Les invités perdent leur sang froid en plein direct dans "Morandini Live" à propos de l'immigration illégale et se mettent à hurler: "Vous êtes un inculte ! C'est une honte !" - Regardez
00:0011h38 sur CNews, voilà le ton est monté pendant le CNews Info, autant vous le dire, c'est parti de Garenge Norwekian qui disait que lui voulait mettre dans des bateaux...
00:11Mais en fait, les OQTF, on n'arrive pas à les exécuter, on n'arrive pas.
00:14Et votre solution à vous c'est quoi ?
00:15On les prend et on les remet dans leur pays, on les remet dans leur pays et on a peut-être des moyens de pression sur les pays, par exemple, on va expliquer à l'Algérie qu'on va arrêter de leur donner de l'argent gratuitement de la France tous les ans.
00:24Vous voulez faire quoi ?
00:25Non mais dites que vous les dépensez dans la pause, on les met dans les bateaux, on ne respecte pas leurs droits et on les renvoie et on les dépose sur la grève.
00:33Mais c'est insupportable ! Dans l'histoire, on sait ce que ça donne les gens dans des bateaux ou dans des trains à les renvoyer.
00:38C'est insupportable !
00:39C'est insupportable !
00:40C'est insupportable qu'il y ait des OQTF qui violent et qui tuent les gens en France.
00:43Tous les jours, on a des étrangers qui sont illégalement sur le territoire, qui tuent et qui violent.
00:48On a Héloïse.
00:49Mais attendez, je veux que je vous fasse la liste des derniers jours de tous les étrangers qui ont encore tué, violé, égorgé des Français.
00:56Il y en a ras-le-bol.
00:57Il y en a ras-le-bol que pour votre idéologie de droit de l'homme, gauchiste, que votre idéologie mortifère tue tous les jours des Français.
01:04Tous les jours, il y a des Français qui se font agresser et tuer par des étrangers qui sont là illégalement dans ce pays.
01:09Et vous inquiétez plus pour les droits des clandestins que des Français qui se font tuer.
01:13Et c'est ça, j'en ai ras-le-bol.
01:14J'en ai marre d'entendre ça.
01:15Vous n'avez rien à faire des Français.
01:16Vous n'avez rien à faire de la France.
01:18Tout ce qui vous intéresse, c'est les étrangers.
01:19On entend très bien la haine qui s'exprime.
01:21Réponse de Maître Omega, tranquillement.
01:23Mais en fait, c'est explicite.
01:24On entend la haine absolue de ce monsieur qui s'exprime.
01:27Et quand on ressent cette haine totalement déchaînée, on comprend très très bien ce qui pourrait se passer si on donnait le pouvoir à ces gens-là.
01:34J'en ai marre de sourire les morts tous les jours.
01:36Toutes les semaines, je pleure des Français qui se font tuer.
01:39Qui sont tués par des étrangers.
01:40Je vous ai laissé hurler, si vous pouvez juste me laisser parler.
01:43Quand j'entends les propos de ce monsieur.
01:46Quand j'entends les pseudo-solutions qu'il essaye de proposer.
01:50En fait, ça me renvoie 70 ans en arrière.
01:53Je me dis, je comprends le sentiment d'impuissance qu'ont pu avoir les gens à cette époque-là.
01:58Et très honnêtement, je ne sais pas ce qu'on va pouvoir faire.
02:02Laissez-moi finir de parler.
02:03Laissez-moi finir de parler.
02:04Laissez-moi finir de parler.
02:05Laissez-moi finir de parler.
02:06Laissez-moi finir de parler.
02:07Encore une banalisation de la Shoah.
02:09Donc je le dis, de la même manière qu'il y a 70 ans, on a pu être impuissant face à cette haine absolument déchaînée.
02:15Je me demande comment on va faire pour réussir à résister, il faut le dire, à cette vague de xénophobie.
02:21C'est marrant, les Français sont d'accord avec moi.
02:22Qui propose ces solutions-là.
02:23C'est marrant, les Français sont d'accord avec moi.
02:25Jean-Marc, on n'en est pas tout à fait, ni dans des bateaux, ni...
02:28Qu'est-ce qui se passe en France aujourd'hui ?
02:30C'est, si vous promenez un peu dans ce pays, les trains, les gares sont pleins.
02:33Non pas de convois qu'on amène vers les camps de la mort.
02:37Honnêtement, voilà...
02:40Non mais sérieusement, c'est pour ça que je trouve que c'est pas normal.
02:43Moi je suis très gêné, je suis très gêné par ce qu'il dit là.
02:46Non mais attends, c'est pour ça que je rapporte ça.
02:49Vous comparez à la Shoah le fait de ramener des projets dans leur propre pays.
02:52Il faut rapporter ça. Aujourd'hui, on est dans un pays d'État de droit pour le coup.
02:55Les gens, ils se baladent. Il y a beaucoup d'activités sur la migration, des gens qui sont déplacés.
02:59Mais ils vont où ? Ils vont dans des hôtels.
03:00Parce que le vrai business aujourd'hui, il n'est pas dans des camps d'intermédiaires de concentration,
03:04mais on les amène vers quelque part.
03:05Il est dans des hôtels une étoile, deux étoiles qui font le plan en France,
03:08qui grèvent les budgets des conseils départementaux parce que c'est l'année d'urgence payée par les Français.
03:13Donc ce n'est pas un pays qui maltraite le migrant ou qui maltraite l'immigration.
03:16Il n'y a pas pour projet de les envoyer dans un camp de la mort, dans un pays comme l'Algérie...
03:21Personne n'a ça comme projet.
03:22Attendez, attendez.
03:23Pour l'instant, il y a des cas.
03:25Si on est en Algérie, dans le désert algérien ou en Libye,
03:27on verrait là où il y a des camps particuliers où il se passe des choses sur la migration.
03:30Donc effectivement, il faut faire attention et faire attention à ce qu'on fait
03:33parce que les gens ont des droits, même quand ils sont migrants, illégaux.
03:36Mais il n'empêche qu'on doit faire face à une réalité qui est celle qui est décrite aussi.
03:39Et entre les camps de la mort en 1943-1942, quand il y avait eu des étoiles de David sur des boutiques,
03:46quand on avait enlevé les droits bien précédemment,
03:48on n'aurait pas promis de retourner chez eux dans un pays qui était Israël quelque part.
03:52Ce n'était pas du tout la même chose.
03:53Je veux dire tranquillement quand même, parce qu'on est quand même sur quelque chose de grave.
03:57On ne peut pas comparer un bateau qu'on pourrait faire pour envoyer des Algériens en Algérie
04:01ou renvoyer des Marocains au Maroc.
04:02Ou des gens qui disent qu'on ne peut pas comparer, c'est à la choix.
04:04Vous savez très bien ce qu'il a dit.
04:05Maître Néga, franchement, je trouve que la comparaison là-dessus n'est pas raison.
04:10Vraiment, et vraiment tranquillement.
04:12Vous savez très bien ce qu'il a dit.
04:14Il n'a jamais dit qu'on les envoyait dans les camps de la mort.
04:17Il a dit qu'on les renvoie dans leur pays.
04:19Il n'a pas dit ça.
04:20Il a dit qu'on les prend, on ne leur montre pas leur avis,
04:22on les met dans un bateau et on les balance.
04:25Dans leur pays !
04:27Il a dit qu'on les met dans leur pays !
04:29Vous savez très bien ce que ce discours, il implique de haine et de conséquences que ça peut avoir.
04:35C'est-à-dire que ces gens-là, on les traite comme des animaux,
04:38on les paque dans des bateaux et on les renvoie peu importe où
04:41pour espérer qu'ils vont se réunir quelque part.
04:43Vous savez très bien ce que ça veut dire historiquement.
04:45Évidemment qu'il n'y a jamais personne dans l'histoire qui a dit
04:47on les prend, on les met dans des trains et on va tous les tuer au gaz.
04:50Personne n'a jamais dit ça, sans le savoir.
04:53Personne n'a jamais dit ça dans l'histoire.
04:55Ces propos-là, ils sont insupportables.
04:57Ils révèlent une haine qui est insupportable.
05:00C'est monstrueux ce que vous dites.
05:02Et je ne parle pas de la situation de la France actuelle,
05:04je parle de vos idées.
05:06Je le redis maître, je comprends votre opposition
05:08et je veux bien entendre que vous êtes en opposition
05:11avec son idée de faire des bateaux.
05:13Juste voilà, encore une fois, on ne les envoie pas dans des camps de la mort.
05:16Encore une fois, renvoyez dans les pays.
05:18Juste que vous soyez en opposition, vous êtes là pour ça.
05:21Il parle de ses idées à lui, il parle des idées qu'il défend,
05:23il parle des implications de ce qu'il défend.
05:25C'est ça qui est intéressant.
05:27Juste une seconde, pour essayer de calmer un peu le débat.
05:30Montesquieu, le père de la démocratie, disait
05:34la procédure est la colonne vertébrale de la démocratie.
05:38Tout ce qu'on peut dire aujourd'hui,
05:40si on veut faire une opposition entre l'état de droit et l'état des droits,
05:43c'est que cette procédure a une sacrée scoliose.
05:46Et qu'il serait grand temps de trouver un ostéopathe
05:49qui nous remette tout ça en place.
05:51Parce qu'effectivement, l'avocat a raison,
05:54les droits des étrangers existent.
05:57Moi aussi j'ai raison lorsque je dis que c'est dommage
06:00qu'on ait abandonné ce délit.
06:03D'accord, mais quand un chelon au camp vous dit
06:05faisons des bateaux, leur demandons pas leur avis, leur envoyez.
06:07Est-ce que vous faites un bon, comme le fait Maître Néguer,
06:10ou vous trouvez que c'est une idée sur laquelle on peut avancer ?
06:13Non, c'est des excès de langage de part et d'autre.
06:16C'est des excès d'idées qui sont abominables.
06:18C'est pas des excès de langage.
06:20Quand le gouvernement travailliste en Grande-Bretagne,
06:24après avoir eu des conservateurs qui ont imaginé le faire au Rwanda,
06:27pense le faire dans d'autres pays,
06:29qui ne sont pas les pays d'origine des migrants illégaux,
06:33pour les ramener dans un endroit où on va faire l'étude
06:36comme Mélanie veut le faire en Italie,
06:38qui est, évidemment, pensée comme extrême droite
06:40dans l'échiquier politique européen,
06:42la réalité c'est que c'est quand même un sujet
06:44qui est en train d'être conversé.
06:46On fait face à une réalité.
06:48La réalité, c'est pas toujours le droit.
06:50Elle précède le droit à la réalité.
06:52Et le droit suit la réalité.
06:54Après, elle peut suivre dans un sens ou dans l'autre.
06:56Parce que le droit, il est fabriqué par les gens.
06:58Ce que vous dites là, ça n'a rien à voir avec ceci.
07:00C'est important qu'on travaille et chercher des solutions
07:03plutôt que de dire, oui, on va le faire d'un seul coup.
07:05D'ailleurs, ça n'existera pas.
07:07Aujourd'hui, ils sont dans des hôtels deux étoiles, un étoile,
07:09qui sont très contents parce qu'ils font le plein tous les ans.
07:11Ils font 100% de réservation,
07:13remise à niveau chaque année de la réalité.
07:15Et ça, c'est payé par tout le monde.
07:17Ça n'est pas acceptable.
07:19Les trains sont pleins de familles qui se déplacent à droite et à gauche.
07:21Faites un tour dans les gares françaises aujourd'hui.
07:23C'est ça, la réalité.
07:25C'est pas un pays qui jette tout le monde dehors, à la frontière,
07:27et qui s'en occupe plus.
07:29Et donc, par contre, que l'Europe, aujourd'hui, cherche des solutions.
07:31Parce que c'est un défi.
07:33C'est un défi, non seulement, évidemment, économique,