Chaque jour, Jean-Luc Lemoine vous offre une session de rattrapage de tout ce qu'il ne fallait pas manquer dans les médias.
Retrouvez "La session de rattrapage" sur : http://www.europe1.fr/emissions/la-session-de-rattrapage
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00:00Et on démarre bien sûr cette émission avec la session de rattrapage de M. Jean-Luc Lemoyne.
00:06Et Jean-Luc, ce matin, nous recevons donc Maryse Burgo, une journaliste au CV assez impressionnante,
00:12correspondante de guerre, grand reporteur, ex-otage aussi d'Abu Sayyaf, on va en parler.
00:17Oui, bof, je suis arrivé à beaucoup de gens. Je plaisante, je plaisante. Maryse Burgo,
00:22c'est une légende du journalisme et une femme qui a le sens de la fête. Premier grand reportage,
00:27la peste en Inde. Après, elle a couvert le Kosovo pendant la guerre des Balkans. Elle a été en Syrie,
00:31en plein conflit, en Afghanistan, en Ukraine. Maryse, pardon franchement, vous vous ennuyez
00:37au milieu des gens vivants. Disneyland et des enfants qui sourient, c'est une vision de l'enfer
00:41pour vous. Maryse est grand reporteur sur France 2, mais elle est aussi maman, ce qui amène à des
00:46situations inhabituelles. On vient d'essuyer un tir de mortier très proche et mon téléphone sonne,
00:50il est dans mon gilet pare-balles. Je le prends, je vois que c'est mon fils et il me demande « Mais
00:55maman, comment on fait pour cuire le riz ? » Quelle indignité, Maryse ! C'est honteux de partir
00:59essuyer des tirs de mortier avant d'avoir appris à son fils comment faire de cuire du riz. Je suis
01:04à deux doigts d'appeler les services sociaux. Alors, je rassure nos auditeurs, vous n'avez pas
01:07toujours été correspondante de guerre, vous avez été aussi en poste à Londres. Et Londres, c'est
01:12cool. J'arrive, premier jour, énorme attentat, trois attaques coordonnées dans un métro, dans un
01:18bus, énormément de morts et de blessés. Vous ne portez pas un peu la poisse, Maryse ? Moi,
01:24je fais ma chronique et je me casse. La vie de Maryse Burgot, vous allez voir que c'est quelque
01:28chose, on va en parler dans un instant. Mais alors d'abord, Jean-Luc, pour votre session de
01:31rattrapage, vous, vous avez regardé la Starac ? Tout à fait, c'était la reprise samedi. Vous
01:35avez regardé ? Oui, bien sûr. Menteur, escroc. Non, et moi, j'ai regardé parce qu'on veut tous
01:41savoir qui va succéder à Pierre Garnier, celui qui a redonné ses lettres de noblesse au talent
01:45de show. Car pour une fois, on se souvient de qui a gagné un concours. Première année ? C'est
01:52Jennifer, non ? Non, non, mais première année de la reprise. Bon, laissez tomber. Pierre Garnier,
01:58qui a vécu une année de rêve, carton sur carton en single, salle de concert remplie, hystérie sur
02:03son passage. Et vendredi soir, cerise sur le gâteau, pendant la diffusion du Maître du
02:07Jeu sur TF1, on a découvert ce que pouvait vraiment t'offrir une victoire dans la Starac.
02:11Non, pas un duo avec Taylor Swift, ni un acteur.
02:22Eh oui, le droit de chanter à la nouvelle pub Gillette ! Le choc ! J'étais devant ma télé, je me suis rasé direct.
02:31Même mon chien, je l'ai tendu. Donc samedi, c'était la découverte de la nouvelle promo. Parmi
02:37les nouveaux élèves, il y a une jeune fille du Nord. Avec le premier visage de la promotion, elle
02:44s'appelle Marine. La démocratie a parlé, et les Français ont placé le rassemblement national.
02:51Merci, la régie, c'est rigolo ça. Vous pensez vraiment que Marine Le Pen va venir à la Starac
02:56pour chanter « Ne me quitte pas un migrant » ? Non, ça m'étonnerait un petit peu. Donc on a eu
03:01Marine, dont Nico s'est présenté tout de suite les plus grandes qualités. Elle s'appelle Marine et
03:05elle a 24 ans. Elle est dentiste, mais ce soir, elle est artiste. Oui, il s'est rendu compte qu'il
03:11avait mis trop d'intensité sur « dentiste » et que ce n'était pas la plombage académie. En tout cas,
03:15Marine, qu'est-ce qu'elle a chanté ? Évidemment, une chanson de Chico et les gypsies. Non, c'est vrai.
03:19Allez, c'est tout pour moi. Mais non, c'est faux. Vous en voulez encore ? Ok. En parlant de dentiste,
03:28il y avait aussi Paul. Et sur certains passages, on avait un peu l'impression qu'on venait de
03:31lui anesthésier la mâchoire ou qu'il mangeait un truc trop chaud.
03:42On sent que c'est trop chaud. C'est trop chaud. Je rigole, mais je serais incapable. Je pourrais pas faire la
03:46Starak. J'attends qu'il y ait la Golden Starak pour les plus de 50 ans. Ça s'appellerait « N'oubliez
03:51pas les paroles ». On a aussi découvert Ebony, qui était un peu stressé devant Nico. Vous vous
03:56disiez quoi dans votre canapé ? Moi aussi, je pourrais un jour. Un jour, il faut que j'y suis.
04:00Ça peut arriver, mais c'est l'émotion. On fait la connaissance de l'excellent Charles,
04:06qui vient d'une ville qui m'est chère, Pleineuve-Valandré. Et Charles, il est
04:09plein d'optimisme depuis son plus jeune âge. Je chante depuis que je suis vraiment tout petit.
04:21Chanté « Je suis malade » à 6-7 ans, j'espère pour lui que c'était les oreillons ou la rougeole.
04:25Charles qui est accueilli par un Nico, c'est encore une fois très habité. On était entre le
04:29présentateur et le prédicateur. Les plus grands artistes sont stressés,
04:32mais ils le transforment en lumière et ils le donnent aux gens. Bravo Charles, bienvenue.
04:36Merci. Chers amis. Je vous ai réunis pour célébrer la musique. Alléluia. Je vous fais
04:43la suite demain. Il est magnifique Nico. C'est le meilleur. C'est le meilleur pour ça,
04:47il est assez exceptionnel. Merci Jean-Luc Lemoyne qu'on retrouve demain d'ici là en replay sur
04:52Europe 1.fr. Restez avec nous sur Europe 1. Dans un instant, nous allons découvrir le livre de
04:57Maryse.