s'est très bien
01:08:54passé, assure Olivier Hersan, le médecin du
01:08:56premier ministre. Michel Barnier,
01:08:5873 ans, a été opéré ce week-end
01:09:00d'une lésion cervicale localisée
01:09:02au niveau de la gorge. Cette opération, jugée
01:09:04bénigne, était prévue depuis plusieurs
01:09:06semaines et les résultats d'analyse seront
01:09:08connus prochainement, fait savoir Matignon.
01:09:10En attendant, le premier ministre est en
01:09:12excellente forme selon son entourage. Il s'est
01:09:14déjà remis au travail ce matin. Il a
01:09:16notamment vu Maude Bréjon, la
01:09:18porte-parole du gouvernement, et Nathalie
01:09:20Delattre, la ministre des Relations avec le Parlement.
01:09:22La prochaine apparition publique
01:09:24de Michel Barnier devrait avoir lieu ce jeudi
01:09:26à l'occasion du Conseil des ministres.
01:09:28Avec nous en direct, le docteur Frédéric Pain. Bonjour
01:09:30docteur, merci d'être en direct avec nous.
01:09:32C'est quoi une lésion cérébrale ?
01:09:34Cervicale.
01:09:36Là, il ne s'agit pas d'une lésion cérébrale.
01:09:38Cervicale, excusez-moi.
01:09:40Cervicale.
01:09:42Étymologiquement, cervicale, ça
01:09:44vient du latin cervix.
01:09:46Ça définit le cou.
01:09:48C'est une lésion qui est dans la région
01:09:50du cou. En anatomie, habituellement,
01:09:52on a l'habitude de parler de lésion
01:09:54cervicale pour des lésions de la
01:09:56partie postérieure du cou. Mais globalement,
01:09:58on peut imaginer que c'est une
01:10:00lésion dans la région du cou.
01:10:02Ça veut dire quoi une lésion,
01:10:04exactement ? C'est là
01:10:06où le mot
01:10:08est troublant.
01:10:10Je pense qu'en fait,
01:10:12le communiqué est volontairement
01:10:14très
01:10:16évasif et très large parce qu'en fait,
01:10:18il y a un souci de transparence
01:10:20pour communiquer, pour montrer
01:10:22qu'on ne cache rien en français,
01:10:24que le Premier ministre a été opéré.
01:10:26Mais effectivement, je pense
01:10:28que c'est assez logique
01:10:30qu'ils n'ont pas assez tendre
01:10:32sur le diagnostic médical.
01:10:34En fait, une lésion cervicale,
01:10:36ça peut être tout ou rien parce qu'en fait,
01:10:38la moindre lésion, je dirais le moindre
01:10:40petit grain de beauté,
01:10:42la moindre petite lésion
01:10:44cutanée, c'est une lésion.
01:10:46Donc ça peut être ça ou ça peut être
01:10:48des lésions plus profondes
01:10:50dans la gorge au niveau des ganglions.
01:10:52En fait, c'est volontairement évasif,
01:10:54ça veut tout et rien dire. Vous savez,
01:10:56une petite plaie, c'est une lésion.
01:10:58Et le fait qu'il y ait une opération de ce type,
01:11:00c'est quelque chose qui est programmé à l'avance
01:11:02ou c'est quelque chose qui se fait au dernier
01:11:04moment, en urgence ?
01:11:06Je n'ai pas entendu le début de votre question.
01:11:08Je me demandais juste si une intervention de ce type,
01:11:10ça se fait en catastrophe au dernier moment ou c'est en général
01:11:12quelque chose qui est programmé à l'avance ?
01:11:14Non, ce sont des choses qui sont
01:11:16programmées. Là, il n'est pas
01:11:18question de catastrophe. J'imagine que ça a été
01:11:20fait pendant le week-end
01:11:22dans un souci de commodité pour
01:11:24le Premier ministre. Mais je pense
01:11:26que le fait qu'on apprenne ça
01:11:28et qu'on ait peut-être le sentiment
01:11:30que ça a été fait rapidement,
01:11:32ça peut inquiéter.
01:11:34Mais je crois qu'il n'y a pas du tout lieu de s'inquiéter.
01:11:36Il y a des dizaines et des milliers de Français
01:11:38qui, tous les jours, subissent ce genre d'intervention.
01:11:40Je pense qu'il n'y a pas lieu
01:11:42d'être alarmé du fait de ce communiqué-là.
01:11:44Merci beaucoup, Dr Frédéric Bain.
01:11:46Merci d'avoir été en direct avec nous pour ces précisions.
01:11:48C'est important de savoir à chaque fois de quoi
01:11:50on nous parle. Dans un instant, c'est Sonia Mabrouk.
01:11:52On se retrouve demain en direct à partir de 10h35.
01:11:54A demain. Et d'ici là,
01:11:56soyez prudents.

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